Je ne suis pas toujours d'accord avec les prises de position de Guy Millière, qui de plus m'énerve un peu par la très haute opinion qu'il semble avoir de Guy Millière. Mais il se trouve qu'il vient de publier un assez long article consacré à Israël, aux Arabes et aux pseudo-Palestiniens qui me semble particulièrement remarquable. Il est ici, mais en voici le (presque) début :
Il y a, répète-t-on sans cesse, un « peuple palestinien » opprimé par Israël qui demanderait à être libéré de l’oppression et à avoir un État. Il y a des « territoires palestiniens occupés » par Israël, des « colonies » israéliennes dans ces territoires, des « réfugiés » condamnés à l’exil depuis plus de soixante ans, condamnés à vivre dans des camps et exigeant le droit de retourner sur leurs terres dont Israël les aurait chassés. Les membres armés du Hamas ou du Fatah sont définis comme des « combattants ». L’Autorité palestinienne est définie comme « modérée » et laïque. Mahmoud Abbas est qualifié de «Président ». Gaza est présenté comme une « prison à ciel ouvert »où l’on manquerait de tout. Le recours à la violence meurtrière contre des civils israéliens est dès lors présenté comme une fatalité due au fait qu’il n’y a pas encore la paix, essentiellement par la faute d’Israël.
Pas un seul des points que je viens d’énumérer ne contient le plus petit milligramme d’exactitude, et il suffit de se donner les moyens de connaître pour le voir.
Pas un seul des points que je viens d’énumérer ne contient autre chose que de la falsification digne de celle dont Joseph Goebbels, en d’autres temps, s’était fait une spécialité.
Mettons quelques points sur quelques i pour les ignorants de bonne foi (supposons qu’il en existe). (…)
Article absolument impeccable, merci de ce lien.
RépondreSupprimerEt à l'attention de celui "qui ne saluait pas", l'autre jour, vace son moralisme à deux balles, je souligne ce passage plus que vrai :
"Je vois là des symptômes du déclin et de la décadence morale, spirituelle et culturelle de la civilisation occidentale en général, et tout particulièrement des civilisations européennes. J’y vois la persistance d’un antisémitisme inavoué, et l’effet du travail de sape et de destruction mené par les ennemis de la société ouverte : socialistes, communistes, gauchistes, fascistes, membres des diverses extrêmes droites ont en commun avec les tenants de l’islam radical la haine des sociétés ouvertes (celles, dit Karl Popper, dans lesquelles tout individu est libre de quêter ses propres fins)."
*correction : avec, pas vace. :0)
RépondreSupprimerAh, je trouve que votre vace avait un petit air romain fort bien venu pourtant !
RépondreSupprimerLatin plutôt que romain, d'ailleurs.
RépondreSupprimerHaha ! (Ce gars-là aurait sans doute compris : "Va c...", en plus !)
RépondreSupprimerAll this stuff is really too much for me !
RépondreSupprimerTout ça a le mérite d'être clair. Je connaissais déjà l'essentiel de cet exposé et des arguments qui en découlent.
RépondreSupprimerJe croyais (faut-il être naïf!) qu'on n'avait pas le droit d'aborder le problème sous cet angle.
Vous êtes sûr que vous ne risquez rien?
Excellent ! Et parfaitement clair.
RépondreSupprimerMerci pour cet article.
Geneviève
Je pense qu'il a tort. Il y a 60 ans, on ne pouvait parler de peuple palestinien. Villages, tribus, grandes familles, pas plus. Sauf que 60 ans de guerre contre un ennemi bien désigné, facilement identifiable et historiquement montré du doigt (les Juifs), rien de tel pour construire un sentiment de peuple avant un peuple "réel". Un autre effet pervers de l'Histoire. Le meilleur créateur du peuple palestinien, c'est Israël ! La notion de peuple juif est lui aussi ouvert à discussion .....
RépondreSupprimerN'en faites pas trop!
RépondreSupprimerJ'ai lu queleque part l'entretien avec un dirigeant palestinien où il avouait qu'en effet les palestiniens n'existaient pas.Pas plus que les Syriens,les Jordaniens,les Egyptiens,etc.Il n'y avait que des Arabes.
RépondreSupprimerrocardo
Le paradoxe est que la palestine existe par Israel.
RépondreSupprimerCa y est, Monsieur Goux (*), c'est déjà fini, la parenthèse gauchiste ? On a à nouveau le droit de dire du mal des socialistes et des nègres ?
RépondreSupprimer(*) Comme ça, j'évite les problèmes d'abréviation.
Robert Marchenoir,
RépondreSupprimerPourquoi vouloir dire du mal des nègres ?
Moi j'adore les nègres, surtout les nègres en chemise !
On peut dater l'invention du peuple palestinien avec précision: c'est en juin 1964 que la charte de l’OLP stipule que les Palestiniens sont “les citoyens arabes qui ont normalement vécu en Palestine jusqu’en 1947, qu’ils soient demeurés ou qu’ils en aient été expulsés” (article 6). Cette définition était en effet nécessaire car, à l'époque, il n'y avait que des Arabes de Palestine et on n'avait encore jamais parlé de Palestiniens!
RépondreSupprimerIl demeure quand même un problème : ces circonvolutions sémantiques — justifiées, j'en conviens volontiers — démontrent quoi ? Qu'il n'y a pas de réfugiés ? Que Tsahal bombarde des fantômes ? Que ce ne sont que des abstractions qui sont entassées derrière derrière des murs, dans la zone la plus surpeuplée du monde ?
RépondreSupprimerPlutôt que de justifier les exactions, vous (et consorts) faites le choix de nier l'existence même des victimes. Tour de force remarquable !