Hier soir, à des heures avancées, passant sur France 2, je me suis retrouvé devant Denis Tillinac, installé dans le fauteuil-sellette de Laurent Ruquier ; il y semblait d'ailleurs parfaitement à son aise, ne semblant rien redouter du roquet Caron qui lui faisait face et aiguisait ses chicots dans un silence frémissant. Je suis resté un peu. À un moment, le roquet a rappelé, mine grave et sourcils sévèrement froncés, qu'Éric Zemmour avait été condamné par la justice pour avoir encouragé (ce n'est peut-être pas le terme qu'il a aboyé, il était tard…) la très-horrifique discrimination à l'embauche. Mme Polony, qui ne laisse jamais passer une occasion de montrer qu'elle est moins de droite que ce qu'on croit d'elle, s'est empressée d'affirmer que, en effet, ce n'était pas beau du tout, de la part de son prédécesseur à ce fauteuil. Tandis que le chihuahua continuait ses jappements, je me suis demandé ce que je pensais, moi, de cette si monstrueuse discrimination à l'embauche.
Rien. J'ai bien dû m'avouer que je n'en pensais rien, ni en mal ni en bien. Je me contentais de prendre acte du fait qu'elle existe, en tout lieu et tout le temps, de façon parfaitement naturelle ; et que personne, le plus souvent, ne songe à s'en émouvoir. Par exemple, j'ai longtemps fréquenté le quartier chinois du XIIIe arrondissement de Paris ; eh bien, je n'ai jamais vu personne s'offusquer de ce que, dans les restaurants, boutiques, supermarchés, etc., tous les vendeurs et vendeuses soient chinois., ou en tout cas extrême-asiates. Un peu plus tard, vivant à Villeneuve-la-Garenne, Catherine et moi étions devenus des clients assidus des quelques boucheries hallal de cette sympathique bourgade : je puis garantir que ni elle ni moi n'y avons jamais vu le moindre commis français (ni chinois, ni indien, ni latino-américain, ni inuit…). Même chose, chacun en a fait l'expérience, dans les myriades d'épiceries arabes qui jonchent le territoire national.
Inutile, je pense, de multiplier les exemples. Faisons cependant observer que cette discrimination à l'embauche est encore considérablement aggravée par l'épineuse question de la parité. Ainsi, dans les boucheries de Villeneuve, non seulement on ne voyait aucun français, mais pas l'ombre d'une femme non plus. À l'inverse, quand, au hasard d'une rue piétonne et sonorisée, je passe devant un magasin de prêt-à-porter féminin, je vois bien qu'il n'est peuplé que de vendeuses et que le mâle fait ici cruellement défaut – et la situation est presque aussi dramatique dans le corps infirmier. Là encore, on pourrait faire la longueur en multipliant les exemples, mais est-ce la peine ? J'ai l'impression que la discrimination à l'embauche a encore de belles saisons devant elle, ce qui est bien sûr révoltant.
Il n'empêche : le jour où des escouades de petits Caron accrédités vont se mettre en tête de faire embaucher des Français dans les boucheries arabes, en exigeant de surcroît que la moitié d'entre eux soient des elles, on va commencer à rigoler un peu.
Vos exemples puent un peu de la gueule quand même. Ca ne me choque pas qu'un musulman vende la viande hallal, qu'un chinois vende de la bouffe chinoise, qu'une femme vende des culottes à une femme,... Ce n'est pas de la discrimination à l'embauche. En outre, il est normal que le patron d'une petite boite fasse confiance à des potes ou à des semblables. Et on pourrait trouver des exemples dans des sociétés "de souche" qui n'embauchent pas d'arabes ou de noirs. Vous verriez un magasin de chaussure en Centre Bretagne embaucher un noir ?
RépondreSupprimerLa discrimination à l'embauche est gênante quand elle est basée sur du pur racisme. J'ai bossé dans des boites de conseils. J'aidais le commercial à mes heures perdues pour la vente de prestation de conseil et le recrutement de consultant. Je peux vous dire qu'on a recruté un jeune consultant d'origine marocaine : un de nos clients s'est fâché avec nous parce nous avions osé lui présenté un consultant étranger. Or, pour faire de l'informatique, la nationalité importe peu (d'autant que dans notre domaine précis, les Marocains utilisent les technologies françaises).
Pourquoi ce long commentaire me demanderez-vous ?
Parce que vous aviez déjà fait un billet à ce sujet... Il est beaucoup mieux troussé... Sur le thème : je ne vois pas comment on pourrait empêcher un patron d'embaucher qui il veut, de choisir avec qui il veut bosser. Votre billet avec les réflexions débiles sur l'anonymisation des CV m'avaient fait revoir ma position.
Tiens ! Maintenant que je ne suis plus consultant mais "employeur de consultant", j'ai fait le tri parmi des CV pour ma chef. J'ai viré les plus jeunes pour manque d'expérience (ce qui est normal ; il nous arrive de prendre des jeunes mais ce n'était pas le besoin) et les vieux parce que, dans le domaine, s'ils sont toujours consultants "non manager", c'est qu'ils sont nécessairement mauvais. Ce n'est pas de la discrimination, ça ?
« Vous verriez un magasin de chaussure en Centre Bretagne embaucher un noir ? La discrimination à l'embauche est gênante quand elle est basée sur du pur racisme. »
SupprimerPourquoi un magasin de chaussures breton n'engagerait-il pas un noir ? Ça, c'est vraiment de la discrimination à l'embauche pour le coup ! Et basée uniquement sur du "racisme", ainsi que vous le fustigez dès la phrase suivante…
D'autre part, l'exemple que vous donnez ensuite est très éclairant : une boîte de conseils devraient-elle perdre des clients, et peut-être couler, sous prétexte que les dits clients ne veulent pas avoir à des Arabes ? En quoi cette boîte devrait-elle payer le prix fort pour une position purement idéologique imposée par d'autres ?
(Et je vous assure qu'un serveur auvergnat ou guatémaltèque est aussi capable qu'un Chinois de déposer sur une table une assiette de nems ou un potage aux raviolis de crevettes…)
À propos d'étranger, je viens d'avoir des nouvelles de Québec dans Facebook.
SupprimerLe coup du noir vendeur de chaussure n'est pas du racisme. Le patron d'une boîte de chaussures n'aurait pas l'idée d'employer quelqu'un d'autre du cru et aucun noir ne se présenterait à l'embauche...
Pour la boîte de conseil, on est d'accord. Je n'ai pas fini mon paragraphe : après cette épisode on faisait une discrimination à l'embauche pour des raisons purement commerciales.
Le type qui va manger Chinois cherche de l'exotisme. Le patron aura embauché via des connaissances à lui. Par contre, il aura pris un cuisinier Malgache ou Pakistanais... Ce dont tout le monde se fout.
Les Guatémaltèques je ne sais pas, mais les Auvergnats sont capables de tout.
SupprimerUn client qui se plaint de la nationalité d'un des collaborateurs que l'on a embauché, ou de tout autre particularité qui n'a rien à voir avec la compétence, on lui répond, si on respecte un tant soi peu ses salariés, que c'est comme ça et pas autrement et que s'il n'est pas content il peut aller voir ailleurs.
SupprimerJe suis employeur, je l'ai déjà fait et je continuerai à le faire.
Et pourtant je suis un salaud de droite qui ne dirige qu'une petite PME, laquelle a besoin de tous ses clients.
Les Chinois ne vendent pas "de la bouffe"... je m'adresse à Jégou .
SupprimerPar contre, cher Monsieur Goux, il y a beaucoup de srilankais chez les Chinois dans l'emploi de commis en cuisine, et j'avais noté que les serveurs du meilleur chinois de Passy étaient pour moitié français :)
Comme quoi, tout évolue.
Les deux tiers des boulangers de ma ville sont maintenant arabes, et le pain est bon ; je n'ose pas dire meilleur pour ne pas vous attirer ici tous les Francs de Poitiers.
Nicolas : dans les restaurants chinois du XIIIe, les "Pakistanais" (je mets des guillemets car je ne leur ai jamais demandé leurs papiers…) ne sont là que pour sortir les poubelles, en gros : aucun en cuisine, aucun en salle.
SupprimerMonsieur Bar : vous faites exactement comme vous l'entendez, et ce n'est certainement pas moi qui songerais à m'immiscer dans la façon dont vous gérez vos affaires. Cela étant, je n'ai jamais prétendu qu'un Arabe n'était pas capable de cuire un pain, et même un bon pain…
Monsieur Goux : J'avais très bien compris votre propos. Ma remarque s'adressait à Nicolas qui explique que son entreprise fait de la discrimination à l'embauche suite aux caprices de certains de ses clients. Qu'un homme prétendument de gauche comme il le déclare ne s'en offusque pas me choque.
SupprimerIl faut alors que je réponde...
SupprimerAlain,
Je bosse maintenant pour une banque. Je suis payé avec les agios et autres frais payés par les gens. C'est lamentable. Mais si vous pensez que les gens de gauche sont déconnectés de la vraie vie ou de l'économie réelle, vous êtes mal barré. Ce qui m'offusque est qu'un type qui achète des prestations informatiques puisse le faire en fonction de l'origine du candidat et ose le faire comprendre.
Je n'ai pas l'offuscation très facile, il faut dire. J'avais la responsabilité d'aider dans le recrutement et le commercial un chef d'une filiale. Je l'ai fait.
Quant aux clients, l'entité qu'il dirigeait a été filialisée. Un an plus tard, ses salariés ont eu sa tête parce qu'ils avaient du des informations (à plusieurs sujets). J'ignore qui les a transmises...
S'il n'y avait que ça comme discriminations à l'embauche ! Tenez, moi par exemple, ma candidature pour tenir le rôle d'Adonis dans un film mythologique a été récemment refusée sous prétexte, vous ne le croirez pas, que mon PHYSIQUE n'était pas adapté au rôle ! Dans quel monde vivons-nous ?
RépondreSupprimerVous attendez quoi pour porter plainte, au lieu de pleurnicher ?
SupprimerPurée, je viens de me taper l'extrait en question, et je ne vous remercie pas, Didier Goux ! Tilinac a des nerfs d'acier, pour supporter l'autre taré de Caron sans aller lui mettre des beignes toutes les dix secondes !
RépondreSupprimerJe l'ai regardé en direct hier soir. Je crois que Tillinac se fout (aux deux sens du verbe) du roquet. Il le domine de la tête et des épaules et il le sait.
SupprimerLe problème n'est pas tant que cela ne choque pas qu'un musulman serve de la viande hallal dans une boucherie du même bois, mais bel et bien que tout comme Didier je ne connaisse pas un seul de ces établissements qui emploie un boucher infidèle. Après tout, un steak hallal se découpe comme dans n'importe quelle autre boucherie. Il n'y a pas besoin de faire appel à un savoir-faire particulier.
RépondreSupprimerQuant aux bretons, ils ont bien élu un maire noir, pourquoi n'embaucheraient-ils pas des vendeurs de chaussures ? En plus, si j'ai bien regardé la carte des circonscriptions et leur couleur politique, il me semblent qu'ils inclinent fortement à gauche. Renâcleraient-ils à la mise en oeuvre du meilleur des mondes pour lequel ils ont voté ?
Ah, mais, moi, ça ne me choque nullement qu'un boucher musulman préfère embaucher des commis musulmans ! Je trouve même cela tellement naturel que je me demande pourquoi on en parle.
SupprimerDétrompez-vous : la découpe de la viande réclame un savoir-faire tout à fait particulier. Il suffit de regarder un boucher travailler pour s'en convaincre : c'est tout un art. Je parle d'un boucher français, naturellement.
SupprimerCar justement, cet art est tout à fait inconnu dans les boucheries hallal, où l'on vous taille la viande pour ainsi dire à la hache -- plutôt à la scie électrique, en réalité --, sans aucune considération ni pour l'anatomie de la bête, ni pour la conformation du morceau, ni pour la beauté ou la saveur du produit final. C'est un travail de brute, qui n'a strictement rien à voir avec le métier tel qu'on le connaît chez nous.
Nous y sommes habitués depuis des siècles, ce qui fait que nous n'y prêtons plus attention. Mais je vous garantis que lorsque vous voyez quelqu'un qui n'a pas cette qualification, la différence vous saute aux yeux. Il y a un peu l'écart qui existe entre Ingrid Bergman et la pute ghanéenne au bord de la départementale.
C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles les bouchers ont du mal à recruter. Je me souviens d'un boucher français qui avait un apprenti... noir. Déjà, je suis désolé, mais ça faisait tache. Evidemment, le gag devenait encore meilleur quand il se mettait à, euh... travailler. Mis devant une pièce à transformer en rôti, il faisait penser à une poule devant une bicyclette. Il ne savait pas par quel bout la prendre. Il semblait avoir peur que le morceau de steak lui saute dessus et le morde. Et il mettait des heuuuuuuuuures à découper la barbaque... la lenteur africaine n'est pas un mythe.
Parce que quand vous voyez un vrai boucher, non seulement il est très précis, mais en plus il est très rapide. Avec de la marchandise qui coûte cher, qu'on ne peut pas rater, des instruments qui vous tranchent un doigt en un rien de temps, et la file des clients qui s'impatientent.
La civilisation, c'est ce truc extrêmement compliqué qui prend des siècles à construire, et dont on ne prend conscience que lorsqu'elle n'est plus là.
Je ne puis être tout à fait d'accord avec vous, Messire Robert. La découpe de la viande n'a que peu à voir avec la religion, mais avec la culture. Ainsi, dans l'Espagne hautement catholique que j'ai découverte au début des années 80, je me suis aperçu, en parcourant les marchés, que ces gens découpaient la viande selon des procédés totalement inintelligibles ici. En revanche, je puis vous assurer que, lorsque je vivais en Algérie (1969 – 1970), les côtes d'agneau ressemblaient à des côtes d'agneau.
SupprimerPour ce qui est de la différence entre Ingrid Bergman et votre pute ghanéenne, j'y vois une différence plus essentielle : l'une me sucera si je lui demande, l'autre pas. Cela dépend du métier de chacune, mais on ne peut rien en déduire des qualifications de Mme Bergman. Je veux dire par là que, peut-être, Mme Bergman suçait mieux qu'une pute ghanéenne ( ou new-yorkaise, ou laotienne, ou inuite…), mais que cela n'implique pas grand-chose en ce qui concerne l'écart que vous voyez entre ces deux femmes.
Pour les deux paragraphes suivants, je ne peux rien dire : dans ma campagne, tous les bouchers sont blancs. Et rapides. (Non, c'est faux : à Pacy, il y a un boucher blanc d'une lenteur exaspérante ; d'ailleurs, on n'y va jamais.)
Bon, sinon, ça existe, les bouchers noirs, ailleurs qu'en Afrique et, sans doute, aux États-Unis ? Et pourquoi parle-t-on de bouchers noirs ? Qu'est-ce qu'on en a à foutre ?
La religion a beaucoup à voir avec la culture... Cependant, les modes de découpe de la viande dont je parle ne sont pas le résultat de prescriptions religieuses, mais de pratiques culinaires. Propres aux peuples qui ouvrent des boucheries hallal en France.
Supprimerl'une me sucera si je lui demande, l'autre pas.
SupprimerVous voulez dire qu'Ingrid Bergman vous sucerait sans que vous l'ayez demandé, c'est ça ?
Monsieur Goux, le fils d'une amie, travaillait dans une boucherie Halal , il était blond et parfaitement "de souche", il se prénommait Jérémie mais c'était avant qu'il se convertisse à un islam rigoriste, ne se maria avec une fille voilée et s'en aille en Egypte dans l'université Al Aksar.
RépondreSupprimerHistoire malheureusement vraie, c'était 2001, depuis mon amie n'a plus de nouvelles de sonfild qui se nomme plus Jérémie.
Sinon, je suis entièrement d'accord avec vous, .
En plus, votre amie devait être une femme relativement cultivée, puisqu'elle avait appelé son fils Jérémie et non Jérémy…
SupprimerElle l'était mais c'était une adepte du "vivre ensemble" et parfois trouvait que j'étais excessif dans ma façon de voir le monde, la vérité l'a rattrapée et j'en suis triste pour elle. On ne gagne rien à voir ses mais souffrir.
SupprimerAimeric Caron traque le démon qui est caché en chacun de nous ; membre du tribunal de l'inquisition, il vous fera avouer toutes vos mauvaises pensées, celles qui bouillonnent au tréfonds de votre âme de pécheur, mais dans un geste de rédemption, il vous conduira au bûcher afin de vous laver du mal… : Tremble carcasse!
RépondreSupprimerBonne soirée quand même.
Je tremble, je tremble, ne vous inquiétez pas !
SupprimerSérieusement, il devient tellement prévisiblement caricatural, ce pauvre Caron, qu'on pourrait se réunir entre amis, couper le son et s'amuser à dire à sa place ce qu'il est en train d'aboyer. Ensuite, le lendemain, dessaoulés, on vérifierait sur internet qu'on a eu tout bon.
Mais Caron n'est pas membre du tribunal de l'a Sainte Inquisition, c'est au mieux un Fouquier-Tinville au petit pied, ou plus certainement, compte tenu de son sinistre tropisme, un clone de Vichinsky.
SupprimerCaron n'(est rien de plus qu'un Ruquier-Tinville.
SupprimerRuquier-Tinville : excellent résumé de la chose, en effet. Je sens qu'elle va servir, celle-là…
SupprimerLa question est très simple.
RépondreSupprimer1. La discrimination est une bonne chose. Savoir discriminer, c'est une qualité. En anglais, dire de quelqu'un qu'il est "discriminating", c'est un compliment : cela veut dire que c'est un homme de goût, un sage, quelqu'un qui sait faire le tri entre le bon et le mauvais, le vice et la vertu, les fous et les sages, etc.
2. L'une des libertés les plus fondamentales est la liberté d'association. Si je ne suis pas libre de m'associer avec qui me plaît, et de ne pas le faire avec qui me déplaît, sans avoir à fournir d'explications à qui que ce soit, eh bien c'est que nous sommes dans une dictature. Cela vaut dans tous les domaines : pour choisir son conjoint, ses amis, ses salariés, son patron, ses locataires, ses commerçants, ses voisins comme ses compagnons de tennis ou de belote.
3. C'est à moi, et à moi seul, de choisir les critères sur lesquels je souhaite discriminer pour exercer ma liberté d'association. Bien entendu, l'un des tout premiers critères est le critère racial. La discrimination raciale est un droit, une excellente chose, et d'ailleurs, la preuve, c'est que tout le monde la pratique, y compris les soi-disant anti-racistes les plus enragés.
Evidemment que les gens se regroupent entre membres d'une même race. La preuve, c'est que les races existent ! Si les hommes ne vivaient pas de préférence avec ceux qui leur ressemblent, alors ils ne s'accoupleraient pas de préférence avec les membres de leur groupe racial, et la terre ne serait peuplée que de métis indifférenciés.
C'est bien entendu la raison pour laquelle la propagande néo-marxiste tente de nous persuader, depuis quelques décennies, que "les races n'existent pas", et que le métis est le surhomme de leur néo-nazisme de gauche ; mais essayer de convaincre les gens que l'eau est sèche est toujours une entreprise assez aléatoire.
Quant à la raison pour laquelle les hommes cherchent, de préférence, en tout temps et en tout lieu, la compagnie de leurs semblables dans quelque activité que ce soit, de la plus futile (jouer aux cartes) à la plus grave (se marier), elle se voit comme le nez au milieu de la figure : il est moins risqué de faire confiance à quelqu'un de votre race qu'à un étranger, car avec le premier, vous partagez un passé commun, et donc vous avez des intérêts partagés quant à l'avenir.
Quelqu'un de votre race est quelqu'un avec lequel vous avez des chances d'avoir un parent commun ; c'est donc quelqu'un qui a plus de chances qu'un étranger d'avoir des gènes communs avec vous. L'intérêt biologique de l'homme étant d'assurer la transmission de ses gènes, il est tout à fait rationnel qu'il préfère s'associer avec les membres de sa propre race, c'est à dire les membres de sa famille étendue.
Dans le cas de la discrimination à l'embauche, évidemment que si un Français de souche embauche un Marocain, il aura plus de chances de se faire arnaquer, d'avoir un tireur au flanc, quelqu'un qui va voler le matériel de l'entreprise... Pourquoi donc les Arabes, en France, embauchent-ils de préférence des Arabes ? Pourquoi les Chinois s'entourent-ils de Chinois ? Parce qu'ils savent qu'ils peuvent leur faire davantage confiance. Ils sont membre du même groupe. La solidarité ethnique prévient les tentations de malhonnêteté.
RépondreSupprimerC'est d'ailleurs une des clés du succès des Chinois à l'étranger. Ils créent facilement des entreprises, grâce à un système ethnique et informel de prêts hors du circuit bancaire. La confiance existe a priori, car, grâce à la pression sociale au sein du groupe, les prêteurs savent qu'aucun débiteur ne va s'aviser de trahir ses engagements. De même, les grossistes chinois consentent, aux entreprises chinoises, des conditions (prix, délais de paiement...) qu'elle ne consentent pas aux... étrangers. La solidarité juive fonctionne de la même façon.
Tout cela relève de l'enfoncement de porte ouverte le plus basique, mais hélas nous en sommes au point que même enfoncer des portes ouvertes (ne parlons pas de réfléchir) est devenu illégal.
Le racisme, considéré en ce sens, est évidemment une vertu ; c'est la condition de la survie de l'espèce humaine. C'est le gage de la permanence de la structure familiale, de la solidarité, de l'altruisme, du respect de l'intérêt général, du fameux lien social dont les gauchistes nous tympanisent.
C'est bien pour cela que ces derniers s'emploient à l'éradiquer, puisque leur but est de détruire tout ce qui marche dans la société. Puis, ils viennent, la gueule enfarinée, nous prêcher la solidarité, le lien social, l'intérêt général, le vivre-ensemble, bref tout ce qu'ils viennent d'anéantir, en proposant leurs services (fortement rémunérés) pour les rebâtir.
Entreprise vouée à l'échec, naturellement, même si des fous s'avisaient d'accepter l'offre.
Cent pour cent d'accord avec ces deux commentaires de Messire Marchenoir.
SupprimerEt pourtant, si ce n'est pas de l’Évolutionnisme qu'on lit à chaque paragraphe...
SupprimerD'un autre coté, le Moderne est pour la théorie de l’Évolution mais aux conséquences limitées aux animaux et jusqu'à l'Australopithèque. Pour l'Etre humain moderne, ce n'est plus la nature qui le façonne, mais la Culture !
Pourquoi les mécanismes de l'Evolution, qui ont pu créer la complexité de la vie et de l'intelligence n'auraient plus d'effet sur l'Homme civilisé ? Mystère...
Il est vrai qu'un idéologique motivé peut être autrement plus sélectif que Mère nature....
Amike
D'accord aussi avec Robert. j'ajouterai que :
Supprimer-Discriminer c'est choisir, tout le monde choisit donc tout le monde discrimine.
-La seule question à se poser est donc le critère de discrimination. Certains critères étant évidemment plus "logiques" que d'autres.
-Si les hommes se regroupent souvent selon la même race (voir les exemples de Robert) la Nature, elle, préfèrent les mélanges... Un exemple tout simple : les maladies et "défauts" génétiques, diminuent avec les mélanges. c'est, je trouve, un paradoxe intéressant...
Quand à Caron, de toutes façons il est mauvais et tout le monde la sait et le voit.
Votre billet m'a remis en mémoire l'un de mes premiers billets, que j'avais commis justement à l'occasion de "l'affaire Zemmour". Alors hop, sans vergogne, ni une ni deux, je fais un lien vers ledit billet, qui me parait tenir encore à peu près la route.
RépondreSupprimerEn effet, il tient la route…
Supprimerje me risque à poser une question: Compte tenu de cette obligation faite de mettre partout autant d hommes que de femmes ( la parité), n'y a-t-il pas un risque de voir dans un avenir proche un homme se faire recaler à un entretien d embauche au prétexte qu il faut faire place à une femme ? N"aurions-nous pas dans ce cas un bel exemple de discrimination a l 'embauche ?
RépondreSupprimerEt pourquoi donc "dans un avenir proche" ? Vous croyez que ce n'est pas déjà le cas sur les listes électorales ?
SupprimerPas seulement sur les listes électorales, je peux vous l'assurer.
SupprimerMarche aussi pour certain concours d'une (très) grande école, que je ne me permettrai pas de nommer... souvenir douloureux.
SupprimerVous achetez hallal, M.Goux?
RépondreSupprimerOutre la souffrance animale épouvantable que cela signifie (15 minutes d'horreur pour un bovin au lieu d'être assommé au pistolet comme on le faisait chez nous depuis des années), vous financez les mosquées et le culte musulman...
T.Fellman.
Je suppose que j'achetais hallal, puisqu'il s'agissait de boucheries arabes. Si je le faisais, c'est parce que la qualité du mouton qu'on y trouvait me rappelait celle du mouton d'Algérie, cher à mon souvenir…
SupprimerD’abord, c’est madame Goux qui achète et elle achète très peu de viande. Volailles de la ferme d’à côté et porc de chez Jérémie http://catherineirrempe.blogspot.fr/2011/06/1-2-3-pate.html élevés en (presque) liberté.
SupprimerAh, voilà qui rassure!
SupprimerJe me souviens avoir lu sur votre page cuisine (je crois), un article sur les animaux de boucherie très émouvant et qui m'a beaucoup marqué.
Il y a heureusement des producteurs qui ont une éthique et qui pensent, avec raison, qu'un animal heureux dans sa vie et dont l'abattage est fait le plus humainement possible, est un progrès de notre civilisation.
Malheureusement la viande hallal devient la norme car les musulmans ne consomment que la partie avant de la bête. Le reste est refourgué dans le circuit normal à l'insu de tous.
Nous avons déjà perdu cette bataille face à l'islam. Et nous les payons en plus...
T.Fellman.
Tillinac a en revanche été assez mauvais contre le Noir de service offusqué de l'étroitesse d'esprit de son interlocuteur.
RépondreSupprimerLe discours du Noir était tellement téléphoné qu'il faudrait songer à apprendre par cœur une répartie cinglante, qu'on resservirait dans les mille occasions où l'on nous vante l'ouverture aux autres et l'enrichissement de la diversité. Il est incroyable que Tillinac ne s'y soit pas mieux préparé. Ce n'est pas avec des dinosaures pareils qu'on fermera leur bec à ses pignoufs.
Je confesse mon manque de résistance psychique : quand cet abruti a commencé à dévider sa bonne pensée, je me suis enfui, pour voir s'il n'y aurait pas un bon vieux porno sur une autre chaîne…
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerSérieusement, vous avez pu trouver le roquet Caron…
SupprimerOh, tenez, on a beau – puisque vous le dites – avoir été à l'école ensemble à sept ou huit ans, ce dont on n'est responsable ni vous ni moi, si vous trouvez réellement que ce roquet de Caron est capable d'une "très belle prestation", alors, franchement, même si en effet la vie nous a conduits, une année ou deux, au début des années soixante, dans une même classe d'une école d'Allemagne, j'aimerais mieux qu'on fasse comme avant, comme pendant les cinquante ans précédents, où on s'était oublié.
Pour dire les choses : je ne me souviens pas (je vous l'ai dit) vous avoir rencontré lorsque nous avions sept ou huit ans. Vous m'avez affirmé vous souvenir de moi à cette époque, et vous me l'avez prouvé, ce qui m'a été, un moment, un peu émouvant, je dois le dire.
Mais enfin, c'est fini. On a vécu nos vies à part, continuez à lire Nicolas et sa cohorte. Et oubliez-moi.
Ok désolé de vous avoir importune
SupprimerCaron est comme tous les socialistes : fort avec les faibles et faible avec les forts.
SupprimerEt avoir imposé François Hollande à la place de Ségolène Royal c'est pas de la discrimination à l'embauche, peut-être ?
RépondreSupprimerD'ailleurs cela me permet de placer une question pour ceux qui râlent que dans le domaine de "la petite enfance" il y ait plus de femmes que d'homme.
Voilà la question :
Comment ces imbéciles comptent-ils régler le problème de la discrimination à l'embauche dans les maternités, où 100% de femmes, et pas un seul homme, accouchent ?
Comme c'est un réel qui va leur résister, encore qu'ils sont tout à fait capables de raccrocher ça à du racisme, il ne leur reste plus qu'à supprimer le mot, donnait ainsi aux enfants à naître une "chance" supplémentaire d'être déboussolés.
Et l'utérus artificiel, vous en faites quoi ? Soyez un peu optimiste, bon sang !
SupprimerSerait-ce votre rêve ?
RépondreSupprimerMon utérus artificiel, j'en ai fait un chapeau. Il me va très bien.
SupprimerUn passionnant cas de discrimination à l'embauche est celui d'Abbie Conant, tromboniste femelle à qui Celibidache avait déclaré : « Vous connaissez le problème : il faut un homme pour cette place. »
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