Elle est bonne et elle est vraie parce qu'au fond il n'en est pas d'autre qui vaille : doit-on se contraindre à publier un billet le 31 décembre, au prétexte que ce sera le dernier de l'année ? On notera en préambule que, en cas d'abstention – d'abstinence ? –, on disposerait tout de même d'un dernier billet de l'année, celui de la veille ; ce qui est réconfortant. Néanmoins ?
Bien sûr, ne pas publier de billet un 31 décembre serait une manière, un peu puérile certes, de se démarquer du vulgaire. Mais quel blogueur sérieux a vraiment envie de se démarquer de qui que ce soit, alors qu'il vient de parcourir la longue prairie des 364 jours écoulés en troupeau aveugle ? Ce serait un coup à rater le gué. Donc, billet ; mais pour y dire quoi ?
On peut toujours faire le bilan, certains ne s'en privent jamais. C'est-à-dire étaler sa satisfaction d'avoir eu des visiteurs (le mot “lecteur” m'a paru tout de même un peu hasardé), et les recenser avec méticulosité. Il est également loisible au blogueur de délivrer au bon peuple ses souhaits pour l'année qui menace ; ou au contraire de dresser, mais sur le mode léger et humoristique qui caractérise l'espèce, la liste des frustrations, manquements, désillusions et ratages qui ont été son lot durant celle qui agonise dans le frigo, à côté des huîtres pas encore ouvertes. Il y a encore la possibilité de se muer en vieux sage et de dérouler une série de conseils, de préceptes, de règles d'or aux lecteurs haletants. C'est ce que fait le camarade CSP ce matin, dans un langage de psycho-pubeux tout à fait réjouissant venant d'un vieux routard de l'insurrection prolétarienne comme lui (“Ayez des expériences de vie qui vont structurer votre personnalité”…). Pour ceux qu'aucune de ces options ne satisferait, il restera la solution d'en appeler – avec accents pathétiques obligatoires – à virer bientôt le vilain nain de l'Élysée, ce qui fait toujours bien dans le tableau.
Enfin, il est envisageable de publier son ultime billet sans chute véritable, ce qui est une manière d'accorder une petite dernière chance à 2011.
Par la porte entrouverte
Je revoyais mes souvenirs…
dernier billet de l'année et premier commentateur... qui n'a rien à dire d'intelligent. Mais est-ce vraiment une bonne raison de fermer sa gueule ?
RépondreSupprimerFaut-il l'ouvrir ou la fermer ?
RépondreSupprimer"Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler est la devise de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir"
RépondreSupprimerPierre DAC
via Duga
Je dirai que la nouvelle année ne se situe pas au même endroit et au même moment pour tout le monde. En ce qui me concerne par exemple il me plaît bien de penser Nouvel An à mon anniversaire, au printemps aussi, le nouveau volet d'une vie, etc.. d'un amour aussi.
RépondreSupprimerNous ne sommes pas obligés et tenus d'être constamment conventionnels mais néanmoins et vous faites bien de le souligner, nous vivons ici sur les terres françaises et au coeur de notre histoire en cette date du 31 décembre, dans l'espace de ce fuseau horaire qu'est le nôtre, alors pour l'élégance et au nom de la politesse, celle du plaisir aussi, il me vient aisément, très cher Monsieur Goux, ainsi qu'à votre tendre épouse Catherine, de vous saluer comme il se doit, vous remercier de bloguer, nous offrir la lecture tout au long de l'année, ici et sur votre Journal Intime dont il me semble n'avoir pas pris connaissance encore cependant,.. un sincère et chaleureux :
Bon réveillon !
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RépondreSupprimerSaint Raymond venez à mon secours!
RépondreSupprimerPremier et dernier commentaire de l'année dans ce pathétique blog.
RépondreSupprimerBonne année Didier Goux.
Farr : ce billet que vous commentez est la preuve que non.
RépondreSupprimerDavid Burlot : Ni l'un ni l'autre, ne prenons aucun risque.
Sandra : le journal de novembre est publié depuis hier, mais l'annonce ici n'en sera faite que lundi matin… quand tout le monde aura dessaoulé.
Captain : à vous aussi, pathétique gauchiste…
Cool.. Nous le lirons dès lors bien volontiers, comme une aura à l'orée du bois !
RépondreSupprimerBon, que dire ?
RépondreSupprimerVous vous êtes quand même mis sur votre trente et un pour nous dire tout ça en ce dernier jour avant la prochaine, même que, semble-t-il, il a fallu vous attacher…
- Pas de bilan de l’année ? Très bien ! Jamais de bilan ! C’est bon pour l’optimisme, j’approuve…
- Pas de conseils ? Très bien ! Manquerait plus que ça..
Il a quand même fallu que vous nous ressortiez CSP, vieux radoteur que vous êtes. Cépabien pour vos visiteurs qui interrompent la mise en place de la déco de ce soir pour vous lire. Mais bon, sans votre tête de turc cacochymo-gauchiasse, votre dernier billet du millésime aurait été trop court…
Je pense que l’Irremplaçable vous détachera suffisamment tôt avant la 25° heure moins une pour aller ouvrir les huîtres.
Conservez-vous jusqu’à l’année prochaine et plus si affinité !
Et l'image se mit à parler ..
RépondreSupprimer« Je ne suis tenue que par l'impossible..tel est la liberté de mon assise, la branche où je suis juchée..qu'il ne faudrait point couper, bon gré malgré..lièe d'amitié à la bien belle société, ma toute bonne volonté.. Liberté, fortunée.. Mes regrets distingués. »
juste pour vous dire que j'ai pensé à vous à l'instant même(de façon saugrenue vu que ça faisait un bail que je ne vous avais lu ici) en lisant un papier sur le Monde diplomatique de janvier sur les Mauvais esprits, les réacs et Philippe Muray...ben oui, ça agace et ça fait du bien à la fois les mauvais esprits
RépondreSupprimerMoi j'la sens tellement bien, la putain d'année qui vient, que j'ai envie de souhaiter à tout le monde d'aller se faire enculer. Pour CSP, ça s'rait bien d'utiliser un bâton clouté, mais ne risque-t-il pas d'aimer ça ?
RépondreSupprimerJ'espère ne pas être censuré par ce vieux salaud de Didier Goux.
Plutôt que de raconter des conneries, vous feriez mieux de nous expliquer ce qu'a voulu dire CSP.
RépondreSupprimerAh, la délicate élégance, l'expression du bon goût de la France bleu marine de Gil Beurk !
RépondreSupprimerIl est vrai qu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre en ce lieu...
J'adore le côté "canaille" de votre blog, Goux. Il doit en faire soupirer de béatitude plus d'une !
Ah chouette, le journal de novembre, et la meute qui a été mise à jour récemment : une bien belle fin d'année pour moi.
RépondreSupprimerEt une bonne année 2012 pour vous !!!
Le Plouc : mais que je l'aime beaucoup, moi, CSP !
RépondreSupprimerAnneelisa : il faudrait que je lise ça, ça doit valoir son pesant de Mon chéri…
Gil : aucun risque de censure, on n'est pas sur un blog gauchiste.
Nicolas : il faudrait demander à une rédactrice de Elle : les greluches de ce magazine pour greluches causent exactement pareil.
Cui-cui : arrêtez de faire votre jaloux, je vous prie !
Estelle : mêmement.
Cui cui : ah ben bordel de merde je pensais vous faire plaisir en parlant comme une de ces racailles que vous gauchistes affectionnaient tant; ou en m'exprimant comme le Che, réputé pour l'extrême délicatesse de son langage, et qui, par exemple, voyant un jour sur une table le recueil d'un poète cubain homosexuel persécuté (enfin, je veux dire rééduqué pour son bien, évidemment, puisqu'il s'agit d'un régime progressiste), s'écria : "que fout ici le putain de bouquin de cette fiotte d'enculé de pédale de merde ??!!" (traduction approximative et édulcorée)...
RépondreSupprimerVous me décevez, espèce d'enculé de gauchiste, soit dit avec toute la délicatesse que m'inspire le respect que je vous dois..
affectionnEZ tant, c'est mieux.
RépondreSupprimerDidier : merci, 'spèce d'enculé.
Il y en a qui semblent commencer le réveillon très tôt…
RépondreSupprimerBonne année. Geargies.
RépondreSupprimerJe trouves que Gil tamère possède quand même un bon fond de politesse : il m'encule avec délicatesse.
RépondreSupprimerC'est si rare de nos jours, la bonne éducation.
Avec ses manières distinguées, on pourrait presque en faire un gros bras de Marine Le Pen, tiens !
Geargies : pareil.
RépondreSupprimerCui-Cui : mais qui vous dit que Gil a de gros bras ? Si ça se trouve, il est tout petit, tout maig'…
J'ai UN gros bras. Entre les jambes. Et il pourrait parfaitement satisfaire Marine, en effet. Sauf que c'est pas mon type. Et que je mesure en effet 1,20 m pour 15 kilos, dont 5 pour le seul bras (au repos - levé, il pèse 10 kilos - donc en érection, je pèse 2o kilos - au fait, je crois que je devrais arrêter avec ce mélange bière boche/champagne/vodka). Saleté de vie.
RépondreSupprimerBonne année quand même.
Il n'y aurait pas tant de commentaires affectueux, élogieux et jaloux si ce blog n'était pas aussi bon.
RépondreSupprimerEt j'aime que vous soyez gâteux de votre meute.
Bonne soirée.
Gil, méfiez vous du vol pénien, c'est très nocif pour la cervelle... ah, physiologie quand tu nous tiens!
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