Après cela, pourrez-vous nier votre racisme anti-socialiste ? Dieu merci, M. Arié ne vous lit plus. Vous lui auriez fait de la peine et quoi de plus désolant que la peine d'un joyeux drille ?
Ce n'est pas donné à tout le monde d'être malin comme un singe ! S'ils l'étaient, les goélands (et non les goélans) sauraient qu'il faut aller fouiller les poubelles des super-marchés.
1981, année du socialisme triomphant, sortie du film "Le professionnel" avec Bébel. Je passe sur l'intrigue et son déroulement pour en arriver au dernier quart d'heure. Notre héros se retrouve face au président-dictateur d'un pays africain inconnu. Les SS (services secrets voyons !) l'avaient envoyé là-bas pour buter ce dirigeant fort peu démocrate qui en plus ne voulait pas complaire à nos industriels miniers et pétroliers. Le méchant étant revenu sur ses positions, pas celles sur la démocratie hein, les SS livrent donc leur agent. Là, il fait mine de vouloir le buter, dans un château de la république, ce qui tendrait à prouver que le reître est dépourvu du moindre sens des convenances. Le président Njala tente maladroitement de se saisir d'une arme dissimulée dans le tiroir du bureau derrière lequel il est assis. Seulement voilà, Bébel a l’œil et lui coince violemment la main et s'adresse au roi nègre en ces termes : "tu vois, même malin comme un signe, ça ne veut plus rien dire".
Inutile de préciser que ce film ne passe plus sur les antennes vigilantes et citoyennes de nos télévisions. Je m'attends même à ce qu'un jour il soit frappé d'un interdit républicain. Quand on pense que Michel Audiard avait bossé comme un nègre sur les dialogues du film.... Oups ! Je sors la carte Excuse Guerlain. J'suis trop vieux, je gâtouille.
Mes hommages du soir, et toutes mes félicitations à Catherine G. qui a su si bien saisir l'instant. Quant au goéland, l'avez-vous mis en garde contre les seringues ? Ça s'rait con qu'il le bec auprès d'une salle de choute (d'ailleurs, y en a-t-il une à l'hôpital de Dieppe ?)
Je suis allé corriger à genoux, en robe de bure-qui-gratte-les-burnes, après m'être préalablement rasé la tête et fait tatouer sur mon crâne luisant le portrait de Mme Taubira.
Le goéland clochard semble avoir conservé toute sa légèreté ainsi que sa magnifique souplesse. Il se tient sur ses doigts de pied mieux que ne le ferait un jeune gymnaste chinois. D'ici à ce qu'on le croise entrain de siffler le fond d'une bouteille de vin, il n'y a qu'une palme.
Vous n'êtes pas loin de la vérité : juste avant cette photo, on a vu le goéland plonger la tête dans la poubelle et la ressortir avec un gobelet de plastique au bec ! Hélas, le temps de sortir l'appareil du sac et c'était trop tard pour la photo…
Après cela, pourrez-vous nier votre racisme anti-socialiste ? Dieu merci, M. Arié ne vous lit plus. Vous lui auriez fait de la peine et quoi de plus désolant que la peine d'un joyeux drille ?
RépondreSupprimerCe n'est pas donné à tout le monde d'être malin comme un singe !
RépondreSupprimerS'ils l'étaient, les goélands (et non les goélans) sauraient qu'il faut aller fouiller les poubelles des super-marchés.
1981, année du socialisme triomphant, sortie du film "Le professionnel" avec Bébel.
SupprimerJe passe sur l'intrigue et son déroulement pour en arriver au dernier quart d'heure. Notre héros se retrouve face au président-dictateur d'un pays africain inconnu. Les SS (services secrets voyons !) l'avaient envoyé là-bas pour buter ce dirigeant fort peu démocrate qui en plus ne voulait pas complaire à nos industriels miniers et pétroliers. Le méchant étant revenu sur ses positions, pas celles sur la démocratie hein, les SS livrent donc leur agent. Là, il fait mine de vouloir le buter, dans un château de la république, ce qui tendrait à prouver que le reître est dépourvu du moindre sens des convenances. Le président Njala tente maladroitement de se saisir d'une arme dissimulée dans le tiroir du bureau derrière lequel il est assis. Seulement voilà, Bébel a l’œil et lui coince violemment la main et s'adresse au roi nègre en ces termes : "tu vois, même malin comme un signe, ça ne veut plus rien dire".
Inutile de préciser que ce film ne passe plus sur les antennes vigilantes et citoyennes de nos télévisions. Je m'attends même à ce qu'un jour il soit frappé d'un interdit républicain. Quand on pense que Michel Audiard avait bossé comme un nègre sur les dialogues du film.... Oups ! Je sors la carte Excuse Guerlain. J'suis trop vieux, je gâtouille.
avant c'était pire, il n'y avait même pas de poubelles
RépondreSupprimerMes hommages du soir, et toutes mes félicitations à Catherine G. qui a su si bien saisir l'instant. Quant au goéland, l'avez-vous mis en garde contre les seringues ? Ça s'rait con qu'il le bec auprès d'une salle de choute (d'ailleurs, y en a-t-il une à l'hôpital de Dieppe ?)
RépondreSupprimerBizarre, j'aurai mi un " d" à goéland , non ? Ceci étant, avec ces affreux, bientôt SDF et goélands ne seront plus les seuls à faire les poubelles
RépondreSupprimerJe suis allé corriger à genoux, en robe de bure-qui-gratte-les-burnes, après m'être préalablement rasé la tête et fait tatouer sur mon crâne luisant le portrait de Mme Taubira.
RépondreSupprimerPhoto de Catherine G.
RépondreSupprimerElle a un peu maigri, je trouve, non ?
Ben oui, j’ai maigri, la bouffe d’hôpital c’est bon à mettre directement à la poubelle pour les goéland.
SupprimerPutain ! Elle passe un séjour à l'hôpital à nos frais et ne pense qu'à prendre des photos de goélands plutôt que de souffrir dans la dignité.
RépondreSupprimerHé ho, on paye nos cotisations, nous ! Et puis j’ai souffert (peut-être pas dignement).
SupprimerLe goéland clochard semble avoir conservé toute sa légèreté ainsi que sa magnifique souplesse.
RépondreSupprimerIl se tient sur ses doigts de pied mieux que ne le ferait un jeune gymnaste chinois. D'ici à ce qu'on le croise entrain de siffler le fond d'une bouteille de vin, il n'y a qu'une palme.
Vous n'êtes pas loin de la vérité : juste avant cette photo, on a vu le goéland plonger la tête dans la poubelle et la ressortir avec un gobelet de plastique au bec ! Hélas, le temps de sortir l'appareil du sac et c'était trop tard pour la photo…
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