vendredi 1 novembre 2013

Salut, patron !

Gérard de Villiers, 1929 – 2013

Bon, si je comprends bien, mes sept mille euros, je peux m'asseoir dessus ?

37 commentaires:

  1. Il nous laisse sur un compte rond. Bravo l'artiste. Qu'il repose en paix.

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    1. Oh, ce ne sont sûrement pas ses dettes qui vont l'empêcher de dormir : elles ne le faisaient déjà pas de son vivant…

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    2. En fait de compte rond, je pensais au dernier numéro de SAS. Mais en ce qui regarde votre ardoise, qui sait ? le filou vous a peut-être laissé une mallette dans quelque coffre dont il vous reste à trouver la clé...

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    1. Pareil que quoi ? il vous devait sept mille euros, à vous aussi ?

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  3. Je n'ai jamais accroché à cette littérature de .........

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    1. Ce n'est pas de la littérature et cela n'y prétendait pas. Mais Villiers était l'un des hommes qui connaissaient le mieux les services diplomatiques et d'espionnage du monde entier ; si bien que ses SAS sont au plus près de la réalité et parfaitement crédibles. D'autre part, sans être un artiste, il avait un grand savoir-faire : ses premiers chapitres sont souvent des modèles du genre et je défie quiconque de faire moitié aussi bien.

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  4. Il y a bien longtemps que vous aviez fait une croix dessus, non ?

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    1. Oui, M'sieur ! Mais disons que, là, la croix devient terriblement matérielle…

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  5. Gérard de Villiers ne vous a pas payé votre dernière livraison de Kalachnikovs ?

    OK, c'est nul, je sors.

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  6. Que voilà un confortable coussin -- et un boudhiste dédain pour les biens de ce monde !

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    1. J'ai toujours su qu'il m'arnaquerait sur le dernier livre que j'écrirais pour lui. Donc, aucune surprise de ce côté-là : c'est exactement ce qui est arrivé.

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  7. Que de souvenirs avec ses SAS que quasiment tout bidasse faisant son service militaire à l'époque a au moins lu une fois. je me souviens très, très bien que c'est en lisant SAS que j ai découvert le mot et le sens du mot " callipyge "

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    1. Moi, j'aimais beaucoup les anges qui passaient, pour un oui ou pour un non, les ailes chargées de toutes sortes de choses incongrues.

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  8. Robert Marchenoir1 novembre 2013 à 19:12

    Il suffirait de vendre deux ou trois des trucs qui sont au mur pour régler l'ardoise, si tant est qu'elle n'ait pas été provisionnée.

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    1. Il ne faudrait pas confondre les dettes de la société d'édition ayant déposé le bilan avec les biens personnel de son fondateur !

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    2. Si vous êtes nombreux dans ce cas, vous pouvez monter une association de victimes et assigner les héritiers.

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    3. Robert Marchenoir1 novembre 2013 à 20:09

      La SA SAS a déposé le bilan ?

      D'autre part, je ne suis pas le mieux placé pour connaître le bonhomme, mais enfin quelqu'un qui accroche des armes de guerre sur ses murs au vu et au su de tous doit avoir quelques facilités avec la loi... L'étanchéité des caisses respectives ne me paraît pas absolument garantie...

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    4. Une association de victimes, bonne idée. Vous pourriez la nommer "Gérard Raquera In Fine".
      Ça peut s'abréger GRIF, ça sonne bien.

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    5. Marchenoir : Villiers avait deux maisons d'édition, dont l'une ne publiait que les SAS. C'est l'autre qui a déposé son bilan…

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    6. @ Robert à propos des armes de guerre : si elles sont dument démilitarisées (canon percé et culasse soudée à tout le moins) vous pouvez en tant que particulier en détenir toute une collection, que vous pouvez si le coeur vous en dit accrocher au mur.
      La question qui se pose est celle de la démilitarisation dans les règles.

      Popeye

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  9. Ne pas payer son ardoise avant de partir, tout de même, quel manque de tact.

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    1. J'ajouterai qu'il ne l'emportera pas au paradis. Quoique... s'il est peuplé de 77 vierges ?

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    2. Je n'en attendais pas moins de lui.

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  10. "J'ai toujours su qu'il m'arnaquerait sur le dernier livre que j'écrirais pour lui."
    Question bête et basique: alors pourquoi l'avoir écrit?

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    1. Parce que je ne pouvais savoir que ce serait le dernier ! Or, chaque nouveau livre écrit me permettait d'exercer une sorte de chantage à la remise de manuscrit, afin que l'on me payât le précédent. C'était l'engrenage, quoi…

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  11. Je crois que l'on a tenté d'en faire des films, enfin un film, ce fut un bide monumental, pourtant il y avait de la matière.

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    1. Deux, à ma connaissance. Villiers lui même les trouvait absolument pitoyables.

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  12. J ' en découvre tous les jours ! Donc vous futes le nègre d ' un écrivain spécialisé en romans
    d ' espionnage avec des fesses dedans ?
    J ' en suis tout coi :)

    Jérôme

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    1. Pas exactement. Villiers écrivait lui-même ses SAS (sauf peut-être les toutes dernières années, je ne sais pas trop). Moi, j'ai écrit une grosse centaine de romans pour une autre collection qui s'appelait Brigade mondaine, où il y avait encore plus de fesse que dans SAS !

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  13. Cher auteur de ce blog,
    Puisque vous avez, si j'ai bien compris, participé à la rédaction de quelques SAS, je peux vous poser une question qui me taraude depuis la page 50 du n°200 "La vengeance du Kremlin" : pourquoi y a-t-il des fautes grossières dans ce qui se veut des bouts de dialogue en russe ? Pour un auteur aussi bien documenté, c'est un peu étrange. Exemples : "Pajolsk" pour SVP (le mot russe est un truc comme Pojaoulista) ou "Gostanaya" pour madame, alors que le vrai est Gospoja. De Villiers avait-il également des dettes envers son expert linguistique ?

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    1. Voir ma réponse ci-dessus, pour les SAS. En ce qui concerne les fautes, je ne saurais vous dire. Mais vu les fortes "réticences" du bonhomme à payer ceux qu'il faisait trravailler, on peut supposer que le correcteur a fait ça au plus vite…

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    2. Là on est même dans le domaine du sabotage ;)

      Quand j'étais ado je lisais les SAS pour les 4 scènes de cul réglementaires dedans, alors que j'aurais pu en avoir plus pour mon argent avec les Brigades mondaines, ce que j'ignorais jusqu'à votre réponse. Je suis dégoûté... En plus, si ça se trouve, vous écriviez mieux que lui (pas très dur au vu de ce que lis dans le n°200)

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  14. Robert Marchenoir4 novembre 2013 à 17:48

    Gérard de Villiers était en négociations avec Random House pour publier les SAS aux Etats-Unis.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.