Nonobstant la fête du Travail, je me suis acquitté, en fin de matinée, des six mille et quelques signes que je
devais écrire à propos du “Dernier homme de Fukushima”. il s'agit d'un
fermier dont la famille exploite la même terre depuis cinq ou six
générations, située à un jet de pierre de la centrale litigieuse. Il s'appelle
Naoto Matsumara. Après s'être carapaté comme tout le monde, le 11 mars
2011, juste après l'explosion, il a très vite décidé de revenir dans son
village de Tomioka, notamment dans le but de sauver et de nourrir tous
les animaux abandonnés dans leur fuite par les humains, ce qu'il fait depuis maintenant trois ans. Bref, un homme
qui serait tout à fait admirable si, probablement embobiné par une
poignée dde militants à la mode de chez nous, il n'avait consenti à venir faire
une petite tournée en Europe pour nous sommer de démanteler au plus
vite nos méchantes centrales. Il a même prêché en chaire au Parlement de Strasbourg, suivant le principe de notre époque, qui veut que lorsqu'on se trouve victime d'un phénomène quelconque, on devient ipso facto spécialiste incontestable du phénomène en question. L'histoire ne dit pas, Noé ayant provisoirement abandonné
son arche, qui a nourri pendant ce temps les animaux de Tomioka.
Ce qui serait intéressant c'est que vous nous donniez à lire vos "six mille et quelques signes" afin que nous puissions en juger sur pièces.
RépondreSupprimerMais non, ce n'est nullement intéressant !
SupprimerEt bien me voilà œnologue et toxicologue. Doublement diplômé, et en plus un 1er mai. L'Europe et François Hollande ont réenchanté mon rêve. Je file rue de Solférino.
RépondreSupprimer?
SupprimerJe faisais allusion au fait qu'on peut devenir spécialiste des lors qu'on vit une chose ou qu'on en est victime. Si je bois beaucoup de vin rouge et que je me drogue, peut-être que le Ps me trouvera un boulot.
SupprimerVous m'avez, j'en confesse la honte, fait bien rire !
RépondreSupprimerEnfin, il n'y a pas de quoi rire ! Il est admirable, cet homme !
SupprimerRéponse , José Bové
RépondreSupprimerRéponse à quelle question ?
Supprimercelle ci :"qui a nourri pendant ce temps les animaux de Tomioka"
SupprimerEt vous êtes déjà revenu du Japon? Chapeau!
RépondreSupprimerJe connais des gens, à Tokyo : ils m'ont hébergé un moment…
SupprimerCette histoire de nucléaire c'est la boule de merde dans le sachet de pralines, 6000 caractères originaux sur cet homme-là ce va être difficile. Autant donner le lien du blog de Fukushima et ses veilleurs... S'il faut attendre après les véritables experts de la question nucléaire (TEPCO par exemple ?) pour savoir qu'il n'y a pas de retour possible et que l'atome on s'y fait. Cher monsieur il y a des catastrophes souvent, mais la chose nucléaire heureusement que ça n'arrive qu'aux autres.
SupprimerTokyo Hôtel ? (Google est votre ami)
SupprimerTant qu'il y a (encore) de la vie (à Fukushima), il y a (encore) de l'espoir.
RépondreSupprimerSi je puis me permettre de quelle vie parlez vous à Fukushima ? De quel espoir ? Allez don le découvrir en lisant un peu pendant qu'il se dit encore des réalités sur le sujet.
SupprimerIl me semble que cet homme est admirablement manipulé , non ?
RépondreSupprimerPas impossible…
SupprimerManipulé ? Je vous trouve un peu sieverts. A partir d'une certaine dose, on commence à penser qu'une centrale nucléaire ce n'est pas que de la gentille électricité. En tout cas, ce brave Tomioka, s'il ne nourrit pas ses animaux, il permet aux écrivains en bâtiment de nourrir les leurs.
RépondreSupprimerBèèèèh !
Supprimer...mais le jour viendra que tu devras être prêt.
RépondreSupprimer