Hier, nous recevions ma sœur et son homme à déjeuner. À l'issue de celui-ci, les hôtes, la puissance invitante et le réfugié matrimonial décidèrent de sacrifier à cette tradition que pour ma part je réprouve : la promenade digestive. Demeuré seul, je décidai qu'une courte sieste me ferait le plus grand bien, pour laisser au chablis premier cru le temps de se faire oublier.
Comme personne ne jugea utile de me réveiller en rentrant de la promenade, et les effets de la Montée de Tonnerre étant ce qu'ils sont, il faisait grand soleil lorsque je m'éveillai et mon réveil indiquait neuf heures moins le quart. Bref, il était plus que temps de se lever. Ma première surprise fut de découvrir Catherine devant la télé, ce qu'elle ne fait jamais le matin. La deuxième – moins agréable – de constater qu'elle n'avait même pas pris la peine de mettre en route le café, ce que je fis en maugréant. C'est en allant en prendre la première tasse dans le jardin que je pus m'apercevoir que le soleil ne se levait pas au bon endroit. Il me fallut encore deux à trois secondes pour que tout se remette en place.
Il était neuf heures du soir et nous étions toujours hier (par rapport à aujourd'hui, veux-je dire ; car au moment où ça s'est produit, j'ai au contraire pensé qu'on était encore aujourd'hui et non demain : essayez de suivre, c'est déjà assez pénible comme ça). C'est alors que je me suis dit que j'avais probablement eu tort, me croyant le matin, de prendre une deuxième ration de médicaments – mais il n'en est rien résulté de fâcheux jusqu'à présent – et que je me suis demandé comment j'allais faire pour me rendormir. J'ai évidemment trouvé la solution : deux petites bières supplémentaires, pour faire glisser mon petit-déjeuner vespéral, et au lit.
Lorsque je me suis de nouveau réveillé, peu après huit heures, je n'ai pu m'empêcher de jeter un coup d'œil torve et soupçonneux en direction du soleil qui me semblait briller d'une manière plus ironique qu'à l'accoutumée.
À part ça, tout va bien.
Comme personne ne jugea utile de me réveiller en rentrant de la promenade, et les effets de la Montée de Tonnerre étant ce qu'ils sont, il faisait grand soleil lorsque je m'éveillai et mon réveil indiquait neuf heures moins le quart. Bref, il était plus que temps de se lever. Ma première surprise fut de découvrir Catherine devant la télé, ce qu'elle ne fait jamais le matin. La deuxième – moins agréable – de constater qu'elle n'avait même pas pris la peine de mettre en route le café, ce que je fis en maugréant. C'est en allant en prendre la première tasse dans le jardin que je pus m'apercevoir que le soleil ne se levait pas au bon endroit. Il me fallut encore deux à trois secondes pour que tout se remette en place.
Il était neuf heures du soir et nous étions toujours hier (par rapport à aujourd'hui, veux-je dire ; car au moment où ça s'est produit, j'ai au contraire pensé qu'on était encore aujourd'hui et non demain : essayez de suivre, c'est déjà assez pénible comme ça). C'est alors que je me suis dit que j'avais probablement eu tort, me croyant le matin, de prendre une deuxième ration de médicaments – mais il n'en est rien résulté de fâcheux jusqu'à présent – et que je me suis demandé comment j'allais faire pour me rendormir. J'ai évidemment trouvé la solution : deux petites bières supplémentaires, pour faire glisser mon petit-déjeuner vespéral, et au lit.
Lorsque je me suis de nouveau réveillé, peu après huit heures, je n'ai pu m'empêcher de jeter un coup d'œil torve et soupçonneux en direction du soleil qui me semblait briller d'une manière plus ironique qu'à l'accoutumée.
À part ça, tout va bien.
Mouarf !
RépondreSupprimer(la sieste longue est un phénomène qui m'arrive très fréquemment depuis un mois ou deux)
Tiens, Didier Goux fait du Lol cat.
RépondreSupprimerLol cat ? Kécécé, le lol cat ?
RépondreSupprimerIl ne fallait pas raconter ça voyons Didier. Les gauchistes se trompent sur tout et ne l 'avouent jamais et vous, faites une toute petite erreur et mettez tout sur la table ! Vous allez voir qu 'ils se serviront de ça contre vous : "D Goux, l'homme qui perd tout repère !"
RépondreSupprimerBof ! Du moment que vous n'avez pas mangé des graines germées, vous ne risquez rien.
RépondreSupprimerM'enfin, tout le monde sait que les trous normands sont des espaces temporels inversés !
RépondreSupprimerarf je suis mort de rire !
RépondreSupprimerIl y a de quoi (être mort de rire). Faites-moi penser, un de ces jours, à vous raconter mes aventures de pochtron dans le métro parisien, dont j'ai bien cru, un jour, ne plus jamais ressortir.
RépondreSupprimerDidier, je crois que tu l'as déjà raconté. Il n'y aurait que Chieuvrou pour retrouver ça !
RépondreSupprimerM'enfin, Mildred, MES graines germées ne sont pas contaminées !
À la réflexion, je crois que tu as raison. Mais retrouver ça ? Mystère…
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerRépondez donc à Catherine à propos des plantations de Ludovic, dans le fond à droite.
Nos graines germées.
RépondreSupprimerDites, faites gaffe, quand même,
RépondreSupprimerle Chablis c'est traitre, surtout que ça se boit comme du petit
lait. Peut être que la bière aurait
des effets antidotesques qui sait?
En tout cas, ça ne nuit pas aux qualités littéraires. C'est déja ça.
lol cat ? C'est tout comme le "black dog" sauf que c'est exactement l'inverse...
RépondreSupprimerSinon pendant que Môssieur Goux somnolait, Pluton luttait encore et toujours contre l'envahisseur des réas... voilà voilà ;))
Nouratin : je connais très bien l'effet panaché (!) de la bière et du chablis.
RépondreSupprimerPluton : Et sinon, rien à dire sur le fait que j'ai pris double dose de Tahor, de Plavix, de Kerlone, etc. ? Hein ?
Et après, vous allez nous dire que vous n'avez jamais fumé la moquette ?
RépondreSupprimerDouble dose ? Comment ? A douze heures d'intervalle grosso modo… on a vu pire question empoisonnement grave, non mais
RépondreSupprimerMouais, vu la carrure de l'intoxiqué grave, Pluton n'est pas très inquiet...D'ailleurs Cher Ami, vous braillez webmatiquement sain...!!!!! Amitiés non moins saines et fidèles !
RépondreSupprimerCatherine,
RépondreSupprimer"MES graines germées ne sont pas contaminées".
Ouais, on dit ça ! Et puis c'est la débâcle diarrhéique, les selles sanguinolentes et on se retrouve en réa aux urgences.
Mais c'est vous qui voyez !
Ils n'ont vraiment rien à foutre ces pré-retraités. Les corvées de chiottes, ce n'est pas pour eux non plus.Les volontaires se font trop rares et c'est grave, je vous le dis !
RépondreSupprimerRompez
Emma & Pluton : je n'étais pas réellement inquiet…
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