La photographie officielle du prochain président de la République (s'il y a encore une République et, au sein d'elle, un président) ressemblera-t-elle à celle-ci ? Personnellement je le souhaite. Dans la mesure où il semble avéré que, désormais, on puisse devenir le chef de l'État sans pour autant être capable d'empêcher sa moitié de raconter n'importe quoi au moment où ça lui chante, je crois qu'il est temps de prendre des mesures aussi saines que radicales.
Il est urgent, prioritaire, d'instaurer le célibat obligatoire pour les présidents de République, puisque cette solution a déjà largement fait ses preuves pour les curés, de campagne ou non. Pour ceux qui seraient déjà mariés avant l'élection, on pourrait imaginer une sorte de “suspension matrimoniale” : l'épouse serait mise sous séquestre, par exemple à la Caisse des dépôts et consignations, et le président la récupérerait en quittant l'Élysée. Il va de soi que, durant toute la durée de son ou de ses mandats, un bataillon de putains de la République serait mis à sa disposition, notamment pour qu'il puisse être accompagné lors des buffets dinatoires internationaux et qu'il puisse s'y présenter les joyeuses en repos.
Toute putain de la République qui se mêlerait de donner son avis sur la conduite des affaires publiques serait immédiatement et sans jugement passée par les armes.
Je suis d'accord; je ne vois dans ce que vous dites rien que de très "normal".
RépondreSupprimerLe problème maintenant sera comment va-t-on faire pour que Lui ne dise pas n'importe quoi????
Notez bien que l'on ne se bouscule plus beaucoup pour devenir prêtre.
RépondreSupprimerPrésident de la République un sacerdoce ?
Les tradis n'ont pas ce problème. Ils ouvrent régulièrement de nouveaux séminaires.
SupprimerÇa sert d'os, si seulement notre président normal pouvait s'en persuader. Il semble manquer d'(é)pine dorsale.
Les tradis n'ont pas réellement de formation, Koltchak, à part ceux qui sont restés dans le giron de l'Eglise - et encore, ces communautés reconnues sont parfois gérées par de simples abées. On n'imagine pas à quel point la formation (la vraie) d'un prêtre est longue, difficile, astreignante. La question du célibat est absolument annexe. Ce qui fait le lit de la crise des vocations n'est pas le célibat mais le don de soi qui est devenue quasi contre-nature dans une société qui prône - aussi chez les tradis, très centrés sur eux-mêmes - l'individualisme.
SupprimerJe ne saurais trop vous conseiller de vous intéresser, par exemple, au catéchisme qui a été rédigé par l'Abbé Laguérie. C'est d'une autre volée que les niaiseries proposées l'Eglise de France. J'ai eu récemment un bouquin, via un membre de la paroisse de Palaiseau, destiné aux catéchumènes adultes. C'est tout simplement attérant, on a l'impression d'avoir un manuel pour collégien entre les mains.
SupprimerQuant aux séminaires traditionalistes, ils proposent une formation égale en durée et en programme. J'ai eu l'occasion de discuter longuement avec des jeunes prêtres issus de ces séminaires sans pour autant avoir eu la désagréable impression qu'ils étaient légers.
Après, chacun défend sa crèmerie. Vous l'Eglise de France qui ressemble de plus en plus à une annexe du bureau politique du PS, moi les tradis.
C'est tout simplement attérant, on a l'impression d'avoir un manuel pour collégien entre les mains.
SupprimerL'église contemporaine est confondante de niaiserie.
Et puis le Latin nous manque.
Enfant je connaissais par coeur le "crédo" chanté en Latin. Je n'y comprennais rien mais Dieu que c'était beau.
Koltchak,
SupprimerJe ne défends aucune crèmerie. Mon esprit critique s'exerce aussi sur l'Eglise dont je ne comprends pas tous les choix. Il y a certaines choses qui m'ennuient dans la liturgie actuelle. Et d'autres choses que j'aime. Vous êtes (peut-être) en dehors de l’Église, c'est votre droit, je le respecte. Je ne le comprends pas mais je le respecte. A charge des catéchumènes adultes d'aller au devant de la doctrine de l’Église. De lire les écrits de ses Pères, de ses docteurs. Il n'est pas difficile de se plonger dans la lecture des Évangiles non plus. Il y a aussi les ouvrages du Pape qui sont d'excellente facture. Quantité de livres et de pensées, à disposition.
Les séminaires traditionalistes, je doute de leur qualité, non seulement parce qu'elle est mise en doute par les prêtres officiels mais aussi parce que j'ai pu entendre discourir certains abbés traditionalistes dont l'abbé Beauvais qui me semblent avoir une lecture absolument primaire du message chrétien.
Le commentaire de Fredi m'amuse beaucoup. Il démontre parfaitement ce que je pense de l'attachement au rite tridentin. Le latin lui manque, il n'y comprend rien, il le dit lui-même, mais il trouve cela beau. C'est vrai que ce n'est pas confondant de niaiserie, cela, pas du tout. C'est exactement ce que fit le Christ durant son existence d'ailleurs. Il parla à ses disciples dans une langue qu'ils ne comprenaient pas. Parce que ce qui l'intéressait, c'était la beauté du rite. Le sens, il s'en fichait, à quoi ça sert d'être compris ? Vous êtes peut-être très raffiné et intelligent, mais il y a là une contradiction qui vous échappe sans aucun doute. Le Christ demande aux hommes de choisir de vivre à son exemple et pour faire ce choix, il faut le comprendre. L'entendre. Le Verbe ne s'est pas fait chair pour rien. Le Sermon sur la montagne n'a pas été déclamé en vain. Le catéchuménat, puisque vous en parlez, n'est qu'une étape, les sacrements sont des étapes, à charge du catholique de parfaire son éducation, sa compréhension, de creuser en lui-même, de se combattre, d'apprendre la haine de soi, comme l'écrivait Ste Catherine de Sienne. Tout au long de sa vie. C'est un combat de chaque instant, qu'il faut sans cesse renouveler, engager avec toujours plus d'ardeur.
Je connais nombre de prêtres qui ne feraient qu'une bouchée de ce genre d'arguments. Ils le feraient du reste sans orgueil, sans jugement, ce qui renforcerait la qualité de leur propos.
Comme d'habitude avec vous, on fait dans la finesse.
"l'Eglise de France (...) ressemble de plus en plus à une annexe du bureau politique du PS"
C'est d'ailleurs pour ça que les catholiques votent majoritairement à droite. Vous assénez des propos d'une manière très péremptoire, avec énormément d'orgueil et de certitude, mais ce n'est pas pour cela que c'est vrai, Koltchak. Si vous parvenez à conjoindre votre admiration pour Franco, votre monarchisme blafard et votre amour du Christ, tant mieux pour vous. Vous êtes un véritable contorsionniste de la pensée et c'est admirable. Ou rien que de très commun. Comme l'écrit Melville dans Au coeur des ténèbres, l'homme dispose d'une réserve inépuisable de moyens pour s'aveugler sur lui-même.
Quand l'archevêché de Nanterre envoie des bristols aux musulmans du diocèse en leur souhaitant de passer un bon Aïd, je me demande s'il n'y a pas là comme une sorte de hors-jeu. Quand je ne sais plus quel cardinal affirme réciter à l'occasion la sha'ada, la prière des morts musulmane, je me demande s'il est bien dans son rôle. On pourrait citer d'autres exemples à l'envi, sans parler de prises de positions sur des points de société, positions qui ressemblent souvent à l'avis de Solférino. C'est un constat. Je ne dis pas que les catholiques sont de gauche, juste que leurs pasteurs, censés les guider, le sont. Il y a quand même un distinguo qui ne vous aura pas échappé.
SupprimerQuant à mon admiration pour Franco, il y a dedans une part de provocation, mais pas que. Il y a des situations où rien de bon ne peut plus sortir des urnes. Les romains l'avaient compris et inventé la dictature. Alors oui, je pense qu'à un moment ou à un autre il faut qu'un homme sorte du rang pour rétablir l'ordre, remettre les esprits à l'endroit et chacun à sa place. Après tout, s'il n'y avait pas eu Franco, la monarchie espagnole aurait-elle pu être restaurée ? (encore que sa forme ne soit pas satisfaisante) Quand à mon royalisme, j'aimerais bien que vous développiez.
Dorham,
Supprimerje sais qu'on s'en moque, mais comme je me demandais si vous parliez de Conrad (l'auteur d'Au cœur des Ténèbres, livre fabuleux soit dit en passant) ou vraiment de Melville (mais alors là je sèche, je connais mal... Billy Bud ? Moby Dick, tout simplement ?), j'ai googlé deux trois choses, et regardez ce que je trouve (et qui résonne, comme on dit dans le jargon) :
"Laissons de côté le lieu commun national tant débattu, à savoir si, oui ou non, il faut laisser de telles multitudes d'étrangers pauvres venir atterrir sur nos rivages américains ; laissons-le de côté, mais avec cette pensée que, s'ils ont pu arriver jusqu'ici, c'est qu'ils avaient la permission de Dieu de venir, même
s'ils apportent toute l'Irlande et sa misère avec eux. Car le monde tout entier est le patrimoine du monde entier. Mais laissons tout cela, et voyons un peu de quelle meilleure façon les émigrants peuvent venir ici, puisqu'ils y viennent et qu'ils veulent y venir.
Depuis peu, une loi a passé au Congrès, réduisant le nombre des émigrants à admettre, proportionnellement, à bord des navires. Si cette loi était appliquée,beaucoup de bien pourrait s'ensuivre ; et il y aurait beaucoup de bien fait, aussi, si la loi anglaise était également appliquée, qui fixe la quantité minimum de vivres que doit emporter tout émigrant embarquant à Liverpool. Mais il est difficile de penser que l'une et l'autre de ces lois soient réellement observées. De toute façon, aucune législation, même de pure forme, ne touche à la triste condition des émigrants. Quelle ordonnance rend obligatoire, pour un capitaine de navire, de fournir un logement aux passagers d'entrepont, de leur donner de l'air et de la lumière dans ce trou infect, où ils sont emmurés pendant toute la durée du passage à travers l'Atlantique ? Quelle est ordonnance qui le contraint à placer la popote - ou fourneau d'entrepont - dans un lieu abrité et sec où ils puissent faire leur cuisine pendant un gros temps ? Non, il n'existe pas de loi pour ces choses. Et s'il en existait, qui s'inquièterait de les voir appliquées ?
Nous daubons sur les Turcs et nous abhorrons les cannibales ; mais est-il très impossible que certains d'entre eux soient admis au Ciel avant certains d'entre nous ? Est-il très impossible que nous ayons des corps de civilisés, et pourtant des âmes de barbares? Nous sommes des aveugles devant les spectacles vrais de ce monde ; des sourds devant sa voix ; des morts devant sa mort. Et ce n'est que lorsque nous aurons compris qu'une seule souffrance pèse plus que dix mille joies, que nous serons devenus ce que le christianisme s'efforce de faire de nous."
Herman Melville : "Redburn ou Sa première croisière", p.438-439.
Traduction Armel Guerne. Folio Gallimard, Paris 1976.
De l'eau à votre moulin. Évidemment, pour une fois que l'immigration n'était pas le sujet du billet, je m'en veux un peu de l'amener sur le tapis.
Au coeur des ténèbres est un livre de Joseph Conrad. A part ça, je ne vois rien à ajouter, si ce n'est cette citation de Bernanos :
Supprimer"Vous pouvez rigoler, chers frères, ce ne sont pas les communistes ni les sacrilèges qui ont mis le Seigneur en croix. Ça ne vous frappe pas que le bon Dieu ait réservé ses malédictions les plus dures à des personnages très bien vus, exacts aux offices, observateurs rigoureux du jeûne, et beaucoup plus instruits de leur religion – sans reproche – que la plupart des paroissiens d’aujourd’hui ?" (Les Grands cimetières sous la lune)
Oui,
SupprimerÉvidemment, "Au Coeur des Ténèbres" est un livre de Conrad, vous avez rectifié de vous-même... Je suis d'accord, ça la fout mal. J'ai écrit Melville sottement, parce que j'ai rédigé ce commentaire assez rapidement, ce matin, étant sur un boulot assez prenant. Si j'avais cité exactement Conrad, j'aurais mis des guillemets. C'est une retranscription. Dès que je suis chez moi, je vous la livrerai in extenso.
Toujours rapidement avant de m'y remettre, Koltchak.
SupprimerIl n'y a sans doute pas que de bons prêtres. Les prêtres sont des hommes, vous n'êtes pas sans le savoir. Parmi eux, il y a des partisans de la compromission, d'autres du compromis et d'autres qui sont trop attachés à leur foi pour aller flâner auprès de celle des autres. Je ne connais pas ceux que vous citez personnellement et ne partage pas cet œcuménisme béat. Je sais parfaitement pourquoi je suis catholique et pourquoi je ne suis pas protestant, juif ou musulman. Les prêtres que je connais, fréquente, n'auraient jamais l'idée de se livrer à pareils appels du pied. Ceux que je connais sont à la fois "fermes" (on ne leur fera pas faire n'importe quoi : marier des gens qui ne croient en rien, accepter comme parrains des chrétiens non confirmés) tout en étant ouverts (sur la société et sur le monde). Je tiens nombre d'entre eux pour des hommes d'une grande intelligence et pour un grand privilège de pouvoir apprendre d'eux. Vous devriez peut-être faire davantage confiance à la force des Évangiles. C'est cette force là qui permet de repousser ce qui est étranger à Dieu. Il n'y a pas lieu de se sentir menacé. Nous savons depuis la crucifixion du Christ que nos défaites ne seront jamais qu'apparentes.
J'ai moi-même - avant d'être catholique - cru à la possibilité de céder le destin d'un peuple à ce qui serait une sorte de "despote éclairé". J'y ai cru sans y croire, n'étant pas naïf, sachant parfaitement que la chair est faible et que très peu d'hommes peuvent résister au pouvoir absolu. Cette solution - séduisante en apparence parce qu'elle n'exige de nous aucune participation, aucune responsabilité - porte en elle les germes des plus grands catastrophes, à l'instar du communisme. Le Franco monarchiste et catholique fut un médiocre monarchiste et un catholique plus que de circonstance. Le fossé entre ses intentions déclarées et la réalité de ce que fut son "règne" ferait presque douter de sa sincérité initiale (je suis bien entendu ironique en écrivant cela, n'ayant en réalité pas de doute à ce sujet).
Le christianisme, ne vous en déplaise, se fonde sur la plus grande des libertés. Il n'y a pas de bonnes et de mauvaises dictatures. Les bonnes dictatures ne seraient pas ces dictatures (de droite et nationalistes) qui nous permettraient de continuer à vivre notre foi et les mauvaises (de gauche, internationalistes) celles qui nous réprimeraient. Mais je comprends qu'on puisse rêver d'une dictature, surtout lorsque l'on s'imagine y prendre place du coté des dominants. Le hic, c'est que rien n'est jamais certain et que comme l'affirma le Christ, les chrétiens sont nés pour souffrir, "parce qu'ils ne sont pas de ce monde".
Jean 17 , 14 "Je leur ai donné ta parole et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde."
Cette fois, je suis bien certain que ce n'est pas de Melville.
Il est rassurant, dans un monde déboussolé, de voir que certains savent garder intact leur bon sens et proposer des solutions raisonnables aux grands problèmes qui se posent à notre république. Puissiez-vous être entendu !
RépondreSupprimerEt la bonne du curé, qu'en faites-vous alors ? En quoi la situation de Valérie Trierweiler est-elle différente de ces femmes qui étaient entretenues avec les deniers du culte ? La seule différence à mes yeux, c'est que, depuis, le culte est devenu républicain. ;+)
RépondreSupprimerEntretenues ? Non, elles fournissaient un travail. La galipette étant un plus non prévu.
Supprimer@koltchak91120
SupprimerVous avez raison !
Votre solution n'est pas assez radicale. Tant que le Président pourra courir la gueuse il y aura des ennuis à prévoir. Vous savez comme les hommes peuvent être faibles.
RépondreSupprimerNon, ce qu'il faut c'est châtrer le Président le jour de son entrée en fonction.
Voilà.
Comme ça finit les histoires de bonnes femmes. Et puis on verra qui est vraiment dévoué à son pays.
Vous plaidez pour la gérontocratie : plus on avance en âge, moins ce "sacrifice" paraît important...
SupprimerUne gueuze lambic,quelle bonheur!
SupprimerQuant à François avec toute ces histoires de drôlesses,il finira par faire passé DSK pour un ascète.
Hélas, il est à craindre que même l'âge ne suffise pas pour certains.
Supprimer"Lorsque j'arrivai en France, je trouvai le feu roi absolument gouverné par les femmes, et, cependant, dans l'âge où il était, je crois que c'était le monarque de la terre qui en avait le moins besoin."
C'est une évidence. La vie de couple et toutes ses contraintes constitue un obstacle à la réalisation d'une vocation. Et la fonction de Président est presque une vocation ; elle devrait en tout cas l'être en ce sens que le Président se met au service de tous les autres. Cela dit, là où le bat blesse, c'est que la Présidence est aussi attachée à un mandat. Ce n'est donc pas un sacerdoce au sens où elle a une limite temporelle et qu'elle ne constitue pas un absolu. Même si votre billet n'est qu'une boutade, il met en tout cas en lumière un fait.
RépondreSupprimerVous voulez dire que DSK aurait été très bien pour le job (sans vouloir manquer de respect à sa grosse, hein !) ?
RépondreSupprimerNon, lui, c'est pour le blow job qu'il est parfait.
SupprimerComment cela " passée par les armes " ? Autant l'envoyer aux colonies distraire le colon. Comment ça, y a plus de colonies ?
RépondreSupprimerEt le 9-3 (ou le 9-4. C'est bonnet blanc et blanc bonnet, si je puis dire) c'est quoi ?
SupprimerA l'oreillette on me souffle qu'il ne s'agirait pas de colonies mais de territoires occupés.
"un bataillon de putains de la République serait mis à sa disposition"
RépondreSupprimerVous avez raison (je partage votre constat implicite), il est très dommageable qu'il se limite pour le moment à une seule.
"les joyeuses en repos"
RépondreSupprimerQuoi que ... Un petit (ou fort ?) regain d'appétence pourrait améliorer les relations internationales, par exemple lors des visites à Berlin.
On pensait avoir échappé à DSK et à ses histoires de, heu... bonnes femmes, et on hérite de mimolette avec ses histoires de, heu... première et deuxième copine.
RépondreSupprimerLes gauchistes sont des obsédés. En plus, ils font venir les musulmans qui, eux aussi, ont un énorme problème de heu... plumard.
Non, vraiment, la gauche ça n'apporte que des problèmes.
Et pourquoi pas un mariage gay pour un président moderne ?
RépondreSupprimerAnonyme romantique.
Ah ! Les joies de l'ouverture...
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