C'est d'un très bon œil que l'on a d'abord vu les aveugles cesser de l'être pour devenir des non voyants, il y a déjà nombre d'années. On pensait alors, un peu naïvement, que ce phénomène de polissage linguistique resterait unique, mais nos amis sourds ne l'ont pas entendu de cette oreille : pas question de se contenter de cet acquis primordial, de s'endormir sur notre unique laurier, de s'abandonner dans les bras de morphème ! Et c'est ainsi qu'ils ont eu droit, eux aussi, à leur petit toilettage lexical en devenant des mal-entendants. Certes, des esprits chagrins purent déceler déjà un certain gauchissement du principe de départ, car mal entendre n'est pas tout à fait rien entendre. Mais enfin, mieux valait tout de même ça que d'être sourd.
Ensuite, les Diafoirus du langage prirent la question de plus haut et, comme on naturaliserait en bloc, pour avoir la paix, des hordes lampédusiennes, ont décidé de régler en une seule opération le cas de tous les infirmes. Il en ont d'abord fait des handicapés, puis des personnes-en-situation-de-handicap – on en est là, à l'heure où je vous parle.
Mais nul ne semble s'être avisé, à propos de parler, que pendant ce temps les muets, eux, restaient muets. Certes, on peut comprendre que le défaut de porte-parole ait nui à leur cause, mais tout de même. Quoi ! il ne se serait trouvé personne pour néologiser en leur faveur ? Pas une âme compatissante pour faire d'eux des non-parlants ? À la rigueur des mal-jactants ? Voire des défiés du babil ? Ou pourquoi pas, si on a un peu de temps devant soi, des personnes en situation d'empêchement phonétique ?
Eh bien je le dis à leur place, puisque élever la voix reste dans mes cordes : il est temps que cesse cet ostracisme, pour ne pas dire cet ost-racisme ! Rapidement, tous ensemble, changeons le nom des muets ! Et écoutons la différence.
Ensuite, les Diafoirus du langage prirent la question de plus haut et, comme on naturaliserait en bloc, pour avoir la paix, des hordes lampédusiennes, ont décidé de régler en une seule opération le cas de tous les infirmes. Il en ont d'abord fait des handicapés, puis des personnes-en-situation-de-handicap – on en est là, à l'heure où je vous parle.
Mais nul ne semble s'être avisé, à propos de parler, que pendant ce temps les muets, eux, restaient muets. Certes, on peut comprendre que le défaut de porte-parole ait nui à leur cause, mais tout de même. Quoi ! il ne se serait trouvé personne pour néologiser en leur faveur ? Pas une âme compatissante pour faire d'eux des non-parlants ? À la rigueur des mal-jactants ? Voire des défiés du babil ? Ou pourquoi pas, si on a un peu de temps devant soi, des personnes en situation d'empêchement phonétique ?
Eh bien je le dis à leur place, puisque élever la voix reste dans mes cordes : il est temps que cesse cet ostracisme, pour ne pas dire cet ost-racisme ! Rapidement, tous ensemble, changeons le nom des muets ! Et écoutons la différence.
J'ai cherché dans le dico. A muet, j'ai trouvé cette définition : pas Carine.
RépondreSupprimerEt que dire des mal-pensants ou des handicapés de la gauchisterie ou bien à la socialité réduite, sans parler des incurables de la lampédusite aigüe. Halte au feu.
RépondreSupprimerTous ces braves gens sont rangées dans les "Personnes à Mobilité Réduite" par la loi que je connais un peu puisqu'il faut que je l'applique pour mon boulot, notamment pour rendre nos machines accessibles aux "mal-voyants"...
RépondreSupprimerUn jour, à la Défense, en allant au boulot, ils rénovaient un escalier et une pancarte indiquait "Mise en conformité PMR"... Je me demande qui, parmi les passants, à pu traduire "PMR"...
Après les travaux, j'ai constaté qu'ils avaient mis des bandes blanches antidérapante et je me suis demandé ce que mes aveugles allaient pouvoir un faire...
"Et que dire des mal-pensants ou des handicapés de la gauchisterie ou bien à la socialité réduite, sans parler des incurables de la lampédusite aigüe."
RépondreSupprimerPour ça, y a plus lapidaire. On appelle ça des cons.
Je m'empresse de faire un commentaire pour présenter mes excuses à tous ceux que mes propos auraient pu blesser.
RépondreSupprimerAh, oui, oui, bien sûr : moi aussi je présente mes excuses pour ce billet, ça va de soi !
RépondreSupprimerNicolas : avec votre humour sur les bandes blanches, je trouve que vous avez franchi la ligne jaune. Faisez gaffe !
Boutros : pour les handicapés de la gauchisterie : des gauchismatiques ?
Nicolas: mais si, c'est très utile, les bandes antidérapantes. On a l'impression de marcher sur du papier de verre, mais essayez: fermez les yeux et marchez dessus. Si vous avez, à l'entrée du bâtiment, passé vos doigts sur la maquette de l'établissement et mémorisé quelques itinéraires (c'est plus facile pour les aveugles qui ne sont pas distraits par les cuisses des filles, eux), vous trouverez les toilettes, l'ascenseur, l'escalier, le couloir de derrière et le bar à 1664 pression sans vous cogner aux murs.
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerJe n'ai pas été assez précis dans mon explication : les bandes étaient mises sur des marches en ardoise, très difficilement praticable en cas de pluie, donc autant utiles aux gens pas "PMR" qu'aux PMR...
@Suzanne, tant que l'on ne remplace pas le papier Q par du papier de verre pour situer les toilettes en ce 1er Avril. :)
RépondreSupprimerNicolas: ok.
RépondreSupprimerJe trouve dommage qu'on ait délaissé le mot "invalide", d'autant que les personnes en fauteuil roulant emploient son contraire, en appelant les non-en-fauteuil les valides.
Fidel Castor: vous êtes ignoble. Voilà, c'est dit.
RépondreSupprimerah ah Dorham, le logorrheique du clavier qui se moque des bavards: c 'est vraiment l 'hôpital qui se fout de la Charité !
RépondreSupprimerDxdiag,
RépondreSupprimerOui, hein... C'était précisément le but, très chère. La mauvaise foi est le plus admirable des défauts.
Dorham n'est pas un logorrhéique du clavier, c'est juste un Italien.
RépondreSupprimerEt ôtez du blog de Didier Goux, par un grand coup de baguette épurative, tous ceux qui ne sont pas dans la droite ligne (pas si droite que ça, d'ailleurs)"virons d'abord les noirzéarabes, et on lira des livres après", et ce sera un blog comme il y en a tant, avec toutes les fenêtres du même côté.
C'est de la blogodicatature
Dans votre intérêt, ne fréquentez pas untel.
Comment pouvez-vous prendre du plaisir à discuter avec untel, puisqu'il a des idées si différentes, etc...
Vous êtes un commentateur si intéressant (ou un brave patriote, ou un bon élément), vous ne voudriez pas, par votre fréquentation d'untel, décourager vos vrais amis et vous mettre à l'écart ?
Untel est un ennemi de vos vrais amis (du pays, de la patrie, de la religion) et si vous le recevez, vous serez considéré comme tel, dégloguerollé, déforwardé, blacklisté, ignor, écarté ou puni, dans l'intérêt supérieur de tous.
ignoré, pardon.
RépondreSupprimerOui. Et les gauchistes sont traités de sectaires...
RépondreSupprimerDe toute façon, dites-vous bien une chose : gauchiasses stalinoïdes ou droitards naziformes, vous êtes tous des sectaires bas-du-front, sauf moi qui suis votre petit führer des peuples.
RépondreSupprimerJe relève : "dans les bras de morphème", un petit régal croqué au passage.
RépondreSupprimerAu moins ça fait plaisir de voir que les petites boules de Noël qu'on accroche discrètement dans les coins sombres des billets sont repérées par quelqu'un…
RépondreSupprimerLa Mère Castor,
RépondreSupprimerDepuis quand tu fais des commentaires à propos des billets. Normalement, ici, on s'engueule.
@Suzanne Mais enfin ! loin de moi l 'idée de souhaiter voir disparaitre les commentateurs gauchisants de chez Didier, bien au contraire, ni de m'étonner qu'ils apprécient un blog que j 'apprécie beaucoup moi même...
RépondreSupprimerLoin de moi aussi l 'idée qu 'on ne puisse prendre du plaisir à discuter avec des gens aux idées différentes....Mais justement: parfois " ta gueule Carine"...remplace "Didier, votre article a un style admirable mais telle ou telle de vos idées est vraiment affreuse et réactionnaire " et je ne trouve pas ça très franc.
Et cette critique ne vous est pas destinée car vos positions ont le mérite d 'être claires.
Nicolas : j'aime pas m'engueuler (mais j'aime lire quand on s'engueule) parce que je ne sais pas me défendre. Par exemple, si on me traite de planquée, ou de bavarde, je ne sais pas quoi répondre.
RépondreSupprimerLa Mère Castor,
RépondreSupprimerApprends par coeur deux ou trois insultes. Je te conseille "trou du cul" et "connard", c'est facile à lâcher et on sent que ça sort du coeur.
Par contre, si tu t'engueules avec Dorham, tu mets qu'un seul "n" à "connard".
à l'italienne ?
RépondreSupprimerDxdiag,
RépondreSupprimerPersonnellement, je n'ai rien contre Carine, même si elle me hait à cause d'une histoire de crèche établie en dehors des horaires habituels. Elle a tout de même une forte tendance à se victimiser. Parfois, elle vous rentre dedans sans prendre de gants et dès qu'elle se prend un retour de volée (un renvoi aux 22 ?), elle joue l'éplorée. C'est assez pénible.
Du reste, je ne sais pas si je suis adepte de la logorrhée, je suis en effet long, et peut-être lent (mais je suis un peu comme Rousseau quand il dresse un parallèle entre son esprit et le théâtre italien ; chaotique en premier lieu avant d'être absolument splendide dès que la machinerie s'ébroue(sic)), mais c'est que je préfère expliquer très longuement ce que je pense plutôt que de rebondir bêtement sur l'argument d'un interlocteur, m'imaginant sottement l'expédier en une remarque lapidaire et mal fichue (le sport national à blogoland).
Vous l'avez échappée belle, du reste, dxdiag, j'ai flâné il y a quelques jours sur votre blog, vous vous y étiez fendu d'un billet particulièrement bête sur les positions de Benoit XVI. J'ai failli vous répondre et puis j'ai renoncé. En règle générale, dès que l'on prononce les mots "religion" et "catholique" dans la même phrase, c'est comme si l'on activait le bouton "on" du grand mixeur à conneries.
Un exemple encore, s 'il en fallait, de mauvaise foi: je remarque qu 'un logorrhéique se moque d 'une bavarde... et il fait comme si je lui reprochais sa logorrhée.
RépondreSupprimerA part ça j 'aime bien l 'argument qui consiste à dire " vous êtes stupide et j 'ai failli vous le démontrer"
Sur ce je sors, il fait trop beau!
Dxdiag,,
RépondreSupprimerProfitez bien. Je vous l'ai dit, j'assume parfaitement ma mauvaise foi. Quant à vos sottises sur les catholiques (et je ne parle pas de vos commentateurs, dont l'inénarrable Pakounta en tête de gondole), je pense qu'il est préférable que vous vous en rendiez compte toute seule. Souvent, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Et je n'ai jamais dit que vous étiez stupide, mais que vous aviez proféré des stupidités, ce qui n'est pas la même chose.
RépondreSupprimerDixie, lorsque vous serez rentrée de votre promenande, soyez aimable, faites nous un petit billet sur le catholicisme, n'importe quoi, juste histoire que Dorham puisse nous montrer la beauté splendide de son esprit lorsqu'il s'ébroue. Le spectacle devrait en valoir la peine.
RépondreSupprimerEt pendant ce temps, semi-digérant sa saucisse au chou (prononcez-moi ça à voix haute, tiens, pour voir), le taulier s'était tranquillement installé sur le canapé de la salle de conférence, où il lisait à poings fermés…
RépondreSupprimer"semi-digérant sa saucisse au chou" et j'explique comment à mes collègues de bureau pourquoi je dis ça (d'autant qu'ils savent bien ce que j'ai mangé) ?
RépondreSupprimerà poings fermés, pour ne pas que le livre vous tombe des mains ?
RépondreSupprimerIl arrive que ce soit ça qui me réveille en sursaut : le livre me tombant des mains !
RépondreSupprimerAristide,
RépondreSupprimerJe n'ai lu "dixie" (charmant, isn't it ?) qu'une fois, par grand désoeuvrement il me faut l'avouer, et il n'y en aura sans doute pas d'autres (ici, je ne parle pas de désoeuvrement, vous l'aurez peut-être compris).
Point trop n'en faut.
Certains arguments (ou blaguounettes ?) de Dixie dans ce billet était du niveau suivant :
RépondreSupprimer"aimez-vous les uns les autres, je veux bien, mais quand vous avez vu comment il a fini, Jésus ?" (ouarf, ouarf, ouarf !)
En fait, ça parle tout seul. Il n'est besoin de rien ajouter. Vraiment, je me suis fendu d'un commentaire, très argumenté, et j'ai reçu un coup de téléphone juste avant de le valider. Cette sonnerie m'a alerté sur le bien fondé de poster ma bafouille et je l'ai donc, sans aucun regret, précipitée dans les limbes des commentaires avortés.
Didier,
RépondreSupprimerEn même temps, vous êtes à l'orée de ce que l'on pourrait appeler un âge avancé : cette mésaventure risque de vous arriver de plus en plus souvent.
Oh mais j'en ai déjà pris mon parti !
RépondreSupprimerDorham : "je suis un peu comme Rousseau..."
RépondreSupprimer...mais ARRETEZ-LE !
Vous voudriez le dé-douanier.
RépondreSupprimerOui, arrêtez-moi, Suzanne, avec des menottes ; pétez-moi les bras, arrachez mes cheveux et mes fringues et faites-moi bouffer de la terre battue.
RépondreSupprimerJe tiens à vous gratifier d'un
RépondreSupprimerLOL
bien mérité.
Dorham:
RépondreSupprimer"A muet, j'ai trouvé cette définition : pas Carine."
J'espère que vos copains ont bien ri. Car il faut vraiment être votre copain pour rire de ce bon mot.
Parce que pour ce qui est de bavasser…
Je ne vois pas comment je pourrais vous rentrer dedans à toute volée, vu que excepté ce commentaire à vous destiné, il y a belle lurette que je vous ignore. Vous n'avez pas remarqué, ce qui ne m'étonne pas.
Didier:
vous avez oublié les malcomprenants. Pourtant, vous en avez parmi vos amis.
Dxdiag:
Ah, tu as remarqué aussi, pour Dorham ^^
Je viens de voir ton commentaire.
Carine,
RépondreSupprimerQue vous m'ignoriez ou pas, franchement, je m'en fous un peu ("je m'en bats les couilles", dirait Nef). En revanche, vous n'êtes absolument pas la victime opprimée que vous prétendez être. Pour faire bref (pour une fois) vous vous dépêchez de charger ceux que vous n'aimez pas des tares dont vous êtes vous-même affligée. En plus bref : vous n'avez jamais cessé de semer et en bonne semeuse, cocotte, vous avez récolté.
Dorham,
RépondreSupprimerTu as oublié de souligner le manque d'humour.
Mais où je me pose en victime ???
RépondreSupprimerOn voit bien que vous ne me connaissez pas ^^
Dorham:
RépondreSupprimer"vous vous dépêchez de charger ceux que vous n'aimez pas des tares dont vous êtes vous-même affligée."
Des exemples ?
la voix reste dans vos cordes, c'est une bonne nouvelle ?
RépondreSupprimerOui, oui, tout va bien de ce côté… jusqu'à la prochaine fois, évidemment.
RépondreSupprimer