Est-il permis d'avouer, sans passer illico pour un indécis, un timoré, un lâche, voire tout franchettement pour un imbécile, que l'on se trouve, sur certains sujets, y compris les plus graves au dire général, tout à fait dénué d'opinion ? Depuis quelques heures, la blogoboule (halte à l'hégémonie sans partage des sphères !) ne bruit que du quarantième anniversaire de la loi Veil, autorisant le désembryonnage féminin ; et le vieux débat se relance de lui-même, aussi vaillant qu'au premier jour. Certains voient dans l'avortement un droit fondamental : pourquoi pas, en effet ? (Mais alors, quid du vaccin antipolio ? Du pacemaker ?) D'autres choisissent de placer la question sur le terrain de l'honneur : on peut accepter leurs arguments et pénétrer leur façon d'envisager l'acte incriminé. Mais on aura beau passer des uns aux autres, approuver un moment celui-ci, formuler quelques réserves à l'encontre de celui-là, il faudra bien, à la fin des fins, se résoudre à regarder sa propre vérité en face :
l'avortement, on s'en fout.
Ce n'est sans doute pas glorieux mais c'est ainsi ; dussé-je me fâcher avec les uns et conforter les autres dans la piètre opinion qu'ils semblent avoir de moi, autant le reconnaître : je n'ai aucune opinion arrêtée sur cette question. Certes, à l'époque lointaine où je me répandais volontiers dans certaines jeunes femmes accommodantes, j'eusse été fort fâché, l'une d'elle venant m'annoncer la concrétisation de mes basses œuvres, que l'avortement légal n'existât point ; certes encore, je vois bien vers quels degrés d'irresponsabilisation conduisent les libres-services abortifs mis gracieusement à la disposition de ces dames ; cependant, le fait demeure, irréfutable : je m'en moque ; je reste sans avis tranché, sans ferveur au ventre ni anathèmes aux lèvres, et peu me chaut que des enfants naissent ou partent en fumée avant d'avoir ouvert les yeux. – Mais je vous promets solennellement que, lors du prochain débat de fond qui ne manquera pas vous agiter d'ici quelques jours ou semaines, je ferai tous mes efforts pour me ranger avec enthousiasme sous l'une ou l'autre de vos bannières.
Même quand vous n'avez rien à dire, vous le dites bien... c'est pour ça que je vous lis tous les jours
RépondreSupprimerThierry
N'avoir rien à dire et dire qu'on n'a pas d'opinion sont deux choses différentes !
Supprimer« Bref, comme le dit le dicton de Zarathoustra : "Qu'importe !" » ?
RépondreSupprimerC'est peut-être un peu exagéré ?
SupprimerAh, je crois comprendre, vous pensez que cela importe, peut-être, ou un peu, mais vous vous en foutez ? En réalité j'ai du mal à suivre... (A titre personnel, je ne m'en fous pas, mais j'ai des opinions contradictoires sur le sujet... C'est encore plus embêtant.)
SupprimerLe problème avec le droit à l'avortement est qu'il est trop limité dans le temps : il arrive qu'un enfant vienne gravement perturber la vie d'une femme (et de son éventuel conjoint) mettant en péril son équilibre financier, moral ou psychique. Je trouverais donc judicieux qu'on le prolongeât jusqu'à trente ans et neuf mois après sa conception (avec, dans des cas spécifiques et après examen du dossier, possibilité de prolongation).
RépondreSupprimerIl faudrait aussi pouvoir déshériter les fœtus trop pénibles, pour leur apprendre à vivre.
SupprimerJe suis d'accord avec Jacques.
SupprimerJe suis plutôt d'accord avec vous, comme on dit dans les réponses de sondages.
RépondreSupprimerMais vous ne perdez rien pour attendre.
J'attends, j'attends…
SupprimerC'est une posture, il est impossible d'être indifférent à cette question, qui est au coeur de la modernité. Que vous nous disiez : la contraception, je m'en fous – passe encore. Mais pas l'avortement, dans la mesure où il s'agit de savoir si le foetus avorté est un être vivant ou pas. Il n'y a pas d'agnostique de ce sujet-là, à moins de vivre sur la planète Mars.
RépondreSupprimerEh bien, disons que je vis sur la planète Mars, dans ce cas.
SupprimerC'est amusant : vous faites à peu près le billet que je comptais faire pendant ma pause déjeuner (avec mes mots), du moins sur le même thème avec une différence, peut-être (je me fous aussi de l'avortement, mais les femmes font bien ce qu'elles veulent). Je me suis beaucoup amusé hier soir à troller chez Elooooody et Koltchak en même temps en jouant les rôles inverses ou presque.
RépondreSupprimerA la limite, vous me coupez l'herbe sous le pied. Je vais boire pour oublier.
Mais si, faites-le quand même ! Après, on fera semblant de s'engueuler…
SupprimerFait, chef !
SupprimerC'est bien, repos ! vous pouvez fumer…
Supprimerl'exemple de nicolas prouve au contraire qu'on peut avoir des idées sur l'avortement Je suis ertes contre l'avortement mais pour dans les cas les plus extrèmes Qui ne peuvent etre selon moi que le viol et le risque pour la santé de la mère Point barre Voila ce qui fait la différence entre un idéologue borné et un anti IVG réaliste
SupprimerLe retour des aiguilles à tricoter à leur vocation première me semble avoir été un progrès.....
RépondreSupprimerLes modalités pratiques de l'exécution des avortements n'étaient nullement mon propos.
SupprimerSauf que de nos jours, les bébés et les enfants ont une vraie valeur, surtout en occident ou ils se font rares Je veux dire que les nombreux couples stériles occidentaux seraient content de voir leur démarches simplifées par le fait d'adopter des enfants nés sous x, que les adolescentes et les femmes de la vingtaine pourraient fournir massivement
SupprimerMais c'est vous qui avez la position la plus cohérente,
RépondreSupprimerdans la mesure d'abord où vous n'aurez jamais à prendre la décision d'interrompre/poursuivre une grossesse,
que vous n'êtes pas partie prenante si j'ai bien lu, dans la conception d'aucun et donc n'avez rien à défendre,
et que vous ne voulez aucun droit sur autrui, son corps (toutes les femmes) et ses biens (tous leurs enfants possibles) pour votre propre satisfaction.
C'est tout à fait honorable de penser et de dire que ce n'est pas votre problème.
Ouf ! me voilà rassuré !
SupprimerJe ne comprends pas très bien votre position. Vous semblez dire, en même temps : "Je m'en fous" et "je n'ai pas d'opinion sur le sujet", ce qui n'est pas la même chose. On peut être agnostique et ne pas se moquer de Dieu.
RépondreSupprimerJe pense aussi, comme un autre commentateur, qu'il est difficile de ne pas avoir une opinion sur le sujet.
La question de l'avortement n'est pas une question si moderne que cela. Le serment d'Hippocrate en parle déjà (il me semble). On voit mal comment vous pourriez vous désintéresser d'une question qui agite l'humanité depuis toujours. N'êtes-vous pas un "honnête homme" ?
En tout cas merci pour cette belle photo. Voilà un érotisme sympathique.
Vous n'allez pas me dire que la dame de cette photo "n'a rien dans le bide", quand même ?
Il me semble que "je m'en fous" et "je n'ai pas d'opinion" sont à peu près équivalents, au moins dans le langage courant. "Je m'en fous" est ici synonyme de "ça ne m'intéresse pas".
SupprimerC'est bien ce que j'avais cru comprendre.
SupprimerSans vouloir vous froisser, le fait que vous n'en ayez rien à braire, c'est de cela dont tout le monde se fout. Soit on en parle, soit en se tait. Mais dire de quelque chose que l'on s'en fout est le signe d'un égocentrisme adolescent que je connais bien.
Moi je me fous des problèmes de carburateurs, par exemple, mais il ne me viendrait pas à l'idée de venir en faire un billet.
Alors, bien sûr, vous pourrez toujours prétendre que vous êtes chez vous et que vous dites ce que vous voulez. Oui. Bien sûr. C'est aussi ce que répondent les élèves à propos de leur page Facebook.
Vous pourrez finir par me faire savoir qu'en plus de vous foutre de l'avortement, vous vous foutez de mon avis sur votre attitude. Et comme cela la boucle sera bouclée. Vous n'aurez rien dit mais vous aurez prononcé beaucoup de mots.
"peu me chaut que des enfants naissent ou partent en fumée avant d'avoir ouvert les yeux", écrivez-vous. C'est un peu tiède, je trouve. Vous pourriez ajouter que cela ne vous défriserait pas de voir ces cons de fœtus être transformés en pâté pour chien, qu'au moins on ne gaspille pas.
A votre âge, jouer les provocateurs, est-ce bien sérieux ?
"Je m'en fous" et " Je n'ai pas d' opinion" sont deux choses très différentes; il y a des tas de problèmes qu'on juge très importants, mais sur lesquels on n' arrive pas à avoir une opinion sur ce qu'il faut faire ...et ceci, bien souvent, d'autant plus qu'on les connaît mieux .
SupprimerJe pense qu'en tant qu'homme il est assez facile de se foutre de l'avortement, de même que l'on peut se foutre du cancer de son voisin en phase terminale ou de tout autre problème survenant chez les "autres". Peut-être existe-t-il un gène de l'empathie plus ou moins développé en chacun de nous?
RépondreSupprimerPar contre ce qui est remarquable, c'est la façon dont les hommes ont encore une fois berné ces dames. Et c'est donc au nom de la liberté qu'on leur a fait avaler la pilule et toujours au nom de cette même liberté (de disposer de leur corps, cette fois) qu'on leur a légalisé l'avortement. Quant à ces messieurs, pas de pilule tueuse de spermatos ou de vasectomie pour les chauds lapins, on ne change rien!
Le principal est que ces dames puissent penser être libres.
Le Page.
Votre parallèle entre l'avortement et le cancer ne tient pas la route une seconde, dans la mesure où l'on ne s'est jamais demandé, à ma connaissance, s'il fallait ou non légaliser les traitements contre les seconds ; et que, toujours à ma connaissance, il n'existe aucun mouvement dans l'opinion pour faire interdire la chimiothérapie.
SupprimerMe suis mal fait comprendre. Je voulais simplement dire que les problèmes des autres ne nous atteignaient pas forcément et ce d'autant plus quand on se savait pas concerné, ce qui est le cas de l'avortement pour un homme.
SupprimerLe Page.
"Je pense qu'en tant qu'homme il est assez facile de se foutre de l'avortement"
SupprimerOui, je suis d'accord avec vous, fuir ses responsabilités est une chose assez couramment répandue. Tremper sa nouille en se foutant de ce qu'il en adviendra, renvoyant la belle d'un laconique "tu fais ce que tu veux, moi j'ai pas demandé à avoir un gamin", c'est un comportement qui peut passer quand on est un adolescent, pas vraiment quand on se prétend homme. La moindre des choses devrait normalement consister à prendre ses précautions, après tout, le latex ça n'est pas fait que pour les timbrés qui aiment s'en servir pour s'habiller avant que maîtresse vienne leur donner la fouettée.
Il est impossible de fuir ses responsabilités quand on est un homme, en France/ Vous trempez le biscuit en pensant que tout ça ne vous concerne pas, et voilà qu'on vous colle une procédure en recherche de paternité. Et vous devez vous y soumettre (je rappelle qu'on a déterré Yves Montant dans ce but!)
SupprimerEn revanche, quand vous êtes une femme, vous pouvez accoucher sous X. On pose le bébé, et on s'en va, tout simplement. Ou alors, comme cela se pratiquait déjà au Moyen-âge, vous pouvez le déposer dans une "boîte à bébés" (pas encore en France, mais en Italie, en Suisse, en Allemagne, etc.)
DONC, contrairement à ce qu'on penserait de prime abord, on peut se foutre de l'avortement si on est une femme, comme on peut se foutre de la maternité et du saint-frusquin...
On oublie trop que la loi Neuwirth de 1967 permettait la contraception qui, de ce fait, n'avait besoin de l'avortement, souvent (encore aujourd'hui) pratiqué comme contraception. La queue se mord le serpent.
RépondreSupprimerSi le serpent se mordait la queue plus souvent, il y aurait probablement moins d'avortements.
SupprimerJe suis sans doute un peu hors sujet mais si vous le permettez je vais donner un avis personnel.
SupprimerSans vouloir faire de généralités (il y a des exceptions) Le droit à l'avortement comme la contraception d'ailleurs, sous prétexte de libérer les femmes, a surtout libéré les hommes, dans bien des cas, de toutes responsabilités.
Marie-thé voilà le commentaire le plus pertinent trouvé ici. Mais c'est l'ensemble des combats menés par les féministes et soutenus par le capitaliste qui a libéré les hommes... Quand on lit les commentaires, on comprend que l'homme moderne est une femme comme une autre.
SupprimerJe suis tout à fait de votre opinion !
RépondreSupprimerL'avortement, je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire !
Même si j’ai des convictions fortes sur l’humanité du foetus, que vous disiez merde ou rien à foutre, à l’heure actuelle c’est comme un signe de bonne santé mentale.
RépondreSupprimerAlors qu’on nous bave sur le cœur à longues coulèes de moraline, qu’on somme les gens dès qu’ils ont un peu de public à rendre des comptes au politiquement correct, vous vous posez à votre manière. Vous ne vous dites pas « engagé », tant mieux parce que ce mot est particulièrement à vomir, particulièrement lorsqu’il désigne un soi-disant homme de pensée. Engagé, c’est à dire citoyen aux ordres. Du coup vous êtes hors-classe, cher M. Goux.
A la place de "blogoboule" je propose un terme qui siéra plus à certains de nos contemporains : "la blogoréférentielbondissant"
RépondreSupprimerL'avortement n'est au mieux qu'un pis-aller, il n'y a donc pas à en faire des gorges chaudes !
RépondreSupprimerExcusez-moi, j'ajoute quelques lignes concernant mes convictions.
RépondreSupprimerL’humain est humain du début à la fin, d’où la nécessité que la société le reconnaisse comme telle: qu’il soit croulant (on va pas lui foutre le feu), cadavre (rite funéraire et pas "soylent green" ni nécrophilie) ou fœtus.
A partir du moment où l'union d'un homme et d'une femme a créé une nouvelle cellule distincte d'eux, il n’y a pas une seule chance sur des milliards pour qu'ils engendrent autre chose qu’un bébé . S'il y avait une seule chance sur des milliards pour que l'union d'un homme et d'une femme n'engendre pas un bébé, on pourrait avoir des doutes. L’évolution d’un fœtus n’appartiendra jamais à une autre évolution qu’à celle d’un être humain. Un être humain est humain. Peu importe qu'il soit en devenir, pas encore conscient et vulnérable. S'il l'est, il l'a toujours été. On ne peut pas décréter l’humanité quand ça nous chante. Pour décréter quand un être humain devient humain, faut être fortiche et vachement libéré. Seule une époque comme la nôtre, impériale de connerie, se mirant comme le phare des siècles passés peut oser, avec souvent des gens qui donnent leur avis sur tous sujets à partir de leur nombril et de leur confort.
C'est là toute la tristesse, la misère et la sécheresse d'une société de plus en plus technicienne.
SupprimerPOUR le droit à l'avortement pour les parents des futurs blogueurs. Je serais même pour le DEVOIR d'avortement, dans ces cas-là.
RépondreSupprimerPerso, j'ai toujours penser que la porte resterait ouverte, aussi bien pour l'arrivant que pour le partant. C'est cruel mais qu'est-elle d'autre la vie sinon l'auge qu'on touille pour faire monter les mauvaises odeurs ?
RépondreSupprimerJe vous croyais chrétien... Vous allez à la messe pour le côté folklorique ?
RépondreSupprimerBecquérieux
Je ne vais jamais à la messe, sauf quand je m'y marie.
SupprimerOn peut être chrétien et ne pas aller à la messe. C'est mon cas.
SupprimerLe fait d'en avoir rien à faire que des femmes avortent ou non, indique à mon sens, non pas l'absence d'opinion sur le sujet, mais plutôt que vous êtes clairement en faveur du droit à l'avortement. Si ça vous est indifférent vous vous fichez bien que des femmes puissent avorter ou non, vous n'êtes donc pas opposé au fait qu'elles aient le choix.
RépondreSupprimerCa me semble assez différent de la position consistant à ne pas parvenir à avoir d'opinion tranchée sur le sujet. C'est effectivement un sujet complexe qui est trop souvent réduit aujourd'hui à un stérile débat entre ceux qui disent que les femmes doivent être libres de disposer de leur corps et donc d'avorter, car après tout c'est pas vraiment un (bébé, enfant, vie, etc) et ceux pour qui c'est un crime abominable qu'il faut interdire absolument. Il y avait des avortements (beaucoup) avant qu'on ne les légalise, cela justifie-t-il de banaliser la chose, d'en faire un droit, une liberté fondamentale même ? Je n'en suis pas convaincu.
Pour moi l'avortement est profondément immoral mais pour autant je ne suis pas convaincu que son interdiction soit réellement une solution, je n'arrive pour le coup vraiment pas à avoir une opinion. Pourtant je suis loin de m'en foutre...
L'avortement, on s'en fout d'autant plus que :
RépondreSupprimer- il est aussi vieux que le plus vieux métier du monde, et pour cause.
- il n'est pas près de disparaître, tout comme le métier susnommé.
C'est une non-question, qui appelle une non-réponse : on s'en fout.
Ah quel malin ! Bravo ! Chapeau l'artiste ! Clamer haut et fort qu'on en a rien à battre de l'avortement et des avortons, est encore le meilleur moyen d'enrager les gauchistes. Il ne devrait pas être trop difficile de trouver une hyper-moderniste particulièrement pro-avortement, vous regardez les yeux dans les yeux pour vous reprocher de n'avoir aucun respect pour "l'avis" humaine. Une sorte de fasciste par abstention. Pernicieux.
RépondreSupprimerComme prévu, me voilà donc classé pro-avortement par les antis et anti par les pros. Je ferai avec.
RépondreSupprimerAh mais je reconnais tout à fait votre droit à l'indifférence !
SupprimerDidier, vous êtes au centre !!!
SupprimerC'est terrible ça !!!!
Bah avouez que c'était un peu le but recherché non ? En plus c'est grisant d'avoir tout le monde contre soi. Puis bon on en est à près de 50 commentaires, c'est un joli succès !
RépondreSupprimerAu risque de vous surprendre (et de n'être pas cru de vous), ce n'était pas le but recherché, non.
SupprimerMais si, je vous crois, vous n'avez aucune raison de mentir.
RépondreSupprimerDans le genre expression des feuillets roses du dictionnaire Larousse 1989, un procès pourrait vous être intenté pour qui ne dit mot consenterie.
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