C'est pas bien de se moquer des vieilles personnes ! Le brave homme (-sandwich ?) grimpé sur le banc a cependant peut-être tort de s'inquiéter pour ses enfants : vu son grand âge, ils risquent d'être morts avec de pâtir de son legs.
N'importe comment, on a tort de s'inquiéter pour ses enfants : ils sont mieux adaptés au monde d'aujourd'hui (et à celui qui viendra) que nous ne pouvons l'être. Et puis ils feront comme ont fait toutes les générations qui les ont précédés : ils se démerderont avec les moyens du bord.
Je trouve ça plutôt mieux que d'être un conard de retraité qui vote Sarkozy en pensant que "travailler plus pour gagner plus", c'est la panacée. Quand on sait, de plus, que l'austérité européenne est défendue par les allemands parce que l'Allemagne a eu la superbe idée de privilégier pour ses travailleurs les retraites par capitalisation... Vous pouvez vous marrer, hein... En tout cas, ces vieux qu'on voit sur cette photo ne pensent pas qu'à leur gueule. A mes yeux, ça les rend déjà bien supérieurs aux vieux de droite ; moins inutiles en tout cas.
Si se préoccuper de l'avenir et des jeunes générations revient à débiter des slogans enflammés et des vœux pieux, ils pourraient tout aussi bien s'inscrire au club de pétanque.
"En tout cas, ces vieux qu'on voit sur cette photo ne pensent pas qu'à leur gueule. "
Ils ont pensée à leur gueule pendant 40 ans. Eux auront une retraite que nous n'aurons pas. Ils ont profité du systéme en sachant (pour les intelligents et les cultivés) que celui ce n'était pas viable à long terme.
Quelle hypocrisie !!!
Les voila militants communistes alors que ce sont eux, leur génération qui n'a pas réformer et qui n'a fait que profiter. La merde actuelle est en grande partie de leur faute.
Pour des vieux, qui ont connu le communiste soviétique, le communisme polonais, le communiste roumain, le communisme cubain etc... c'est un crachat à la figure des jeunes génération.
En 2002, les retraites par capitalisation Allemandes ne représentent que 11% du total des retraites. En 2005, le retraites des fonctionnaires allemands ont été alignées sur les retraites des travailleurs du privé.
Résultat : Ils auront toujours une retraite alors que les Français n'en auront plus ou alors ils en auront une (les français), mais ce sera, comme actuellement, une retraite à crédit que payerons (que payent déjà !) les jeunes générations.
En parlant d'austérité, il faudra m’expliquer en quoi la France a une politique austère sachant que les dépenses n'ont pas diminué mais que les impôts ont fortement augmenté.
Par définition, il n'y a pas d'austérité sans baisse des dépenses.
L'austérité et la rigueur sont une bonne chose. Il fut un temps où cela allait de soi : on préférait la richesse à la pauvreté, la chaleur à la froidure, la santé à la maladie, la vérité au mensonge, l'exactitude à l'erreur, le travail à la paresse, l'économie au gaspillage, la vertu au vice, etc.
Aujourd'hui, après 65 ans de communisme larvé en France, la gauche est arrivée à son but : pour une bonne partie de la population, la négligence, la paresse, l'approximation, le gaspillage et l'intempérance sont érigées en vertus.
C'est bien ce que signifie le rejet de la rigueur.
Au demeurant, il y a une énorme arnaque dans l'usage du mot austérité par la gauche (et par la droite de gauche). Celle-ci entretient volontairement la confusion : qui est la cible de l'austérité ?
Pour la gauche, ce sont les citoyens, qu'il conviendrait en conséquence d'épargner en n'appliquant surtout pas l'austérité.
Mais c'est faux : la cible de l'austérité, c'est l'Etat. C'est à l'Etat qu'il convient d'imposer l'austérité. C'est l'Etat qu'il convient d'étrangler. C'est dans la dépense publique qu'il convient de tailler sauvagement.
Et cela est une bonne chose. L'austérité est bonne. Filer des coups de pieds dans les roustons de l'Etat, lui casser la gueule après l'avoir mis à terre, c'est, pour les citoyens, la seule façon durable d'augmenter leur prospérité, puisque l'Etat vit sur le dos des citoyens, en leur confisquant le fruit de leur travail.
Le mensonge gauchiste consiste à confondre délibérément la caisse de l'Etat et le portefeuille des Français. En réalité, remplir la première ne peut se faire qu'en vidant le second.
C'est en essayant de maquiller cette vérité de bon sens, accessible à un enfant de dix ans, que les fonctionnaires, politiciens et autres parasites font leur beurre.
Pourquoi il est bel et bon d'étrangler l'Etat : dans les années 1990, les chemins de fer grecs (nationalisés bien évidemment) perdaient un milliard d'euros par an.
On peut se demander comment il y arrivaient, car il n'y a pas de trains en Grèce. Enfin, presque pas. Selon la façon dont on compte, on arrive à dénombrer péniblement entre une ligne de chemin de fer et trois dans le pays. En pratique, personne ne prend le train pour aller quelque part.
D'ailleurs, les liaisons internationales ont été carrément supprimées, et les trains ne circulent même plus dans le Péloponnèse.
Les cheminots touchent (ou touchaient, avant la crise) des salaires scandaleusement élevés, pour un travail évidemment proche de zéro. Je rassure Dorham : le "travailler plus pour gagner plus" n'a absolument pas cours dans les chemins de fer grecs.
Un ancien ministre avait calculé que la Grèce ferait des économies si elle fermait complètement son service de chemins de fer, et si l'Etat offrait le voyage en taxi aux rares passagers existants.
Entre parenthèses, le même calcul a été fait pour la SNCF : l'Etat français ferait des économies s'il fermait certaines lignes régionales (vous savez, les fameuses "petites lignes" que les salopards de capitalistes ultra-libéraux qui dirigent la SNCF négligent scandaleusement en faveur du "tout-automobile"...), et s'il offrait à la place, aux usagers, le voyage en Rolls-Royce de location.
Mais bon, à part ça, l'austérité, c'est mauvais, et la crise, c'est la faute des banksters, de Castorama qui ouvre le dimanche, des Juifs et des Chinois.
D'ailleurs, il semble que la Grèce envisage de vendre ses chemins de fer aux Chinois. Si l'on en juge par ce qu'ils ont fait du Pirée, ce serait une excellente idée.
On pourrait aussi demander aux Chinois de nous acheter la SNCF. Et la Poste. Ca marcherait sûrement mieux.
Je suis tout à fait sérieux. Et il est parfaitement possible que cela arrive d'ici quelques années.
Etant un usager des lignes de chemin de fer chinoises, je peux vous assurer qu'on y gagnerait en transport et que serait mal inspiré celui (ou celle) qui tenterait d'importuner un autre voyageur ou de poser une semelle sur le tissu du fauteuil...
Voilà à quoi ressemble l'austérité à la française :
A Créteil, les emplois d’avenir, « ça se passe pépère »
Survêtement ample et écouteurs autour du cou, Ryan (les prénoms des stagiaires ont été changés) témoigne: "Mon emploi d’avenir, ça se passe pépère", lâche-t-il en triturant son smartphone. A ses côtés, vendredi 26 avril, entre les murs du centre de formation de Créteil, se tiennent sagement quatorze jeunes en "emploi d’avenir", réunis à l’occasion d’un stage de sensibilisation au fonctionnement des collectivités territoriales.
"Mon père travaille pour la ville", glisse Amanda, 26 ans. Fatima, dont la mère travaille également à l’hôtel de ville, est agent de service dans une école. Idem pour Khadija et Leila, qui se rêvent en auxiliaires puéricultrices. Samir, 18 ans, cantonnier et sans diplôme, s’interroge sur la pertinence de son parcours et sur un éventuel retour dans le cycle scolaire.
En clair : fonctionnaire à la mairie, c'est héréditaire, et c'est réservé aux Noirs et aux Arabes qui ne savent rien faire.
Ce premier contrat avec la mairie ou l’agglomération est une chance d’intégrer l’institution, et, en période de crise, un poste de fonctionnaire fait rêver. "La fonction publique territoriale est un formidable gisement d’emplois", assure le formateur à ses élèves.
Un gisement d'emplois... Comme c'est beau ! C'est l'économie selon la gauche : on creuse un trou dans le sol, on arrose avec le pognon du contribuable, et, miraculeusement, voilà-t-y pas qu'on découvre un "gisement" d'emplois !
Avec en moyenne un agent pour quarante habitants, l’administration territoriale est souvent, dans les petites villes, le principal employeur.
Un agent pour quarante habitants ! Du pur délire...
"La mairie, c’est la planque", témoigne Julien. "Bosser ici, c’est 8h30-16h30. Et pour l’avenir, l’assurance que tu ne feras que monter. C’est confort", poursuit Boualem.
Johan, technicien, se félicite de la tranquillité de son nouveau poste : "L’intensité du travail en mairie n’a rien à voir avec le secteur privé où il faut charbonner."
Mais à part ça, c'est moi qui stigmatise les fonctionnaires quand je dis... la même chose.
"On y va doucement, en suivant les conseils de nos formateurs.
"Les cadences ne sont pas les mêmes entre le secteur privé et le service public, qui n’est pas soumis au principe de rentabilité", rappelle le formateur. Le message est bien passé.
Tu m'étonnes... Et c'est le "formateur" lui-même qui prévient contre l'excès de travail !... Je veux bien un boulot de formateur comme ça ! Aucun risque de travailler plus pour gagner plus, ni pour les stagiaires, ni pour le prof !
"La fonction publique territoriale est un formidable gisement d’emplois"
Remarquez que pour ces fous furieux, je dirais même ces malades mentaux, "avoir un emploi" est assez différent d'"avoir un travail"...
Pour les fonctionnaires (je suis sympa, je vais dire pour ce fonctionnaire) on peut avoir un emploi sans avoir de travail...
Réduire le chômage en embauchant des gens à ne rien foutre c'est exactement ce qu'il se passait dans l'URSS de Staline et c'est une des raisons qui fit que l'URSS finit ruinée...
En plus, nous n'avons ni pétrole ni gaz (enfin si, nous en avons, mais les mêmes qui fabriquent des emplois fictifs de façon industrielle ne veulent pas découvrir les gisements...)
C'est pas des prisons ou des logements qu'il faut construire, c'est des asiles.
A la suite de Robert je reviens sur l'Allemagne et sur la bêtise qu'a écrite Dorham.
L'euro fort favorise l'Allemagne et pénalise la France. La BCE ne veut pas faire ce que fait la FED et la BoJ (quantitative easing) dans ces conditions, et je le déplore, la seul solution pour la France c'est de sortir de l'euro (notez que la Grèce, l'Espagne et le Portugal devrait faire pareil...).
AU sujet de l'Allemagne. Évidement que tout n'est pas parfait dans ce pays mais c'est toujours infiniment mieux que la France. Oui il y a des travailleurs pauvres en Allemagne, sauf que les allemands ont compris qu'il vaut mieux des travailleurs pauvres que des chômeurs pauvres comme en France.
La Deutsche Bahn est moins chère et beaucoup plus confortable que la SNCF (en 2nd dans l'ICE vous avez l'impression d'être en première dans le TGV).
Je passe rapidement sur l'industrie automobile allemande, j'ajouterai juste que les ouvriers allemands de VW, Audi, Mercedes, BMW et Porsche gagnent bien mieux leur vie que les ouvrier de Renault et Peugeot.
En matière d'éducation, les profs allemands sont payés pratiquement 2 fois plus qu'en France et les résultats scolaires sont meilleurs.
Commerce extérieur, déficit, dette, dépense publique etc... tout est mieux, de ce point de vu en Allemagne.
Alors Dorham, l'Allemagne n'est pas parfaite (quelle pays l'est ?) mais c'est le premier de la classe et prendre un peu exemple sur eux ne nous ferait pas de mal...
C'est pas bien de se moquer des vieilles personnes ! Le brave homme (-sandwich ?) grimpé sur le banc a cependant peut-être tort de s'inquiéter pour ses enfants : vu son grand âge, ils risquent d'être morts avec de pâtir de son legs.
RépondreSupprimerN'importe comment, on a tort de s'inquiéter pour ses enfants : ils sont mieux adaptés au monde d'aujourd'hui (et à celui qui viendra) que nous ne pouvons l'être. Et puis ils feront comme ont fait toutes les générations qui les ont précédés : ils se démerderont avec les moyens du bord.
Quand on est vieux soi-même, on a le droit !
SupprimerTout de même, avec ces trognes et les pancartes écrites en plein et en délié, cette photo a une certaine gueule !
RépondreSupprimerC'est vrai.
SupprimerPas possible, c'est un fake ! excellent.
RépondreSupprimerJe l'ai trouvée chez Gauche de Combat ; donc, on peut la supposer authentique…
SupprimerJe trouve ça plutôt mieux que d'être un conard de retraité qui vote Sarkozy en pensant que "travailler plus pour gagner plus", c'est la panacée. Quand on sait, de plus, que l'austérité européenne est défendue par les allemands parce que l'Allemagne a eu la superbe idée de privilégier pour ses travailleurs les retraites par capitalisation... Vous pouvez vous marrer, hein... En tout cas, ces vieux qu'on voit sur cette photo ne pensent pas qu'à leur gueule. A mes yeux, ça les rend déjà bien supérieurs aux vieux de droite ; moins inutiles en tout cas.
RépondreSupprimerSi se préoccuper de l'avenir et des jeunes générations revient à débiter des slogans enflammés et des vœux pieux, ils pourraient tout aussi bien s'inscrire au club de pétanque.
Supprimer"En tout cas, ces vieux qu'on voit sur cette photo ne pensent pas qu'à leur gueule. "
SupprimerIls ont pensée à leur gueule pendant 40 ans. Eux auront une retraite que nous n'aurons pas. Ils ont profité du systéme en sachant (pour les intelligents et les cultivés) que celui ce n'était pas viable à long terme.
Quelle hypocrisie !!!
Les voila militants communistes alors que ce sont eux, leur génération qui n'a pas réformer et qui n'a fait que profiter. La merde actuelle est en grande partie de leur faute.
Pour des vieux, qui ont connu le communiste soviétique, le communisme polonais, le communiste roumain, le communisme cubain etc... c'est un crachat à la figure des jeunes génération.
Les vieux, ont devrait les tuer à la naissance.
En 2002, les retraites par capitalisation Allemandes ne représentent que 11% du total des retraites.
SupprimerEn 2005, le retraites des fonctionnaires allemands ont été alignées sur les retraites des travailleurs du privé.
Résultat : Ils auront toujours une retraite alors que les Français n'en auront plus ou alors ils en auront une (les français), mais ce sera, comme actuellement, une retraite à crédit que payerons (que payent déjà !) les jeunes générations.
En parlant d'austérité, il faudra m’expliquer en quoi la France a une politique austère sachant que les dépenses n'ont pas diminué mais que les impôts ont fortement augmenté.
Par définition, il n'y a pas d'austérité sans baisse des dépenses.
Je ne sais pas si le Front de Gauche c'est l'avenir, même si je dubite fortement, en tous cas, c'est on ne peut plus verbeux.
RépondreSupprimerHu hu hu (c'est rigolo)
RépondreSupprimerL'austérité et la rigueur sont une bonne chose. Il fut un temps où cela allait de soi : on préférait la richesse à la pauvreté, la chaleur à la froidure, la santé à la maladie, la vérité au mensonge, l'exactitude à l'erreur, le travail à la paresse, l'économie au gaspillage, la vertu au vice, etc.
RépondreSupprimerAujourd'hui, après 65 ans de communisme larvé en France, la gauche est arrivée à son but : pour une bonne partie de la population, la négligence, la paresse, l'approximation, le gaspillage et l'intempérance sont érigées en vertus.
C'est bien ce que signifie le rejet de la rigueur.
Au demeurant, il y a une énorme arnaque dans l'usage du mot austérité par la gauche (et par la droite de gauche). Celle-ci entretient volontairement la confusion : qui est la cible de l'austérité ?
Pour la gauche, ce sont les citoyens, qu'il conviendrait en conséquence d'épargner en n'appliquant surtout pas l'austérité.
Mais c'est faux : la cible de l'austérité, c'est l'Etat. C'est à l'Etat qu'il convient d'imposer l'austérité. C'est l'Etat qu'il convient d'étrangler. C'est dans la dépense publique qu'il convient de tailler sauvagement.
Et cela est une bonne chose. L'austérité est bonne. Filer des coups de pieds dans les roustons de l'Etat, lui casser la gueule après l'avoir mis à terre, c'est, pour les citoyens, la seule façon durable d'augmenter leur prospérité, puisque l'Etat vit sur le dos des citoyens, en leur confisquant le fruit de leur travail.
Le mensonge gauchiste consiste à confondre délibérément la caisse de l'Etat et le portefeuille des Français. En réalité, remplir la première ne peut se faire qu'en vidant le second.
C'est en essayant de maquiller cette vérité de bon sens, accessible à un enfant de dix ans, que les fonctionnaires, politiciens et autres parasites font leur beurre.
. . . . . . . . . . /¯/)
Supprimer. . . . . . . . . /¯ ./
. . . . . . . . /. . /
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…. . ./’/. /. . /. . /./¯\ FUCK !!!
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Il y en a qui se donnent du mal pour ne rien dire…
SupprimerIl nous faut peu de mots pour exprimer l’essentiel.
SupprimerPaul Eluard.
Pourquoi il est bel et bon d'étrangler l'Etat : dans les années 1990, les chemins de fer grecs (nationalisés bien évidemment) perdaient un milliard d'euros par an.
RépondreSupprimerOn peut se demander comment il y arrivaient, car il n'y a pas de trains en Grèce. Enfin, presque pas. Selon la façon dont on compte, on arrive à dénombrer péniblement entre une ligne de chemin de fer et trois dans le pays. En pratique, personne ne prend le train pour aller quelque part.
D'ailleurs, les liaisons internationales ont été carrément supprimées, et les trains ne circulent même plus dans le Péloponnèse.
Les cheminots touchent (ou touchaient, avant la crise) des salaires scandaleusement élevés, pour un travail évidemment proche de zéro. Je rassure Dorham : le "travailler plus pour gagner plus" n'a absolument pas cours dans les chemins de fer grecs.
Un ancien ministre avait calculé que la Grèce ferait des économies si elle fermait complètement son service de chemins de fer, et si l'Etat offrait le voyage en taxi aux rares passagers existants.
Entre parenthèses, le même calcul a été fait pour la SNCF : l'Etat français ferait des économies s'il fermait certaines lignes régionales (vous savez, les fameuses "petites lignes" que les salopards de capitalistes ultra-libéraux qui dirigent la SNCF négligent scandaleusement en faveur du "tout-automobile"...), et s'il offrait à la place, aux usagers, le voyage en Rolls-Royce de location.
Mais bon, à part ça, l'austérité, c'est mauvais, et la crise, c'est la faute des banksters, de Castorama qui ouvre le dimanche, des Juifs et des Chinois.
D'ailleurs, il semble que la Grèce envisage de vendre ses chemins de fer aux Chinois. Si l'on en juge par ce qu'ils ont fait du Pirée, ce serait une excellente idée.
On pourrait aussi demander aux Chinois de nous acheter la SNCF. Et la Poste. Ca marcherait sûrement mieux.
Je suis tout à fait sérieux. Et il est parfaitement possible que cela arrive d'ici quelques années.
Etant un usager des lignes de chemin de fer chinoises, je peux vous assurer qu'on y gagnerait en transport et que serait mal inspiré celui (ou celle) qui tenterait d'importuner un autre voyageur ou de poser une semelle sur le tissu du fauteuil...
SupprimerVoilà à quoi ressemble l'austérité à la française :
RépondreSupprimerA Créteil, les emplois d’avenir, « ça se passe pépère »
Survêtement ample et écouteurs autour du cou, Ryan (les prénoms des stagiaires ont été changés) témoigne: "Mon emploi d’avenir, ça se passe pépère", lâche-t-il en triturant son smartphone. A ses côtés, vendredi 26 avril, entre les murs du centre de formation de Créteil, se tiennent sagement quatorze jeunes en "emploi d’avenir", réunis à l’occasion d’un stage de sensibilisation au fonctionnement des collectivités territoriales.
"Mon père travaille pour la ville", glisse Amanda, 26 ans. Fatima, dont la mère travaille également à l’hôtel de ville, est agent de service dans une école. Idem pour Khadija et Leila, qui se rêvent en auxiliaires puéricultrices. Samir, 18 ans, cantonnier et sans diplôme, s’interroge sur la pertinence de son parcours et sur un éventuel retour dans le cycle scolaire.
En clair : fonctionnaire à la mairie, c'est héréditaire, et c'est réservé aux Noirs et aux Arabes qui ne savent rien faire.
Ce premier contrat avec la mairie ou l’agglomération est une chance d’intégrer l’institution, et, en période de crise, un poste de fonctionnaire fait rêver. "La fonction publique territoriale est un formidable gisement d’emplois", assure le formateur à ses élèves.
Un gisement d'emplois... Comme c'est beau ! C'est l'économie selon la gauche : on creuse un trou dans le sol, on arrose avec le pognon du contribuable, et, miraculeusement, voilà-t-y pas qu'on découvre un "gisement" d'emplois !
Avec en moyenne un agent pour quarante habitants, l’administration territoriale est souvent, dans les petites villes, le principal employeur.
Un agent pour quarante habitants ! Du pur délire...
"La mairie, c’est la planque", témoigne Julien. "Bosser ici, c’est 8h30-16h30. Et pour l’avenir, l’assurance que tu ne feras que monter. C’est confort", poursuit Boualem.
Johan, technicien, se félicite de la tranquillité de son nouveau poste : "L’intensité du travail en mairie n’a rien à voir avec le secteur privé où il faut charbonner."
Mais à part ça, c'est moi qui stigmatise les fonctionnaires quand je dis... la même chose.
"On y va doucement, en suivant les conseils de nos formateurs.
"Les cadences ne sont pas les mêmes entre le secteur privé et le service public, qui n’est pas soumis au principe de rentabilité", rappelle le formateur. Le message est bien passé.
Tu m'étonnes... Et c'est le "formateur" lui-même qui prévient contre l'excès de travail !... Je veux bien un boulot de formateur comme ça ! Aucun risque de travailler plus pour gagner plus, ni pour les stagiaires, ni pour le prof !
http://crise.blog.lemonde.fr/2013/05/09/a-creteil-les-emplois-davenir-ca-se-passe-pepere/
Merci Robert !
SupprimerEt il y a encore des crétins pour pointer du doigt les riches comme si c'était LE problème....
1.700.000.000.000 d'euros de dettes et l'état continue de payer des gens à ne rien faire....
"La fonction publique territoriale est un formidable gisement d’emplois"
SupprimerRemarquez que pour ces fous furieux, je dirais même ces malades mentaux, "avoir un emploi" est assez différent d'"avoir un travail"...
Pour les fonctionnaires (je suis sympa, je vais dire pour ce fonctionnaire) on peut avoir un emploi sans avoir de travail...
Réduire le chômage en embauchant des gens à ne rien foutre c'est exactement ce qu'il se passait dans l'URSS de Staline et c'est une des raisons qui fit que l'URSS finit ruinée...
En plus, nous n'avons ni pétrole ni gaz (enfin si, nous en avons, mais les mêmes qui fabriquent des emplois fictifs de façon industrielle ne veulent pas découvrir les gisements...)
C'est pas des prisons ou des logements qu'il faut construire, c'est des asiles.
A la suite de Robert je reviens sur l'Allemagne et sur la bêtise qu'a écrite Dorham.
RépondreSupprimerL'euro fort favorise l'Allemagne et pénalise la France. La BCE ne veut pas faire ce que fait la FED et la BoJ (quantitative easing) dans ces conditions, et je le déplore, la seul solution pour la France c'est de sortir de l'euro (notez que la Grèce, l'Espagne et le Portugal devrait faire pareil...).
AU sujet de l'Allemagne. Évidement que tout n'est pas parfait dans ce pays mais c'est toujours infiniment mieux que la France. Oui il y a des travailleurs pauvres en Allemagne, sauf que les allemands ont compris qu'il vaut mieux des travailleurs pauvres que des chômeurs pauvres comme en France.
La Deutsche Bahn est moins chère et beaucoup plus confortable que la SNCF (en 2nd dans l'ICE vous avez l'impression d'être en première dans le TGV).
Je passe rapidement sur l'industrie automobile allemande, j'ajouterai juste que les ouvriers allemands de VW, Audi, Mercedes, BMW et Porsche gagnent bien mieux leur vie que les ouvrier de Renault et Peugeot.
En matière d'éducation, les profs allemands sont payés pratiquement 2 fois plus qu'en France et les résultats scolaires sont meilleurs.
Commerce extérieur, déficit, dette, dépense publique etc... tout est mieux, de ce point de vu en Allemagne.
Alors Dorham, l'Allemagne n'est pas parfaite (quelle pays l'est ?) mais c'est le premier de la classe et prendre un peu exemple sur eux ne nous ferait pas de mal...
Quand on croit en des cons, on finit par en devenir un.
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