J'en suis arrivé à penser de manière très sérieuse, et profondément, que le communisme était d'essence démoniaque. Au sens propre. Il n'est pas besoin, ce me semble, de croire à l'existence réelle du diable pour être capable de débusquer le démoniaque où il se love. On dit couramment que l'enfer serait pavé de bonnes intentions : même si, d'après Chesterton, saint Thomas d'Aquin a montré que ce n'était pas vrai, il n'en demeure pas moins que ces pavés-là sont ceux que l'on nous exhibe le plus volontiers dès qu'il s'agit de faire miroiter à nos yeux les séductions de la doctrine. Le communisme se donne pour but la libération de l'homme, il vise le bonheur partagé, l'arrêt de toute exploitation, la fin de cette lutte des classes qu'il a inventée pour les besoins de sa propre cause, le paradis sur terre. Bref : le royaume du communisme se proclame de ce monde et pour bientôt. Mais, dès que l'on fait mine de céder tant soit peu au chant de ses sirènes, arrivent immanquablement et tout de suite la misère et l'asservissement, emprisonnements arbitraires et tueries de masses, “le bâillon pour la bouche et pour la main le clou” . Toujours cependant au nom d'une satisfaction terrestre en perpétuelle advenance.
Satan, le père du mensonge, ne procède pas autrement lorsqu'il tente le Christ au désert. Sauf que, tout de même, avenir radieux pour avenir radieux, tous les royaumes du monde semblent plus attirants que la dictature du prolétariat, comme perspective téléologique. Mais enfin, le procédé est le même et le principe identique : faire chatoyer les couleurs des chaînes que l'on va vous refermer sur les poignets et les chevilles. On nous rabâche ad gerbeam, en général pour l'opposer au nazisme, que le communisme a de belles et bonnes intentions et que, à ce titre, on doit le préserver, voire le “réinventer” comme dirait l'autre zouave. Je proteste : le communisme n'as jamais eu de bonnes intentions ; il affiche de bonnes intentions, nuance. Et c'est bien la moindre des choses. Après tout, Méphistophélès a choisi de promettre au docteur Faust la jeunesse et la beauté plutôt que l'arthrose et un psoriasis virulent.
Le communisme et les entreprises sataniques ont aussi en commun de pratiquer l'inversion systématique des valeurs, le mal devenant le bien par un simple décret de ses idéologues, ou plus exactement, le mal étant présenté comme nécessaire et obligatoire pour parvenir au bien, et du coup en prenant l'apparence et les couleurs. Dans les deux cas, les possédés deviennent brusquement inaccessibles à la raison et fabriquent, en eux et autour d'eux, du malheur et de la peine, au nom du bonheur illusoire que le démon a fait miroiter devant leurs yeux.
La question qui reste en suspens est celle de l'existence, ou non, d'un exorcisme efficace.
Oui encore que tout n'est pas blanc ou noir. Qu'il ne faudrait pas confondre dictature stalinienne ou nord-corénne avec les combats des communistes français de l'après-guerre. Nombre d'avancées sociales que vous ne renieriez pas sont à mettre à l'actif de ces derniers. Car lutte des classes il y a bien eut et il y a encore contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire.
RépondreSupprimerJe parle bien évidemment d'un communisme qui n'existe plus.
RépondreSupprimerC'est tellement beau et biblique.
RépondreSupprimerEt le petit Jésus, lui, il a inventé le libéralisme, peut-être même le sarkozysme.
Quand vous vous êtes fait soigner le coeur, quand vous partirez enfin à la retraite, n'oubliez pas que vous devez quelque chose à un communiste.
RépondreSupprimer"il y a eu"...
RépondreSupprimerFredi : je vous rappelle tout de même que les communistes sont entrés dans le combat seulement en 1941, lorsque Staline leur en a intimé l'ordre. Avant, ils étaient plutôt occupés à négocier avec les autorités d'Occupation nazies la reparution de leur torchon quotidien…
RépondreSupprimerQuant à Croizat, qu'aurait-il pu faire, en dehors de la volonté politique du général de Gaulle ?
RépondreSupprimerVous allez encore donner des hauts-le-cœur aux vraizépurs (et sensibles) communistes qui vont de moins en moins envisager de vous rééduquer en vous décolonisant l'imaginaire à coups de "Que faire" dans des camps rien que pour des gens comme vous. Ils vont passer à l'offensive (luttons contre le fafounet) en offrant à des squatteurs afghans l'adresse de votre chaumière quand vous serez parti visiter la Bourgogne ou le Haut-Médoc.
RépondreSupprimerLes maquis communistes lors de l'épuration ont presque autant exécuté sommairement que les allemands durant l'occupation.
RépondreSupprimer"Les combats des communistes français de l'après-guerre..."
RépondreSupprimer... ainsi que relatés par Marcel Aymé dans "Uranus" ? La cause est noble, mais les moyens de la servir, ignobles. C'est précisément ce que nous dit l'historien en bâtiment Goux.
L'épuration c'est surtout l'oeuvre d'une populace survoltée.
RépondreSupprimerQuant à Marcel Aymé, tout dépend d'où l'on cause. Il semblerait que lui ait parlé d'un peu partout.
je suis ma foi fort fier d'en être l'un des suppôts... bien que non communiste toutefois, mais en partageant certains des fondements essentiels, comme le partage des richesses que certains, plus cupides, préfèrent s'accaparer. L'enfer, c'est bien là où j'irais : il y fait bien plus chaud... et le paradis des chrétiens est bien moins attirant de surcroît que celui des musulmans : où sont vos dix mille vierges ?
RépondreSupprimerJe ne parle pas d'aimables rigolades comme la tonte des femmes qui avaient couché, ou le tabassage de ceux qui avaient quelques sympathies pour l'allemand. Non, je parle de résistants se pointant au domicile d'hommes et de femmes, les arrêtant arbitrairement et les fusillant sans aucune forme de procès. Ces faits ont été attestés par plusieurs commissions et le résultat de ces agissements est sans équivoque, avec moins de moyens et de temps les FTP ont fait presque autant de morts que les nazis.
RépondreSupprimerC'est aussi ça le communisme à visage humain. Celui d'ordures qui avancent sous le masque de l'humanisme résistant.
@Fredi m
RépondreSupprimerLa lute des classes (sociales) n'existe plus puisque les véritables et seuls privilégiés de l'actuel système (c'est à dire la nouvelle noblesse) se sont les fonctionnaires, qu'ils soient dans les trains ou dans les ministères.
La seule lutte qui compte c'est celle du secteur privé qui doit systématiquement pour le secteur publique.
On a le droit de fumer des câbles mais pas à ce point-là : c'est qui l'âne qui affirme que les FTP ont fait autant de morts que les nazis ?
RépondreSupprimerLes règlements de compte ont concerné moins de 3000 personnes sur toute la France. Pour le reste, il y a eu les procès.
En ce qui concerne les acquis sociaux, il faut arrêter avec le mythe communiste. Les Démocrates-chrétiens et les Socialistes de l'époque n'ont pas moins contribué que les Communistes à ces derniers, d'autres dataient du Front Populaire, et Vichy, enfin, a mis en place une partie de notre protection sociale.
Bref, les choses ne sont pas sommaires.
Sinon, Didier, l'Enfer monothéiste, c'est un E majuscule. Seuls les enfers prennent un e minuscule.
Mais qu'il est con, ce Gauche de Combat... (en plus, mettre suppôts et fondements dans la même phrase,il cherche, là...(même s'il a inexplicablement écrit suppôt sans faute)... Dix mille vierges... C'est 70 (ou 72, enfin, à deux vierges près, on s'en tamponne l'hymen). Les milliers de vierges, c'étaient des VERGES, crétin. Et il y en avait onze mille, et ce n'était pas dans le Coran. Abruti inculte.
RépondreSupprimerLa question n'est pas de savoir si certains communistes ont fait des choses bien, politiquement parlant. Il y a eu tellement de communistes (et il y en a encore, hélas) que c'est le contraire qui serait étonnant.
RépondreSupprimerMais a-t-il existé un seul régime communiste qui ait apporté autre chose à sa population que la misère, l'asservissement et la désolation?
Ce qui répond à la question de l'exorcisme : si des dizaines de millions de morts un peu partout sur la planète n'ont pas suffit à exorciser le démon, c'est sans doute que rien n'en est capable.
De Marx a Apollinaire quel savoureux chemin ^^
RépondreSupprimerJe ne crois pas que la lutte des classes se soit éteinte; elle s'est simplement déplacée. Déplacée au rythme du remplacement du vieux prolétariat par un prolétariat étranger et parfois sans-papiers. Du fait de son éclatement il n'a plus de discours audible. Il serait vain de chercher un point commun entre le clandestin qui travaile sur le chantier et l'employé en CDI d'une grande entreprise. Pourtant tous deux appartiennent au même monde. Mais que sait le travailleur immigré des luttes anciennes ? Pas grand-chose. Que sait-il des origines de notre protection sociale ? Idem. Le plus souvent il n'en connait que la file d'attente aux guichets.
RépondreSupprimerLes jours de cette protection sont de toute façons comptés. Sa fin est pour bientôt, programmée depuis longtemps. Le loi de la jungle, sinon celle de l'enfer, est pour demain et bien des mots n'auront définitivement plus de sens.
»Oui encore que tout n'est pas blanc ou noir. Qu'il ne faudrait pas confondre dictature stalinienne ou nord-corénne avec les combats des communistes français de l'après-guerre. Nombre d'avancées sociales que vous ne renieriez pas sont à mettre à l'actif de ces derniers. Car lutte des classes il y a bien eut et il y a encore contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire. » (Fredi M.)
RépondreSupprimerJustement non. Il faut être très clair : les prétendus zakissocio « dûs aux communistes » en 1945, c’est de la merde en barres.
C’est bien depuis qu’un traître, un déserteur en temps de guerre, un chef communiste, un type qui aurait normalement dû prendre douze balles dans la peau à la Libération, est devenu ministre d’Etat, ministre de la fonction publique sous la pression de Staline -– on aura reconnu Maurice Thorez, c’est bien depuis ce temps-là que les communistes ont imposé et verrouillé le système mafieux qui a permis aux fonctionnaires, jusqu’à ce jour et sans interruption, de prendre en otage le pays, les citoyens et les finances de la nation.
Les communistes français, en 1945, ont inoculé le virus du communisme à la France, et ce Sida politique et financier a prospéré de plus belle jusqu’à nos jours, malgré la quasi-disparition du PCF en tant que force politique autonome. Le PCF a disparu parce qu’il a gagné. Le programme de Marx a été presque entièrement réalisé.
Il n’y a pas eu de période bénie des Trente glorieuses, pendant laquelle la France aurait inventé le communisme à visage humain. La saloperie communiste était saloperie dès le début.
Le système de pillage organisé que constitue EDF a été fondé en 1945. Le statut scélérat des fonctionnaires a été imposé en 1945. Les grèves insurrectionnelles datent de cette époque. Etc, etc.
Et en effet, c’est une lutte des classes. Sauf que ce n’est pas les « prolétaires » contre les « bourgeois ». C’est les communistes et les fonctionnaires contre tout le reste de la population.
Sauf que les bons et les méchants sont à l’inverse de ce que prétend la propagande communiste.
Depuis 1945.
Sans interruption.
Petit Louis : c'est curieux que vous songiez à Apollinaire quand je cite Aragon…
RépondreSupprimerLes autres : c'est malin, à brailler comme vous le faites, vous m'avez réveillé Marchenoir maintenant !
Personnellement je ne braille pas. Pour une fois.
RépondreSupprimerDidier: c'est ma faute. Enfin, celle de ce niaiseux de GDC, avec ses milliers de vierges. On sait maintenant que vous sautez ses commentaires.
RépondreSupprimerIl y a des formes de communisme primaires qui n'ont rien de démoniaque. Je pense à certaines pratiques agricoles (mise en commun des champs, bêtes et récoltes) qui sont anciennes. Si elles sont anciennes, ça n'a rien à voir avec le communisme, le vrai, le soviétique et chinois, rétorquera-t-on peut-être.
RépondreSupprimerEt les kibboutz, qui avaient beaucoup de points commun avec les kolkhoses, assimilerait-on ça à du communisme ? Et la Russie tzariste avec ses serfs, celle de Gogol, des Ames mortes, n'était-elle pas aussi souffrante et infernale que celle de Staline ?
Avec Marchenoir, on va faire dans la dentelle, maintenant.
RépondreSupprimerSes bons voeux de fin d'année, il va nous les planter dans le dos.
Douze balles dans la peau, sida, pillage, mafieux, saloperie..., etc.
Bon appétit, messieurs.
Citez moi un seul État communiste ayant existé ?
RépondreSupprimerL'URSS ? Un régime dictatorial militarisé remorqué par un capitalisme d'état dont les patrons sont nommé par le Parti.
Qui pourrait m'expliquer où se situe le communisme là-dedans ?
La Chine ? un pouvoir totalitaire dont le Parti, sorte d'oligarchie cooptée, domine tout. L'économie ? un mélange de capitalisme d'état et de plutocratie grotesque.
La Corée du Nord ? Un rien industriel.
Suzanne a raison : le communisme existe sous certaines formes : les coopératives, SCOP, etc. Les kibboutz qui ont permis à Israël de survivre au début.
Vos raccourcis, mon cher Goux sont archi foireux. Comparer le bolchevisme de l'URSS à du communisme est aussi con que de comparer le nazisme du 3ème reich aux systèmes politiques actuels.
L'autre zouave vous dit : "le vrai communisme est à réinventer et on sera bien obligé d'y souscrire, ne serait-ce que parce que les ressources de la planète et donc la consommation ne sont pas des notions infinies ou élastiques ! Il y a des limites à tout."
Que vous le vouliez ou non.
Dans sa Vie de Jésus, Benoît XVI exprime ainsi la nature démoniaque de toute eschatologie politique (qui se trouve être le socle du communisme): « Quand le Seigneur se tait, c’est un autre qui doit déchirer le voile du lendemain ». Dieu s'efface, l'homme cherche son salut dans l'Histoire, mais ne parvient qu'à y recréer l'Enfer.
RépondreSupprimerLe "vrai communisme", le communisme réel est encore à venir, nous dit Cuicui ; nous n'avons encore rien vu. J'imagine sa tête devant un néonazi qui lui dirait qu'Hitler n'était pas un vrai nazi, qu'il n'avait rien compris au "vrai" national-socialisme, qu'il était allé trop loin, qu'il avait biaisé le projet initial, et qu'il fallait lui donner une nouvelle chance ; "cette fois on réussira".
Dans un ouvrage de Soloviev, celui-ci attribue un livre à l’Antéchrist, et qui s'appelle : "Le Chemin public vers la paix et le bien-être du monde".
"Vrai" communisme, "faux" communisme.... Cela n'a pas vraiment de sens.
RépondreSupprimerDe la même façon que le marxisme ne se confond pas tout à fait avec le communisme.
Robert n'a pas tout à fait tort et j'adore son "extrémiste", au moins c'est tranché.
L'essence même du communisme à toujours été falsifié par ses promoteurs. Le communisme ne peut être imposé que par la force, il est forcement totalitaire pour la bonne et simple raison que le communisme s'oppose à la nature même de l'être humain, l'égalitarisme que prône le communisme ne mène qu'à la ruine et au goulag (voir les exemples historiques trop nombreux pour les citer ici).
L'homme veut toujours plus que son voisin.
Le Kibboutz pourrait être un bon exemple de communisme si la structure même du Kibboutz n'était pas hautement religieuse, ce qui s'oppose aux "valeurs" du communisme. De plus, les jeunes quittent de plus en plus les Kibboutz dont le principe semble avoir atteint ses limites.
Enfin pour compléter cela il faut parler du Marxisme, théorie économique (alors que le communisme est une théorie sociale), qui n'a jamais et ne marchera jamais pour les raisons citées plus haut.
La Chine est un état communiste à économie capitaliste.
En France, si l'économie est capitaliste (fortement teinté de régulation étatique) la société est fortement socialiste, version "light" du communisme.
Cela ne signifie nullement que le capitalisme soit le meilleur des systèmes (il est le meilleur des systèmes existant).
Il faudrait établir quelques distinctions.
RépondreSupprimerPar exemple, l'idée que la vraie lutte des classes serait celle du monde privé contre ces salauds de fonctionnaires. Cette rhétorique marchenoiresque est trop proche de celle du communisme pour mériter une longue réponse (les fonctionnaires jouent le rôle des nantis, des capitalistes, bref, de la classe des méchants).
Il est bien évident que l'agent de banque privée se sent floué, quand il touche son quatorzième mois, à Noël, face aux avantages déments de la femme de ménage de lycée, grassement payée par la Région à titre de fonctionnaire territorial.
Tout homme qui oppose "le" privé et "le" public montre qu'il n'est pas ami des nuances, des distinctions élémentaires et de la bête réalité.
Sur le fond : il ne me paraît pas absurde de penser que le communisme des origines avait de bonnes intentions, et pas seulement qu'il en affichait. On peut très bien conduire au goulag avec de vraies bonnes intentions, et c'est justement ça le problème, avec les bonnes intentions.
@Marco Polo
RépondreSupprimerAujourd'hui (et je vous l'accorde, en généralisant) les citoyens ayantla sécurité de l'emploi, l'assurance de toucher une retraite sans compter un nombre incalculable de petits privilèges en fonctions de leur poste et/ou statut sont les vrais privilégiès.
Alors oui vous pouvez toujours nuancer mais alors nuançon également les propos tenu envers les patrons du CAC40, les "traders" etc...
à Skandal :
RépondreSupprimerOui, il faut nuancer. Mais y a-t-il vraiment beaucoup de patrons du CAC 40 qui aient autre chose en tête que de gagner du fric ? Et les Traders ? Que faut-il nuancer ici ? Qu'il y a aussi des traders pauvres ? C'est possible, je n'ai pas d'informations particulières sur ce métier.
Quant au privilège de la sécurité de l'emploi, c'est parfois discutable. Il y a pas mal de métiers sans sécurité de l'emploi où l'on peut aligner emploi et période de chômage payée à 80 % du salaire (ce qui est un sérieux avantage): emploi, chômage pendant x mois, emploi, chomage, etc... Au final on travaille cinq mois dans l'année, payés douze, sans être fonctionnaire et sans sécurité de l'emploi... précisément parce qu'il n'y a pas de sécurité de l'emploi. Je ne dis pas que c'est une situation générale, mais elle existe. Là aussi il faudrait nuancer, et comparer des activités réelles, avec leurs statuts particuliers, plutôt que de grandes catégories type "privé" ou "public".
"L'homme, le capital le plus précieux" (Staline).
RépondreSupprimer@Pirée.
RépondreSupprimerVraiment ? Pour ce qu'il en a fait...
Sinon je persiste à penser que l'on est dans la confusion la plus totale en voulant comparer l'incomparable.
En 1947, les grévistes communistes font dérailler un train : 16 morts. Comment appelez-vous ça ? Mettre l'humain au centre de l'économie ?
RépondreSupprimerS'ils étaient en grève (qui d'ailleurs, des mineurs ?) c'est surement qu'ils avaient de bonnes raisons.
RépondreSupprimerContre ces grevistes, la réponse de l'état fut l'armée et la police; elle ne fut pas particulièrement tendre.
« Que vous le vouliez ou non. »
RépondreSupprimerMon cher Cui-Cui, voilà parfaitement résumé ce que je reproche au communisme.
Pour le reste de votre argumentation, elle me fait rire plutôt qu'autre chose, vu que cela fait 40 ans que je l'entends rabâcher :
1) Le communisme est l'avenir enviable de l'humanité.
2) Si toutes les tentatives de l'établir “in vivo” ont immanquablement débouché sur des tyrannies sanguinaires, c'est parce que ces communistes-là n'étaient en fait pas communistes.
3) Donc, le communisme reste l'avenir enviable de l'humanité. « Que cela vous plaise ou non. »
D'autre part, si l'on tient absuloment à ne juger un système politique QUE sur ses intentions de départ, je rappelle que le nazisme proclamait vouloir effacer la honte du traité de Versailles, redonner leur fierté aux Allemands, résorber le chômage et fournir du travail à des millions de chômeurs.
Et le pis, savez-vous, c'est que, dans un premier temps, ils y sont parvenus.
Donc, condamnons Hitler et sa clique (qui n'étaient sans doute pas de “vrais” nationaux-socialistes) et réinventons la doctrine, allez zou ! et que ça saute !
Finalement ces notes sur le communisme ont toujours le même projet, dédouaner Hitler en enfonçant Staline.
RépondreSupprimerRien qu'à la lecture des deux premières phrases, je savais que vous "déconniez grave", Didier. et les commentaires montrent que "les modernoeuds c'est les autres"...
RépondreSupprimerNe lisez plus le Grand et le Petit Albert en buvant une poire, après on ne voit plus que les détails, là où IL se nietzsche.
Au fait, je viens de finir le nouveau carré de Vichy. Quelle affaire !
RépondreSupprimerVous avez raison, Léon!
RépondreSupprimerLes nazis sont partout et y font rien qu'à être méchant avec le gentil communisme!
Le communisme a ceci de vrai c'est qu'il se présente comme une eschatologie. Cependant, comme toute eschatologie si elle n'est pas adossée à une raison, la foi qui la sous-tend perd son sens, quand elle ne s'adosse pas à une compréhension de la conscience qui gouverne les Êtres qui la mette en oeuvre. Elle ne devient qu'un catéchisme, qu'un mode opératoire pour envisager et assurer le devenir des peuples auxquels il s'adresse.
RépondreSupprimerCela ne doit pas pour autant lui enlever la vérité qu'il affirme : Nous, Êtres humains, ne sommes efficaces qu'en société, qui elle- même crée ce lien nécessaire et essentiel pour sa propre survie, mais seulement si tous nous nous y reconnaissons. La perte de ce lien nous ramène à notre animalité, et la doctrine libérale professant que " la disposition naturelle des hommes est d'agir selon leur intérêt bien compris " est tout autant mortifère que la caricature du communisme que, Monsieur Goux, avez la délicatesse de nous assener.
Cordialement
Mais quel fils de pute ce frédi M.
RépondreSupprimerJustifier des morts par une pseudo bonne raison de faire grève.
Je veux que la réponse sociale soit des forces de l'ordres !
Et encore la mansuétude complice des tribunaux et toute une frange infiltrée de l'administration laisse un champ d'action -les syndicats impunis pour leur exactions ou leurs escroqueries impunises- bien trop importante.
Vivement qu'une grève du samu vous laisse vous vider de votre sang.
"Cela ne doit pas pour autant enlever au communisme la vérité qu'il affirme : nous, Êtres humains, ne sommes efficaces qu'en société, qui elle- même crée ce lien nécessaire et essentiel pour sa propre survie, mais seulement si tous nous nous y reconnaissons." (Pastis)
RépondreSupprimerSans blague ? Et c'est le communisme qui a inventé ça ? Avant Marx, il n'y avait pas de société humaine, pas de lien social ? Et dans les sociétés communistes, tout le monde se reconnaît dans l'ordre existant ?
Même la théorie communiste n'a jamais dit ce que vous lui attribuez. La théorie communiste promeut la lutte des classes et la dictature du prolétariat. La pratique communiste a toujours employé la dictature, la terreur et la violence.
C'est exactement à l'opposé de la vision idyllique du communisme que vous nous présentez là.
« S'ils étaient en grève (qui d'ailleurs, des mineurs ?) c'est surement qu'ils avaient de bonnes raisons. » (Fredi M.)
RépondreSupprimerEh bien voilà, la vérité sort de la bouche des communistes. Le communisme consiste à approuver l’assassinat de 16 personnes au moyen d’un attentat terroriste : faire dérailler un train en démontant les rails (et je vous épargne le nombre des blessés).
A partir du moment où les communistes « ont des bonnes raisons » pour ce faire, c’est justifié. Les communistes ont droit de vie et de mort sur leurs contemporains.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un défenseur des communistes.
C’est curieux, d’ailleurs, cette propension des communistes français à l’assassinat de masse au moyen de trains.
En 1988, un cheminot a provoqué 56 morts à la gare de Lyon à Paris, par son incompétence. Il a été condamné à la peine extraordinairement légère de six ans de prison dont six mois fermes seulement. Le lendemain du verdict, les fonctionnaires de la SNCF se mettaient en grève, pour défendre leur droizaki à massacrer leurs compatriotes impunément.
En 1993, la peine du conducteur de train a été réduite en appel à presque rien : six mois de prison avec sursis. C’était encore trop pour ces messieurs communistes. Il y eut une nouvelle grève. Pour notre bien, évidemment.
Une autre grève massive, totale et imprévue a eu lieu dans le métro parisien pour le même motif : défendre le droit de l'homme des syndicalistes à tuer leurs compatriotes sans être emmerdés. Un conducteur de métro avait été inculpé suite à la mort d’un voyageur après un accident.
Pas condamné : seulement inculpé. Appelé à s’expliquer devant un tribunal.
C’était évidemment intolérable. Un communiste est par définition irresponsable. Il agit toujours pour le bien d’autrui. Même quand il tue, c’est pour la bonnne cause. Il « avait de bonnes raisons », comme nous l’explique Fredi M. Cela justifiait amplement de paralyser toute la région parisienne.
Quels médias, quels piliers de bistrot vous rappellent régulièrement que les communistes se sont « battus » pour « défendre les acquis sociaux » qui consistent à massacrer des dizaines de gens sans être inquiétés par la justice ?
Au lieu de cela, nous avons droit à la propagande insidieuse et omniprésente selon laquelle si vous guérissez du cancer, c’est grâce aux communistes, si la France allait bien pendant les Trente glorieuses, c’est grâce aux communistes, si Hitler a été vaincu, c’est grâce aux communistes, si les impôts baissent, c’est grâce aux communistes (ah non, pardon, erreur de ma part sur ce coup-là), si le soleil brille ce matin, c’est grâce aux communistes.
La gangrène communiste a bel et bien contaminé le pays entier. Il n’y a même plus besoin de faire dérailler les trains, sinon une fois de temps à autre tous les vingt ou trente ans. La terreur a produit son effet. Pas besoin de dictateur hystérique, de camps de concentration, de tortures, de parti communiste.
C’est le totalitarisme soft, la servitude assumée et revendiquée.
Ca y est ! Marchenoir s'est encore marché sur les lacets.
RépondreSupprimerBien sûr que ces sociétés existaient avant le communisme ! Et c'est en cela que celui-ci est plus proche de l'organisation traditionnelle de nos sociétés occidentales que votre libéralisme qui a répudié toute forme de pensée et de morale pour nous imposer un bien-être qui ne sert que sa propre logique.
@Marco Polo
RépondreSupprimer"Là aussi il faudrait nuancer, et comparer des activités réelles, avec leurs statuts particuliers, plutôt que de grandes catégories type "privé" ou "public"."
Ca tombe bien, tous les fonctionaires ont un statut particuliers !
Quand à leur activitès réelles, si on regarde bien le temps de travail effectif à la SNCF, à la RATP, dans les administrations territoriales, à la Poste (j'en passe et des meilleurs) on peut mettre en doute cette "activité réelle".
"Ca y est ! Marchenoir s'est encore marché sur les lacets.
RépondreSupprimerBien sûr que ces sociétés existaient avant le communisme ! Et c'est en cela que celui-ci est plus proche de l'organisation traditionnelle de nos sociétés occidentales que votre libéralisme qui a répudié toute forme de pensée et de morale pour nous imposer un bien-être qui ne sert que sa propre logique." (Pastis)
Sans blague ? Je serais curieux de savoir de quelle "organisation traditionnelle de nos sociétés occidentales" serait proche, exactement, la société soviétique de Lénine, la société cubaine de Fidel Castro, la société cambodgienne de Pol Pot, la société coréenne de Kim Jong-il.
Avec des références historiques précises, hein, qu'on puisse sonder la profondeur de votre pensée qui, elle, ne se marche pas sur les lacets, ça c'est bien clair : des noms, des repères géographiques, des dates.
Et puis merci de nous confirmer que votre conception de la société, la conception communiste, est opposée au bien-être. On le savait, mais ça fait du bien de se l'entendre dire par un communiste revendiqué.
Là, vous avez dû marcher sur vos lacets, je pense.
Après, quand vous aurez une minute, vous nous expliquerez comment il se fait que les communistes se soient toujours définis comme des révolutionnaires, qu'ils aient toujours revendiqué la nécessité de détruire les sociétés dans lesquelles ils vivaient, y compris quand il s'agissait de sociétés occidentales, si le communisme, comme vous le prétendez à rebours de toute vraisemblance, est "proche de l'organisation traditionnelle de nos sociétés occidentales".
Encore un qui va nous expliquer que les communistes n'étaient pas communistes.
Là, Marchenoir, il s'est pris les pieds dans les glands de ses mocassins ! Je ne sais pas où il a pu lire que je me revendiquais communiste. Mais enfin si ça peut l'aider à développer encore et toujours son même discours à la gloire de Lémarchés, je ne voudrais pas lui refuser mon assistance. Lui qui aime tellement ça !
RépondreSupprimer"Je ne sais pas où il a pu lire que je me revendiquais communiste." (Pastis)
RépondreSupprimerIci :
"Bien sûr que ces sociétés existaient avant le communisme ! Et c'est en cela que celui-ci est plus proche de l'organisation traditionnelle de nos sociétés occidentales que votre libéralisme qui a répudié toute forme de pensée et de morale pour nous imposer un bien-être qui ne sert que sa propre logique."
Mais peut-être ne savez-vous pas écrire le français.
Ou peut-être que vous êtes malhonnête, tout simplement.
Votre texte attaque le libéralisme et défend le communisme. A part ça, vous n'êtes pas communiste.
Ah ben on ne peut plus attaquer le libéralisme et défendre certaines valeurs du communisme sans être communiste.
RépondreSupprimerSacré Bob.
Marchenoir, votre pensée binaire ne semble pas vraiment vous handicaper, je ne vais donc pas vous embêter plus longtemps. Portez-vous bien, et pensez à arroser souvent votre paranoïa, ce serait bien dommage qu'elle fane.
RépondreSupprimerLe Statut du Fonctionnaire de 1945 Que Nous Devons aux Communistes et que le Monde Entier Nous Envie :
RépondreSupprimerDe nombreux fonctionnaires travaillent aussi dans le privé
Selon le rapport annuel de la commission de déontologie de la fonction publique, les demandes de cumul d'activité ont fortement augmenté en 2010. Le succès du régime de l'auto-entrepreneur y est pour beaucoup, souligne le rapport.
Très peu d'entre eux sollicitent ainsi le temps partiel auquel ils ont droit pour développer leur activité.
Hahahaha... Les types, ils ont le temps de créer une entreprise, et de travailler "à plein temps" dans la fonction publique...
Collector. Le communisme "entrepreneurial" à la française.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2011/12/29/09005-20111229ARTFIG00238-plus-de-fonctionnaires-cumulent-les-jobs.php
Le problème c'est surtout le pognon que ça coute...
RépondreSupprimerAh je l'aime beaucoup cet article, merci Didier. L'Eglise catholique, à une époque, a déclaré le communisme "intrinsèquement pervers".
RépondreSupprimerhttp://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19031937_divini-redemptoris_fr.html
Je crois pas que nous puissions comparer le communisme étranger avec le communisme français, nous n'avons ni la même culture et ni la même histoire.
RépondreSupprimerIci en France, pour la plupart des français " moyens " le communisme fait référence dans leur petite cervelle à une seule époque, la guerre 39/45 et l'occupation allemande. Ils pensent tous que le communisme, et donc le bon et gentil parti libérateur de l'humanité ainsi appelé en 39/45 la Résistance a sauvé la France. Tout ça est enraciné depuis leur tendre enfance, là où l'innocence, la naïveté sont les plus propices à l'hypnose, à l'influence de l'adulte, maniables à souhaits et aussi souples qu'un cordon ombilical.
Nous avons tous des choses du passé à exorciser afin de devenir adulte et pouvoir penser par soi-même, pour ceci faille encore trouver l'Homme de bonne foi qui sommeille en nous, ou encore une personne extérieure qui l'est elle-même et veuille bien vous tendre la main vers la lucidité et l'objectivité du raisonnement juste.
Mais ceci dit, faille encore vouloir le faire, devenir adulte, et couper le cordon. Se remettre en question, et d'autant plus en politique, c'est un long parcours, et pas du tout un fleuve tranquille, et plus encore lorsqu'il en est d'assumer devant le monde entier qu'être communiste ce n'est plus sur la liste.
Puis, les temps ont changé en plus, maintenant le pays est envahi, et occupé par l'Islam. Pour moi ce n'est plus d'ordre économique le souci majeur, et franchement je ne vois pas ce qu'un communisme pourrait bien faire à ça, puisqu'il est au contraire et même à l'encouragement de cette colonisation politico-religieuse-arabe, au contraire des valeurs de la république puisque laïque, en fait il est anti-social, totalitaire et anti-France.
M'sieur Goux a bien raison, faut un exorciste, et qui plus est un Nationaliste !
La mauvaise foi de certains est sans limite.
RépondreSupprimerDe très nombreuses personnes de toutes catégories ont saisi l'opportunité de ce nouveau statut d'auto-entrepreneur pour accumuler deux activités, la nouvelle pouvant correspondre à deux ou trois heures de travail par semaine. Mais pour certains, seuls les fonctionnaires ne devraient pas avoir ce droit. D'ailleurs il ne devraient avoir aucun droit, bien sûr.
Il est amusant de voir le débat sur le communisme dériver vers le statut des fonctionnaires. C'est seulement dans l'esprit dérangé de Marchenoir que communisme = fonctionnaires. Il y a des fonctionnaires dans tous les Etats civilisés, et ce n'est pas parce qu'il y en a aussi en Corée du Nord que tous les Etats du monde qui ont des fonctionnaires sont communistes.
Il faut d'ailleurs rappeler que pour la théorie marxiste stricte, il ne devrait y avoir aucun fonctionnaire dans un monde communiste, puisqu'il ne devrait plus y avoir d'Etat. Par où l'on voit que les passerelles entre l'anthropologie marxiste et libérale sont plus nombreuses qu'on l'imagine. Marxisme et libéralisme partagent une vision très proche de l'homme, conçu comme un individu et cellule de base de la société. Le but ultime, dans les deux visions, est de permettre à cet individu de développer toutes ses potentialités sans nuire aux autres individus.
Oui, c'est le même programme (atteindre le maximum de liberté) et le même fondement (il n'y a rien au-dessus de l'individu pour lui dire ce qu'il doit faire). Dans l'un et l'autre cas, par exemple, il n'y a pas de place pour la religion, raison pour laquelle, entre autres, l'Eglise catholique a toujours dénoncer le libéralisme.
Opposer libéralisme et marxisme relève d'une philosophie à la vue courte ; la véritable opposition est entre communisme et libéralisme d'un côté, et traditionnalisme ou conservatisme de l'autre.
Maurras n'est ni communiste, ni libéral.
Bien sûr, il a toujours mieux valu vivre dans un pays libéral que dans un pays communiste, mais ce que le second essaie de détruire très vite - les liens sociaux traditionnels, la famille surtout, la religion, etc. - l'autre le détruit tout aussi bien, mais plus lentement. Le programme sociétal du communisme est en train de se réaliser sous nos yeux, en France, où l'on va accorder le droit de vote aux étrangers, où l'on a pratiquement supprimé le principe familial, etc, toutes mesures relevant du libéralisme le plus strict.
Il faut toujours en revenir aux fondements des doctrines et ne pas se faire avoir par des différences de surface.
(et je précise que les millions de morts du communisme sont très regrettables, mais restent une différence de surface. Beaucoup de marxistes ont regretté que la révolution se fasse d'abord en Russie, où elle ne pouvait réussir, alors qu'en théorie seul un Etat hyperindustrialisé pouvait la supporter, et sans faire de morts inutiles. D'autre part, la loi libérale (et communiste) de libéralisation de l'avortement fait aussi des millions de morts, mais tout le monde s'en fout).
Tout cela dit vite fait, sans toutes les nuances nécessaires. Merci d'en tenir compte.
@ Marco Polo
RépondreSupprimerMerci à vous
"C'est seulement dans l'esprit dérangé de Marchenoir que communisme = fonctionnaires. Il y a des fonctionnaires dans tous les Etats civilisés, et ce n'est pas parce qu'il y en a aussi en Corée du Nord que tous les Etats du monde qui ont des fonctionnaires sont communistes." (Marco Polo)
RépondreSupprimerNon, c'est dans l'esprit dérangé et criminel du chef communiste Maurice Thorez, qui a créé le statut des fonctionnaires en France, comme je l'ai rappelé.
Mais votre mauvaise foi est sans limites. Je n'ai évidemment jamais écrit que l'existence des fonctionnaires induisait le communisme.
J'ai au contraire toujours écrit que l'Etat était nécessaire, et que donc DES fonctionnaires étaient nécessaires.
DES fonctionnaires, ça ne veut pas dire des fonctionnaires dans un système communiste à la française. DES fonctionnaires, ça ne veut pas dire des fonctionnaires qui volent 56 % de la richesse du pays.
Ca veut dire un PETIT nombre de fonctionnaires DEPOURVUS DE PRIVILEGES et de statut particulier, qui ne font que l'essentiel et pas plus, et sont AU SERVICE du peuple au lieu que ce soit l'inverse.
La Suisse a des fonctionnaires. La Suisse est un pays libéral.
Les fonctionnaires suisses ne volent pas des milliers de fusils pour les stocker sur leur lieu de travail en prévision de la révolution communiste.
Les fonctionnaires français, si.
Les fonctionnaires suisses ne créent pas de faux journaux syndicaux avec des dizaines d'emplois fictifs et une fausse comptabilité pour détourner des millions d'argent public.
Les fonctionnaires français, si.
Etc, etc, etc.
Tout cela, je l'ai écrit mille fois.
Mais vous persistez à mentir pour déformer ma pensée.
Le plus amusant est que vous ne vous rendez même pas compte de l'hostilité que vous contribuez à accroître envers votre propre corporation, en vous obstinant à mentir ainsi.
Il y aurait-il quelqu'un de suffisamment délicat, ces gens-là sont à manipuler avec les plus grandes précautions, pour convaincre Marchenoir quand il sera sorti de la cellule de dégrisement, d'envisager des soins, même légers, histoire de dire qu'on n'aura pas tenté quelque chose. Si quelqu'un connait un psychiatre ... dans le privé ...
RépondreSupprimer"Les fonctionnaires suisses ne volent pas des milliers de fusils pour les stocker sur leur lieu de travail en prévision de la révolution communiste.
RépondreSupprimerLes fonctionnaires français, si."
Franchement, vous êtes sérieux ?
Développer une telle haine à l'égard de vos compatriotes fonctionnaires, les imaginer préparant massivement le Grand Soir, comme un seul homme, c'est bien le signe d'un cerveau dérangé, je persiste.
Mais passons.
Je note surtout que vous omettez soigneusement de répondre sur le fond, c'est-à-dire sur les troublants points communs entre la doctrine communiste et la vôtre. Et pas seulement dans la doctrine, mais aussi dans la méthode, puisque vous croyez encore à la lutte des classes, celle qui oppose le monde du privé, beau et généreux, à celui des fonctionnaires, vil et stockeur d'armes.
Vous divisez le monde en deux factions qui doivent lutter à mort. Les bons et les méchants. Le public et le privé. Comment pouvez-vous ne pas vous apercevoir de cet étrange effet de miroir ?
Mais ne vous sentez pas obligé, Marchenoir, de descendre au niveau des fondements et de la philosophie, et d'avoir une discussion sérieuse. Restez dans les hautes sphères qui vous ont permis de remarquer la tendance des fonctionnaires à stocker des armes.
A mon avis, il est fonctionnaire Marchenoir...
RépondreSupprimer@Marco Polo
RépondreSupprimerEn parlant de mauvaise foi, il me semble que vous en fait preuve quand vous feignez de ne pas comprendre que si Robert s'étonne c'est de savoir que des fonctionnaires à plein temps ont encore du temps pour mener une autre activité salariées.
Dans le privé les personnes ayant le temps de cumuler 2 activités (dont une à temps plein) sont infiniment moins nombreuses que dans la fonction publique.
Cela signifie simplement qu'un nombre certain de fonctionnaires sont payés à pas foutre grand-chose et donc qu'on pourrait aisément diminuer les nombres de fonctionnaires sans que la charge de travail des restants s'en trouve augmenté au "delà du supportable". Ou en extrapolant un petit plus, que de nombreux emploie publique sont occupé par deux personnes, exactement comme dans l'URSS de Staline…
" Il faut d'ailleurs rappeler que pour la théorie marxiste stricte, il ne devrait y avoir aucun fonctionnaire dans un monde communiste, puisqu'il ne devrait plus y avoir d'Etat" Faux, dans la théorie marxiste stricte il n'y a justement que l'état.
" Dans l'un et l'autre cas, par exemple, il n'y a pas de place pour la religion," Faux également, le libéralisme anglo-saxon dérive fortement de l'Eglise Anglicane dans le concept de liberté et dans le fait que seul Dieu est juge de nos acte et que si l'on est riche c'est grâce à lui, il n'y a donc aucune honte à être riche (je ne vais tous développer ici).
SI l'Eglise Catholique voit le libéralisme d'un mauvais œil c'est parce qu'elle a, traditionnellement, toujours été riche (surtout le Vatican, siège de l'Eglise) et qu'elle voit donc la richesse d'autrui et la liberté de penser et d'entreprendre comme une concurrence à son propre pouvoir terrestre. Ce qui me parait absurde.
Robert exagère probablement mais il faut reconnaitre que la main mise des syndicats sur la France, (surtout avec les rapports parlementaires vite enterrés de ces dernières semaines), syndicat de revendiquant du communisme ou de sa version "light", le socialisme, à de quoi énervé…
Ce n'est pas une lutte des classes mais une lutte des statuts, d'un coté des privilégiés de l'autre le commun des mortels.
On lit vraiment n'importe quoi ici. Pour l'information" est du jour : il y a environ 5000 fonctionnaires qui ont une activité rémunérées en plus de leur job sur environ 5 millions de fonctionnaires (et assimilés), soit un sur 1000.
RépondreSupprimerCa suffit pour des andouilles comme Bob et Skandal pour bâtir des théories débiles.
L'aboutissement de la théorie marxiste est bien une société sans Etat, celui-ci ne se justifiant plus comme moyen de domination car la collectivisation des moyens de production a aboli l'antagonisme de classe. Ceci précisé, je vais encore me faire taxer de bolchévique par Marchenoir ... C'est vrai que je me suis rendu hier encore à La Poste, pour retirer un colis que le parrain d'un de mes enfants lui avait envoyé, sans gilet pare-balle.
RépondreSupprimerSkandal, vous avez toute ma sympathie (surtout depuis que vous avez reconnu les exagérations de Marchenoir), mais la doctrine marxiste ne semble pas être votre spécialité. Comme c'est sans doute le cas de beaucoup de lecteurs, je me permets de revenir rapidement sur la notion d'Etat chez Marx.
RépondreSupprimerSelon lui, l'Etat n'est jamais neutre, il est toujours et par définition au service des puissants, cela dans le cadre de la lutte des classes qui est la structure fondamentale de toute société non communiste. Il y a deux classes antagonistes (maitres/esclaves; seigneurs/serfs; capitalistes/prolétaires, pour aller vite), et l'Etat est l'invention des dominants pour maintenir leur domination sur la classe la plus nombreuse. Il faut faire croire à ceux que l'on domine que l'Etat est à leur service.
La division du travail est à l'origine de la division de la société en classes sociales antagonistes. Au début, quand il n'y a que des pêcheurs solitaires, il n'y a pas d'Etat, puis un petit malin invente la barque et le filet, mais ne peut les utiliser seul, il faut quelqu'un pour l'aider à remonter le filet qui est lourd, pour manoeuvrer la barque quand il lance le filet, etc. Donc il embauche. Comme c'est lui qui possède les moyens de production (en langage marxiste), il peut même arrêter de travailler, et se contente de percevoir les bénéfices de l'activité de ses employés, auxquels il reverse un petit salaire, la plus faible possible, car ce n'est pas un philanthrope.
Problème : les employés sont beaucoup plus nombreux que lui, le patron, qui est tout seul. Ce patron pourrait se payer les services d'un garde du corps, mais il en faudrait au moins deux ou trois pour assurer la surveillance continue, et ça coûterait cher.Il est beaucoup plus intelligent d'inventer l'Etat, avec une police payée par tout le monde (donc surtout par les employés, beaucoup plus nombreux), et de faire croire que cet Etat protège les intérêts de tous. Cet Etat, de plus, fixe dans le marbre le respect de la propriété privée (des moyens de production) et donc maintient la domination des uns en faisant croire aux autres (et même à tous, car le "patron" est aussi de bonne foi) qu'il défend l'intérêt collectif.
Telle est l'arnaque de l'Etat selon marx.
L'Etat, c'est le mal. Comme la démocratie, d'ailleurs, qui n'est que le moyen le plus perfectionné de faire croire aux pauvres qu'ils gouvernent, donc de les arnaquer encore plus fort. Ceci explique pourquoi Arlette Laguiller n'a jamais été très démocrate, par exemple. Elle était vraiment marxiste.
Voilà, résumée, l'exacte doctrine de Marx sur l'Etat (avec l'argumentation condensée).
La solution communiste consiste à supprimer l'Etat en supprimant la lutte des classes.
Si l'on collectivise tous les moyens de production (barque, filet, usines, etc.) on supprime la domination des uns sur les autres. Il n'y a plus de conflit à l'intérieur de la société et l'Etat n'a plus de raison d'être. On n'a même pas besoin de le supprimer, dit Marx, il s'éteint de lui-même.
La suite :
RépondreSupprimerEt voilà le paradoxe étrange du communisme réel, qui a toujours été foncièrement contraire à l'idéal marxiste, puisqu'il a fait de l'Etat quelque chose d'énorme et d'omniprésent. Mais la doctrine de Marx est bien claire sur ce point : dans le communisme achevé, il n'y a plus un gramme d'Etat. Pas de police, pas d'administration. Rien que de l'autogestion.
C'est d'ailleurs le projet des anarchistes, le marxisme n'en étant qu'une variante.
L'anarcho-capitalisme en est très proche, ou ce que l'on appelle aujourd'hui le libertarisme, qui n'est que l'extension de pointe du libéralisme (lequel reconnaît la nécessité de l'Etat, mais réduit au minimum).
Et tout cela se fonde sur l'idée qu'il est toujours plus ou moins scandaleux d'imposer quelque chose à l'individu-souverain.
Le fond du marxisme, c'est aussi le fond du libéralisme.
Quant à la lutte des privilégiés-fonctionnaires contre les damnés du privé, c'est une ruse de la droite des affaires pour monter les uns contre les autres des Français qui devraient plutôt s'entendre et virer les seuls profiteurs illégitimes de la richesse française : les parasites étrangers ou néofrançais.
Bien sûr qu'il y a trop de fonctionnaires, mais est-ce vraiment là qu'il faut prioritairement faire porter l'effort ? Avec 10 à 15 millions d'Africains dans notre pays, est-ce vraiment la Fonction publique qui nous détruit ? Avec 6 millions de chômeurs réels, faut-il prioritairement s'en prendre aux fonctionnaires, qui, pour l'essentiel, travaillent dignement ? Il y a là une question d'opportunité, comme marine Le Pen l'a bien compris. Le discours anti-fonctionnaires est une arnaque umpiste classique.
Pastis m'a devancé dans les explications (et il a fait beaucoup plus court, en plus).
RépondreSupprimerDésolé pour le pensum.
Je ne vois pas le problème.
RépondreSupprimerCela signifie qu'il y a 5000 fonctionnaires payés à plein temps par mes impôts qui ont en plus le temps de faire un autre métier.
Cela signifie que leur emploi de fonctionnaire leur prend peu de temps et que donc que la charge de travail de cet emploi pourrait être répartie et ainsi l'état économiserait un salaire.
Le bouclier fiscal qui couta en 2010 591 millions d'euros, ne représente rien comparer au 1500 milliards de dettes publique françaises. (Fonctionnaire 1/1000, Bouclier fiscale 3/10000).
Diriez vous qu'il faut donc garder le bouclier fiscal ?
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
@Maroc Polo
RépondreSupprimerJe vous l'accorde. Je me suis trop concentré sur la partie économique du marxisme.
Néanmoins concernant la lutte privé/publique, je ne suis pas du tout d'accord avec vous. Le poids de l'état et particulièrement celui de fonction publique est la cause principale de notre dette.
Le budget de l'état ne permet de payer les fonctionnaires que pendant 6 mois, le reste c'est du déficit.
La suppression du statut de fonctionnaire (ce qui ne signifie pas la disparition des entreprises publiques) réduira notre déficit public de façon spectaculaire. La disparition des régimes spéciaux de retraite, l'alignement des jours de carence, des cotisations retraites sans compter les multiples avantages tel que des syndicalistes travaillant pour le syndicat mais payé par l'état (et je ne parle même pas des milliards versés aux syndicats pour assuré "la paix sociale") sont sans commune mesure sur le déficit que n'importe quelle hausse d'impôts.
Et contrairement à vous (et à Marine Le Pen), je ne crois pas que les nombres d'étrangers ou de néo-français sur notre sol soit le principal problème économique. C'est probablement le principale problème social, mais pas économique.
Peu importe l'orientation politique.
RépondreSupprimerLe fait est que la France et le pays avec la pression fiscale la plus forte au monde. On ne peut donc plus augmenter la fiscalité sur les ménages et sur les PME Françaises (reste quelques marges de manœuvres sur els grande entreprises mais pas grand chose). Les recettes ne sont plus augmentables ou alors à la marge. Le seul levier sur lequel on peut jouer c'est les dépenses de l'état et le plus gros poste de dépense c'est les salaires et retraites de la fonction publique (et les droits sociaux...).
C'est tellement simple.
Skandal,
RépondreSupprimerLa réponse que vous m'adressée est grotesque. Je me rappelle maintenant pourquoi je vous ai viré de mon blog.
"Cela signifie qu'il y a 5000 fonctionnaires payés à plein temps par mes impôts qui ont en plus le temps de faire un autre métier."
RépondreSupprimerPas tout à fait Skandal.
Il y a peut-être 5000 fonctionnaires qui sont sous-payés et qui sont obligés de trimer comme des bêtes, en plus de leur travail habituel, pour survivre dignement dans un monde où les prix flambent.
Mais quelque chose m'échappe. Voudriez-vous que tout le monde ait le droit d'avoir deux activités, sauf les fonctionnaires ?
Et je crois que ce serait bien, aussi, d'arrêter de prétendre que vous payez les fonctionnaires avec vos impôts.
Ou alors c'est que vous êtes vraiment très très riche et que vous payez vraiment beaucoup beaucoup d'impôts.
L'argent que touchent les fonctionnaires, ils le gagnent, figurez-vous. Et parfois péniblement, en plus.
Sur votre dernière intervention :
Oui, le bon sens est de réduire le nombre de fonctionnaires, mais intelligemment. Et il faut toujours dire de quoi l'on parle. Par exemple, l'alignement des jours de carence dont il a été question récemment, et dont vous parlez ici : beaucoup de salariés du privé ont zéro jours de carance, à ce que j'ai cru comprendre (ce sont des accords au niveau des entreprises), alors les privilégiés ne sont pas toujours là où l'on croit. Et d'ailleurs, ceux qui en bénéficient ne sont peut-être pas privilégiés sur d'autres points. Tout est compliqué, quoi.
carence, hein, pas carance.
RépondreSupprimer@Maroc Polo
RépondreSupprimer"Voudriez-vous que tout le monde ait le droit d'avoir deux activités, sauf les fonctionnaires ?"
Pas du tout, je m'étonne juste que des gens payés par l'état avec tout ce que cela comporte de privilèges est le temps de faire deux boulots sans même prendre des jours de disponibilités (privilège de la fonction publique) ou de demander un temps partiels (autre privilège) alors que le déficit de la France est en grande partie du au poids de son secteur public.
Concernant les jours de carence dans le privé, les sociétés font ce qu'elles veulent puisque c'est de l'argent privée qui ne vient ni de mes impôts ni du déficit.
Et oui, je paye des impôts, pas beaucoup mais déjà trop. L'Argent publique n'existe pas, l'argent dépensée par l'état c'est l'argent des français.
A une époque existait une caste de privilégiés : la noblesse, aujourd'hui cette caste à été remplacé par les fonctionnaires (j'inclus bien évidement les députés, ministres, hauts fonctionnaires ect…).
@Nicolas J
Vous allez développer ou proposer des arguments et m'expliquez en quoi mon commentaire est grotesque ? Ou alors vous êtes tellement limité intellectuellement que vous n'avez rien à dire ?
Si vous m'avez viré c'est surtout que je vous démontré que vous ne connaissiez rien au sujet dont vous parliez (la finance de marché)
Skandal,
RépondreSupprimerPas du tout, vous m'avez juste demontré que vous étiez trop limité pour avoir une conversation, votre seul argument consistant à dire que vous étiez le seul connaître. C'etait une perte de temps et ça n'a pas changé.
Si Marco Polo a du temps à perdre.
@Nicolas
RépondreSupprimerLa preuve que vous n'y connaissez rien, vous n'avez même pas compris ce que je disais sur votre sujet (la finance de marché) dans lequel je travaille.
Et oui je persiste à croire qu'un boulanger s'y connais mieux en boulangerie qu'un électricien et qu'un financier s'y connait mieux en finance qu'un blogueur quelconque…
Et puis avec Maroc Polo nous avons une discussion constructive, chose dont vous semblez incapable...
RépondreSupprimerConstructive ? Mouarf.
RépondreSupprimerEt revoilà le "je connais mieux tu n'as rien à dire" du con prétentieux. Du coup, je ne dis rien. Prétentieux et asocial.
RépondreSupprimer@Marco Polo
RépondreSupprimerReflexion faite, quand on est payé par l'état, qu'on a la sécurité de l'emploi et sa retraite à taux plein assurée on ne devrait pas avoir le droit d'avoir une autre activité.
Ou alors c'est que son travail, payé avec les impôts des français, ne suffit pas à remplir ses journées. Dans ce cas la, c'est que cet emploi est ou trop payé ou inutile car il pourrait être répartis entre d'autres fonctionnaires.
@Nicoals J
RépondreSupprimerExcusez moi de mieux m'y connaitre que vous dans mon secteur d'activité. Veuillez me pardonner d'avoir une expérience et une connaissance dans le domaine dans lequel je travaille depuis de nombreuses années...
Si c'est cela être prétentieux, alors j'assume...
"Quand on est payé par l'état, qu'on a la sécurité de l'emploi et sa retraite à taux plein assurée on ne devrait pas avoir le droit d'avoir une autre activité." (Skandal)
RépondreSupprimerExactement.
De même que les fonctionnaires ne devraient pas avoir le droit de vote, pour des raisons évidentes.
Oui c'est prétentieux mais ce qui l'est surtout c'est de l'utiliser comme argument pour faire taire l'autre. Dans un blog politique, pas financier.
RépondreSupprimerSurtout que travaillant depuis 25 ans dans les banques, le monde financier ne m'est pas spécialement étranger.
@Nicolas j
RépondreSupprimerDonc vous devriez savoir qu'il y a une énorme différence entre les banques de détail et les banques d'investissements...
Que le type au guichet et les traders, même s'ils travaillent tous les deux dans une banque, ne font absolument pas la même chose et n'ont absolument pas les mêmes connaissances.
Skandal,
RépondreSupprimerCe n'est la peine de prendre ce ton obséquieux pour dire ce que tout le monde sait.
Impossible de discuter avec un con pretentieux.
Bonne soirée.
Hahaha, le blog de Nicolas J est un "blog politique"... Qu'est-ce qu'il faut pas entendre comme conneries...
RépondreSupprimerSi en plus vous travaillez dans la banque et que vous dites d'aussi grosses bêtises sur les CDS et les produits dérivés, c'est que le mal qui vous atteint est vraiment très grave....
RépondreSupprimerRobert vous est taquin en ce moment...
RépondreSupprimerBob,
RépondreSupprimerBen oui. Ce n'est pas un blog d'intellos ringard.
Skandal,
Changez pas de sujet : vous êtes con prétentieux qui voudrait que tout le monde ferme sa gueule sauf vous.
@Nicolas J
RépondreSupprimer"ous êtes con prétentieux qui voudrait que tout le monde ferme sa gueule sauf vous."
Tout à fait, spécialement vous.
Ça tombe bien.
RépondreSupprimerVous allez développer ou proposer des arguments?
RépondreSupprimerAh, Skandal, vous êtes d'une rafraichissante naïveté.
Et je suppose que samedi dernier vous avez laissé un de vos petits souliers au pied du sapin?
Remarquez, c'était une espérance moins irrationnelle que la première.
@Aristide
RépondreSupprimerQue voulez vous, l'espoir fait vivre...
C'est un fait que Nicolas n'est pas champion en arguments, mais son intuition (sur ce coup) est juste : 5000 fonctionnaires qui font un petit boulot d'appoint supplémentaire, ça ne prouve pas que les fonctionnaires sont des feignants.
RépondreSupprimerOn peut tourner ça comme on veut,ça ne prouve rien, ou à la limite, que le boulot d'appoint n'a pas grand succès chez les fonctionnaires.
Je n'ai pas réfléchi à la question de savoir s'il est légitime que les fonctionnaires aient une activité d'appoint. Il me paraît très contestable (voire scandaleux)que les enseignants donnent des cours particuliers payants, c'est vrai, vu qu'ils sont payés par la collectivité pour donner des cours gratuits.
Pour une réponse négative plus générale, j'attends les arguments des uns et des autres.
Quant à ne pas donner le droit de vote aux fonctionnaires, cela pouvait peut-être se défendre il y a bien longtemps, mais à l'heure où l'on compte le donner aux étrangers...
Restons sérieux.
Skandal, notez que mon pseudo n'est pas Maroc Polo. Pas d'insultes entre nous !
RépondreSupprimerDésolé pour la coquille...
RépondreSupprimerMarco,
RépondreSupprimerLa question n'est pas d'avoir de l'argument : les gugusses sortent des arguments mensongers (comme le truc sur les fonctionnaires qui bossent en dehors alors que ça concerne un sur mille) et vous argumentez bêtement.
Aucun intérêt d'argumenter sur des mensonges.
Mais vous faites ce que vous voulez...
Vous parlez de mon intuition sur ce coup : pas du tout, j'en ai fait un billet de blog dans l'après midi sur une annexe. Je passe mon temps à me renseigner sur l'actualité plutôt qu'à discuter bêtement avec des aigris divers persuadés de tout connaître.
C'est vrai qu'on s'en fout de ces 5000 fionctionnaires qui cumulent, bordel de piano à queue !
RépondreSupprimerL'important, c'est que l'Etat bouffe 56 ou 58 % des richesses produites, qu'il y a 5 millions de fionctionnaires et 2 milllions d parafionctionnaires (ie sans le statut de la FP), ie près d'un tiers des actifs, qu'ils ont un pouvoir et des privilèges totalement inouïs et un statut totalement hallucinant, et qu'y commencent à nous les briser grave avec eurs sempiternels sophismes...
Dernier exemple : retrouvé une vieille connaissance pas vue depuis 10 ans : fionctionnaire dans la police (bureaux)... 3 mois de vacances (à l'année, pas au siècle). Très détendu, soiditenpassan.
Comment ci possible, missié bwana, 3 mois de vacances chaque année ?? ben ci possible parce qu'ils sont énormément massivement monstrueusement beaucoup trop. A l'inverse : c'est parce qu'ils sont énormément massivement monstrueusement beaucoup trop qu'ils peuvent se payer 3 mois de vacances, les petits canaillous.
Et ci qu'un exemple parmi des dizaines personnaly observed récemment, en particulier chez des amis à moi ou de mon frère revus après des années : all fionctionnaires, tous bien pourvus en privilèges, vacances, indéboulonnabilité et tout le bataclan.
Enfin, je dis qu'on s'en fout, des 5.000, mais :
RépondreSupprimer---les gugusses sortent des arguments mensongers (comme le truc sur les fonctionnaires qui bossent en dehors alors que ça concerne un sur mille)---
En quoi l'argument est-il mensonger ? 5.000 ou 5.000.000. les fionctios peuvent le faire, cumuler, ou pas ? En ont-ils le droit, ou pas ? En plus de leur putain de statut invraisemblable digne du politburo de l'URSS ?
Et pis seulement 5.000, quand on sait qu'il y a 900.000 profs en France, ça m'étonnerait, hein.
Gros jalouxVa !, Gil.
RépondreSupprimerEt hop ! 100
"Fionctionnaire dans la police (bureaux)... 3 mois de vacances..." (Gil)
RépondreSupprimerHahaha, mort de rire... C'est toujours comme ça, avec la ponction publique... et après, quand vous appelez les flics, ils vous répondent : ça va pas êt' possib'... tous nos effectifs sont occupés... occupés à se tirer la nouille, oui !
C'est ça, le service public communiste que le monde entier nous envie : vous soulevez une caillasse bien tranquille qui n'a l'air de rien, et vous découvrez des centaines de cancrelats qui grouillent en dessous... dont personne n'imaginait l'existence...
Des scandales comme ça, il y en a des dizaines de milliers, que personne ne connaît, en dehors de leurs bénéficiaires...
C'est d'ailleurs ce qui permet, à des aigrefins genre Marco Polo, de hurler comme des koalas qu'on encule, dès qu'on évoque l'un quelconque de ces privilèges...
Des logements de fonction, à l'Education nationale ? No-no-non... Y'en a pas... Ou alors très peu... Ou alors pas pour moi...
Ben voyons... Chacun bénéficiant de sa propre petite palette de privilèges quasiment scandaleux, tout le monde a beau jeu de dire : ah non, moi j'ai pas ça, chuis pas au courant...
Mais ils se gardent bien de faire la publicité de leurs avantages à eux, dont seule une toute petite partie parvient à la surface médiatique, à la connaissance du brave con de public, comme dans cet articulet du Figaro concernant les ponctionnaires qui travaillent aussi dans le privé...
Et à chaque fois, on vous dit : ah nan nan nan, ça c'est marginal... c'est seulement 5000 bonshommes...
Mais on oublie de vous dire que c'est 5000 + 5000 + 5000, et ainsi de suite, jusqu'à englober la totalité des effectifs, parce que chacun a son p'tit cadeau, son p'tit tavantajackie... enfin, ses zavantajackie, plutôt...
Bande de clowns inefficaces, va ! Suceurs de la sueur du peuple, bachi-bouzouks, moules à gaufres !
"Gauche de combat", pour avoir accès aux 10000 verges de Suzanne, il faut déjà se faire connement exploser en mobylette suicide devant le portail de notre taulier bien aimé et ça demande beaucoup de courage, la mobylette est un peu ringarde non? Et faites gaffe aux piafs, il vous étriperons tout cru surtout depuis que le tilleul a fumé..!
RépondreSupprimerPutain, Marchenoir, arrêtez les acides, ça ne vous réussit pas.
RépondreSupprimerDes koalas qui se font enculer, des cancrelats qui grouillent sous les caillous... Vous êtes en plein bad trip, mon vieux...
Les koalas qui se font enculer de Marchenoir, c'est le manque dû à l'absence depuis un moment de l'Amiral... fallait que ça sorte quelque part.
RépondreSupprimerHeureusement, je viens de voir que l'Amiral est de retour.
Salut, Gil.
RépondreSupprimerJe vois que vous êtes en forme, vous aussi.
Vous êtes témoin : c'est Marchenoir qui relance le sujet des logements de fonction !
Blague à part, heureusement qu'il y a les fonctionnaires, sinon il manquerait un ingrédient de base dans votre cinéma hollywoodien : les méchants pas beaux.
J'aimerais quand même vérifier quelque chose.
Est-il vraiment impossible de tenir compte du fait que "les" fonctionnaires, en général, ça ne veut rien dire ? Les fonctionnaires n'ont pas tous le même statut, le même âge légal de départ en retraite, les mêmes salaires, les mêmes primes, les mêmes charges horaires, les mêmes avantages ou les mêmes contraintes. Il y a vingt, trente, cent cinquante statuts différents. Alors en fait les choses sont assez simples : tous ceux qui nous parlent des fonctionnaires en général, pour nous dire qu'ils sont comme ci ou comme ça, se plantent et brassent du vent.
C'est quand même pas si difficile à comprendre, non ?
Ou alors c'est juste défoulatoire, et là, je m'incline. Si c'est nécessaire à votre santé mentale...
Tous les fonctionnaires sont rémunérés par l'impôt. Et c'est ça le problème fondamental voyez-vous. Le problème n'est pas que les fonctionnaires soient des "méchants" comme vous pensez que le croient les libéraux (un bel exemple de projection de votre propre pensée binaire), c'est que leur mode de rémunération est déconnecté du marché, et donc que leur valeur est impossible à estimer (ce qui n'est pas à dire qu'elle est nulle; parfois elle l'est, on peut imaginer qu'elle est sous-estimée parfois aussi, soyons fous).
RépondreSupprimerM'enfin, de grâce, si ne voulez pas vous en prendre plein la gueule, évitez vos petites dissertations à livre ouvert sur Marx le crypto-libéral, le genre de concetti qui ne saurait convaincre que l'esprit du prof' de philo' pour lycéens toujours à la recherche du paradoxe le plus con du monde et qui croit vraiment élever le débat en parlant des "fondements de la philosophie" (haha), sans se soucier que ce qu'il raconte est en parfaite contradiction avec la réalité.
Ok donc ça concerne 1 fonctionnaire sur mille donc pas besoins de se revolter ou d'en parler...
RépondreSupprimerJ'en dèduis que ce qui compte c'est le nombre de personne concerné...
L'évasion fiscale concerne 1 citoyen sur mille donc on en parle pas ?
La fraude fiscale concerne 1 contribuable sur mille donc on en parle pas ?
Le SIDA concerna 1 français sur mille donc on en parle pas ?
Vous n'avez donc auncun principe ?
Parce que c'est une question de principe et de symbole, particulierement au vu de l'état de la France.
Par principe, pour ceux qui en ont encore...
"Dans le Ier arrondissement, on compte un policier pour 61 habitants, contre un pour 531 dans le XXe, un quartier populaire [c'est à dire bourré d'immigrants et de voyous] de Paris. [...] Ces écarts s’expliquent aussi par la rigidité des effectifs : au sein de la capitale, il est impossible de déplacer un fonctionnaire d’un commissariat à un autre, selon Le Monde."
RépondreSupprimerFopagénéraliser. Padamalgam. Tout va bien.
Surtout, conservons le statut des fonctionnaires Que Le Monde Entier Nous Envie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/30/97001-20111230FILWWW00178-policeparis-inegalites-deffectifs.php
Dites, le diable, vous avez mal dormi cette nuit ? Parce que les insultes gratuites, c'est marrant, mais c'est faible.
RépondreSupprimerAinsi j'aurais une pensée binaire, alors que je ne cesse justement de dire que les choses sont plus compliquées qu'une opposition entre fonctionnaires d'un côté, pris tous en bloc, et monde du privé de l'autre, pris également en bloc ?
C'est bien ce que vous faites vous aussi, en parlant des "fonctionnaires" en général.
Quant à l'argument, le seul de votre message, selon lequel le problème est celui de l'origine de la rémunération, il me paraît simpliste. Il ne suffit pas de travailler dans le privé pour "mériter" son salaire, au sens où celui-ci serait fixé par le seul marché. C'est juste si le marché est totalement libre et transparent, ce qui n'est pas le cas. Sans la Sécu et l'Etat, les médecins ne gagneraient pas grand chose, par exemple. Sans la commande publique forcée, le BTP serait bien différent, etc... Là encore les choses sont bien compliquées, mais c'est moi qui ne tient pas compte des réalités, bien sûr, alors que vous, en douze lignes, vous apportez la vérité ultime sur la question...
Merci pour votre appréciation bienveillante et constructive de mes propos sur Marx, mais je me permets de vous faire remarquer que votre avis sur mon point de vue est en soi peu intéressant. Ce qu'il faut, c'est parler du problème, pas seulement parler de ceux qui en parlent. Enfin, si la "réalité" vous intéresse, évidemment, et si votre but n'est pas seulement de faire le malin dans un débat où votre participation n'a pas encore éclairé grand monde.
Vous pensez sérieusement que les gens sont heureux d'apprendre qu'un certain "le diable probablement" ne croit pas à ce que je raconte ? Peut-être seraient-ils plus intéressés par vos raisons, si vous en avez, et si ce n'est pas trop demander à Sa Magnificence...
D'autre part, je n'en prends pas plein la gueule, comme vous dites, puisque personne ne m'a répondu sur ce point (la proximité marxisme-libéralisme), vous moins que tout autre.
Qui passe pour un con, celui qui justifie par des arguments et des exemples son discours, ou celui qui dit "même pas vrai !" à l'autre ?
Répondez à mes arguments, ou taisez-vous, ou parlez d'autre chose, mais votre message n'est pas digne d'un débat sérieux et courtois.
Tous les fonctionnaires, tous, sans exception, en général, jusqu'au dernier, sont rémunérés par l'impôt. Ce n'est pas "une généralité", c'est une réalité. C'est même une définition.
RépondreSupprimerVous me dites que si le marché était libre et transparent, les travailleurs privés seraient rémumérés au pur mérite. Vous me dites que si les travailleurs étaient rémunérés au mérite, les médecins ne gagneraient pas grand chose. A supposer que ce soit vrai (ça ne l'est pas), vous êtes en train de nous dire que puisque vous avez décrété qu'il était intolérable que les médecins ne gagnent pas grand chose, il faut rendre le marché moins transparent en augmentant artificiellement la rémunération des médecins. Donc vous êtes favorable à une économie où Marco Polo décide des métiers qui doivent rapporter et de ceux qui ne le doivent pas. Donc vous êtes favorable au choix arbitraire et non au mérite. Le "BTP serait bien différent" aussi. Ah oui, effectivement, là, j'avoue éprouver un certain mal à voir en quoi ce serait un problème en soi. Bref, vous dites n'importe quoi.
Vos propos sur Marx sont sans le moindre intérêt et ne méritent que des remarques dérisoires. Vous pensez sérieusement que "les gens" lisent ce blog ? Vous pensez vraiment que "vous [éclairez] grand monde" avec vous âneries sur "la proximité marxisme-libéralisme" ? Encore un prof' qui croit être en train d'éclairer la lanterne de tout le pays en développant ses pensées super-audacieuses dans les commentaires d'un blog. "Débattre" avec vous? Et puis quoi encore.
ah oui, comme ça c'est plus clair.
RépondreSupprimerMais pas très logique. Venir sur un blog pour dire qu'aller sur un blog c'est de la merde...
Vous êtes tout simplement odieux.
Et totalement vide.
RépondreSupprimerEt un gros con, aussi, puisque vous semblez imaginer que si les médecins gagnaient 1200 euros par mois, il y aurait encore des gens pour faire des études de médecine.
RépondreSupprimerLe "gros con", c'est pour me placer à votre niveau.
Maintenant j'arrête de venir polluer le site de Didier Goux, qui est trop mal fréquenté. Continuez à débattre (ouarf ouarf) avec les gens qui sont d'accord avec vous.
"Vous pensez sérieusement que "les gens" lisent ce blog ?"
RépondreSupprimerBen oui, surtout quand ça pète sur les questions liées aux zakis (voyez comme j'apprends vite).
Il y a quand même un truc qui m'échappe (mais rappelez-vous que je suis légens, hein - rien à voir avec les spécialistes de la finance) : c'est que je ne comprends pas comment on peut faire ses choux gras avec un débat opposant les privilégiés du public aux laborieux consciencieux et méritants du privé (c'est le propos d'un journal comme L'Expansion, qui en fait son fond de commerce).
Dans la vraie vie, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que les banques d'affaires ou celles qui prêtent aux PME sont toujours adossées à des banques qui drainent de l'épargne : or celles-ci créent des produits et/ ou proposent des taux d'intérêt qui ciblent le fonctionnaire épargnant (Banque Populaire/ Caisse d'Epargne ; Crédit Mutuel/ CIC). Autrement dit : l'argent des fonctionnaires sert bien l'entrepreneur privé et ses élucubration sur lémarchés.
Je sais bien qu'il n'y a pas que les fonctionnaires qui épargnent, mais il y a quand même un profil que les banques ont cerné dans cette catégorie-là : à savoir que ceux qui aiment la sécurité de l'emploi aiment la sécurité de l'épargne. Et comme il existe des banques qui bâtissent une part de leur activité sur ce profil-là, je fais le raccourci.
(Il manque un -s à élucubrationS)
RépondreSupprimerAutrement dit : l'argent des fonctionnaires sert bien l'entrepreneur privé et ses élucubration sur lémarchés.
RépondreSupprimerAh, toujours le "service" public. Bah non, les fonctionnaires épargnent pour... épargner, pas pour servir qui que ce soit. Et puis tiens, ce seraient pas plutôt les "élucubrations" des entrepreneurs sur les marchés qui feraient que l'épargne des fonctionnaires existe, par hasard ? Comment vous pensez que vos comptes épargne sont rémunérés ?
Tout cela n'a pas ailleurs aucun rapport avec le statut et les privilèges des fonctionnaires. La question n'est pas de savoir si l'argent des fonctionnaires sert à quelque chose (vous allez me dire que parce que les fonctionnaires achètent des voitures, ils "servent" les fabricants ?), mais de justifier la hauteur de leur rémunération.
"les fonctionnaires épargnent pour... épargner, pas pour servir qui que ce soit. "
RépondreSupprimer--> Ne trichez pas avec mes phrases : je ne dis pas que les fonctionnaires servent l'entrepreneur, mais que c'est l'argent qui sert l'entrepreneur. L'abnégation des fonctionnaires ne va pas jusqu'à servir tout le monde quand même (et surtout pas les fabricants de voitures). Foparêver.
"Et puis tiens, ce seraient pas plutôt les "élucubrations" des entrepreneurs sur les marchés qui feraient que l'épargne des fonctionnaires existe, par hasard ? Comment vous pensez que vos comptes épargne sont rémunérés ?"
--> C'est précisément la rengaine qu'on connaît le mieux. Je vous faisais juste entendre l'autre musique, histoire de changer un peu l'air.
(blablabla) "les privilèges des fonctionnaires" (blablabla)
--> ah, il y avait longtemps... Je sais pas pour vous, mais moi j'ai toujours rêvé de gagner ma vie correctement, c'est-à-dire pas au smic, et en exerçant un métier pas trop con. J'y suis arrivée.
Si votre rêve est d'obtenir les "fameux privilèges" des fonctionnaires, sortez vous les doigts : les concours sont ouverts, il y en a tout plein, vous aurez le choix.
Comment peut-on piquer de pareilles crises de jalousie (et en public en plus) pour des histoires de privilèges dont j'attends toujours la liste ? (une vraie liste, sans mauvaise foi, s'entend).
"Comment peut-on piquer de pareilles crises de jalousie (et en public en plus) pour des histoires de privilèges dont j'attends toujours la liste ? (une vraie liste, sans mauvaise foi, s'entend)." (La Gerbille des ciments)
RépondreSupprimerFigurez-vous qu'une "vraie liste" (et encore : tout à fait partielle) vient d'être élaborée par la commission d'enquête parlementaire sur le financement des syndicats.
Malheureusement, l'Assemblée nationale a décidé de ne pas publier son rapport. Sans le moindre motif. Comme c'est curieux et comme c'est étrange... Ceux qui révèleraient le contenu du rapport sont passibles de peines de type soviétique, du genre un an de prison.
Cet acte de censure tout à fait exceptionnel, digne d'un pays communiste, montre à quel point ces informations sont explosives pour ceux qui doivent leur pouvoir à ce système.
La mauvaise foi n'est donc pas du côté de ceux qui dénoncent le système stato-fonctionnarial, mais bien du côté de ceux qui en vivent.
Vous êtes particulièrement culottée d'oser nous réclamer l'information à nous, alors que c'est vous qui la verrouillez, cette information qui appartient au peuple, car elle explique où va l'argent de l'impôt.
Cela étant, comme il est difficile de museler complètement tout le monde dans une société qui se prétend démocratique, il existe bien entendu une tripotée d'enquêtes parfaitement documentées sur les privilèges des fonctionnaires.
Vous ne croyez tout de même pas qu'on va vous les apporter sur un plateau, avec le petit-déjeuner au lit.
Sortez-vous, vous, les doigts du cul, faites un petit effort pour une fois, et allez les chercher.
Abonnez-vous au Cri du contribuable, lisez le site de l'IFRAP, consultez en bibliothèque les innombrables livres-enquêtes qui ont été écrits par des tripotées d'économistes et de journalistes sur le sujet, faites une recherche sur Google pour récupérer les tonnes d'articles qui ont été consacrés à ce scandale, lisez les commentaires de ce blog (où moi et d'autres avons déjà donné différentes exemples de ces privilèges), connectez-vous aux sites du Parlement pour télécharger les wagons de rapports officiels qui ont été pondus depuis des décennies sur le sujet -- car tous n'ont pas pu être interdits, le fascisme soft a tout de même ses limites.
Le fait que vous osiez réclamer ici une liste des privilèges des fonctionnaires, alors que je viens d'en fournir des exemples flagrants dans ce fil même, montre assez votre mauvaise foi.
Quant à la jalousie, là aussi vous ne manquez pas de culot : venant d'une classe stato-gauchiste qui nous rebat les oreilles à l'année longue avec l'égalité, la justice sociale et le "faut prendre aux riches pour donner aux pauvres", je constate que votre morale est à géométrie parfaitement variable, selon que vous êtes au départ ou à l'arrivée du tuyau dans lequel coule cet argent que vous et les vôtres prétendez tant mépriser.
"Le fait que vous osiez réclamer ici une liste des privilèges des fonctionnaires, alors que je viens d'en fournir des exemples flagrants dans ce fil même, montre assez votre mauvaise foi."
RépondreSupprimerLa Gerbille,
Nous énervez pas l'andouille. Il fournit des exemple lui. Sans preuve. Sans lien. Sans rien.
Mais ne l'énervez pas, il n'a pas pris ses cachets ce soir.
Nicolas,
RépondreSupprimerBen si, c'est le moment justement. Un peu comme en jazz : ça commence mal, et ensuite il suffit d'accumuler les dissonances pour se donner l'air d'un musicien festif.
(Alors, ça fait mal aux oreilles, les artistes ?)
Me parle pas d'artistes, je vais être d'accord avec Bob ! ;-)
RépondreSupprimerRobert Marchenoir,
RépondreSupprimerJe ne comprends rien à vos gesticulations.
"Le cri du contribuable" : rien que le titre, ça me fait penser à un canard en plastique qui fait "cui" quand on marche dessus.
(Je précise que je fais partie de ces contribuables qu'on pressure par l'impôt.)
La masse des abus, les rapports enterrés ont de quoi choquer, effectivement. J'aurais bien aimé connaître le contenu du petit dernier sur les syndicats, pour voir.
Ceci dit, j'ai beau chercher, je ne comprends pas vraiment où est le problème - celui qui vous fait tracer une ligne infranchissable entre fonctionnaires privilégiés et salariés spoliés.
Les exemples que j'ai eux autour de moi me laissent surtout penser qu'il y a eu une période bénie où les patrons du privé (même ceux du caca-rente) savaient payer leurs employés : et même le dernier des derniers dans la hiérarchie de l'entreprise pouvait bénéficier d'une paye décente, d'une assurance de santé qui lui permettait d'être malade sans jours de carence, de payer des lunettes une fois dans l'année à chacun de ses gosses, et d'envisager sereinement la fin de sa carrière par le système des primes de départ, pré-retraite, et contrat très avantageux d'assurance retraite.
Quand je suis entrée à mon tour, dernière des derniers, dans une autre entreprise du caca-rente, il n'y avait strictement plus rien de tout ça.
Pour moi, c'est là que ça bugue. Le reste, et votre prose, c'est du vent.
---je ne comprends pas vraiment où est le problème - celui qui vous fait tracer une ligne infranchissable entre fonctionnaires privilégiés et salariés spoliés--- (Gerbille)
RépondreSupprimerben, je sais pas... 7 millions de fonctionnaires, pourvus en plus du fameux et délirant Statut de la FP (enfin, pour 5 millions d'entre eux, une paille), sur une popu active de 26 ou 27 millions, au service d'un Etat tentaculaire, qui, en plus de ponctionner 56 ou 57 % des richesses produites par les Français, entre autre pour payer cette masse de fonctionnaires, s'immisce dans leurs vies, leur dicte leur conduite, subventionne des journaux et spectacles et assoces où on leur chie dans la gueule à longueur de temps, à ces Français qui payent, crée des règlementations infernales pour les privés etc etc etc...
Voyez toujours pas où qu'y pourrait-y-avoir une ptite rupture ?
Quant à votre étonnement sur le fait que les employeurs y zétaient si gentils avant avec leurs employés et qu'ils le sont plus, il est ptêtre un peu en rapport avec l'augmentation monstrueuse de la fonction, et donc de la ponction, publique, ces 30 dernières années :
"Un rapport de la Cour des Comptes sur les effectifs de l’Etat rendu public début décembre [2009] montre que LE NOMBRE DE FONCTIONNAIRES A AUGMENTÉ DE 36 % depuis 1980 : il y en a eu 1,4 MILLION DE PLUS EN TRENTE ANS. En même temps, l’EMPLOI TOTAL en France PROGRESSAIT DEUX FOIS MOINS VITE (18%)."
!!!!
http://observatoire-des-subventions.impots-economie.com/combien-de-fonctionnaires-en-france/
(tout l'article est à lire)
Les fonctionnaires jouissent de privilèges. La solution de Gerbille ? Devenez fonctionnaire. Y a comme un problème de communication : je ne veux pas avoir les privilèges des fonctionnaires, je me contenterais de ne pas avoir à payer pour eux. Encore une fois, je me répète, mais la liste des privilèges est inutile quand on comprend l'essence du fonctionnariat : être rémunéré à un salaire aligné sur la compétition (dans les capacités certes limitées de l'Etat) pour un travail qui n'est pas compétitif. Et ça, c'est dans le cas où l'Etat autorise la concurrence.
RépondreSupprimerGerbille travaille dans un société du CAC40 et elle ne bénéficie pas de tous les avantages qu'elle espérait. Elle pensait avoir droit, pour on ne sait quelle raison, à une ribambelle de services gratis. Elle découvre donc tardivement que les "droits à", ça n'existe pas. Et elle feint d'ignorer la corrélation qui saute aux yeux entre l'augmentation des charges sociales pour les entreprises, et la baisse du niveau des services supposés leur correspondre. Et elle feint aussi d'ignorer qu'il y en a, des "patrons du privé", qui offrent tout ce qu'elle dit. Ah ça, en France, ça doit être rare, c'est sûr.
124, hein, quand même ? Marchenoir Corp., animateur de blog à votre service, maison de confiance, satisfait ou remboursé.
RépondreSupprimerDigne du service public !
RépondreSupprimerGil : les commentaires qui suivent l'article sont intéressants aussi. Mais après ?
RépondreSupprimerCette lecture-là, comme les autres, n'aura pas le pouvoir de me jeter dans la contrition. Vous imaginez peut-être que moi, fonctionnaire, je vais me mettre à tenir des propos du genre : "oh oui, je l'admets ! je suis responsable du déficit, mea culpa ! prenez tous les biens que j'ai acquis avec l'argent volé aux travailleurs loyaux du privé pour rembourser tous ces malheureux" ?
Le jour où ça privatisera, eh ben ça privatisera. Je ne me fais aucune illusion sur la grandeur des idées à l'oeuvre dans les luttes qui sont les vôtres, et dont je pense qu'elles sont artificielles (fabriquées pour les besoins de désigner les boucs émissaires).
Et à la fin, si les fripouilles des syndicailleras perdent, c'est que les gangsters medeffieux auront mieux magouillé, c'est tout. Il semble que, quand tout va mal, il n'y ait pas de place pour les débats raisonnés. Quant aux chiffres que les uns et les autres avancent, ils n'ont de sens que parce qu'ils sont interprétés, et les interprétations sont trop souvent biaisées par le politique. Voilà tout ce que j'en pense !
Le Diable d' 1h33 : "Les fonctionnaires jouissent de privilèges."
Toujours le même mantra. Moi ce sont les moutons que je compte à c't' heure-là.
Ah oui, le coup des boucs émissaires, et de la fameuse conspiration qui voudrait faire accroire que la fonction publique ruine le pays alors qu'en réalité, elle l'enrichit sans cesse ! Alala, tous ces médisants et leurs luttes artificielles ! Et tous leurs chiffres qui n'ont pas de sens !
RépondreSupprimerJ'imagine que c'est une pensée réconfortante. Malheureusement, contrairement aux hautes sphères de la philosophie que fréquentent les Marco Polo, qui permettent de démontrer n'importe quoi à partir de n'importe quoi, si l'on se concentre sur les véritables fondements du problème, par exemple des choses comme le budget le l'Etat, on voit mathématiquement où se situe le point où tout part en couille. Et ça ne requiert aucune interprétation tendancieuse. L'inefficacité de la fonction publique, ce n'est pas une interprétation. C'est quelque chose de chiffré, plus ou moins précisément selon le degré où l'Etat est prêt à lever le voile.
Ce serait bien, Monsieur ou Madame le diable probablement, d'arêter d'écrire du vent et de dire quelque chose, parce que se contenter de critiquer machin ou bidule, comme je le fais présentement, ça n'est pas une preuve de profondeur d'esprit.
RépondreSupprimerMais moi j'assume, je trolle.
J'ai rarement vu des messages aussi nuls que les vôtres.
Gerbille : vous parlez de ce genre de comms ?
RépondreSupprimer"de plus un fonctionnaires c’est un chômeur de moins donc pas d’ACEDIC".
Là, on est au fond du fond de la "pensée" économique à la française, et c'est sûr que c'est intéressant du point de vue anthropologique...
Vous parlez de "payer décemment" les employés. Vous saviez que le smic est en fait de 2000 euros ? Bref, s'il est engagé, c'est que le patron estime qu'il vaut la peine de le payer 2000 euros. Entre les contribs du patron et celles de l'employé, le smicard se retrouve avec 1000 euros !
Où est l'indécence ? chez le patron ou chez l'Etat ??
(ah oui, c'est vrai, les 1000 euros enlevés au smicard servent à faire fonctionner la SS, construire hôpitaux et écoles (et à payer 7.000.000 de fionctionnaires) et blablabla... toutes choses qui pourtant curieusement s'écroulent à un tel taux de ponction-fonction publique, IE de socialisme, crise ou pas crise.)
Mais c'est la faute au patron qui "ne paye pas décemment ses employés". Le reste, l'analyse économique argumentée et chiffrée, "c'est du vent", bien sûr, ça s'"interprète", c'est de la politique...
C'est des "mantras", c'est la recherche de "boucs émissaires", c'est la "jalousie"... admettons qu'on ressasse et qu'on est jaloux; bon, mais derrière tout ça, ce ressassement, cette jalousie, c'est vrai ou c'est pas vrai ?
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Bref :
7.000.000 de fionctionnaires (sur 27 millions d'actifs).
Un Statut de la FP digne du statut des cadres du Parti de la défunte URSS.
50 % du smic réel, payé par l'employeur, ponctionné (et si vous gagnez 4 fois le smic, ça doit être de l'ordre de 75 ou 80 %).
57 % des ressources bouffées par l'Etat et ses fionctionnaires.
Une dette publique de 2.000 milliards (3.000, 4.000 ?).
Du jamais vu en France, et de loin. Mias bien sûr, ces chiffres sont "interprétés" !
Si vous ne voyez rien devant l'énormité des records actuellement atteints, si vous pensez qu'il y a quelque chose à interpréter là-dedans, alors il n'y a plus rien à dire.
Ciao.
"De plus un fonctionnaires c’est un chômeur de moins donc pas d’ACEDIC [sic]".
RépondreSupprimerHahaha, trop fort.
En suivant cet admirable "raisonnement" dépourvu de toute "interprétation", il serait souhaitable que 100 % de la population devienne fonctionnaire.
Cela supprimerait totalement le chômage et ferait faire de considérables économies aux Assedic.
"de plus un fonctionnaires c’est un chômeur de moins donc pas d’ACEDIC"
RépondreSupprimerD'ailleurs, à partir d'un raisonnement aussi brillant, on pourrait mettre en oeuvre une politique véritablement révolutionnaire en France : faisons d'abord de tous les chômeurs des fonctionnaires, et hop ! pus d'chômage ! Et dès qu'un salarié du privé est viré, hop ! il devient fonctionnaire. Le plein emploi à perpète !!
Quoi, on me dit qu'ils ont essayé pus ou moins ça dans un Etat défunt qui s'appelait URSS, et que ça a pas marché ?
Mais si ça a marché ! Nathalie Arnaud est là pour en témoigner en 2011. Et une des formules les plus courantes en URSS n'était-elle pas : "ils font semblant de nous payer, on fait semblant de travailler." Le bonheur, quoi.
Un beau programme et un beau slogan pour la France révolutionnaire du futur ! - déjà réalisé en partie grâce à notre magnifique Staturlutte de la Fionction Pubique !
Merde, Fidel Marchenoir m'a soufflé mon idée géniale !
RépondreSupprimerLa nouvelle mode, c'est de commenter des propos débiles tenus ailleurs ?
RépondreSupprimerOk, je m'y mets :
"Les fonctionnaires c'est tous des cons, d'ailleurs j'en connais un, et bien il est très con, et en plus il sent l'ail".
Nul doute que ce commentaire, pris au hasard sur un blog quelconque, prouve qu'être contre les fonctionnaires c'est être le dernier des demeurés.
"AhAh, trop lol ! Putain commissondébiles, les libéraux !"
Un smic à 2000 euros ?
RépondreSupprimerC'est tout ?
Mais les pauvres gens, que vont-ils devenir s'ils doivent envoyer leurs gosses à l'école avec cette pauvre pitance que vous leur proposez ?
(Pour mémoire :
5000 € l'année en primaire ;
8000 € l'année de collège ;
10000€ l'année de lycée.)
Ceci étant, moi je veux bien gagner 5000€ par mois comme professeur, dans votre système.
Je placerais la barre très haut (en jouant sur le mythe de l'excellence) dans les classes, comme ça je ferais payer des heures de cours individuels (en tenant un discours pédagogogiste bien dans le vent).
Bon, c'est pas le tout, mais j'ai rendez-vous avec un mystérieux Crépuscule et une tasse de bon café.
Gil, Robert, le Diable : bien à vous, et bon réveillon. N'abusez pas du Redbull : )
"Pour mémoire :
RépondreSupprimer5000 € l'année en primaire ;
8000 € l'année de collège ;
10000€ l'année de lycée"
D'où ça sort, ça ? Y'a quoi dans ces 5000 euros ? Un cartable Louis Vuitton ? Un iPhone dernière génération ? Du caviar à la cantine ?
Je comprends que vous expliquiez qu'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres ; vous avez un certain savoir-faire dans le domaine.
"7.000.000 de fionctionnaires (sur 27 millions d'actifs).
RépondreSupprimerUn Statut de la FP digne du statut des cadres du Parti de la défunte URSS."
Le problème, c'est qu'en parlant de fionctionnaires et en les traitant de staliniens, on ne crée pas vraiment un climat de rationnalité favorable au débat. On est dans le ressentiment à l'état brut, dans l'invective, dans le viscéral. Difficile après ça de prendre au sérieux l'appel aux chiffres et aux faits !
Mais bon, la rengaine "je nourris les fonctionnaires avec mes impôts" est tellement dérisoire, qu'on a du mal à garder son calme, de l'autre côté aussi.
Faut vraiment être le dernier des débiles pour s'imaginer que ce n'est pas la France qui nous paye, quel que soit le métier qu'on fait, et même si on est aussi indépendant qu'on puisse l'être. C'est pas avec ses efforts que le boulanger a pu payer les routes qui conduisent les clients à sa boulangerie, ni les câbles qui lui apportent l'electricité dont il a besoin. Le principe de la société c'est justement la mutualisation, et tout homme qui naît en France est un débiteur qui ne paiera jamais sa dette à la mère patrie, parce que ça fait 2000 ans que les hommes triment pour que ce boulanger puisse vivre et travailler dans de bonnes conditions. Mais il y a toujours un crétin pour nous dire que lui il est indépendant, qu'il ne doit rien à personne, et pour se plaindre qu'on lui pique son fric durement gagné pour le donner à des fonctionnaires. C'est pas ton fric, ducon, c'est le fric que tu reçois parce que tu profites aussi des merveilleuses infrastructures du pays. Il est donc normal qu'on t'en prenne un gros paquet !
Va faire tes petites activités sur une île déserte, on verra combien tu gagnes, en toute indépendance et sans rien devoir à personne.
Sans les 2000 ans de civilisation qui t'ont précédé, tu n'es qu'une merde. Tu dois ta vie et tout ce que tu as à la société, tu vis comme tout le monde aux crochets de l'histoire ! Et il faudrait que tu gardes ton pognon pour toi seul ? Ou que tu en donnes le moins possible ? Mais bougre de crétin : tu ne le donnes pas, tu le rends !
Maintenant que la légitimité des taxes est démontrée, on peut repartir sur des bases plus saines, le vrai problème étant de dépenser cet argent intelligemment plutôt qu'à payer des intermittents du spectacle.
(Pardon pour le ton exalté, mais je marque ainsi mon brillant retour sur la scène, et j'essaie de me mettre au niveau de ceux qui ne comprennent rien à la philosophie).
Ça sort de la télé et de la radio où on répète ces chiffres comme un mantra. Un lycéen coûte 10 000 euros. Et Madame se figure que s'il coûte 10 000 euros, c'est que l'éducation qu'il reçoit vaut 10 000 euros. Parce qu'elle persiste à ne pas lire ce que je lui explique depuis 2 jours. Quand les Français comprendront la différence entre prix/valeur/argent/richesse, on aura fait de grands progrès.
RépondreSupprimerBah voilà la démonstration par Marco Polo himself. Quand Marco Polo achète quelque chose, c'est lui qui rend service au mec à qui il achète un produit. Trop balèze. Et l'exemple des routes et des câbles téléphoniques -- à crever de rire. Il nous sort ça l'air de rien. Vous pouvez nous donner une petite estimation des coûts engagés dans la voirie en proportion du budget de l'Etat ? Sans même aller jusque là, expliquez nous avec quel argent les infrastructures de l'Etat ont été financées.
RépondreSupprimerQuelqu'un a osé écrire "fIonctionnaire" ?? Putain, mais c'est intolérable ! Dirai même plus : je le tolèrerai pas ! Que l'ordure se dénonce. Non, mais dans quel monde vit-on quoi merde chierie de bordel à queue en poils de zob de kangourou tigré ???
RépondreSupprimer"On est dans le ressentiment à l'état brut, dans l'invective, dans le viscéral. Difficile après ça de prendre au sérieux l'appel aux chiffres et aux faits !"
Vous savez, que je dise "7.000.000 de fionctionnaires", ou "7.000.000 de fonctionnaires", je crois que le truc important, c'est "7.000.000"... mais bon, si vous n'arrivez pas à prendre ce chiffre au sérieux, hein.
Quant au reste, oh la la... je ne vois pas ce que vient faire "la France", les 2.000 ans de civilisation et la "société" avec le fait de nourrir 7.000.000 de fionctionnaires et un Etat monstrueux qui ferait halluciner le plus étatiste de nos glorieux ancêtres (ceux qui ont fait la France et à qui nous sommes redevables, comme vous dites), mais là je fatigue devant tant de sophismes.
Comment ça, j'ai encore dit "fionctionnaires" ? Ah ces mauvaises habitudes, difficiles de s'en débarasser...
PS : "Maintenant que la légitimité des taxes est démontrée" : :D
Le diable, personne ne vous parle, et je ne vous lis pas.
RépondreSupprimerVous pourriez toujours vous excusez, mais quelque chose me dit que ce n'est pas dans vos habitudes.
Depuis deux mille ans, la France entretient une armée de fonctionnaires qui représentent un quart de sa population active ; depuis deux mille ans, l'Etat français dépense 56 % du PIB ; depuis deux mille ans, la CGT "se bat pour nos acquis sociaux" ; depuis deux mille ans, les Français se vautrent dans les RTT et les 35 heures.
RépondreSupprimerC'est bien connu.
Bon, il y a eu cette petite exception de cinq ans avec les HLPSDNH, mais à part ça, nous avons à peu près résumé l'histoire de France : la CGT, et puis Hitler.
Dites merci à la CGT, les gens. La nature profonde de l'identité française, c'est la CGT.
Gil : pourquoi ? elle est pas démontrée, la légitimité des taxes ?
RépondreSupprimerFionctionnaires, c'est marrant, et ça ne me heurte pas très profondément (vous savez que j'adore votre humour), mais ça empêche de prendre les choses au sérieux. Il faut choisir le registre. Quant au ressentiment, franchement, osez dire que ce n'est pas viscéral, chez vous (comme chez Marchenoir), cette haine du fonctionnaire !
Vous aussi, vous payez les fonctionnaires avec votre argent ?
C'est si dur à avaler, l'idée que sans la France et nos 2000 ans d'histoire, vous n'êtes rien ?
C'est si dur à comprendre que l'argent que vous gagnez, c'est à la France que vous le devez pour l'essentiel, et pour un tout petit peu, seulement, à vous ?
Notez que j'ai bien dit "la France", et pas l'Etat.
ça devrait vous aider à accepter la chose.
C'est pour ça aussi qu'il était légitime d'imposer le service militaire, et qu'il est toujours officiellement légitime de vous obliger à faire la guerre. Ce sont d'autres formes d'impôt, n'est-ce pas ?
La France peut-elle réclamer de vous le sacrifice suprême ?
Marchenoir, je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit.
RépondreSupprimerJe dis simplement que ce n'est pas vous qui payez les fonctionnaires avec votre argent, parce que ce n'est pas votre argent que vous rendez sous forme d'impôts, c'est tout.
Et j'ai toujours dit aussi qu'il y avait trop de fonctionnaires. Là où ça coince, entre nous deux (à mon grand dam), c'est que vous détestez les fonctionnaires, alors qu'on a besoin d'amour, au contraire.
"C'est si dur à comprendre que l'argent que vous gagnez, c'est à la France que vous le devez pour l'essentiel, et pour un tout petit peu, seulement, à vous ?" (Marco Polo)
RépondreSupprimerAh oui, d'accord.
On se demande parfois à quoi ressemble un fanatique dangereux. Eh bien, en voici un.
Et moi qui vous parlais d'amour...
RépondreSupprimerMais n'hésitez pas à argumenter un peu, on ne sait jamais, vous pourriez me convaincre.
Sans nous et nos 2000 ans d'histoire, la France ne serait rien. Voilà j'ai remis votre phrase dans l'ordre Marco, vous pouvez continuer.
RépondreSupprimer"Je dis simplement que ce n'est pas vous qui payez les fonctionnaires avec votre argent, parce que ce n'est pas votre argent que vous rendez sous forme d'impôts, c'est tout."
RépondreSupprimerVous êtes un grand malade, Marco Polo.
"On ne sait jamais, vous pourriez me convaincre."
Qu'est ce qui vous fait croire que j'essaie de vous convaincre ? On n'essaie pas de convaincre une bête féroce. On s'en protège.
"C'est si dur à comprendre que l'argent que vous gagnez, c'est à la France que vous le devez pour l'essentiel, et pour un tout petit peu, seulement, à vous ?"
Si cétait vrai, alors personne n'aurait intérêt à travailler.
Il n'y a qu'un ponctionnaire qui peut écrire une énormité pareille. Quelqu'un dont la rémunération est totalement indépendante du travail.
Dans le monde réel, c'est à dire dans le secteur privé, les gens doivent l'argent qu'ils gagnent à leur travail.
Cette phrase est bien la preuve que le fonctionnarisme est une idéologie, une secte dangereuse, un parti de fanatiques.
"Vous détestez les fonctionnaires, alors qu'on a besoin d'amour, au contraire."
Eh bien voilà, nous y sommes. Un ponctionnaire ne fournit pas un travail. Il cherche un statut qui le flatte par rapport à ses contemporains. Et il projette sa propre psychologie perverse sur l'ensemble de la société. Il fait de ses tares personnelles un système politique.
Marco, "elle est pas démontrée, la légitimité des taxes ?"
RépondreSupprimerArrêtez de vouloir me faire rire si tard dans l'année et si tôt dans le réveillon... car là oui, il est commencé, et ça risssque d partir en vrille (comment ça, ça a déjà commencé ??)
"Notez que j'ai bien dit "la France", et pas l'Etat.
ça devrait vous aider à accepter la chose."
C'est marrant que vous disiez ça... je me demandais justement quel était le rapport entre la France et ses 2000 ans d'histoire (dont 3000 d'islam) et l'Etat, ce gros machin avec 7 millions de fionctionnaires, pardon, de ponctionneurs, enfin bref de mussipontains qui piquent tout l'argent au bon peuple héritier de ces 2000 ans etc... 2000 ans d'histoire grandiose pour en arriver à cet espèce de gros machin grisâtre, est-ce bien raisonnable ?
Quant à la "haine viscérale", comprends pas ? Même si c'est vrai et en admettant que c'est maaal, en quoi ça explique ou infirme les chiffres et arguments ?
Le diable assurément :
RépondreSupprimerSans "vous", vraiment ?
Marchenoir :
Vous n'avez pas d'humour ? Vous croyez vraiment que j'ai besoin de votre amour ? Vous vivez habituellement dans un bocal de formol, et le savant fou qui a fait de vous son cobaye vous laisse sortir de temps en temps, c'est ça ?
"Dans le monde réel, c'est à dire dans le secteur privé, les gens doivent l'argent qu'ils gagnent à leur travail."
Ceci est une thèse, pas un argument. Si vous n'avez rien à m'opposer ce n'est pas grave, mais il n'y a pas non plus de quoi se vanter.
"Si cétait vrai, alors personne n'aurait intérêt à travailler."
Relisez la phrase à laquelle celle-ci répond, et vous comprendrez peut-être pourquoi je vous plains.
Gil :
(trois libéraux lâchés en meute, c'est dur pour un seul conservateur)
La haine est mauvaise conseillère, c'est tout. Elle nous pousse à mal interpréter les chiffres. S'il s'agit seulement de dire que six millions de fonctionnaires, c'est trop, nous sommes d'accord. Pourquoi ajouter "salopards de" devant le mot "fonctionnaires ? Qu'est-ce que cela apporte ? Vous voyez bien qu'on n'est pas dans le cadre d'une discussion sérieuse.
à la meute :
La position libérale et anti-conservatrice (pléonasme), considère que l'individu n'est sur Terre que pour s'en mettre plein les poches, jouir sans entraves, et que tout ce qu'il capte il devrait pouvoir le garder pour lui tout seul.
Ben non.
Ce que l'on est, ce que l'on "gagne", on le doit à la société.
Mais le libéral pense, comme la Déclaration des droits de l'homme, que l'on naît adulte, souverain, libre et dotés de droits. C'est tout simplement infantile. On naît redevable, et jamais on ne pourra rembourser notre dette à l'égard de la société. C'est pour cela qu'elle a le droit d'exiger de nous le sacrifice suprême.
Et accessoirement, c'est bien le moins, quelques impôts.
La position libérale et anti-conservatrice (pléonasme), considère que l'individu n'est sur Terre que pour s'en mettre plein les poches, jouir sans entraves, et que tout ce qu'il capte il devrait pouvoir le garder pour lui tout seul.
RépondreSupprimer--Olivier Besanc--euh, Marco Polo
'fin, chuis gentil : Besancenot, il les invente ses slogans à la con, il se contente pas de les répéter. On aurait plutôt affaire à un lycéen militant au NPA.
RépondreSupprimerBen oui.
RépondreSupprimerEt quand Besancenot dit qu'il pleut, je prends mon parapluie, au cas où.
C'est grave ?
sur ce, je crois qu'il y a réveillon, alors je vous souhaite à tous de bien manger et de bien boire, en tout cas, moi, j'y vais !
à tous sauf au diable, évidemment. il est trop con.
RépondreSupprimerTraiter ces interlocuteurs de puceaux, quand on a rien a dire, c'est bon quand on a douze ans.
Le niveau baisse...
S'il est aussi doué pour la météo que pour les sciences économiques, disons que non, ce n'est pas grave. Mais c'est idiot. Comme votre raisonnement.
RépondreSupprimerDésolé d'apprendre que vous étiez puceau au lycée... Mais c'est au développement intellectuel plutôt que sexuel que je faisais référence. Vous avez vraiment besoin d'amour mon pov' vieux.
RépondreSupprimerOui.
RépondreSupprimerSoyez heureux, vous aussi.
Et joyeuse nouvelle année !
Fichtre, ce billet a parfaitement fonctionné.
RépondreSupprimer"Je dis simplement que ce n'est pas vous qui payez les fonctionnaires avec votre argent, parce que ce n'est pas votre argent que vous rendez sous forme d'impôts, c'est tout." (Marco Polo)
RépondreSupprimerCette phrase est magnifique, parce qu'elle résume parfaitement la philosophie fonctionnariste.
J'ai souvent écrit que pour ces gens-là, l'intégralité de la richesse produite en France est la propriété de l'Etat par défaut ; et que ce que l'Etat consent à ne pas voler de cette richesse au moyen de l'impôt, il le considère comme un cadeau fait au citoyen, pour lequel ce dernier devrait être éternellement reconnaissant.
Et voilà que nous avons confirmation de cette morale de gangsters, de la bouche même d'un fonctionnaire, appartenant à la pire branche de la corporation : celle qui est chargée d'inculquer la propagande étatique aux enfants.
Ce qui est à moi est à moi ; ce qui est à toi est négociable. Négociation légèrement biaisée, puisque moi j'ai le droit de t'envoyer en prison si tu n'es pas d'accord.
Voilà le principe de nos amis stato-gauchistes, qui peuvent aussi voter à "droite", voire à "l'extrême-droite" -- la preuve.
S'il fallait une preuve que la lutte des classes, en France, oppose la caste politico-fonctionnariale au reste de la population, la voici.
Au moins, les patrons du caca-rente, les "riches", les "nantis", les "capitalistes", les "exploiteurs", n'ont-ils jamais prétendu que le travail des petits salariés leur appartenait, qu'ils auraient la légitimité pleine et entière de les faire travailler gratuitement si tel était leur bon plaisir, que l'argent qu'ils donnaient au titre d'un salaire n'appartenait pas au salarié, et que ce dernier, en travaillant, ne faisait que "rendre" à son patron ce qu'il lui devait.
RépondreSupprimerMais un fonctionnaire français, lui, peut affirmer exactement ce que je viens de dire, mutatis mutandis, concernant sa boutique à lui.
Il peut écrire noir sur blanc, en substance, que les citoyens sont des esclaves de l'Etat, et que cela est bel et bon.
Ca ne l'empêche pas de dormir plus que ça.
Vous ne lâchez jamais l'affaire, vous.
RépondreSupprimerJe serais bref :
L'Etat est-il en droit d'exiger de vous un an de votre vie pour le service militaire ?
Peut-il légitimement vous obliger à combattre pour la défense du pays et à risquer la mort ?
Parce que tout est là.
Vous me faites penser à tous ces connards de profs qui se vantent d'avoir échappé au service militaire (comme plus de 30% des jeunes en âge de le faire, sur la fin, dont une immense majorité de diplômés et surdiplômés, et quelques Arabes). Eux aussi pensaient ne rien devoir à la France.
Il est vrai que vous ne trouvez rien d'illogique à comparer la France à un patron du Cac 40. Si ce dernier ne réclame pas le travail de son salarié comme un dû, pourquoi la France le ferait-elle ?
Il est vrai aussi que pour vous la France est une "boutique".
(C'est votre ignoble terme).
Vous rendez-vous compte de l'absolu délire de vos propos ?
Vous êtes un ingrat et un inutile.
J'imagine que vous n'avez pas d'enfants, non plus. Pourquoi leur donner gratuitement pendant 20 ou 25 ans ce que vous avez durement gagné, hein ?
Tout pour ma gueule. Rien pour les autres.
On ne fait pas une société avec ça, mais une arène de fauves en furie.
En fait, vous êtes répugnant.
Bah non Marco Polo, c'est vous qui êtes un voleur, un fasciste et un abruti.
RépondreSupprimerLe service militaire a été supprimé pendant que vous dormiez sur votre estrade (qui n'existe plus).
Le service militaire n'a rien à voir avec l'impôt.
Il n'y a aucun rapport entre un service militaire et le fait de prétendre que l'argent que gagne un salarié ne lui appartient pas.
La Suisse a un service militaire (contrairement à la France), et la Suisse est un pays libéral (contrairement à la France).
Vous êtes un imbécile.
Le service militaire n'a strictement rien de libéral.
RépondreSupprimerC'est bien pour ça qu'il a paru odieux en notre ère d'individualisme achevé.
Merci de m'apprendre que le service militaire a été supprimé en France.
Moi j'étais dans l'artillerie, et vous ?
Si l'argent que gagne un salarié lui appartient, il est injuste et monstrueux de le lui prendre par le biais des impôts.
Vous êtes un anarcho-capitaliste, voilà tout. Tout votre discours mène à ça.
C'est-à-dire, encore une fois, à l'arène des fauves.
Votre corps ne vous appartient pas. Vous l'avez reçu, comme votre culture, votre langage, à peu près tout. Et votre devoir est aussi de faire des enfants pour que ce que vous avez reçu soit transmis, pour que cet héritage extraordinaire ne soit pas jeté dans le néant. Ou alors vous pensez sérieusement que les vingt siècles de civilisation qui vous ont précédé avaient pour seul but de conduire au sommet de la Création que vous représentez ?
L'individu est une poussière. C'est déjà bien s'il améliore d'un iota son héritage, et s'il le transmet à peu près comme il faut.
Tout le monde s'en fout, de Marchenoir ou de Marco Polo. Dans deux cents ans nos engueulades seront bien oubliées (et dans quinze minutes aussi, sans doute). Mais quelque chose doit demeurer.
Vous ne gagnez rien ; vous n'êtes rien.
Allez sur une île déserte, sans le langage que vous avez reçu, sans la culture que des professeurs ou des morts, par l'intermédiaire de leurs livres, vous ont donnée, avec votre seule minable capacité de travail, et on verra ce que vous allez gagner vraiment à la sueur de votre front.
Une papaye de temps en temps, un misérable poisson ramassé avec les dents...
Vous êtes vraiment le pire des ingrats et des infatués.
Bon. Pour terminer sur une note plus légère, je dirais que nous avons surtout deux visions différentes de l'homme. Ce n'est pas grave.
Ce sont des choses qui arrivent.
Bonne et heureuse année, mes enfants. Embrassez-vous, allez en paix et dans l'amour du prochain...
RépondreSupprimer@Didier Goux : c'est qu'on ne sait pas où les déposer, nos voeux. Je refuse de les inscrire sous l'image du vieux qui ronfle en chaussettes noires.
Ceci dit, mes meilleurs voeux pour 2012.
M'enfin Marco Polo ça tient pas debout une minute votre histoire.
RépondreSupprimerD'un côté vous nous dites que les libéraux ne pensent qu'à leur pomme, et de l'autre vous nous dites qu'il faudrait être éternellement reconnaissant de ce qu'on reçoit en héritage. Autrement dit, la culture, le langage, et tout ce dont on hérite serait la stricte propriété de ceux qui les ont "créés." Les grands penseurs grâce auxquels vous faites votre beurre n'auraient donc jamais eu l'idée d'offrir leur savoir ?
Mais le plus drôle, c'est qu'avec toute la mièvrerie de votre lyrisme, vous ne voyez pas l'aspect fondamentalement tragique dans le processus historique : vous pouvez certes être reconnaissant (comme dit le Panthéon) de l'héritage que vous recevez, mais seul un esprit complètement tordu serait capable de s'imaginer que vous pouvez rembourser d'une manière ou d'une autre cet héritage.
Vous pensez vraiment que quand vous signez un chèque pour le fisc, un virement automatique s'opère sur le compte en banque de Pascal, de Nietzsche ou de Flaubert ?
Vous allez nous dire que c'est "symbolique". Le problème, c'est que le fric de l'impôt que vous avez consciencieusement payé pour votre "héritage", il est concrètement cramé par une fonction publique dont la rapport à cet héritage est de plus en plus clair : la dilapidation.
Non, je ne pensais pas du tout rembourser Pascal ou Marx de tous leurs efforts (surtout pas Marx, d'ailleurs), je pensais bien sûr à tous ceux qui nous ont précédés, y compris les obscurs, les sans-grade, qui ont apporté leur pierre à l'édifice.
RépondreSupprimerEt j'ai bien dit qu'on ne pourra jamais rembourser la dette. C'est pourquoi je pense qu'il est légitime qu'on exige de nous le sacrifice de notre vie en cas d'agression du pays. C'est en quelque sorte le seul paiement proportionné.
Il est bien évident que le langage n'est pas la stricte propriété de ceux qui l'ont créé. D'ailleurs personne ne l'a créé, le langage, c'est un fait social antérieur à l'individu. Nul n'est propriétaire de la langue, mais seulement bénéficiaire. C'est la société qu'il faut remercier, la civilisation, la France, appelez ça comme vous voulez (l'Etat n'en est que l'organe).
Nous sommes nés débiteurs, nous mourrons débiteurs.
Ce remerciement, ou ce "remboursement" tout à fait partiel, n'a rien de symbolique, comme vous imaginez que je pourrais le croire. C'est notre devoir pour que notre civilisation perdure. C'est pourquoi il faut taxer à mort ceux qui n'ont pas d'enfants, par exemple.
Il est tout à fait normal de participer à la vie collective en rendant, par le biais des impôts, une part de ce que l'on a reçu, mais il serait nécessaire de ne pas dépenser cet argent public n'importe comment, et je crois que c'est là qu'on est censé se rejoindre. L'argent public doit aller aux services publics. Et oui, il serait préférable que ceux-ci soient efficaces.
J'ajouterais que vous êtes toujours un odieux personnage, et que votre argumentaire est d'une faiblesse pénible. Il n'y a rien dans vos critiques qui écorne d'un millimètre mes propos.
Mettez-vous au niveau, mon vieux, faites un effort. Lisez un livre ou deux, par exemple.
Enfin, pour un gars qui ne voulait pas discuter avec moi, alors qu'il s'est inséré dans la discussion sans rien y apporter, je trouve que vous faites de sérieux efforts.
C'est bien. Continuez. Vous finirez peut-être par devenir humain.
à Gerbille :
Meilleurs voeux aussi à vous.
Ce remerciement, ou ce "remboursement" tout à fait partiel, n'a rien de symbolique, comme vous imaginez que je pourrais le croire.
RépondreSupprimerS'il n'est pas symbolique, il est quoi ? Quand vous payez vos impôts -- puisque, je vous le rappelle, c'est de ça qu'il était question avant que vous essayiez comme si de rien n'était de parler du service militaire, du devoir de sacrifice pour son pays, et de la pluie et du beau temps --, est-ce que vous remboursez concrètement votre dette ? Vous dites vous-même que c'est impossible. Alors quoi ?
C'est notre devoir pour que notre civilisation perdure. C'est pourquoi il faut taxer à mort ceux qui n'ont pas d'enfants, par exemple.
Notre devoir c'est de payer des impôts pour que la civilisation perdure. Bon, déjà, "notre civilisation" on sait pas trop ce que c'est (apparemment c'est l'Etat, puisque c'est ce qui perdure grâce à l'impôt). Par ailleurs, notre civilisation n'a pas de droit à perdurer qu'elle peut opposer à ceux qui la composent, et qui se manifesterait pas un "devoir à perdurer en payant ses impôts". Pour finir, si "notre civilisation" est parvenue à un stade de développement qui permet de la qualifier de telle, et si elle a perduré, c'est parce qu'elle a réussi à maintenir un niveau de vie qu'elle a atteint en produisant des richesses. Pas sûr que la démographie joue le rôle que vous croyez dans ce phénomène : on sait le niveau de civilisation incroyable atteint en Afrique Noire.
Je ne reviens que brièvement sur la deuxième phrase que je cite, pas seulement pour souligner votre hardiesse à induire des choses foireuses à partir d'idées débiles ("c'est notre devoir de payer des impôts pour que la civilisation perdure donc... buttons tous les gens stériles !!"), mais pour vous encourager à nous donner la liste de toutes les personnes qu'il faut "taxer à mort", pour qu'on se fasse une meilleure idée de la graine de dictateur qui sommeille en vous.
Il est tout à fait normal de participer à la vie collective en rendant, par le biais des impôts, une part de ce que l'on a reçu
Encore une fois, ce n'est pas ce à quoi servent, concrètement, les impôts. Libre à vous de fantasmer le rôle, symbolique, que l'impôt peut jouer dans votre imaginaire.
Enfin, pour un gars qui ne voulait pas discuter avec moi, alors qu'il s'est inséré dans la discussion sans rien y apporter, je trouve que vous faites de sérieux efforts.
Bon, il vient de me dire qu'il fallait que je fasse un effort dans la phrase précédente (rassurez-vous, réfuter des âneries pareilles n'est guère difficile), mais on sait que la cohérence n'est pas le point fort de Marco Polo. Il a à peine le niveau pour rédiger une appréciation sur un bulletin de notes ! Songez donc.
Enfin, pour un gars qui a dit qu'il se barrait de ce blogue, je trouve que vous pourriez faire davantage d'efforts. Je vous mets 2/20.
Bonjour, c’est bien ici pour les notes de bas de page ? Alors, j’ai suivi votre conversation avec intérêt et je n’ai pu m’empêcher d’y relever quelques erreurs factuelles. Elles appartiennent presque toutes au même auteur. Saurez-vous le reconnaître ?
RépondreSupprimer-Dans l’affaire du déraillement d’un train à Achicourt (Pas de Calais) le 3 décembre 1947, l’acte de sabotage qui en est la cause n’a jamais été élucidé, ni revendiqué. Si Marchenoir, qui a invoqué ces faits –comme à son habitude sans prendre la peine de les dater ni de les situer- dispose d’informations sur l’identité des coupables, il est prié de se mettre en contact de toute urgence avec le commissariat le plus proche. Les faits sont prescrits, mais les fonctionnaires de police n’ont pas tant d’occasion de rigoler.
-Dans l’article du Figaro, cité par Marchenoir, et relatif à la mauvaise répartition de la police à Paris, il est d’emblée précisé (malgré le biais assez évident du journal) que le problème est dû en grande partie aux récentes suppressions d’effectifs : l’Intérieur a « dégraissé » dans les arrondissements les plus peuplés et les plus pauvres, mais n’a rien fait de tel dans les arrondissements du centre et de l’Ouest, pour des raisons dont certaines sont avouables (les ambassades et les ministères se trouvent là) et d’autres moins. Je laisse à votre perspicacité le soin de découvrir ces dernières.
-Dans l’article du Figaro, cité par Marchenoir, et relatif aux fonctionnaires travaillant aussi dans le privé, un certain nombre de précisions y retiennent l’attention : la plupart de ces moutons noirs sont en fait des auto-entrepreneurs, travaillant quelques heures par semaine sur leur temps libre à des activités telles que le tricot, et vendant leur production sur la Ternette (après avoir sagement sollicité l’autorisation de leur tutelle). A l’origine de cette situation, de plus en plus fréquente semble-t-il, il y a bien souvent un traitement trop médiocre pour joindre les deux bouts. On voit bien le profil des bad boyz and gurlz qui font rien qu’à sucer le sang des contribuab’.
-Quelques chiffres enfin :
*Il n’y a pas en France 7 millions de fonctionnaires mais 5,2 millions, soit 22 % de la population active. Pour arriver au chiffre de 7 millions, il faut considérer par exemple qu’une société comme la Poste est encore un service public alors que le secteur est désormais concurrentiel et que l’Etat n’abonde pas le budget de l’entreprise mais se borne à lui tenir lieu de garantie (ce qui permet notamment d’emprunter à moindres frais).
*56 % : effectivement, la France a été désignée en avril 2009, par le magazine Forbes Asia, comme l’Etat exerçant la plus forte pression fiscale. Peut-être faut-il remarquer toutefois que 8 des 10 Etats les plus mal notés sont européens et que les grands gagnants sont le Qatar, les Emirats arabes unis, Hong Kong et Taïwan. Que la société française suive un modèle différent de celui de Hong Kong est-il un motif de honte ?
*La pression fiscale en France ne s’exerce pas principalement sur les entreprises mais sur les consommateurs : la TVA a représenté en 2011 plus de la moitié des rentrées fiscales directes (131 milliards, contre 44 milliards d’impôts sur les sociétés. A titre de comparaison, le bénéfice réalisé par Total a oscillé ces cinq dernières années entre 10 et 14 milliards d’euros, celui de BNP Paribas, entre 5 et 8 milliards).
*10.000 euros, c’est bel et bien le coût d’une année de scolarité d’un lycéen lambda (c'est-à-dire au sein d’un lycée général ou technologique et non professionnel). Cela cumule la rémunération des enseignants, la mise à disposition des manuels, l’entretien des locaux, etc, etc. Défonctionnariser et désétatiser le système, c’est demander que ce coût repose sur les personnes scolarisées ou sur leur famille. Il n'y a pas de troisième voie.
De rien, ça fait plaisir.
Bien, bien. Je vois qu’Ali Devine, un » professeur d’histoire », payé par nos impôts pour diffuser la propagande communiste sur les blogs pendant les heures où les braves cons de contribuables pensent qu’il travaille, se livre à l’habituelle opération de désinformation gauchiste, à base de dénigrement, pinaillage, noyage sous des détails non pertinents et changement de sujet.
RépondreSupprimerDonc, l’attentat communiste de 1947 qui a tué 16 (ou 20 ?) personnes dans un déraillement « n’a jamais été élucidé, ni revendiqué ». Comme le 11-Septembre, je suppose ?
On notera l’ignoble attitude du sieur Ali Devine, qui se permet faire de l’esprit sur le dos des personnes ainsi assassinées :
»Si Marchenoir, dispose d’informations sur l’identité des coupables, il est prié de se mettre en contact de toute urgence avec le commissariat le plus proche. Les faits sont prescrits, mais les fonctionnaires de police n’ont pas tant d’occasion de rigoler. »
Mon Dieu qu’on est drôle, dans la Déséducation Nazionale... Il est vrai que ces morts-là n’étaient pas du bon côté.
Bien entendu, de la part de l’immense historien Ali Devine, pas une précision, pas une information, pas un fait, pas une source à l’appui de sa péremptoire affirmation que cet attentat, contrairement à tout ce que l’on sait, n’a pas été perpétré par les communistes. Il prétend que les communistes n’en sont pas responsables, mais il se garde bien de nous dire qui l’a commis...
Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Cela permettra toujours de jeter le doute dans l’esprit de certains.
Un demi-siècle plus tard, Ali Devine nous ressert la propagande de la presse communiste de l’époque, qui parlait de « provocation policière fasciste classique, jetant la suspicion sur les glorieux combattants de la bataille du rail », et de « réédition française de l’incendie du Reichstag ».
A part ça, Philippe Robrieux, qui fut un responsable communiste, écrit dans son « Histoire intérieure du parti communiste » que cet attentat est dû à d’anciens activistes du PCF de la clandestinité.
Mais Ali Devine, comme Allah, sait mieux.
Ce genre de mensonge répugnant est typique des méthodes de la désinformation communiste. Evidemment, même si cet attentat avait été une « provocation fasciste », cela ne changerait rien au fond de l’affaire, car je ne l’ai cité qu’à titre d’exemple : des faits comme celui-là (la plupart tout de même moins graves), il y en a à la pelle -- et j’en ai cité quelques-uns.
Les milliers de fusils volés à Manufrance par la CGT, et stockés par les ouvriers du Livre dans un hangar de distribution de journaux, en prévision de la révolution, ces mêmes journaux que ces mêmes ouvriers du Livre se permettent d’empêcher de paraître à chaque fois qu’on ne les salue pas assez bas, c’était une « provocation fasciste », aussi ?
Les 100 millions de morts du communisme, c’est une « provocation fasciste » ? Le fait que Maurice Thorez, le ministre de la Fonction publique qui a mis en place le fameux statut dont il est question ici, ait été un traître à sa patrie, un déserteur en temps de guerre réfugié chez l’ennemi, c’est une « provocation fasciste », peut-être ?
Ca dérange bien les gauchos qu’on rappelle tout ça, hein. Ca lézarde un tout petit peu le mythe patriotique que les communistes ont édifié au lendemain de la guerre...
Je trouve que les néo-communistes pourraient avoir la décence de la mettre légèrement en sourdine, au moins. De raser un peu les murs. De se faire un peu oublier.
Les autres pinaillages d’Ali Devine sont de la même farine et ne méritent pas un pet de lapin.
À mon avis, ce sont les nazis qui ont fait le coup, comme à Katyn. D'ailleurs, je ne serais pas surpris que ce soit les mêmes.
RépondreSupprimerAu diable : oui, c'est vrai, il y a un effort en trop.
RépondreSupprimerPour le reste, c'est dérisoire. Vous n'avez visiblement pas le niveau.
Ali devine a parfaitement raison sur tous les points, c'est pourquoi Marchenoir ne lui répond que sur un seul, le moins intéressant par rapport à la conversation.
C'est un aveu d'échec.
Ali Devine,
RépondreSupprimerJe n’arrive pas à croire que vous évoluez dans un monde où :
- ces salauds de riches se gardent les flics pour eux et la rigidité de l’organisation du Ministère n’y est pour rien ;
- les pauvres fonctionnaires sont obligés de faire du tricot pour arriver à boucler leur budget ( !!! Quand même !!!) ;
- on ne peut pas dans des messages de quelques centaines de caractères assimiler les employés statutaires de la SNCF et de la Poste à des fonctionnaires ;
- il n’y a d’alternative qu’entre l’Etat français (obèse, inefficient ...) et le libéralisme de Hong-Kong ;
- il n’y a qu’un seul moyen de dépenser 10 000 € et c’est l’Education Nationale qui l’a trouvé.
Je n’arrive vraiment pas à le croire. Surtout quand je me souviens de la finesse d’analyse, l’objectivité et la qualité d’écriture de votre blog.
Cela doit être l’effet Marchenoir : il me met en joie ; il vous propulse dans un monde parallèle (loin de vous-même, j’espère) !
@ Marchenoir :
RépondreSupprimerVous me définissez comme un professeur d’histoire "payé par nos impôts pour diffuser la propagande communiste sur les blogs pendant les heures où les braves cons de contribuables pensent qu’il travaille." Vous avez peut-être remarqué que j'ai publié mon commentaire à 1 h 31 du matin. A cette heure-là, j'aime à penser que je suis libre de faire ce que bon me semble. Mais votre remarque me paraît tout de même intéressante dans la mesure où vous avez plusieurs fois énoncé l'idée (par exemple au sujet des fonctionnaires exerçant un travail de complément) que le fait d'être rémunéré par l'Etat devrait interdire toute autre forme d'activité ; et vous avez ajouté ailleurs que les fonctionnaires ne devraient pas avoir le droit de vote. Je serais bien curieux de savoir sur quoi s'appuie cette fureur prohibitionniste ? Pour un libéral, il me semble que vous avez un goût excessivement prononcé pour l'interdiction en tout genre.
Concernant l'attentat de 1947, je n'innocente ni n'accuse personne en l'absence de certitude historique. A l'appui de votre thèse, vous invoquez "Philippe Robrieux, qui fut un responsable communiste", et qui "écrit dans son « Histoire intérieure du parti communiste » que cet attentat est dû à d’anciens activistes du PCF de la clandestinité." Oh ! Un témoignage de première main, la dénonciation d'un repenti ! -Seulement Philippe Robrieux avait 11 ans en 1947. Quel que soit le caractère fondamentalement démoniaque du communisme, ça me paraît un peu jeune pour infiltrer un réseau de dynamiteurs. Votre source est donc soit fausse, soit douteuse. Ceci étant, et comme historien, je vous félicite d'avoir cité pour une fois un nom propre et des éléments factuels précis. Comme il est dit de Babar au début du récit de Laurent de Brunhoff, vous êtes un élève qui fait des progrès.
Vous m'accusez par ailleurs de "noyer [la conversation] sous des détails non pertinents" et de "changer de sujet" ; mais j'observe qu'à partir d'une affaire non élucidée de sabotage ferroviaire, il ne vous faut que quelques paragraphes pour me jeter les 100 millions de morts du communisme à la figure. Comment appelle-t-on le point Godwin dans sa version sinistrogyre ? Le point Nigowd ? ca vous irait bien.
@Marchenoir toujours
RépondreSupprimerVous concluez en écrivant : "Les autres pinaillages d’Ali Devine sont de la même farine et ne méritent pas un pet de lapin." C'est là une figure de style qui vous est familière : vous désignez vos adversaires, non seulement comme d'ignobles salauds (musulman fanatique dans une discussion précédente, je me retrouve cette fois-ci stalinien), mais en outre comme d'absolues nullités intellectuelles, indignes même qu'on leur réponde ; et cependant vous consacrez un temps, une énergie et une emphase proprement étonnantes à polémiquer avec eux, à tel point qu'il s'agit de votre activité quasiment unique dans la blogosphère. D'ailleurs vous tirez fierté de ce rôle de querelleur obsessionnel : j'ai lu avec attendrissement votre message du 31 décembre à 11 h 57, où vous vous qualifiez vous même de "Marchenoir Corp., animateur de blog à votre service, maison de confiance, satisfait ou remboursé." Franchement les amis, n'est-ce pas mignon ?
En fait Robert (vous permettez que je vous appelle Robert ?), je dois dire que votre personnalité m'intéresse beaucoup. Malgré le soin jaloux que vous mettez à ne jamais en dévoiler le moindre détail (tout en utilisant sans vergogne les informations que vous détenez au sujet de vos interlocuteurs), elle se dessine assez clairement à travers votre correspondance. Le temps libre énorme dont vous disposez apparemment me fait croire que vous êtes retraité, ce qui cadre assez bien avec l'acrimonie globale du propos et le style parfois archaïsant. Votre aigreur générale et votre absence d'humour proprement navrante laissent supposer que vous avez dû beaucoup souffrir au cours de votre chienne de vie -je verrais bien une histoire de petit commerce ruiné par le zèle de l'URSS, pardon, de l'URSSAF. Votre goût pour la polémique, voire l'invective résultent à mon sens de deux facteurs : vous êtes seul et vous êtes en manque de rapports humains, mais à cause de vos blessures intimes vous optez malheureusement pour la socialisation par le conflit.
Bob (vous permettez que je vous appelle Bob ?). Je suis prêt à vous aider. Rencontrons-nous. Je sais faire des câlins et aussi cogner, selon le voeu que vous exprimerez. Transmettez votre 06 à Didier Goux, je suis sûr qu'il aura la gentillesse de me le transmettre.
Je t’attends, mon Bobby.
@pulcino
RépondreSupprimer"ces salauds de riches se gardent les flics pour eux et la rigidité de l’organisation du Ministère n’y est pour rien".
Elle y est certainement pour quelque chose, mais j'incline à croire qu'elle n'en est pas le facteur principal. Ma réponse pourrait d'ailleurs consister en une simple citation d'un journal communiste bien connu, Le Figaro (édition du 3 juin 2008) :
"À Neuilly, 126 policiers (sans compter 34 municipaux) traitent environ 3 000 faits par an, quand des circonscriptions de même taille (60 000 habitants), emblématiques des violences urbaines, comme Gonesse (Val-d'Oise) ou Les Mureaux (Yvelines), disposent rigoureusement du même effectif… pour le double de faits à traiter (avec sept fois plus de coups et blessures volontaires et trois fois plus de vols violents)."
"les pauvres fonctionnaires sont obligés de faire du tricot pour arriver à boucler leur budget ( !!! Quand même !!!)"
Monsieur, savez-vous ce qu'est un fonctionnaire de catégorie C ? Un agent d'entretien par exemple est une personne effectuant un travail pénible et répétitif, généralement rémunéré au SMIC, et dont l'évolution de carrière consiste dans la possibilité d'être inscrite au bout de six ans sur le tableau d'avancement au grade d'agent d'entretien... qualifié. Je ne dis pas cela pour faire pleurer dans les chaumières, mais j'ai assisté peu avant les vacances de Noël au pot de départ en retraite de l'une de ces privilégiées : la seule chose qu'elle ait pu nous dire de façon claire dans l'émotion de son petit speech est que, sa pension ne lui suffisant pas, elle cherchait des ménages et que si nous étions intéressés... Il y a eu comme un flottement, quelqu'un a servi le mousseux, rideau.
Ces choses existent. Et elles existent en nombre. Reconsidérez votre exclamation ironique ou scandalisée au sujet du tricot.
Plutôt que de continuer à vous répondre point par point, je voudrais vous dire que depuis la fermeture du blog que vous avez la gentillesse de citer, près de trois ans se sont écoulés. La situation n'était alors pas si facile, mais le moins que je puisse dire est qu'elle ne s'est pas améliorée. Dans le discours public ou blogosphérique, le métier que j'ai choisi, que j'aime, et que j'exerce avec passion, est exclusivement désigné comme une source de coûts déraisonnable ou une fabrique de ratés (sans parler des abrutis comme Marchenoir pour qui nous ne sommes qu'une secte marxiste). Dans les établissements, la diminution des effectifs enseignants est désormais sensible : des postes, des classes disparaissent ; et j'ai eu l'honneur d'enseigner il y a une grosse douzaine d'heures à une classe de première ES de 35 élèves comprenant un aveugle et une belle brochette de têtes à claques. Ce vécu peut expliquer quelques mouvements d'humeur voire une ou deux exagérations rhétoriques dans le feu de la discussion. Vous le comprendrez assurément.
@Al Devine
RépondreSupprimerOui, il y a des fonctionnaires mal payés. Mais très certainement moins que de travailleurs du privé qui eux n'ont en plus, ni la sécurité de l'emploi ni l'espoir d'avoir une retraite (même minime). Vous nous parlez d'un agent d'entretien qui ne représente quand même pas grand-chose face aux milliers de cheminot de la SNCF, de la RATP, face aux employés de la poste (qui sont toujours fonctionnaires), aux milliers de profs dont l'incompétence (merci aux IUFM) sans compter les dizaines de milliers de postes inutiles de l'administration soviétique Française.
Comment peut on, alors que les frontons de nos mairies sont gravés des mots "Egalité et Fraternité", justifié l'existence du statut de fonctionnaire ?
Voila pourquoi je suis pour que le statut de fonctionnaire soit une exception, que les fonctionnaires soient beaucoup, beaucoup moins mais mieux payés (en particulier à l'hôpital et dans la police).
Très bonnes réponses, cher Ali Devine, cher collègue. C'est mesuré et percutant. Le récit du départ en retraite de l'agent d'entretien, dans sa brièveté, est bouleversant.
RépondreSupprimerMoi aussi j'aimerais bien rencontrer Robert, parce qu'il a malgré tout des côtés attachants. Ce qui me retient, c'est qu'il serait capable d'utiliser mes confidences pour mieux me traiter ensuite de marxiste musulman.
Vous l'imaginez ancien commerçant, moi je le vois plutôt pensionné de longue durée (aujourd'hui en retraite), quelque chose qui donne envie de se faire passer sur la toile pour un warrior du management, un champion de la compétition de marché.
Son style est agréable et ciselé, malgré quelques facilités rhétoriques dont il abuse. Il est surtout dommage de le voir sombrer très vite dans l'insulte et l'ironie quand les arguments de l'adversaire écrasent les siens. On a l'impression qu'il ne changera jamais d'avis, ce qui nuit à l'intérêt de la conversation. Mais il n'est pas si condescendant qu'on pourrait le craindre, car il répond souvent longuement aux messages qu'on lui oppose. Il est vrai que c'est son activité principale, peut-être unique. Enfin, il y a du bon en lui, quand même, en grattant un peu.
J'ai lu une bonne part de ce que vous avez mis en ligne, vos souvenirs d'enseignant,les récits drôles et terribles d'exclusion d'élèves... C'est excellent. J'imagine que vous êtes tenté par l'écriture d'un livre. Peut-être même avez-vous déjà publié ?
@Skandal
RépondreSupprimerLes agents de catégorie C représentent 76 % des deux millions de fonctionnaires territoriaux. Leur salaire médian est de 1500 euros mensuels -c'est à dire que la moitié touche moins. Donc je ne pense pas qu'on puisse parler d'exception statistique. Dans la seule région PACA, par exemple, il y a 22.000 agents d'entretien territoriaux (source : INSEE ; oui, encore des fonctionnaires).
Si je vous comprends bien, il faudrait aligner tout le monde (à commencer par les petits privilégiés dont il est question ci-dessus) sur une condition où il n'y a "ni la sécurité de l'emploi ni l'espoir d'avoir une retraite (même minime)" ? Et cela au nom de l'égalité et de la fraternité ? Je crois que nous n'avons pas la même vision du bien public.
@Marco Polo
RépondreSupprimerMerci beaucoup. Du bon chez Marchenoir ? Vous avez foi en l'Homme ! Mais peut-être avez-vous raison après tout. En hommage à son pseudonyme inspiré par Léon Bloy, il faut s'armer de miséricorde.
Oui, mais je me demande si c'est vraiment un pseudo (j'ai cru au début qu'il avait de bonnes lectures).
RépondreSupprimerPeut-être daignera-t-il nous éclairer sur son rapport possible au Pèlerin de l'absolu.
La petitte tirade d'Ali Devine est parfaitement raccord avec la saloperie des méthodes communistes.
RépondreSupprimerTout d'abord, il noie la conversation sous un déluge de détails qui n'ont rien à voir avec le sujet.
Puis, il prétend que les communistes ne sont pas à l'origine du déraillement meurtrier de 1947, tout en me reprochant de ne fournir aucune source à l'appui de cette thèse. Ben, non : je ne fournis aucune source à l'appui de la "thèse" qu'Hitler a gazé les Juifs, non plus : cela fait partie de ce que sait tout honnête homme.
Evidemment, Ali Devine, lui, ne fournit aucune source à l'appui de sa contre-thèse extravagante que les communistes n'y sont pour rien, qu'on ne sait pas qui a commis cet attentat, qu'il n'a pas été "revendiqué" : il est de gauche, par conséquent il est dispensé.
Les Degauche font comparaître les autres au tribunal de l'histoire : ne pas confondre, et prière de ne pas inverser les rôles. Le non-Degauche a tort par définition, et doit, sur simple demande, pour espérer être seulement entendu, fournir toute une série de papiers, d'attestations, de sources, de preuves, que le Degauche, derrière son guichet, examinera d'un oeil soupçonneux, et décidera -- ou non -- d'accepter. Sans possibilité de recours.
C'est l'atavisme fonctionnarial, je suppose. Sous ton uniforme de blogueur, camarade, tu restes un guichetier. Tu as ça dans le sang.
Bien entendu, quand on lui amène les preuves, les papiers, les formulaires, les attestations (signés d'un chef de son camp, en plus), vous ne croyez tout de même pas que ça va l'impressionner.
De même qu'il manque toujours un formulaire au guichet, de même le Degauche trouvera toujours une bonne raison pour repousser le tas de preuves d'un doigt dédaigneux : pas assez bon pour Nous. Il manque encore une attestation. Repassez Nous voir un autre jour, on verra si Notre Majesté daignera agréer vos documents la prochaine fois.
Ce coup-ci, Robrieux, qui attribue l'attentat aux communistes, est un "repenti" du PCF (ah ? donc le communisme est bien criminel ? on progresse...), par conséquent ce qu'il dit n'est pas fiable.
D'ailleurs, il était un enfant quand l'attentat a été commis, par conséquent il n'a pas pu avoir une connaissance directe des faits, par conséquent tout ce qu'il en dit est à mettre à la poubelle.
Donc, voilà un "professeur", payé par nos impôts pour instruire nos enfants, qui balaye d'une seule ligne toute la science historique et tous les historiens. Tous les faits historiques pour lesquels nous n'avons pas un témoin direct et vivant sont réputés inconnaissables. Comme c'est commode et comme c'est pratique.
Du coup, les communistes ont le champ libre pour réinventer le passé à leur sauce -- et c'est précisément parce que je démolis le village Potemkine édifié par les communistes français après guerre qu'Ali Devine est fou de rage. En même temps, qu'est-ce qu'il peut faire ? Une fois que quelqu'un a foutu un coup de pied dans les décors, vous aurez beau les remonter, tout le monde a vu ce qu'il y avait derrière...
Puis, Ali Devine me décerne un "point Godwin" pour avoir osé rappeler que le communisme a fait cent millions de morts. Houlàlà, la faute de goût... Rappeler que l'idéologie de la CGT, du PCF, de la gauche, a fait cent millions de morts, ça ne se fait pas. C'est un peu comme péter à la messe. La gauche, c'est l'empire du bien, par définition. Comment imaginer qu'elle soit responsable de cent millions de morts ? Cépapossib.
Enfin, démasqué, à bout d'arguments, Ali Devine passe aux attaques personnelles : je serais un retraité (il n'en sait évidemment rien), ce qui invaliderait ipso facto ma dénonciation du socialisme.
RépondreSupprimerQue voilà un crime abominable, en effet. Et moi qui croyais que la gauche était le défenseur naturel des petits, des opprimés, des sans-grade -- donc des retraités, par exemple.
Pas du tout. La gauche est le défenseur de la gauche. Quand elle fait mine de défendre les intérêts des ouvriers, des immigrés, et même des fonctionnaires, il ne s'agit là que de marionnettes. Elle les défend à condition qu'ils soient de gauche. Elle les défend à condition qu'ils acceptent de servir de masse de manoeuvre muette (ou vociférante) à la cause Degauche.
Essayez donc d'annoncer, en salle des profs, que vous votez Front national.
Je cherche encore en vain à quel moment la gauche aurait revendiqué l'abolition de la retraite.
Et puis, pour finir en apothéose, le grand historien Ali Devine, spécialiste des "sources", scientifique scrupuleux ne cherchant que la vérité, veut me rencontrer "en vrai" pour me casser la gueule.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a deux catégories de blogueurs avec lesquels on en arrive toujours là : les communistes et les musulmans.
On ne saurait mieux faire la preuve que l'idéologie de gauche est une idéologie de voyous.
Et aussi d'abrutis, car il faut quand même en tenir une couche pour passer son temps à accréditer la thèse que la gauche défend l'intérêt général, fait prévaloir le droit sur la force, vole au secours des faibles et des opprimés, puis finir par montrer qu'on n'est qu'une racaille, prête à faire taire ses adversaires par la violence physique.
La meilleure preuve que le fonctionnarisme est une mafia, une organisation de gangsters sans scrupules, c'est Ali Devine qui vient de vous la fournir.
Enième petit aperçu des beautés du sysètme fonctionnarial à la française, défendu par le grand historien Ali Devine, qui veut me casser la gueule pour rappeler, par exemple, que les éboueurs marseillais travaillent entre... deux et trois heures par jour.
RépondreSupprimerLe «fini-parti» des éboueurs marseillais devant la justice
Le très polémique «fini-parti» qui permet aux éboueurs de quitter leur travail dès que leur tournée de ramassage des ordures est achevée, vit peut-être ses derniers jours à Marseille.
Benoit Candon, un avocat agissant en son nom, a déposé un recours devant le tribunal administratif de Marseille pour faire abolir cette pratique dont la cité phocéenne n'a pas l'exclusive.
L'audience est prévue le jeudi 5 janvier dans le courant de la matinée. «J'agis en tant que citoyen mais beaucoup de monde me soutient car il s'agit de dépenses publiques importantes. Pourtant, la ville est sale et j'en souffre», commente-t-il.
Une enquête de la chambre régionale des comptes a mis en lumière que le temps de travail des éboueurs était en moyenne de 3h30 au lieu du temps légal de 7 heures.
Le rapport date de 2007 mais des élus d'Europe Ecologie les Verts ont fait leur propre enquête en septembre dernier, pistant eux-mêmes au petit matin les départs et les arrivées des bennes.
Conclusion: la durée de travail quotidienne varie de 2 à 3 heures, mais jamais plus!
D'autant que les éboueurs sont traditionnellement colleurs d'affiches pendant les campagnes électorales.
Et le plus beau :
«Me Candon en tant qu'usager n'a aucun intérêt à agir car un usager ne peut s'immiscer dans l'organisation interne d'un service public, réplique Me Jorge Mendes-Constante, défenseur de MPM. En outre, le fini-parti n'a pas été mis en place par une décision. C'est une tolérance, un usage historique qu'on ne peut pas abroger».
Voilà, c'est clair :
1. Les citoyens n'ont aucun droit de regard sur le "service public" qui agit au nom de "l'intérêt général". On fait ça pour leur bien, donc ils n'ont qu'à se taire et obéir.
2. Le fait que les éboueurs marseillais soient, littéralement, payés à ne rien faire par les contribuables n'est pas une "décision". C'est comme ça. C'est un phénomène naturel, comme la présence des montagnes ou des océans.
3. Une "tolérance", un "usage historique" ne peuvent pas être abrogés. Vous êtes condamnés à vous fader la CGT, les communistes et la gauche jusqu'à la fin du monde et au-delà.
Et si vous n'êtes pas d'accord, Ali Devine viendra vous casser la gueule.
Ce que ses petits copains ont fait et continuent de faire, effectivement, à Marseille et dans toute la France.
Depuis 1945 jusqu'à nos jours.
Et c'est ce système que l'on vous demande de maintenir.
Les méthodes d'Ali Devine sont aussi appliquées à la CFDT :
RépondreSupprimerLa CFDT maritime SeaFrance, qui porte le projet de reprise de la compagnie par la société coopérative (Scop), se serait bien passée de cette polémique. Selon Europe 1, certains salariés osent braver le syndicat majoritaire en pointant du doigt ses «pratiques douteuses». Intimidations, violences, passe-droits, plusieurs salariés non-syndiqués témoignent, sous couvert d'anonymat, des moyens de pression, parfois violents, utilisés par les leaders syndicaux.
Europe 1 cite plusieurs exemples qui lui ont été rapportés: «une voiture vandalisée devant le domicile d'un salarié, des salariés victimes de harcèlement verbal ou d'agressions physiques». Certains représentants syndicaux auraient même déjà été condamnés par la justice.
Concrètement, ces témoignages relèvent qu'un véritable «système CFDT» s'est mis en place au sein de l'entreprise basée à Calais ces dernières années. Et ce, sous les yeux de la direction qui aurait préféré ignorer ces faits afin de préserver la «paix sociale» au sein de SeaFrance.
Europe 1 cite un compte-rendu de CE datant de 2009, dans lequel la nouvelle direction du groupe dénonce certaines pratiques de la CFDT, comme celle d'accorder des «passe-droits» à certains salariés. Un rapport de la Cour des comptes aurait également pointé certains dysfonctionnements.
Philippe Hénon, le rédacteur en chef de Nord Littoral, raconte à la radio que «c'est la CFDT qui embauchait, c'est elle qui accordait les promotions, les congés. (...) Certains salariés avaient le droit à 100 ou 120 jours de congés négatifs», c'est-à-dire en bonus de leur solde légal.
Enfin, selon Europe 1, une enquête de justice est en cours sur des vols à bord des ferries de la compagnie. Les noms des deux principaux chefs de la CFDT - Éric Vercoutre et Didier Capelle - apparaissent dans ce dossier.
Robert, vous déconnez à plein tube, là.
RépondreSupprimerJe ne crois pas qu'Ali Devine veuille vous rencontrer pour vous casser la gueule.
Et puis, vous n'avez répondu à rien de ce qu'il disait et qui est très juste. Laissez tomber les communistes : personne ne les défend vraiment, ici. Vous faites semblant.
Mais je reviens à l'essentiel : votre rapport au grand Léon Bloy. C'est fait exprès, ou c'est un hasard ?
Ce n'est pas une question piège. Simple curiosité.
Est-ce une bonne idée, quand on n'a rien lu de Bloy, de commencer par Le désespéré ?
RépondreSupprimerMarchenoir, je ne veux pas vous casser la gueule. Et du reste ce n'est pas nécessaire : vous faites ça très bien tout seul. Votre ton pète-sec et sentencieux, votre systématisme, vos réquisitoires de procureur d'un tribunal de petite province, tout cela contribue à vous décrédibiliser beaucoup mieux que je ne saurai le faire moi-même. Je crois donc qu'en ce qui me concerne, je vais arrêter cette conversation. D'autant qu'il y a des cours à préparer ("Les crimes du libéralisme à travers les âges"), des copies à corriger ("Dissertation. Qui est le plus grand, Mao ou Staline ? Vous avez trois heures"), des piquets de grève à organiser (avec les fusils volés par des collègues à Manufrance), etc, etc. Enfin j'ai un travail. Moi. Si vous voyez ce que je veux dire.
RépondreSupprimerdes fois tu me fais vachement peur......
RépondreSupprimerdamien