Ce n'est pas rien, de reprendre à son début la très-volumineuse correspondance de Flaubert ; c'est s'embarquer pour un long cours de cinq volumes de Pléiade, en sachant que l'on va affronter une tempête quasi continuelle, des éclairs tonnant n'en formant plus qu'un seul, une infinie procession de ronchonnements, de vociférations, de grincements des dents ; sans compter les longs gémissements de douleur que lui arrache la moindre phrase à écrire. Surtout, à cette relecture, on sait que l'on va s'acheminer inexorablement, à mesure que le temps file, vers un rétrécissement de l'univers allant de pair avec un gonflement de la tristesse, à regarder la fortune fondre et les amis disparaître ; mais sans que jamais ne faiblisse un instant la volonté roide du créateur, ni la fureur du contempteur d'époque. Un extrait, pour voir :
« Cette manie du rabaissement dont je parle est profondément française, pays de l'égalité et de l'anti-liberté. Car on déteste la liberté dans notre chère patrie. L'idéal de l'état, selon les socialistes, n'est-il pas une espèce de vaste monstre absorbant en lui toute action individuelle, toute personnalité, toute pensée, et qui dirigera tout, fera tout ? Une tyrannie sacerdotale est au fond de ces cœurs étroits : « Il faut tout régler, tout refaire, reconstituer sur d'autres bases », etc. Il n'est pas de sottises ni de vices qui ne trouve son compte à ses rêves. Je trouve que l'homme, maintenant, est plus fanatique que jamais. Mais de lui. […] L'infaillibilité du suffrage universel est prête à devenir un dogme qui va succéder à celui de l'infaillibilité du pape. – La force du bras, le droit du nombre, le respect de la foule a succédé à l'autorité du nom, au droit divin, à la suprématie de l'esprit. La conscience humaine ne protestait pas dans l'antiquité. […] Mais voilà maintenant, qu'épuisée de tant de fatigues, elle paraît prête à s'endormir dans un hébétement sensuel, comme une putain sortant du bal masqué, qui sommeille à demi dans un fiacre, trouve les coussins doux tant elle est saoule, et se rassure en voyant dans la rue les gendarmes avec leurs sabres qui la protègent des gamins dont les huées l'insulteraient. […] Qu'est-ce donc que l'égalité si ce n'est pas la négation de toute liberté, de toute supériorité et de la Nature elle-même ? L'égalité c'est l'esclavage. »
Lettre à Louise Colet (fragments), 15-16 mai 1852.
Beaucoup de confusions, je crois, dans cet extrait...
RépondreSupprimerL'égalité, ce n'est que l'égalité devant la loi, notion relativement nouvelle et qui n'existait pas avant la Révolution de 1789, ni même après : suffrage censitaire, vote interdit aux femmes, etc.
Le suffrage universel n'a jamais été considéré comme infaillible, mais comme indiscutable; son seul mérite devait être de rendre les citoyens co-responsables des erreurs commises par le gouvernement qu'ils ont choisi : mais ça n'a pas marché, les électeurs ne se sentent jamais responsables des erreurs qu'ils commettent.
Indiscutable, le suffrage universel ? Il ne manquerait plus que ça !
SupprimerJamais responsables ? Ah si ! J'ai commis l'erreur de voter Mitterrand en 81 et pour Maastricht en 92, et ne me le suis toujours pas pardonné.
SupprimerAlain
Sur l'égalité, l'égalité en droits c'était le principe originel. Sauf qu'avec le temps, et il a tendance à s'accélérer depuis quelques années, on est passé de ce principe à la recherche de l'égalité réelle.
SupprimerPour ce qui est du vote des femmes, il me semble intéressant de rappeler qu'en France, depuis Philippe le Bel, les femmes avaient le droit de vote. Oui, sous l'Ancien Régime, on votait, et pas mal d'ailleurs. On élisait les échevins, les dirigeants des corporations et jurandes, les représentants aux états-généraux, etc. Or, je suppose au nom de l'émancipation, on a retiré ce droit aux femmes en 1791, au prétexte qu'elles étaient des citoyens passifs au même titre que les mineurs. Il y eut bien une tentative de rétablissement de ce droit en juillet 1936, pendant le front populaire, en vain, l'assemblée repoussa le texte par 475 voix contre et 0 pour.
Que peut signifier "égalité", sinon égalité devant la loi : égalité des revenus? égalité de taille, comme le lit de Procuste ?
SupprimerLes désordres moraux engendrés par le suffrage universel en a vacciné plus d'un contre cette folie des tenants de l'égalité à tout prix. Car enfin, tout individu sain n'acceptera jamais la loi du nombre, celle de la démocratie dite représentative avec comme point d'orgue l'élection présidentielle... la loi des tricheurs, des arnaqueurs et des faussaires en tout genre.
SupprimerLes méfaits qu'il provoque, au nom de l'égalité pour « toussétoutes », ne se comptent plus.
Les grands projets bénéfiques pour le pays sont développés la plupart du temps par des professionnels des métiers, loin du suffrage universel, cette farce démoniaque.
Vous croyez que ce sont les médecins qui ont développé la Sécurité Sociale ? :-))))
SupprimerBen voilà un secrétariat d'état à l'égalité réelle. Voilà qui contredit le principe d'égalité en droits. Encore une connerie socialiste. On va faire quoi ? Défigurer les belles ? Lobotomiser les intelligents ? Amputer les types qui courent plus vite que les autres ?
SupprimerJ'imagine mal un médecin vouloir le développement de cette « Fosse de Babel ».
SupprimerKoltchak, vous êtes cruel avec M. Arié : vous croyez que c'est drôle, pour lui, de se prendre un aussi éclatant démenti dans sa face ? Et de la part du président de la République, encore ?
SupprimerAllons, soyons positifs : vivent l'habitat réel et l'égalité durable !
Avec tout ça, on ne sait plus trop qui, au sein de cette équipe de Mickeys, a la charge de l'habitat éphémère et de l'égalité en trompe-l'œil…
Supprimer@ Koltchak91120 : Toujours cette confusion ( volontaire ?) entre égalité des droits et identité des humains - qui sont tous différents, même les vrais jumeaux.
Supprimer@Didier :
SupprimerAh, mais monsieur Hollande a très bien compris le concept d'habitat réel, la preuve : il tient à prolonger son bail à l'Elysée !
Quant au durable, il en est comme de sa chevelure, à coup de teinture on fait illusion, enfin il le croit.
Est-ce que le peuple ou plutôt les citoyens (car j'ai idée qu'il n'est plus convenable d'employer ce mot) croiront longtemps à ce miroir aux alouettes ?
L'apathie de ceux-ci est telle, qu'il y a parfois lieu de s'inquiéter : tant qu'on peut prendre des vacances au soleil ou aux sports d'hiver...pourquoi se révolter !
L'égalité en droits, c'est simple, ça existe depuis 1789. Depuis cette date tout le monde à droit à l'instruction. A chacun ensuite de faire son choix, s'instruire ou ne rien foutre. Après, il ne faut pas pleurer, quand on a rien foutu à l'école, et se plaindre de ce que l'on ne trouve pas un boulot à la hauteur de ses prétentions.
SupprimerL'égalité réelle, c'est autre chose. C'est chercher à privilégier l'allogène par tous les moyens possibles, non pas parce qu'il a des compétences particulières, mais à cause de sa qualité d'allogène. Dans certaines associations on appelle ça du racisme.
Je connais un type, tunisien d'origine, qui est né à Vaulx-en-Velin, à la grande époque de ce quartier. Parents baragouinant le français plus qu'ils ne le parlaient. Travaillant dur tous les deux. Il a fait le choix de bosser à l'école au lieu de ne rien y foutre. Il ne traînait pas dans les rues, préférant réviser. Il a décroché son brevet, son bac, puis il a intégré une grande école. Il bosse dans une grande boîte, a un bon salaire, et bizarrement, malgré sa tronche maghrébine, il n'est jamais contrôlé dans les transports en commun. Ses potes d'enfance ont eu exactement les mêmes chances que lui. Qu'en ont-ils fait ? Ils végètent ou sont en taule, ou sont morts dans des règlements de comptes. Ce sont ceux-là que l'on retrouve dans les JT à chouiner sur leur sort. Pourtant, l'égalité des chances était la même pour eux. Même milieu défavorisé, mêmes handicaps linguistiques.
A un moment donné, quand on prétend être un homme, il faut savoir assumer les conséquences de ses choix. La cigale et la fourmi, vieille histoire pourtant, comme la parabole du talent.
L'égalité réelle, c'est de tenter de lutter contre les inégalités de fait, notamment l'inégalité des chances. Il est bien évident que les chances de réussite scolaire sont plus élevées pour un enfant vivant dans une famille cultivée et qui accorde une grande importance aux résultats scolaires ( pas nécessairement riche : un enfant de profs, par exemple)que pour un enfant vivant dans une famille où la seule lecture possible est "Voici".
SupprimerC'est déjà Karl Marx qui écrivait que la liberté de la presse doit être totale, mais qu'elle ne sert pas à grand-monde dans un pays où il y a 80 % d'analphabètes (distinction libertés formelles/libertés réelles).
Et, pour y remédier, vous préconisez quoi, concrètement ? De retarder l'entrée à l'école des "privilégiés" de deux ou trois ans, pour permettre aux enfants de salauds de pauvres de refaire leur retard initial ? De créer des brigades de flics qui débarqueront à l'improviste chez les gens tant soit peu cultivés pour vérifier qu'ils ne fourrent pas de livres entre les mains de leur progéniture et qu'ils leur font bien écouter Justin Bieber plutôt que Mozart ?
SupprimerNous sommes donc au delà de l'égalité en droits, mais dans un machin idéologique qui n'a plus rien à voir avec les principes initiaux.
SupprimerL'inégalité des chances cela consiste à laisser entrer bon an, mal an, des centaines de milliers de personnes étrangères à notre culture, à notre langue, à notre alphabet, dont les gamins plombent le niveau des classes où les profs sont obligés, sur une heure de cours, de consacrer 30 minutes à la discipline. Les communistes l'ont d'ailleurs fort bien expliqué au tout début des années 80. Pour y remédier on tripatouille les programmes pour qu'ils soient accessibles aux analphabètes nouvellement arrivés, qui se foutent d'ailleurs, dans leur majorité, d'apprendre quoi que ce soit. Et maintenant on tripatouille la langue.
Allons, ce commentaire n'est pas digne de vous.
SupprimerVous savez bien que la solution est d'augmenter les chances de ceux qui en ont trop peu, et non de diminuer celles de ceux qui en ont beaucoup - et tant mieux pour eux.
N'étant pas spécialiste en pédagogie, je ne sais pas, techniquement, comment il faut faire- mais c'est le principe des ZEP, du soutien scolaire, etc.
Des ZEP et des machins qui, comme chacun le sait, donnent pleinement satisfaction.
SupprimerLe problème, voyez-vous (enfin : "problème" pour vous, apparemment), c'est que l'on aura beau tortiller du cul, les cinq ou six premières années que les petits "privilégiés" auront passées dans une famille cultivée et intelligente ne pourront jamais (sauf exceptions, bien entendu) être rattrapées par les mômes de bas-du-front. D'autant moins que, une fois inscrits dans la même école, les "privilégiés" continueront de l'être, tous les soirs, chaque week-end et durant les multiples vacances…
Et je vous signale que faire entrer les enfants de "bourgeois" plus tard à l'école est une suggestion qui a été faite assez récemment, je ne sais plus par qui, mais quelqu'un de "responsable" : ce n'est pas une élucubration sortie de mon cerveau.
@arié Vous citez Karl Marx comme une référence intellectuelle Alors que chaque tentative de mettre les théories de ce penseur ont en pratique causé des millions de morts En Urss jusqu'a cuba en passant par la chine (critiquer sans ambages le communisme tout entier ne veut absolument pas dire que je dis amen au capitalisme mondialisé ou encore a la politique économique et extérieure des états unis d'amérique comme je l'entends trop souvent) les idées marxistes n'ont engendré que mort, misère et totalitarisme Il faut éviter le piège de la nostalgie rouge que nous tend le monde moderne et ses excès en tout genre La peste ne vaut pas mieux que le choléra L'histoire et l'actualité devrait servir d'exemple au gens de gauche Aussi vrai que proner les bienfaits de la "charia" et d'une vision uniquement littéraliste des textes sacré risque fort de faire de vous un tyran en puissance, celui qui reve de tout subordonner a l'égalité, y compris la liberté, la raison et la justice, suit la meme voie périlleuse En islam tous les musulmans ont les memes droits et doivent en théorie suivre exactement les memes normes (les femmes trouver et servir un mari, les hommes diriger et surtout transmettre et montrer la voie d'allah) Le fascisme aussi était égalitaire puisque en dehors de certains impurs (juifs, handicapés, femmes, non blancs) il promettait aux "survivants" une societé sans classes, sans clergé, sans différence importante résiduelle La meme societé que l'on peut voir a karachi téhéran ou ryad
SupprimerLe plus terrible n'est pas l'existence d'inégalités de chance du fait que l'on est élevés dans des familles avec un patrimoine culturel inégal, mais aussi que la nature est ainsi faite, qu'à conditions égales, il y aurait tout de même des inégalités entre individus.
SupprimerAinsi un fils de bonne famille peut régresser socialement, alors qu'un rejeton de famille maghrébine, doté d'une intelligence supérieure et d'un goût pour le travail va se retrouver cadre supérieur et bourgeois.
Ce que les égalitaristes détestent c'est le fait que la grâce touche certains individus plutôt que d'autres, et que l'Esprit souffle où il veut, bien loin de leurs délires constructivistes.
Didier Goux, je vous prie d'accepter mes excuses pour avoir introduit involontairement dans vos commentaires ce débat-bateau, cet enfonçage de portes ouvertes, et cette succession de clichés qui fait que l'on peut deviner le contenu du commentaire suivant avant qu'il n'apparaisse.
SupprimerRevenons à Flaubert, cela vaut mieux.
Je n'ai pas très bien compris ce texte de Flaubert. Que signifie "la conscience humaine ne protestait pas dans l'antiquité", par exemple ? Et puis qu'est-ce que c'est que cette conscience humaine qui se promène dans un "fiacre" comme une "putain" et qui est bien contente qu'il y ait des gendarmes pour la protéger des "gamins" ? Serait-ce que les "gamins" n'ont pas de conscience, eux ?
RépondreSupprimerEn bref, c'est du chinois, et je commence à comprendre pourquoi ce type s'énervait tant à faire ses phrases : quand les idées ne sont pas claires, il est difficile de les énoncer simplement.
Ou alors vous avez recopié et coupé ce texte n'importe comment.
N'importe comment, je ne crois pas ; mais je l'ai peut-être coupé un peu sévèrement…
SupprimerQue signifie "la conscience humaine ne protestait pas dans l'antiquité", par exemple ?
SupprimerLisez L'Empire gréco-romain de Paul Veyne (le ch. intitulé Pourquoi Socrate a refusé de s'évader ?), vous verrez que la démocratie antique n'a rien à voir avec la démocratie moderne. Pour être pleinement citoyen, il faut être "de loisir", c'est-à-dire n'exercer aucun métier manuel et ne pas commercer. Ce qui excluait beaucoup de monde. Le tout avec la meilleure conscience qui soit.
"Les citoyens doivent mener une vie qui ne soit ni artisanale ni mercantile (pareille vie étant ignoble et contraire à la qualité) ; les futurs citoyens ne doivent pas être non plus cultivateurs, car on a besoin de loisir tant pour développer la qualité que pour les activités politiques." (Aristote, Politique, 1328 B)
Les textes sont comme les hommes : ils ne prennent jamais de rides quand on les coupe.
SupprimerSinon, l'un des passages que j'ai supprimés allait en partie dans le sens de ce que dit Sébastien.
SupprimerMerci, Sébastien, par formation je sais tout cela (tant pis si ça fait pédant), mais de là à dire que la conscience humaine ne protestait pas dans l'antiquité... je crois que le raccourci est un peu brutal. Il ne faut pas négliger les différences, mais ne pas les accentuer non plus. Platon et son maître Socrate ne se sont pas privés de récriminer contre les tyrans, les démocrates criminels (ceux qui ont condamné Socrate, par exemple), les sophistes, etc. Les protestations au nom de la conscience humaine (ou de la raison) ne manquent pas, en vérité, dans cette antiquité qui n'est pas si loin de nous. Cela dit, c'est un point de détail. Je trouve surtout que ce texte est allusif et peu clair.
SupprimerJe rappelle, à toutes fins utiles, que ces quelques lignes de Flaubert ne sont pas extraites d'un essai philosophique mais d'une lettre à sa maîtresse ; lettres qu'il lui écrivait généralement entre minuit et deux heures du matin (voire plus tard parfois) après s'être échiné dix ou douze heures durant sur sa Bovary…
SupprimerTout s'explique !
SupprimerPeut-être serait-il plus sage d'éviter de publier ce qui se dit ou s'écrit entre minuit et les couvertures ?
SupprimerC'est pourtant clair Marco Polo, dans l'antiquité, la conscience ne protestait pas contre les inégalités, qu'elles soient naturelles ou sociales.
SupprimerCela ne signifie nullement que la conscience dans l'antiquité ne protestait pas contre d'autres choses. Par exemple qu'une assemblée d'hommes inférieurs, démocrates voir égalitaristes, se permette de condamner à mort un géant comme Socrate.
On fait moins le fier monsieur Goux !
RépondreSupprimer@ Monsieur Arié
RépondreSupprimer" les électeurs ne se sentent jamais responsables des erreurs qu'ils commettent."
Encore faudrait-il que les politiques se sentent aux aussi, responsables.
Pour ma part, cet extrait, que je connaissais, me semble au contraire judicieusement choisi. Je n'y vois rien à ajouter.
Flaubert n'avait que mépris pour la politique, il avait raison.
" Une tyrannie sacerdotale est au fond de ces cœurs étroits."
Si vrai, hélas.
La "tyrannie sacerdotale" me paraît aussi correspondre à merveille aux temps que nous vivons.
SupprimerC'est bien vous qui parliez de faire la part des choses? D'être mesuré dans ses commentaires? De ne pas obliger à faire des choix idiots?
RépondreSupprimerÀ qui vous adressez-vous, au juste ?
SupprimerJ'essaie moi aussi de comprendre le sens des commentaires de Captainhaka et de Béatrice.
SupprimerJe ne sais si c'est une divine comédie, mais je la trouve pour le moins absconse.
On peut mesurer tous les jours la Haute perfidie des tauliers du bordel républicain drapés derrière leur pyramidal slogan : liberté-égalité-fraternité.
RépondreSupprimerMaintenant que Hollande a créé une "Ministère de l'Egalité Réelle", on va voir ce qu'on va voir !
RépondreSupprimerLa garde alternée chez les enfants de divorcés m'a donné une idée Une semaine sur deux on interverti les positions on met les plus riches dans les rues, dans les HLM, a pole emploi, dans les usines, les mcdos, les restos ou encore dans les champs et les sans grades deviennent VIP experts politiciens économistes journalistes pédegés et profs La voili la voila votre égalité réelle Ce serait rigolo en tout cas
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