C'est ce qu'affirme l'historien Stéphane Courtois, maître d'œuvre du très fameux Livre noir du communisme, sur le blog Secret Défense. À la question : « Qui était vraiment Raymond Aubrac ? », il répond :
« Un agent soviétique, mais pas au sens où il aurait travaillé pour les
services d'espionnage de l'Union soviétique. Il était plutôt un membre
important du réseau communiste international, un sous-marin communiste
si l'on veut ; en tout cas, beaucoup plus qu'un agent d'influence. Un
homme comme lui avait évidemment un correspondant à Moscou. »
D'après Courtois, le résistant faisait partie de ce que l'on appelait les “hors-cadres” du PCF, ce qui lui aurait permis d'affirmer tout au long des années d'après-guerre qu'il n'avait jamais été membre du parti, sans avoir à mentir stricto sensu. Courtois souligne d'autre part qu'avant la guerre, Lucie Aubrac, son épouse, était elle-même communiste, très proche d'André Marty, le représentant du PCF au Komintern. Enfin, on apprend que la société qu'a longtemps dirigée Aubrac, le Berim, était l'une des nombreuses pompes à finances du PCF et qu'elle servait à “blanchir” les financements en provenances de l'Est par l'intermédiaire de contrats souvent bidons.
On a beau n'avoir que peu d'illusions sur les grandes figures institutionnelles de la gauche vertueuse et même héroïque, cela fait tout de même un choc d'apprendre que cet Aubrac-là était à ce point proche de l'Oural.
(Merci à R. Marchenoir pour avoir fait passer l'information sur le blog de l'ami Fromage…)
Vous êtes un combattant de la dernière heure ... attendre qu'il soit mort pour le dénigrer !!!
RépondreSupprimerBah ! Le vieux a parfois des absences...
SupprimerJe n'ai nullement "attendu" ! Il se trouve que je n'ai appris cette affiliation douteuse qu'hier…
SupprimerOù est le problème ? Un passé glorieux, comme beaucoup de ses camarades. Sans tâches ? Ce n'est pas ma génération (ni la vôtre ...) qui doit juger de cela.
RépondreSupprimerTrop d'amnésiques ou d'ignorants en France. Une aubaine pour les gars de la Marine ...
Le problème n'est pas d'apprendre qu'Aubrac était un agent communiste, mais plutôt de se demander pourquoi il a cru bon de le nier obstinément durant des décennies.
SupprimerPendant qu'Aubrac obéissait à Moscou, des millions de pauvres gens se faisaient tuer par la machine à broyer communiste. Alors il faut dire les choses : ce type était une ordure bien pire que Brasillach, qui lui avait l'excuse d'être un poète et qui a payé pour ses crimes.
RépondreSupprimer"Alors il faut dire les choses : ce type était une ordure bien pire que Brasillach, qui lui avait l'excuse d'être un poète et qui a payé pour ses crimes."
SupprimerJ'ai suffisamment critiqué vos propos pour ne pas les relever quand ils sont bons. Comme quoi faut jamais désespérer.
Franchement, le parallèle avec Brasillach me paraît tout à fait étrange. Assez hors de propos, pour tout dire.
SupprimerC'est que vous n'avez pas beaucoup d'imagination (sur ce coup) : il y a d'un côté le réprouvé, de l'autre le héros magnifié ; deux constructions historiques relevant de la propagande, pour une même période historique. D'autre part, il a été récemment question de Brasillach, à propos de la citation d'un de ses poèmes par Le Pen père, ce qui ajoute au bien fondé de ma comparaison en lui donnant un caractère d'actualité. Je me permets simplement de signaler que le plus salopard n'est pas forcément celui qu'on croit.
SupprimerCe qu'il y a, c'est qu'on ne parlait nullement, ici, ni courtois non plus, des faits d'armes d'Aubrac dans la Résistance, mais de son appartenance (ou non) au mouvement communiste international. Dans ce cadre, je persiste à ne pas trop voir le rapport avec Brasillach.
Supprimerà Ronsardenprison : à quel propos aurait-on été en désaccord ? Vous aviez peut-être un autre pseudo.
SupprimerDites, Didier, vous ne seriez pas un peu de mauvaise foi et exagérément tatillon, là, par hasard ? Quand on parle de Raymond Aubrac, il n'est nullement question de ses activités dans la Résistance, ni de la seconde guerre mondiale ? Restons sérieux (et bons amis), voulez-vous ?
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerC’est là qu’on perçoit a posteriori la chape de plomb que le parti des 100 000 fusillés (on n’est pas à un zéro près) a pu tricoter sur tout le pays sous le faux nez du résistancialisme triomphant : Des palanquées de gens cultivés tombent de haut... Pourtant, sa fonction d’agent d’influence de 1° classe transpire de toutes les lignes de sa simple notice Wikipedia, c’est dire ! Nos garçons se faisaient tuer en Indochine mais Hô Chi Minh était "parrain laïc" de sa fille… Son rôle dans la résistance s’est résumé à favoriser les communistes au détriment des autres. Quant à l’affaire de Caluire fatale à Jean Moulin, on ne saura jamais. Mais une chose est sure : de tous ceux arrêtés ce jour-là, il est curieusement le seul à avoir pu s’évader, sur ses deux jambes et les joues roses en sortant des griffes de Barbie…
RépondreSupprimerOn saura peut-être dans 500 ans, s'il n'y a plus de descendants, si ça intéresse encore quelqu'un et surtout s'il y a encore une Histoire de France.
SupprimerCar c'est double plaisir de tromper le trompeur ( Jean de la Fontaine ), Le Coq et le Renard.
RépondreSupprimerCe à quoi tiennent particulièrement les gens de gauche ce n'est pas tant d'avoir raison mais être libres d'avoir tort...
Sand
Le problème avec les degauche, c'est qu'on ne connait la vérité qu'après leur mort, comme pour Rosenberg.
RépondreSupprimerRésistants les cocos, oui, mais après Barbarossa. Quand même. Ils ont quand même réussi l'exploit de passer pour les seuls résistants alors que les premiers réseaux actifs furent montés par des catholiques, des royalistes et des cagoulards. Aubrac n'existait pas encore quand d'Estienne d'Orves a été exécuté.
Quant aux soi-disant parti des 75.000 fusillés, une commission d'enquête conduite sous le 1er septennat de Mitterrand a conclu qu'il n'y avait pas eu plus de 40.000 fusillés durant l'occupation, ce chiffre englobant les résistants, les otages, les exécutions en représailles, etc.
"Quant aux soi-disant parti des 75.000 fusillés, une commission d'enquête conduite sous le 1er septennat de Mitterrand a conclu qu'il n'y avait pas eu plus de 40.000 fusillés durant l'occupation, ce chiffre englobant les résistants, les otages, les exécutions en représailles, etc."
SupprimerVous n'y êtes pas, et Mitterrand non plus. "75.000", c'est en référence au nombre de personnes fusillées à la "Libération" par les communistes.
D'ailleurs moi je me demande si Elvis Presley est mort. Pas sûr, non plus!
RépondreSupprimerJe me demande d'ailleurs s'il y a eu un seul mort durant l'occupation. Ou alors, ça ne fut qu'un détail de l'histoire...
SupprimerHeureusement qu'une commission d'enquête de Mitterrand certifie que les nazis n'ont tué qu'assez peu de braves gens, mais que des méchants résistants, des odieux otages,...
Quant on considère le nombre de politiciens de gauche qui se sont roulés avec délices dans la collaboration active, il me semble que le profil bas devrait être de rigueur lorsque certains épisodes sont évoqués.
SupprimerAh oui, ça, écoutez bien, gens de gauche, vous devez avoir honte. Faire profil bas. Parce qu'une troupe de vieux moisis vous le dit. Vous devez avaler cette propagande minable de gens qui ne savent rien de l'occupation, puisqu'ils ne l'ont pas vécu. Qu'auraient-ils fait, eux ? Personne ne le sait.
SupprimerC'est vous qui devriez avoir honte.
"Quant à l’affaire de Caluire fatale à Jean Moulin, on ne saura jamais. Mais une chose est sure : de tous ceux arrêtés ce jour-là, il est curieusement le seul à avoir pu s’évader, sur ses deux jambes et les joues roses en sortant des griffes de Barbie…"
C'est exactement ce qu'on a dit des juifs rescapés des camps. Pourquoi sont-ils revenus ceux-là ? Ce billet et ces commentaires sont absolument et tout à fait abjects.
Qu'auraient-ils fait, eux ? Personne ne le sait.
SupprimerAh ouais, dès qu'il s'agit de gens de gauche dont on découvre qu'ils ont des cadavres dans leur placard, cette question est systématiquement posée (et répondue : "personne ne sait, ne jugez pas"). Par des gens de gauche. Qui n'ont pas tant de scrupules quand il s'agit de juger le comportement des collabos ou miliciens, ou des droitards en général.
cette propagande minable de gens qui ne savent rien de l'occupation, puisqu'ils ne l'ont pas vécu
Effarant. On ne peut donc pas faire d'histoire, puisque les historiens, en général, n'ont pas vécu l'époque qu'ils décrivent. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas être très prudent en faisant de l'histoire, évidemment. Mais là encore, on ne peut pas dire que les historiens et gens de gauche se soient beaucoup gênés pour juger, propagander et condamner quand ça les arrangeait.
Et personne ne vous dit d'avoir honte. On sait que les gens de gauche n'ont jamais honte de rien. Vous en êtes une preuve supplémentaire.
Dorham, vous perdez votre sang-froid ! Personne ne vous demande d'avoir honte de quoi que ce soit, comme le souligne Gil avant moi. L'amalgame (!) avec les juifs est nul et non avenu et vous le savez bien. Quant au billet, je vois mal ce qu'il peut avoir d'"abject" puisqu'il ne fait que signaler en les reprenant partiellement des déclarations d'un historien, mondialement reconnu comme l'un des quelques grands connaisseurs du monde communiste.
SupprimerPar sympathie pour vous, je passerai sous silence l'argument selon lequel on ne peut pas parler des époques que l'on n'a pas vécu. Je vous rappellerai tout de même que nombre de vos amis de gauche (pas vous, c'est vrai) passent une grande partie de leur temps à se draper dans le manteau de la Résistance, à brandir le programme du CNR, à flétrir l'esprit forcément "collabo" des gens de droite, à se servir du pétainisme comme d'un Kärcher, etc. Et, d'un coup, il deviendrait "abject" de signaler que tel personnage a été un agent soviétique ?
Dorham, vous me semblez, pour une fois, être à côté de la plaque. Ce n'est qu'à droite que l'on trouve quelques tentatives de contextualisation, de finesse interpétative, tandis qu'à gauche, sur cette période historique, c'est propagande pure et dure depuis 60 ans, avec cette vision fausse et vraiment abjecte, elle, d'une droite collaboratrice et d'une gauche résistante. On savait que c'était faux, mais quelques travaux récents, un peu plus médiatisés (notamment grâce à Zemmour) ont permis de mettre en lumière une gauche collabo et une droite résistante. Du reste on observe la même chose aujourd'hui : quand la France sera submergée par l'Afrique, ce qui arrivera malheureusement assez tôt, dans quel camp espérez-vous figurer, dans celui qui aura laissé faire, et même applaudi la submersion ? Il faudra alors assumer vos erreurs politiques d'aujourd'hui.
SupprimerEt en effet, ces commentaires sont absolument et tout à fait abjects. Ça doit être parce que la réalité, et la vision qui nous en sont donnés depuis 60 ans par la propagande de gauche, sont absolument et tout à fait abjectes.
SupprimerLe processus est simple, il tient en trois points : on gonfle l'action coco ("les 75.000 fusillés") tout en prétendant qu'on luttait pour la France et la liberté; on efface la vraie résistance (monarchiste, droitarde, extrême-droitarde, apolitique... gauchiste non-communiste aussi); on cache soigneusement les saloperies coco pendant la guerre (accueil enthousiaste de la Wehrmacht en 40, massacres etc).
Un très bon livre a d'ailleurs été écrit sur le sujet en Italie : "La résistance effacée" (La resistenza cancellata, Ugo Finetti) (référence à "la résistance trahie" des cocos italiens, qui ont prétendu avoir été lésé injustement du pouvoir qui selon eux leur revenait légitimement en 45).
Car il s'est passé la même chose en Italie : le rouleau compresseur idéologique coco infiltré à tous les niveaux a fait disparaître toute résistance autre que coco (y compris la résistance socialiste non-coco). Résultat : les seuls résistants étaient cocos. Double mensonge : de un, il y a eu une vraie résistance de droite, monarchiste, socialiste, non-coco, paysanne etc en Italie. Et de deux, les cocos n'étaient pas des résistants : ils luttaient pour le communisme et l'URSS.
Mais ça, ça ne vous fait pas honte. Vous avez bien raison. Si vous commenciez à avoir honte, vous risqueriez de devenir de droite. la honte.
Pour l'Italie, il faudrait aussi parler de la haine des communistes italiens pour leur paysannerie. Certains cocos italiens prévoyaient même, quand ils auraient le pouvoir en 45, avec l'appui de Staline, de faire un grand nettoyage de la paysannerie du genre Ukraine, hiver 32-33... or, quand on sait le rôle fondamental qu'ont tenu les paysans italiens dans la résistance... tout cela est à vomir.
SupprimerGil,
SupprimerVous avez lu de travers. Je parle de vous, je parle de nous. Qu'aurions-nous fait ? Nous n'aurions peut-être eu à notre crédit aucun fait de résistance. Qui sait si un collabo ne dort pas au fond de nous. Vous racontez absolument n'importe quoi du reste sur les communistes italiens. Des conneries aussi grosses que vous. Vous mélangez tout, vous noyez tout dans une sorte de bouillie idéologique. De toute façon, Gil, je ne vous aime pas - vous me le rendez bien - je n'ai aucune envie de discuter plus que cela avec vous.
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Marco,
Mais en ce qui me concerne, je n'ai jamais eu cette vision des choses. Je le sais qu'on a collaboré de partout en France et résisté de partout, y compris à l'extrême droite. Une grande majorité d'historiens l'a parfaitement démontré. L'occupation fut une période on ne peut plus complexe, à tel point qu'il ne me viendrait même pas à l'idée de vilipender les collabos de l'époque. C'est sans doute un vieux fond d'humilité. Ou plutôt de la prudence. Quelqu'un parle de Brasillach. Brasillach, le martyr de l'extrême droite française. Je suis désolé de dire que son triste sort n'a rien à voir avec une vision gauchisante de l'histoire. Tout le monde sait que l'épuration de l'Administration Française fut plutôt arbitraire et fluctuante. Certains furent fusillés pour de maigres fautes - des fautes morales essentiellement - et nombre de bouchers évitèrent le couperet.
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Didier,
Je maintiens. Mon objection est parfaitement valable, en tout cas, sur la remarque émise par Le Plouc émissaire. Ce soupçon qui pèse sur les survivants a bel et bien existé et c'est exactement ce soupçon, sans réel fondement, qui est distillé très sournoisement. Je remarque qu'il est le seul à s'en être sorti. A-t-il vendu ses compagnons, ses camarades ? Aucun argument, simplement un soupçon venimeux. Pathétique et abject. Je le maintiens.
Je ne perds pas mon sang-froid, je trouve cela tout simplement consternant. Cette fausse objectivité de types ne craignant pas la vérité - vérité allant toujours dans la même direction, comme c'est commode - est à la fois lassante et hypocrite.
Ah, mais je n'avais pas l'intention de discuter. Juste pointer quelques trucs, une certaine bouillie idéologique, justement. Mais essayez de corriger quelques vérités officielles assénées depuis 50 ans, et vous pouvez être sûr qu'on vous accusera de faire, vous, de la bouillie idéologique. Un classique. Après tout, un scribouillard confus a bien accusé Renaud Camus d'en faire, de la bouillie idéologique. Avec les gens comme vous, tout est possible.
SupprimerPour info :
SupprimerLa Resistenza non fu infatti una guerra civile tra due élites -i rivoluzionari comunisti e gli irriducibili di Salò- né ebbe come caratteristica dominante la lotta di classe. Vide alla nascita come protagonisti militari guidati da ufficiali "legittimisti", moti popolari non promossi da un partito egemone e gruppi armati che poterono sopravvivere e agire fino alla liberazione solo grazie a un attivo e diffuso sostegno della popolazione civile -in particolare contadina- che accettò di correre il rischio delle più barbare rappresaglie. Le prime formazioni hanno come denominazione richiami risorgimentali e gli Alleati ne favorirono la nascita. Il partito comunista dal 25 luglio 1943 fino all'aprile 1944 svolse un ruolo del tutto secondario
http://www.storialibera.it/epoca_contemporanea/resistenza/articolo.php?id=676&titolo=L%27uso%20politico%20della%20Resistenza.
(citation d'Ugo Finetti)
SupprimerDites Nicolas, vous êtes sûr qu'il est mort Tonton ?
RépondreSupprimerVous êtes tous trop jeunes pour avoir connu les rescapés des maquis, vous ne savez pas de quoi vous déparlez !!!
Désolé, mais l'argument de l'âge ne tient pas. D'abord parce que je l'ai, cet âge, moi. Et que j'ai bien connu mon grand-père paternel qui, en ces joyeuses périodes, s'amusait à faire sauter des voies de chemin de fer du côté de la poche de Nantes. Ensuite parce qu'avoir connu d'anciens résistants "en vrai" ne constitue nullement une garantie de véracité historique – et encore moins de clairvoyance.
SupprimerIl ne bande plus, c'est un signe.
SupprimerQuand la Pecnaude parle des "rescapés des maquis", c'est peut-être ceux qui ont réussi à réchapper à leurs exactions qu'elle évoque... N'oublions pas que certains de ces "maquis" ont tué bien plus de Français innocents que de vilains nazis.
SupprimerIl est mort. La parole est aux historiens de la période. Quant au tovarich Hô Chi Minh, ce fut un fidèle serviteur de l'impérialisme soviétique. Doriot, Tito, Mao se sont mis à leur compte; pas l'oncle Hô.
RépondreSupprimerN'oublions pas Sartre qui a libéré Paris à vélo et, à son corps défendant, héroïquement dénoncé Céline.
RépondreSupprimerSans lui, le jubilatoire "A l'agité du bocal" n'aurait jamais vu le jour.
Qu'il en soit remercié.
Ce débat sur l'histoire de la Résistance me rappelle l'histoire de la Terreur et de la Vendée, occultée pendant plus de deux siècles.Les travaux récents d'historiens érudits et rigoureux commencent à rétablir les faits: Reynald Secher dans "La Vendée-Vengé", par exemple, et même Jean-Clément Martin dans "Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée" , ouvrage destiné aux scolaires (Editions Découvertes, Gallimard). Le massacre de 170000 vendéens (un chiffre énorme par rapport à la population) les noyades, les colonnes infernales du général Tureau sont clairement identifiés comme le premier génocide: il s'agissait d'exterminer un peuple (femmes, enfants, vieillards)désigné comme l'ennemi de la République. S'ajoute à cela l'invention de la guillotine, progrès technique mis au service de l'exécution de masse. Notre belle République dont se réclame Mélanchon, admirateur de Robespierre et Saint-Just, est née de ce désastre. Ne nous étonnons pas de ce qui a suivi.
RépondreSupprimerJ'ai parlé ici même, il n'y a pas longtemps, du livre de Secher. Il m'a été répondu qu'il n'était pas sérieux et ne méritait rien d'autre que le mépris et l'oubli.
SupprimerOn ne touche pas à la Révolution…
Rho mais j'ai pas dit qu'on ne touchait pas à la Révolution ! J'ai dit que Sécher n'était pas sérieux, d'accord.
SupprimerJean-Clément Martin, en revanche, est une excellente lecture.
Il est tout de même intéressant de noter que de même que les bobos démolissent Corneille et Napoléon parce qu'ils étaient des méchants esclavagistes (ce qui suffit à réduire à néant tout ce qu'ils ont pu faire d'autre), une certaine frange se roule dans la joie de démolir Raymond Aubrac.
RépondreSupprimerJe vais finir par croire que "A moy que chault" a raison lorsqu'il dit que finalement, c'est la même attitude qui prime dans les deux camps...
(désolée, mais ce faux "buzz" autour de Raymond Aubrac m'agace au plus haut point, il fallait que ça sorte, je prie le taulier de m'en excuser).
Vous avez raison. Communions avec tous les officiels dans la vénération du grand homme et faisons taire cet odieux esprit critique.
SupprimerNe vous excusez pas, très chère : tout le monde a le droit de dire ce qu'il croit devoir dire, ici. Même Léon, c'est vous dire…
SupprimerD'autre part, mon intention n'était nullement, je le répète, de "démolir" Aubrac, ni même de mettre en doute son rôle dans la Résistance, pour la bonne raison que ce serait parfaitement hors de ma portée. J'ai simplement relayé une information que, personnellement, j'ignorais jusqu'à hier, ce qui m'a fait supposer que je ne devais pas être le seul.
SupprimerMais je ne vous visais pas spécifiquement... je m'agaçais juste de lire des expressions telles que "parfaite ordure" et autres amabilités, alors que lorsque les bobos s'en prennent à Napoléon le vilain esclavagiste, les mêmes se rouleront par terre de rage.
SupprimerMarco Polo, le "grand homme", je m'en fous. Il a joué son rôle pendant la Seconde guerre mondiale, ça fait belle lurette qu'il n'était plus qu'un vieux qu'on a ressorti avec sa femme de la naphtaline pour en faire un beau film. De là à l'agonir d'insultes, il y a un pas, vous ne trouvez pas ?
Oui, le mot "ordure" est trop fort. Après tout je ne connaissais pas ce type, et on peut toujours imaginer qu'humainement il valait mieux que son engagement communiste, à l'heure où le communisme tuait à tour de bras. Mais c'est dur à croire !
SupprimerAubrac, était-il une "parfaite ordure" ? Je n'en sais rien, et Dieu sait si je suis anti-communiste.
SupprimerMais ce qu'il faudrait que comprennent certains gauchistes qui nous accusent d'être trop binaires et manichéens dans une discussion sur le pouce bloggesque, c'est que ce manichéisme est appelé en réaction par le manichéisme avec lequel ces figures de la gauche sont célébrées par les medias et les intellectuels dominants, et célébrés comme des saints.
"Parfaite ordure", c'est trop fort ? Alors qu'on cesse de nous présenter ces gens comme des saints. Qu'on arrête de nous dire que se battre contre les nazis, c'était nécessairement se battre pour la France et la liberté. Avoir travaillé pour l'idéologie la plus criminelle de tous les temps devrait amener au moins quelques réserves.
(Quant à l'importance d'Aubrac lui-même, je dirais qu'on s'en fout. Ce qui est agaçant, c'est que c'est toujours la même propagande qui se fait jour à travers lui. Le "démolir", c'est démolir la somme de mensonges et de manipulations qu'il représente.)
Un jour que je lisais un article sur telle ancienne résistante porteuse de valises du FLN, je me suis mis à gueuler : non, mais quelle honte cet article ! cette bonne femme était une vraie salope !, un proche me dit : aaah, mais il faut pas être si simpliste, la nature humaine est ondoyante, elle est soumise aux circonstances etc. Je lui réponds : mais ça, il faut le dire à l'auteur de cet article, pas à moi ! Mon avis à moi, on s'en fout... moi je ne suis rien, et je suis du "mauvais côté"... Si on nous la présente dans la presse comme une sainte, en quoi serait-il plus simpliste de la traiter de salope ?? Bien sûr qu'il faudrait décrire les gens de la manière la plus nuancée qui soit, mais si l'idéologie dominante ne fait que nous tracer des portraits de saints, il ne faut pas s'étonner des réactions brutales de gens qui n'en peuvent plus de tant de simplisme fondé sur tant de mensonge.
SupprimerOui, nos exagérations ne sont rien en face de celles des autres.
SupprimerVive Pétain, vive Laval, vive Doriot, vive Darnand
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SupprimerMoi, ce que je trouve intéressant, c'est qu'il ne soit toujours pas possible d'émettre la moindre critique envers le communisme en général, et un communiste en particulier. Pas touche ! Pourtant cette idéologie a fait des millions de morts - tout comme le nazisme. Et hélas elle semble renaître de ses cendres...
RépondreSupprimerPS pour Didier : une petite coquille dans le titre : "Raymon" avec un "d".
Geneviève
Merci, c'est corrigé !
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerCe débat, et tant d'autres, me font souhaiter la victoire du batave. On sait que Sarko est une véritable branche pourrie. Il augmente les impôts , creuse les déficits, accompagne l'invasion arabo-négroïde, et continue à financer toutes ces associations dont les membres devront être fusillés à la libération. Tout cela n'a aucun rapport, ni avec la droite traditionnelle, supposée nous défendre contre l'invasion étrangère, ni avec la droite libérale, supposée améliorer notre compétitivité en arrêtant de subventionner les clochards basanés. Et en plus, il représente la droite! On ne peut RIEN attendre de sa réélection, sinon la poursuite du déclin et la victoire de la gauche en 2017...
RépondreSupprimerComme avec une droite pareille, on n'a vraiment pas besoin de gauche, autant jouer franc-jeu. L'élection de l'ex-gros-toujours-mou aura plusieurs avantages. De deux choses l'une en effet, ou il fait ce qu'il dit (peu probable, mais on ne sait jamais...) et la catastrophe économique, sociale, sécuritaire, est inévitable en quelques semaines. Personnellement, je le souhaite ardemment. La tête contrite des Léon et des Dorham (désolé Didier, j'ai vraiment du mal à voir la différence... ) vaut bien quelques cadavres supplémentaires. Malheureusement, je ne pense pas qu'il tiendra ses promesses.
L'autre solution est qu'il mène une politique de droite. Après tout, c'est Delors qui a bloqué les salaires... Chacun sait que pour des raisons politiques évidentes, il est plus facile à la gauche qu'à la droite de mener une politique de droite. On gagnera quelques années et comme je n'ai pas d'enfants, et comme je me fiche bien de ce qui peut arriver à ceux de Dorham et de Léon, cela me permettra de profiter un peu plus longtemps du spectacle excitant de l'effondrement de la civilisation occidentale.
Et de toute manière, et quoi qu'il fasse, son élection créera une lueur d'espoir. L'hypothèque Sarko levée (comme disait Deroulède à Boulanger, d'après Barrès : qu'est ce qu'un balai qui ne balaie plus? - à quoi sert un Kärcher qui n'a jamais kärcherisé ?), et la gauche engluée soit dans la crise, soit dans les contradictions, il existe une (toute) petite chance que la droite reprenne l'avantage moral... La seule chance de renverser l'imposture antiraciste, qui nous livre pieds et poings liés au couteau des égorgeurs, c'est que l'antiracisme soit enfin officiellement au pouvoir et qu'on ne puisse plus attribuer les conséquences du désastre au méchant Sarkozy. Allez, après 5 ans de bataves, de Désir, de Lozes, de Dorham, et de Léon, les gens devraient finir par comprendre. Sinon, c'est qu'il n'y a effectivement plus rien à sauver.
Le colonialisme a fait combien de morts à votre avis ? C'est mieux ?
RépondreSupprimerA l'heure actuelle le ou les problèmes ne sont pas là.
Vous pensez sérieusement que le colonialisme (le colonialisme de qui, d'ailleurs ? Et à quelle époque ?) a fait cent millions de morts en 70 ans ?
SupprimerSinon, en effet, les problèmes ne sont pas là. Mais comme vous refusez également de voir où ils sont…
SupprimerEt puis, la mort de nos ennemis, on s'en fout, non?
SupprimerVoyons Monsieur Goux, cent millions ? vous avez additionné quoi dans ce chiffre ? Non pas que je conteste que le communisme aie fait des ravages dans le monde, loin de là et en moins de temps que le colonialisme, mais là vous tombez dans des exagérations néfastes. Tous les pays occidentaux avaient des "colonies", on disait même "empire colonial", et si vous relisez Albert Londres dans son "Tour du monde" (si je ne me trompe), vous vous souviendrez qu'il se posait une question en roulant sur une route en Afrique - combien d'africains sont morts pour cette construction - pour la plus grande gloire du pays colonisateur.
RépondreSupprimerMais il est heureux quand même que certains de vos affidés finissent par comprendre sous quel régime dictatorial ils viennent de vivre, ce qu'il est difficile de comprendre c'est qu'ils soient assez masochistes pour vouloir recommencer.
A propos, ce que j'ai dit concernant la résistance, je ne tiens pas de oui-dire par mon grand-père, mais parce que je suis plus âgée que vous et que j'ai vu et vécu ...
"A propos, ce que j'ai dit concernant la résistance, je ne tiens pas de oui-dire par mon grand-père, mais parce que je suis plus âgée que vous et que j'ai vu et vécu..."
SupprimerPar conséquent, vous ne savez rien, ou presque. Vous êtes un témoin parmi des centaines de millions.
C'est ce que j'appelle la sous-culture contemporaine touristico-journalistique. C'est la négation de la science.
Pecnaude, d'abord vous exagérez : pour avoir vécu la Résistance, il aurait fallu que vous ayez au bas mot 15 ans en 1942, ce qui vous en ferai 85 aujourd'hui.
SupprimerD'autre part, Marchenoir a raison, un témoignage humain, oculaire, est a priori suspect. En tout cas, il ne constitue pas une preuve de véracité. J'ai déjà cité l'anecdote de John Norton Cru qui, dès 1919, s'est occupé de rassembler des témoignages de Poilus sur leur vision de la guerre qu'ils venaient de faire. Un certain nombre de mobilisés de 1916, 17 et 18 lui on décrit avec force détail les horreurs du combats rapproché à la baïonnette (le bruit de la lame s'enfonçant dans les chairs, etc.). Or, la baïonnette avait été supprimée dès 1915 : leur "expérience" n'était rien d'autre que les souvenirs de combattants plus anciens qu'ils s'étaient approrpiés, en toute bonne foi naturellement.
Pour les 100 millions, c'est le nombre auquel sont arrivés Courtois et ses collaborateurs du Livre noir du communisme.
Tiens, ça me fait penser aux témoins oculaires du procès de Nüremberg...
Supprimer100 millions c'est la fourchette basse des morts causée par le communisme dans le monde, la haute étant 150 millions. Quand on pense que Pinochet en 20 ans a causé bien moins de morts que le Che en deux ans...
RépondreSupprimerQuant aux colonies, bien que je n'en sois pas partisan, il est loin d'avoir causé les ravages décrits par les éducateur socio-culturels qui servent de politiciens à la gauche. Ceci dit, si cette période a été noire, sans jeu de mots, comment expliquer les articles qui paraissent de loin en loin dans les quotidiens africains où l'on regrette le temps des blancs ? Même les SudAf commencent à regretter les afrikaners. On ne peut même pas faire confiance aux anciens colonisés. Il va falloir leur faire une petite guerre histoire de faire leur bonheur contre leur gré et leur enfoncer une vérité première : le blanc est l'alpha et l'oméga du mal.
Hé, Didier, vous l'avez trouvé où celui la.
Supprimer? Déjà que le président m'a fait faire un billet dans l'annexe.
vous exagérez Goux, le fait d'être coco (pas la version dégénérée chinoise ok) n’empêche nullement la lutte contre la dictature.
RépondreSupprimerPremièrement, citez-moi une version du communisme qui ne soit pas, comme vous dites, "dégénérée".
SupprimerDeuxièmement, dans l'Europe du XXe siècle, le communisme et le nazisme furent deux totalitarisme rivaux (le second, d'après Ernst Nolte, étant né en réaction contre le premier), il était donc logique qu'ils en viennent à s'affronter pour la suprématie. Mais leur véritable énnemi à tous les deux, ce fut l'ennemi traditionnel et de toujours des communistes : la social-démocratie. D'où les alliances ponctuelles, au temps de la République de Weimar, en Allemagne, entre les SA et les troupes du Komintern pour abattre ce régime (voir le libre de Valtin à ce sujet).
Il me semble (j'ai seulement parcouru les commentaires) que la discussion sur les mérites comparés du communisme et du nazisme ne répondent pas au billet.
RépondreSupprimerA ce que je sache l'armée soviétique n'a jamais occupé la France et j'ajouterai que la présence de ministres communistes au sein des gouvernements n'a pas entrainé l'ouverture de camps.
D'autre part il est aussi absurde de reprocher à Aubrac ses accointances avec le PCF qu'il aurait été de le faire avec Couve de Murville avec ses amitiés maurassiennes (on précisera d'ailleurs que les premiers résistants venaient plutôt de coté là pour cause de pacte Germano-soviétique).
Bref il me semble que l'on pêche ici par une morale de l'intention au lieu de juger les faits : Aubrac fut résistant, de Bénouville fut résistant etc...honneur à eux.
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Supprimerl'on pêche ici par une morale de l'intention au lieu de juger les faits
RépondreSupprimerParce que ce n'est pas un fait de travailler pour Moscou, pour le communisme, pour Staline ???
Donc j'ai combattu les nazis, alors je suis un résistant, même si je travaillais en sous-main pour l'établissement du communisme en France, sous la férule d'une puissance étrangère, et en toute connaissance de cause ? Soyons sérieux. Et que viennent faire les "amitiés maurassiennes" là-dedans ? Ce n'est pas parce que Maurras a viré sa cutille en 40 que l'AF prônait l'établissement d'une doctrine criminelle et la domination de la France par une puissance étrangère massivement criminelle. Comparer l'AF, Maurras et le communisme (qui plus est dirigé à l'époque par Staline), c'est vraiment n'avoir rien compris à l'horreur communiste.
Et je vous rappelle qu'en 40, l'Armée Rouge était l'alliée de Hitler. C'est un allié de Staline qui a envahi la France. C'est un allié de Hitler qui a pris possession en 39 de la moitié de la Pologne avant de massacrer illico plusieurs milliers de polacs et d'en déporter illico 200.000, familles comprises, en Sibérie dans des conditions insoutenables (sans parler des Juifs passés à l'est qu'on renvoyait à Hitler). Sans qu'on entende nos cocos protester.
c'est vraiment n'avoir rien compris à l'horreur communiste
Supprimer... et à sa duplicité, essentielle à son être. Le communisme tue perpétuellement, mais il ment aussi perpétuellement, de la manière souvent la plus massive et grossière.
Le retournement conceptuel d'agents qui travaillaient en connaissance de cause pour la puissance étrangère la plus criminelle de tous les temps, en résistants qui luttaient pour leur pays et pour la liberté, c'est, quand on y pense, quelque chose d'énorme. C'est pour cela qu'il est si difficile d'ouvrir les yeux sur ce mensonge massivement faux et massivement criminel, criminellement mensonger et criminellement faux.
Alors, inconsciemment, on continue le jeu coco : ah oui mais tel "résistant" coco, il était courageux (beaucoup de SS étaient courageux mais ça compte pas : c'est le communisme, in fine, qui a dicté qui étaient les gentils et qui les méchants), il a combattu contre les nazis, ce mal absolu (peu importe que le communisme ait été au moins aussi absolu dans le mal : à nouveau, c'est le communisme qui a dicté qui était qui - le nazisme ayant été massivement instrumentalisé pour cacher les crimes du communisme, d'ailleurs) etc etc.
Bref, quand on parle d'un "résistant" communiste comme ayant été avant tout un résistant, et qu'on l'absout ainsi de ses saloperies, on démontre que la propagande coco a parfaitement fonctionné, qu'elle continue même à fonction par-delà la mort du communisme.
Rien n'est comparable à l'histoire de la Résistance "de l'intérieur". Tout cela se jouait à petit échelon, dans les villes, les bois. Oui, j'étais jeune, mais on ne peut rien oublier quand on avait une Kommandantur à deux maisons de chez soi, ni leur allées et venues (et le climat que l'on ressentait), ni leur départ et surtout l'arrivée des américains. Je crois que vous connaissez la Champagne et ses bois. Après il y a eu bien sûr les règlements et les assemblées. Même étant jeunes nous étions obligés d'entendre, de voir et de chercher à comprendre.
RépondreSupprimerC'étaient des histoires d'hommes et de femmes qui, malgré des opinions divergentes, se considéraient comme compagnons et amis (souvent d'enfance). Ils pouvaient "s'engueuler grave" en se jetant à la figure tel ou tel fait politique et s'aider pour rentrer les foins ou prendre "la goutte de questche ou de mirabelle" cinq minutes après. Un autre milieu et une autre époque.
Quelque chose que l'on ne peut oublier, c'est l'exposition des corps des "terroristes" sur l'esplanade de la Mairie (c'est qui, c'est le père machin ou le fils untel) ... çà non.
Pour ma famille, la résistance communiste "de l'intérieur" c'est tout sauf le roman épique écrit après la libération.
SupprimerAu fin fond du Cantal, dans un petit village où l'occupant n'était que de passage, mes grand parents avaient une modeste ferme qui leur permettait de nourrir leurs neuf enfants. Ils furent réveillés au beau milieu d'une nuit d'octobre par un groupe en armes qui les alignèrent tous dans la cour contre le mur de la grange. Il s'agissait pour ce glorieux maquis de réquisitionner des vivres en vue de l'hiver. Les enfants pleuraient, tenus en joue. L'opération fut rondement menée. Les stocks de conserves faites par ma grand mère, les quelques pièces de bétail, la charcuterie pendue au saloir, tout fut embarqué. Celui qui semblait être leur chef donna à mon grand père un papier dactylographié, daté, signé et tamponné où il était expliqué qu'à la fin de la guerre ils pourraient se faire rembourser à la préfecture. En attendant, ils purent se nourrir grâce à la solidarité paysanne locale et à la famille. Et la libération venue, les nouveaux patrons de la préfecture rirent de bon coeur à lecture du billet de réquisition. La nouvelle république à venir ne comptait pas honorer les vols opérés par les maquis.
A mes yeux c'est cela le communisme. Et pas mal d'autres choses encore moins jolies pour peu que l'on veuille bien regarder ce qui s'est passé et ce qui se passe encore partout où ce virus s'est logé.
Je précise que mon brave grand père n'avait rien d'un séide du maréchal, en bon rad-soc qu'il était.
Ce commentaire est à mourir de rire tellement il est ridicule : les Allemands volent de la bouffe et les communistes sont responsables...
SupprimerMerci de l'avoir laissé...
Encore raté une bonne occasion de la fermer. Vous savez lire ?
SupprimerBen oui. Du coup, je relis et trouve le commentaire tout aussi ridicule pour la même raison... Z'êtes rigolos les fachos...
SupprimerBien sûr que nous sommes rigolos. Vous, les gauchos, vous êtes mortels. A tous les sens du terme.
SupprimerOui mais il vous reste une occasion de démontrer que je ne sais pas lire.
SupprimerAh, les fameuses conserves du Cantal. On les comprend un peu, les maquisards. Ils avaient bon goût !
SupprimerGil,
RépondreSupprimerEn l'occurence "les méchants" en France en 40 c'était les Allemands, à ce que je sache les soviétiques n'ont pas occupé la France. Point barre. Il s'agit de ne pas de refaire l'histoire. Faut croire, et heureusement d'ailleurs, que les mouvements de résistance ont été moins regardant que vous !
Honneur aux résistants d'où qu'ils viennent. Point barre.
Pas d'accord : il est légitime de faire le tri entre les Résistants. Parmi eux il y avait de francs salopards, certains ont été condamnés à la Libération (pour être amnistiés après). D'autre part, entre le Résistant qui se bat pour défendre sa patrie et celui qui se bat pour étendre le pouvoir de Staline, je crois qu'il est également normal de hiérarchiser.
SupprimerP/Z, vous pouvez répéter autant de fois que vous le voudrez "point barre", ça ne changera rien. Point barre^^
SupprimerVous vouliez des faits, je vous en ai donnés, en aucun cas je n'ai "refait l'histoire" : les "résistants" communistes (je laisse Aubrac de côté, la question de la réalité de son engagement coco étant un autre problème) travaillaient pour le communisme, pour l'URSS et pour Staline. C'était une intention ou un fait ? L'URSS, jusqu'en 41, était l'alliée de l'Allemagne. Intention, ou fait ? Les communistes français étaient des agents travaillant pour une puissance étrangère hostile (euphémisme) à l'Occident libéral ou social-démocrate ? Intention, ou fait ? L'URSS, pour qui travaillaient nos cocos, a envahi, massacré, déporté la Pologne qui était notre alliée. Intention, ou fait ?
Faut croire, et heureusement d'ailleurs, que les mouvements de résistance ont été moins regardant que vous !
Eh oui, dans le feu de l'action et de la nécessité, on fait avec. En quoi est-ce contradictoire avec les faits que je donne ?
Je viens de voir par ailleurs que vous êtes l'auteur des "Ruines circulaires". Un très bon blog. Et Borges est cher à mon coeur (au fait, JLB sur Neruda : "Neruda ne travaillait pas pour le peuple... il travaillait pour l'URSS, ça n'est pas la même chose." - on pourrait ajouter que c'est même tout le contraire.)
Honneur aux résistants d'où qu'ils viennent. Point barre.
SupprimerJe plussoie, comme on dit. Honneur aux résistants, c'est-à-dire aux combattants qui ne travaillaient pas pour une puissance étrangère désirant de toutes ses forces notre destruction et ayant déjà assassiné 15 ou 20 millions d'être humains alors qu'Hitler avait à peine commencé sa carrière. Socialistes non-coco inclus dans les résistants, même si je hais le socialisme.
(Et si les soviétiques n'ont pas occupé la France et l'Italie, ils le voulaient, de toutes leurs forces. Et les cocos français et italiens savaient qu'ils n'auraient le pouvoir dans leur pays qu'en devenant vassaux de l'URSS, voire en servant l'invasion soviétique (ah oui, on va me dire que les plans d'inavsion de toute l'Europe sont du domaine du fantasme, de l'intention...). Comme ça a eu lieu ensuite en Europe de l'Est. C'était bien l'intention de tout ce joli monde. Mais cette intention était un fait dur comme le roc - putain, vous ne considérez pas ça comme de la très haute trahison ? Un type qui travaille à l'invasion de son propre pays, même si finalement l'invasion n'a pas lieu, n'est pas aussi coupable, beaucoup plus même, que le soldat qui l'envahit réellement ? Dans toute autre situation, vous seriez d'accord avec moi. Mais vous êtes aveuglé, ensorcelé par la propagande communiste, et en premier lieu par ce sophisme grossier : qui s'est battu contre les nazis est un résistant. Même s'il travaille pour la puissance qui a lancé, conjointement à Hitler, la Deuxième Guerre mondiale (un autre FAIT) !!)
Ah ! J'ai compris ! Il faut trépigner en disant "j'ai raison, c'est un fait".
SupprimerJegou, le type qui n'a rien à dire mais qui le dira quoi qu'il lui en coûte, au péril de sa vie, même. 'Téressant.
SupprimerAu péril de ma vie ! L'autre imbécile s'active pour ne rien faire dans les commentaires d'un blog... Bravo...
SupprimerJegou, le poète laconique. Un jour, il prononça : "Hé... ho... hé." On pensait qu'il avait produit son chef-d'oeuvre. Mais quatre ans plus tard, il se surpassa : "Ha", déclara-t-il solennellement. Le monde n'est plus le même depuis qu'a été enfanté dans une douleur surhumaine ce poème insoutenablement épique.
SupprimerOui. Continue à aligner des mots. Quand on a de la chance ça fait des phrases.
SupprimerNotez que malgré tout le mal qu'on peut penser de vous, personne ne vous insulte. Ce qui est loin d'être vôtre cas sur votre blog.
SupprimerOn pensait que Jegou, le grand poète laconique du début du XXIème siècle, ne pouvait aller plus loin dans l'expérimentation poétique, qu'il en avait epuisé toute les ressources, pour lui et pour les autres poètes, d'ailleurs.
SupprimerA l'âge de 95 ans cependant, il surprit tout le monde, lors du IIIème congrès du soviet islamique de la république démocratique frankistanaise dirigée par Jean-Mohamed Mel'enchon, président à vie, dont il était le chantre officiel, après avoir beaucoup sucé, pardon, supporté le grand-père Jean-Luc après la défaite de Hollande en 2017, par des hymnes laconiques puissants, par exemple "oooh-oh" ou le célèbre "ouhouhou", pour lesquels il mit un peu d'eau dans le vin de son intransigeance poétique, en versant un soupçon de réalisme-laconisme socialisme dans son laconisme autrefois très pur.
Los de ce congrès, il se mit à siffler "iiiiiiiiiihhh". On crut qu'il avait une crise cardiaque. Et c'était le cas, en effet. Mais c'était aussi son ultime chef-d'oeuvre, cher à nos coeurs et appris dès la maternelle par tous les joyeux écoliers de notre glorieuse république.
Bien ! T'as vu ? Ça fait vraiment des phrases. Continue encore et tu vas connaître ton heure de gloire.
SupprimerKolmachin,
SupprimerDétrompé toi, je peux insulter ici aussi, connard, mais j'ai un fond respect pour le vieux, d'autant que, si ma mémoire est bonne, c'est lui qui a payé la dernière tournée.
Merci pour ce commentaire. Ça me rappelle, s'il en est encore besoin, pourquoi je déteste les gens de gauche. Aucun respect pour les usages, aucune civilité, le tutoiement populacier, etc.
SupprimerMais revenons en arrière, si vous le voulez bien.
SupprimerAvant de devenir un poète laconique radical, Jegou eut une période qu'on appela ensuite "laconique-mystique". En pleine réunion du Parti, Jegou soudain s'affaissait, produisait un rôt bruyant (qui était déjà en lui-même un poème laconique d'une radicalité inouï qui annonçait les chefs-d'oeuvre à venir), sa face inspirée prenait une expression dont on n'aurait su dire si elle était celle de l'abrutissement total ou de la vision céleste (d'où le nom de "laconique-mystique" de cette période, bien que certains persistent à l'appeler avec malveillance "laconique-abrutie"), et soudain, de la bouche d'or jaillissait le logos laconique : "co-nar", "ta-vu", ou encore l'incroyablement inspiré "tu-tu-tu".
Bien sûr, depuis qu'on connaît les chefs-d'oeuvre de la maturité de Jegou, les oeuvres de cette époque ne nous paraissent pas aussi novatrices. Mais reconnaissons-leur une fraîcheur de ton qui nous émeut toujours autant.
Kolmachin, pardon d'avoir manqué de respect à raton éminence.
SupprimerGil, oui et ? J'aime bien les trous du cul qui s'imaginent que quelqu'un, à part le taulier du blog, qui s'imagent que leurs commentaires seront lus. Continue à tapoter ton clavier, ça finit par faire des phrases.
Mais passons aux travaux pratiques, pénétrons au coeur de la création jegoutante, pardon, jegoutienne, pour en percer les mystères ardents dignes de la forge de Vulcain. Prenons ce très célèbre poème :
SupprimerTa
Vu
On sent tout de suite qu'il y a quelque chose d'inouï dans ces deux vers concentrés au maximum, on a l'impression d'assister à la naissance même du Logos. Etudier un tel poème, c'est se pencher au bord de l'abîme, c'est prendre des risques, comme disent mes amis de Libération. Prenons donc ce risque, mais prudemment, si la mémoire du grand Jegou me permet cet oxymore hardi, ah ah ah (tiens, je viens de faire un poème jegouïen sans le vouloir - beauté de l'inspiration et de la présence de l'ombre du grand poète !).
Ne tentons pas d'affronter globalement la signification orphique de ce chef-d'oeuvre, nous risquerions la folie, tel Moïse devant Dieu. Commençons par étudier les vers un par un.
"Ta" : tout le génie de l'incipit jegoutard est cristallisé dans cette audace sans nom. "T", suivi de "a". Personne, avant, n'avait été capable de tirer une telle puissance de ces simples lettres. Jegou, après avoir médité pendant 32 ans, eut soudain une vision claire des choses : "si je mets a après t, j'obtiens ta - je trouve ça très beau. Ta, ta, ta. Pas mal. Mais Ta tout seul, c'est mieux. Mais il manque quelque chose. La création poétique est une souffrance sans nom. je vais reprendre un verre de rouge, tiens" (carnets de travail, juin 2027).
Reconnaissons que ce "Ta" était déjà un coup de génie. Mais Jegou sentait qu'il pouvait aller plus loin. Il voyait juste.
"Vu" : Le "Ta" était déjà un coup de tonnerre dans le ciel de la poésie mondiale. Jegou, un soir qu'il vomissait son panini-vodka, reçut l'inspiration de la muse : "Ta... vu... au fond des chiotte, j'ai vu ces mots se former dans une lumière aveuglante... Ta-vu-co-nar ! Non... co-nar, ça peut faire un poème à part... économisons nos forces !" (carnets de travail, octobre 2035)
De fait, ce "vu" placé après "ta" a provoqué une incompréhension généralisée, y compris chez les critiques les plus à l'avant-garde. C'est que "Ta-Vu" était comme le nom d'un dieu oublié, indien ou grec, que le génie jegoutesque avait deviné sous le fatras des mots de la tribus usés. Sous la férule laconique de Jegou, le Logos purifié renaissait. Mais, comme le Logos johannique, ce Logos dut souffrir le martyre avant d'être reconnu à sa juste mesure. Mais ceci est une autre histoire.
Demain, je vous parlerais d'un poème de jeunesse de Jegou :
SupprimerTrou
Du
Cu
Il n'atteint pas encore au génie laconico-jegoutien auquel nous habitua ensuite le grand poète, mais il est nécessaire de le posséder en profondeur, car il contient en germe toutes les découvertes futures dont nous gratifiera le grand homme.
Jegou, j'écris ton nom.
Pareil connard.
SupprimerEh ben, mon ptit Jegou, on est à l'affût ? :)
SupprimerOn ne dit pas la fut mais le fut.
SupprimerJ'adore ce connard qui est persuadé qu'il intéresse quelqu'un en plus de moi pour des raisons purement ethnologiques. J'attends avec impatience son prochain commentaire pour nous démontrer qu'il est largement le plus intelligent. Ça tombe bien, en fait. Les bistros de Bicetre sont vides.
En complément, cet article de Stéphane Courtois.
RépondreSupprimer"Tout ceci n’enlève rien au courage et à l’engagement antinazi de Raymond et de Lucie..."
RépondreSupprimer(Je sais la citation est tronquée !!!!)
Gil,
Merci pour votre appréciation favorable (quant à Néruda, il fut un très mauvais poète, ce qui pour le coup est impardonnable).
Ps : Pour ne rien ne vous cacher je suis très sensible à la mythologie (appelons ça comme ça si vous voulez) autour de la résistance (Entre ici Jean Moulin et je pleure, les plaques à Paris m'émeuvent). Et pour prendre un exemple qui est sans aucune mesure avec notre affaire, je suis un ardent défenseur de Ch. Pasqua : un gars qui s'engage à 17 ans, chapeau bas. Et comme rien n'est simple je trouve que "Le rêveur casqué" de Christian de La Mazière c'est formidable.
"On est plus fidèle à une attitude qu'à des idées."
P. Drieu La Rochelle.
P/Z, moi aussi j'ai des périodes où je m'arrête devant les plaques commémoratives, les monuments funéraires etc, et où si je me laissais aller, je chialerais. Mais c'est aussi pourquoi je ne supporte pas qu'on y mêle la saloperie communiste.
Supprimer"On est plus fidèle à une attitude qu'à des idées."
Oui, et je précise quand même que quand je déconstruit à la hache la mythologie coco, parce que je crois qu'il est nécessaire de le faire, je ne nie pas la sincérité, l'ignorance des réalités soviétiques etc de certains cocos, le courage, ou le fait que certains sont entrés en résistance dès 40 (notez d'ailleurs qu'en général, ceux-ci, qui ont désobéi au PC en 40, ont ensuite eu des problèmes avec le PC, l'ont désavoué, sont partis etc).
Enfin, sans rancune, j'espère.
Vous espérez bien.
SupprimerJ'espère que le taulier touche une rémunération en fonction de la taille des commentaires.
RépondreSupprimerFinalement, il est incroyable, ce type. Tout seul devant son clavier, il s'est donné pour mission de prouver au monde entier qu'il est plus intelligent que tout le monde.
RépondreSupprimerDidier, vous pouvez me l'encadrer ou me le mettre dans le formol ?
Je ne suis pas tout seul, on est quatre en train de picoler et vous nous faites bien rire, laconique Jegou ! Peloter le cul de ma Jeannette me donne de l'inspiration (elle me dit de vous biser sur votre gros cul ! non mais quelle salope, non ?!)...Allez, reprenez un coup, Jegou, vous êtes trop tendu !
SupprimerJe viens de me prendre un coup dans la gueule pour l avoir traité de salope !!! non mais vous faites chier jegou ! tout ça c'est votre faute! vous me jégoûttez !! JEGOU J ÉCRIS TON NOM !!!
SupprimerGil, je ne sais pas ce que vous buvez, mais il faut absolument que vous m'indiquiez la marque de votre bibine. Ca a l'air re-dou-ta-ble.
SupprimerEn tout cas, bravo!!
Tendu, moi ? Heu...
RépondreSupprimerContinue à dire le beau devant tes potes sinon ils vont comprendre rapidement à quel point tu es grotesque.
Pour ma part, quand j'ai des potes à la maison pour l'apéro je n'ai pas besoin d'Internet pour les distraire.
Dégage! - non, je parle à Jeannette,. Bon, Jegou, il faut que vous compreniez quelque chose : nous on voulait pas restés scotchés à internet, mais on arrive pas à décoller et... c'est votre faute ! Vous êtes là à l'affut, vous répondez à la seconde, on a l'impressIon que vous ne vivez que pour nous ! nous sommes des dieux et tu suceras la queue de ton dieu, jegou.
SupprimerAut'chose : je ne fais pas le beau, it's a creative creashion !!!!! y a là un espingouin, Marcos, et tout est parti d'une vieille revue commique espagnole dont on s'est mis à parler, et qui décrivait un congrés de poètes laconiques. soudain j'ai gueUlé, tel un jegou : LACONIQUE ??? ---> JEGOU !!! eT PAF ! C'EsT PARTI.
JEGOU JÉCRIS TON NOM !!!
Allons bon ! Il est en train de craquer.
RépondreSupprimerO du calme. T'es pas le centre du monde. Fo qu'on picole aussi. mais reste bien tendu, je les aime comme ça :) -Jeannette
SupprimerBel effort comique, Gil. J'ai bien ri aussi.
RépondreSupprimerFinalement on rigole bien sur votre blog, Didier Goux !
RépondreSupprimerOui. Mais c'est mal de se moquer ainsi d'un imbécile.
SupprimerAristide, Marco, non mais ici aussi c'est la grosse marrade, mon pote canarien Marcos n'arrète pas de geuler "Yégou, yégou, el gran poeta lacónico !!!" Jegou est son héros, CARREMENT ! y commence mème à peloter Jeannette cet enculé d'espingouin.. hum il est temps de prendre des mesures répresssives-
RépondreSupprimerC'est moi qui suis à l'affût et réponds du tac au tac ? Ce qu'il y a de rigolo, c'est que je suis effectivement seul au bistro et n'ai que ça à foutre de trainer sur internet. Je ne suis pas à la maison, obligé de prendre les blogs pour distraire les amis.
RépondreSupprimerJ'imagine Gil devant son PC : "attendez les copains, vous allez voir, le gros, il va répondre fissa".
Fais attention ! Ils s'emmerderait et te prennent déjà pour un gros con. S'ils continuent à sourire, c'est par politesse.
par politesse! Si tu voyais jegou lambiance ici on en est vraiment plu a la politesse c'est à peine si je peux técrire mon jegou, ma jeanette en a effectivment marre de toi et veux me sucer la queue mais moi je t aime mon jegou JE VEUX ECRIRE TON NOM!!!!! MAIS TU ME DEPRIME MON JEGOU SEUL AU BISTROT AVEC TES KILOS EN TROP! t es pas à l'affut mais t avoues que t'es seul au bistro... à l'affut.... tu srais pas un peu con mom jegou ??
RépondreSupprimerBon jegou, tu nous a bien fait rigoler, mais dans la vie ya pas que la rigolade avec les gauchistes. faut aussi boire danser et baiser. SALUT I FORÇA EL CANUT !!
Il est mignon. Je n'ai pas besoin de démontrer qu'il est ridicule, il le fait tout seul. Je dois reconnaître que j'ai un avantage : ça fait cinq ou six ans que je fréquente la blogosphère en état d'ébriété. Pas lui
RépondreSupprimerAllez ! Fonce ! On attend ta prochaine intervention.
6 minutes chrono. Merveilleux, Jegou.
SupprimerLe Jégou par Gil, c'est quand même beaucoup mieux qu'Aragon :
RépondreSupprimerJe chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu'on plie et vous qu'on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou
Et le Jégou par Gil critiqué par Gil, c'est beaucoup mieux que les pages culture de Libé, les Inrocks et la Semaine de Suzette réunis.
Ce qui n'est pas peu dire.
Ah ! Voilà Bob à la rescousse !
RépondreSupprimer3 minutes chrono. Fantastique, Jegou.
SupprimerAprès avoir passé la nuit tout seul au bistrot, j'espère que vous avez trouvé un banc tranquile où dormir :)
J'ai été rejoint par vos amis qui se faisaient prodigieusement chier à devoir admirer un type s'énervant devant un ordinateur.
Supprimer6 minutes chrono, le lendemain o_O
SupprimerVous passez votre vie tout seul au bistro ? :)
Maintenant que j'ai iPhone : oui. J'arrive à trouver des cons dans les blogs, plus la peine de chercher au comptoir.
SupprimerJe me désabonne aux commentaires, on a assez trollé pépère.
Très bon le truc d'attendre cette fois 20 minutes avant de répondre, pour pas avoir l'air trop à cran :)
Supprimer(oui je sais : moi à cran ? pas du tout ! je t'encule connard ! :) )
"Premièrement, citez-moi une version du communisme qui ne soit pas, comme vous dites, "dégénérée"." (Didier Goux)
RépondreSupprimerCitez-moi une version du capitalisme qui ne le soit pas... Le tandem Krupp/De Wendel, c'était la meilleure: 9 millions de morts en 4 ans, proportionnellement à la population de l'époque, un rythme soutenu.
"Quant à l’affaire de Caluire fatale à Jean Moulin, on ne saura jamais. Mais une chose est sure : de tous ceux arrêtés ce jour-là, il est curieusement le seul à avoir pu s’évader, sur ses deux jambes et les joues roses en sortant des griffes de Barbie…" (Plouc Emissaire)
Les authentiques résistants comme Aubrac ou Jean Moulin avait un courage exceptionnel, ils savaient qu'ils risquaient leur vie et étaient disposés à la sacrifier. De Gaulle savait très bien vers quoi il envoyait Jean Moulin. Peut-on le lui reprocher? A mon avis non. Pas plus qu'on ne peut reprocher aux FTP d'avoir "d'abord" penser à sauver la peau des leurs, à faire évader "d'abord" les leurs. D'ailleurs, quand ils en ont eu la possibilité, ils ont sauveéet fait évader les autres aussi.
Jamais entendu parler de Marcel Paul? Et savez-vous qui il a aidé à en réchapper (ce qui lui a été reproché)? Marcel Dassaut. Pas vraiment un communiste. Il aurait pu privilégier un communiste, mais il croyait en la victoire alliée, et qu'après la guerre il aurait fallu remettre en marche le pays dévasté, et que le pays aurait eu besoin de l'avionneur Marcel Dassaut. Mais ça vous emmerde peut-être qu'il ait sauvé la peau d'un juif... Dassaut fut par ailleurs "généreux" par la suite. Il finança le Figaro mais n'oublia pas de verser son obole à"l'Humanité".
Le différence entre un Moulin et un Aubrac, c'est que l'un avait voué sa vie à la patrie, l'autre à une idéologie. L'un est entré rapidement en résistance, l'autre a attendu les ordres de son maître. On oublie aussi que les glorieux résistants cocos au coeur pur exécutèrent sommairement environ 9000 personnes avant que le gouvernement provisoire pense à désarmer FTP et FFI.
RépondreSupprimerTa
RépondreSupprimerVu
Je ne m'en lasse pas.
Co
RépondreSupprimerNar
Un peu de silence face à tant de beauté.
Trou
RépondreSupprimerDu
Cu
La poésie s'est éteinte après cela.
Tout à fait. Jegou, c'est un peu comme Auschwitz selon Adorno ou Agamben (?): on ne peut plus écrire de poésie après. C'est trop mortel.
RépondreSupprimer