Parce qu'un zapping de hasard m'a fait, l'autre soir, tomber sur une émission de France 3 consacrée à Fernand Braudel, j'ai descendu de son étagère et tiré d'un long sommeil le premier des trois volumes de son livre “testament”, L'Identité de la France, dans lequel, depuis, je suis plongé avec délectation. Avant de l'ouvrir, et rêvassant devant sa jaquette, je me disais, mi-goguenard, mi-attristé, que si l'historien était né trente ans plus tard, et qu'il publiait donc son livre aujourd'hui, il lui faudrait presque certainement en changer le titre, tant les officines exerceraient de pression afin que ne s'affiche pas, aux montres des libraires, une réunion aussi nauséabonde de mots : identité et France. Ou alors, pour en contrebalancer les pouvoirs méphitiques, il leur serait nécessaire de chanter à pleine gorge les vibrants éloges de la diversité en effet contenus dans l'œuvre ; mais en cachant soigneusement qu'il s'agit de celle séparant et unissant tout en même temps les Bretons, les Alsaciens, les Picards, les Gascons, les Provençaux, les Berrichons, les Auvergnats, les Savoyards, les Bourguignons, les Champenois, les Normands, et quelques autres populations rigoureusement hexagonales. Ce qui tendrait à prouver qu'en trente ans – le livre a été publié en 1986, un an après la mort de son auteur – nous avons accompli de grands progrès dans la régression, nous approchant toujours plus près des enviables sommets de l'abîme.
Ma carte d'identité française commence à avoir un parfum nauséabond. Le prochain document sera-t-il une carte de diversité?
RépondreSupprimerCe serait sage.
SupprimerVous n'avez pas de carte d'identité française, vous avez une carte nationale d'identité - et ce n'est pas non plus une carte d'identité nationale...
SupprimerLa France n'a pas d'identité, elle n'a que de sottes gens.
RépondreSupprimerC'est un proverbe chinois ?
SupprimerJe vois que vous, ainsi que monsieur Fernand, n'y connaissez rien en matière d'identité : on ne dite pas Picard, on dit Haut de Français !
RépondreSupprimer(et après on se demande pourquoi les frankistanais sont un peuple de paumés !)
De même qu'on ne dit plus Alsacien ni Champenois, mais Grand-Estois.
SupprimerPour faire plus actuel, je suggère : “L'identité du Frankistan” par Mamadou Braudel
RépondreSupprimerMamadou Ben Braudel : c'est le fiston qui a pris la relève…
SupprimerEt les Corses ?
RépondreSupprimerIls sont français de trop fraîche date…
SupprimerLe commentaire de Cherea, que j'ai ventilé façon puzzle par erreur :
Supprimer« un ami mien (noir) des Antilles adorait dire aux Corses qu'il était plus français qu'eux car les Antilles étaient rattachées à la France depuis plus longtemps que la Corse. »
"ils sont francais de trop fraiche date" Ca plus la distance (plus proche de la sardaigne que des cotes francaises, plus l'insularité, cela fait beaucoup
SupprimerLes frontières de la France se sont élargies avec la bénédiction de ceux la même qui ont fustigé les colonies.
RépondreSupprimerJ'ai peur de ne pas très bien vous comprendre…
SupprimerSimples nos socialistes d'après guerre avec leurs communistes ont tout fait pour que les colonies françaises accèdent à l' indépendance au nom de la liberté des peuples à disposer d'eux même.
SupprimerMalheureusement,cela c'est mal passé et maintenant ces mêmes politiciens voire leurs successeurs, au nom du devoir de mémoire nous demandent d'ouvrir les portes de nos citées aux enfants des peuples colonisés.
Je fais donc un raccourci certes simpliste, la France se retrouve de nouveau avec des frontières non européennes, une sorte de néo AOF.
J' espère avoir été un peu plus clair.
oui pour faire simple ils n'ont pas pu pas su rendre l'afrique francaise chrétienne démocratique alors ils essayent (avec réussite cette fois semble t'il) de rendre la France et l'europe africaine musulmane et totalitaire
SupprimerL'identité française résulte de la façon dont la France et les français sont identifiés par les autres.
RépondreSupprimerCeux qui voyagent un peu en dehors des frontières de l'hexagone pourront confirmer que l'identité française factuelle n'est en général pas perçue de façon très brillante auprès d'une majorité d'observateurs étrangers.
D'un autre côté, ce que peuvent dire les étrangers, on s'en bat un peu les gonades.
SupprimerA Phuket, les autochtones croient que les Français sont tous arabes.
SupprimerJe me souviens, il y a fort longtemps, d'une jeune Chinoise qui venait pour la première fois en Europe et qui s'était révélée incapable de voir la moindre différence entre un Hollandais et un Marocain. Bref : nous nous ressemblons tous ; il suffit de nous regarder de suffisamment loin.
SupprimerSi elle avait mis les pieds en Hollande et au Maroc, elle aurait vite appris à faire la différence, surtout si elle voyageait seule.
Supprimer"ce que peuvent dire les étrangers, on s'en bat un peu" Ce serait pourtant dommage de ne pas tenir compte de leurs critiques(oublions celles des étrangers d'origine non occidentale choc culturel) Pour moi qui a (un peu) voyagé a travers le pays et le monde, je peux dire sans me tromper que les clichés sur les francais (arrogants, peu sympathiques, malpolis) sont hélas généralement vrai Les français persuadés que leur "modèle social" est le meilleur du monde ou encore qu'ils sont les descendants des glorieux révolutionnaires de 1789 ou de mai 68, méprisent refusent de comprendre ceux qui ne pensent pas comme eux (en particulier ces ultras libéraux anglo-saxon qui ont privé les peuples latins et en particuliers les francais de la domination mondiale) Et comme il y a un décalage énorme en ce que sont devenus les francais (la lie voire la risée du monde occidental) et ce qu'ils croient etre (les gardiens d'un mode de vie supérieur parce que notre pays est celui des beaux paysages du bon vin des fromages, des révolutions, des lumière Ce qui fait que le francais est peu a peu devenu une carricature de son propre pays et se sent obligé de crier jurer baiser et bambocher pour transmettre sa propre culture Le pire c'est que les francais croient encore a leur mode de vie alors que la malbouffe des kebabs fast food et supermarchés envahit les centre ville et meme au dela,que les écrans francais sont envahis de fictions américaines et que meme les africains et autres muzzs "prefèrent" la communautarisation a l'assimilation a nos valeurs pourtant censées etre irrésistibles les américains malgré leurs défauts au moins se connaissent mieux que nous (la bas le déclinisme la place de l'islam et le changement de population ne sont pas sujets tabous)
Supprimer@didier goux Faut dire aussi que les berbères ou meme certains arabes ont la peau aussi blanche que la notre (on peut trouver des arabes de toutes les couleurs ce qui tendrait a prouver qu'en dehors des pays du golfe, l'"arabe de souche" n'existe pas et que l'arabisation a surtout eté culturelle et non génétique)
SupprimerL'identité de la France ? un concept dépassé, Président l'a dit hier: aujourd'hui seule compte l'idée que l on se fait de la France. Braudel doit jouer les ventilateurs là où il est
RépondreSupprimerOui, mais imaginez son bonheur : il est mort sans savoir que François Hollande existait !
SupprimerBraudel doit jouer les ventilateurs là où il est- oui mai attention :
SupprimerUne étude menée par les chercheurs de la University of Texas Southwestern Center (Etats-Unis) alerte sur les dangers des ventilateurs électriques particulièrement chez les personnes âgées.
entre attali qui prétendait que la france , c'est un hôtel et commémorator pour qui la france , c'est une idée, on saura bientôt plus ce qu'est la vronze
Supprimerun fond de poubelle , oui , mais autrement?
comme disait efa choly "NS a réalisé l'afwicanisation de la vronze"...on progresse....
Allez-y, dites du mal de Hollande, n’empêche que c’est une réussite de l’égalité. Parce qu’enfin son cas prouve qu’en France n’importe qui peut devenir président de la République.
SupprimerCorto cite Président, mais n'oublions pas dans la foulée de rappeler les propos de son prédécesseur (celui que Corto trouve nettement plus à son goût, je crois) : « Quel est l’objectif ? Ça va faire parler, mais l’objectif, c’est relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. C’est un impératif. On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer, alors nous allons changer. On va changer partout en même temps, dans l’entreprise, dans les administrations, à l’éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat. Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. » (Nicolas Sarkozy, discours prononcé le 17 décembre 2008 à l'Ecole polytechnique).
SupprimerQue l'on puisse accorder le moindre crédit (même durant trois seconde et complètement bourré) à Sarkozy est une chose qui me sidère.
SupprimerDans 1984, Orwell critique violemment la réécriture stalinienne de l'Histoire.
RépondreSupprimerSuzanne Citron, de son vrai nom Suzanne Grumbach (née en 1922), naguère historienne à Paris XIII, auteur du "Mythe national, l'Histoire de France en question" (1987), n'a pas attendu pour pratiquer cette activité révisionniste très lucrative dont elle sera devenue experte jusqu'à son dernier souffle.
Qu'on en juge :
« Il faut réinventer l'identité française par référence à : une nation non plus gauloise, homogène et passéiste, mais plurielle, métissée et ouverte sur l'avenir; une République plus fraternelle, capable de reconnaître et de valoriser l'unité sociale et la dignité de tous les travaux et métiers propres et sales, manuels et intellectuels, nécessaires, indispensables à l'Être-ensemble de notre société. »
« Histoire de France : crise de l'identité nationale » Dialogues Politiques, n°2, Janvier 2003, p. 15.
Ou encore cette perle de modernité :
« Inventée pour être transmise par l'école de la IIIe République, notre histoire multiculturelle et poly-ethnique doit être réécrite dans le France d'aujourd'hui, une France post-vichyste, post-coloniale, amarrée au char de l'Europe, insérée dans la complexité du monde du XXIe siècle. »
« Dénationaliser l'Histoire de France », Libération, jeudi 30 décembre 2004.
Cette réécriture de l'histoire passée, si nécessaire au "parti qui fait l'histoire", ressemble à s'y méprendre à l'activité policière pratiquée jadis par les staliniens.
Une telle stratégie extrêmement anxiogène correspond en effet à une volonté clairement affichée par le gouvernement actuel. Il n'y a qu'à se pencher sur les nouveaux programmes scolaires, issus des marmites de sorcières fraîchement débarquées sur le sol national à l'instar de la toute-puissante Najat Vallaud-Belkassem...
SupprimerBonjour,
SupprimerLa volonté n'est pas seulement "affichée", la réécriture est mise en œuvre dans les écoles, et nos gouvernants n'ont pas attendus la laborieuse Najat Vallaud-Belkacem, hélas...mon aînée qui commence sa 4ème, la commence par "la traite des nègres". Il a fallu autour de la table familiale rétablir quelques vérités sur le sujet - comme par exemple que seuls les pays occidentaux, chrétiens en somme, ont aboli l'esclavage volontairement, y compris en colonisant un peu l'Afrique et le Maghreb, mais que par exemple l'Arabie Saoudite avait attendu les années 60 du XXème siècle pour, sous la pression du grand frère américain, faire disparaître l'esclavage de son corpus juridique.
J'attends avec gourmandise le prochain cours...
Ma seconde fille entrant en 6ème démarre par la préhistoire, sujet moins prisé des redresseurs de vérité historiques- sauf à prétendre que les peintures de Lascaux sont en réalité l’œuvre de réfugiés climatiques africains descendant de Lucy, laquelle est morte d'ailleurs en tombant de son arbre.
Ceci dit, rien de nouveau, savez-vous pourquoi la IIIème République a "décidé" que nos ancêtres étaient les gaulois (et non les francs saliens)?
Bertrand BURG
Je conseille la lecture de la somme rédigée par jacques Dupâquier, intitulée "Histoire de la population française" en 4 volumes. Il sera difficile de diaboliser ce brave historien, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, vu que ce dernier était un communiste de la plus belle eau, brejnevien en diable et qui s'offrit un beau voyage en URSS afin de contempler les réussites du socialisme. Petit extrait savoureux :
Supprimer"Que n’a-t-on daubé sur le mythe de nos ancêtres les Gaulois ! Et combien de bruyantes protestations la commémoration du prétendu “mythe” de Clovis et du baptême de la France n’a-t-elle pas soulevées cette année ! Or les vraies questions que posent la naissance du peuple français et son histoire démographique dépassent largement le cadre de cette polémique. Le vrai scandale tient au fait que toute l’histoire du peuplement de la France est présentée par de pseudo-scientifiques (mais de vrais partisans d’une France multiculturelle) d’une manière abominablement tendancieuse.
La négation de l’identité culturelle et des lointaines implantations de la nation française repose au moins sur quatre idées reçues.
La première idée est que notre territoire aurait été peuplé depuis deux millions d’années par des vagues successives qui en auraient entièrement brassé et métissé la population. Nous serions donc tous des étrangers ou des descendants d’étrangers.
La deuxième idée est que la France aurait une longue tradition d’accueil des immigrés, qu’elle serait historiquement multiculturelle, que la nation serait d’origine récente, et remonterait non à Clovis, non à Saint Louis, non à Jeanne d’Arc ; mais à la Révolution, non à Bouvines, mais à Valmy (victoire qui, vous le savez, est quant à elle, un vrai mythe).
Troisième idée : la France ne serait pas plus submergée aujourd’hui par les étrangers qu’elle ne le fut auparavant.
Enfin quatrième idée : depuis vingt ans se développerait un processus permanent de rapprochement entre la structure de la population nationale et celle de la population étrangère."
L'idéologie règne, nous sommes d'accord, mais nos ancêtres sont bien les Gaulois et non les Francs, qui étaient relativement peu nombreux. Comme le disait Régine Pernoud, pour savoir à quoi ressemblait les Gaulois, il suffit de regarder les Français d'aujourd'hui. Bon, elle écrivait cela il y a quelques dizaines d'années, certes...
SupprimerCette réécriture du passé, devenue propagande du vivre-ensemble que chacun ici a pu observer, détruit et interdit celles qui l'ont précédée, ce qu'Orwell dénonce fort justement comme excès de mensonge et comme anéantissement de l'Histoire.
Supprimer"pour savoir à quoi ressemblait les Gaulois, il suffit de regarder les Français d'aujourd'hui"
SupprimerVous trouvez que les Bretons (Le Pen), les Auvergnats (Pompidou) et les Parisiens (Hollande) - pour ne prendre que ceux-là - se ressemblent ?
Suffisamment en tous cas pour qu'on puisse les distinguer de migrants subsahariens, voire originaires d'Asie Mineure. A cet égard, la langue dite maternelle est un test accessoire mais pas suffisant, comme on peut aisément le comprendre...
Supprimerà M. Arié :
SupprimerVous semblez croire que les Gaulois avaient tous exactement la même taille, le même volume crânien et la même couleur de cheveux. Vous devez penser que la "diversité" n'est venue nous "enrichir" que depuis quelques dizaines d'années !
Scoop : les Gaulois étaient des clones !
Supprimer@ Marco Polo
SupprimerS'ils étaient restés inconnus, on aurait parfaitement pu présenter une photo de Le Pen comme celle d'un néerlandais, celle de Pompidou pour un Portugais, celle de Hollande pour un Italien : personne n'aurait tiqué.
Cette "ressemblance", nous la construisons a posteriori; leur seul point commun, c'est de porter une cravate.
Je propose que nous nommions M. Arié "noyeur de poissons en chef" : nul n'est plus digne que lui de ce poste si convoité.
SupprimerM. Arié, ne soyez pas de mauvaise foi. La morphologie d'un breton diffère de celle d'un batave, comme elle n'a pas de points communs avec celle d'un basque par exemple ou d'un savoyard. C'est justement cela qui a fait la richesse de la France, cette belle diversité qui n'avait aucun besoin d'être polluée par de piètres apports génétiques et culturels importés d'outre-méditerranée. D'ailleurs, la tradition de l'Ancien Régime considérait que le Roi était le père de ses peuples. Chose que les républicons se sont empressés d'essayer de faire disparaître, souvent par la violence, au profit d'une fiction : le peuple français. Quant à prendre Pompidou pour un portugais, il faut vraiment être à la ramasse, ou ignare, pour en arriver à sortir une telle énormité, lui qui présente une morphologie typiquement auvergnate, comme les patronymes de ses parents (Pompidou - Chavagnac) et celui de son beau-frère (Domerg).
Supprimer@ Marco Polo : Il en va de même pour les romains. Leur nombre peu important n'a pas contribué à modifier le morphotype des diverses tribus gauloises. De plus, il s'agissait le plus souvent de légionnaires qui avaient déjà une famille ailleurs et qui ne faisaient que passer. La seule province qui a été influencée génétiquement par Rome, ce fut la Provincia (Provence) qui servit, entre autres, de lieu de prédilection pour installer des légionnaires dans des fermes une fois qu'ils avaient reçu leur honesta missio. mais on ne parle là encore, au mieux, que de 15000 à 20000 individus. Les vraies influences, romaine, puis franque, furent avant tout d'ordre culturel et non pas génétique.
SupprimerQuant à la population française, son véritable cœur génétique est constitué par le substrat qui était présent sur ce sol depuis le néolithique et subit la colonisation gauloise (celte) durant le 1er siècle avant J.C. Maîtrisant la métallurgie du fer, ils subjuguèrent les peuples locaux au point qu'il ne reste pratiquement rien de leurs cultures et langues, sinon quelques toponymes et noms de divinités qui ont subsisté localement.
Mais là encore, l'apport génétique des gaulois n'a pas été significatif. Comme pour les envahisseurs romains puis francs, ils prirent surtout la place des élites politiques, religieuses et culturelles.
Je vote pour lui. On a beau être habitués, il faut reconnaître que cette fois M. Arié s’est surpassé…
SupprimerLa colonisation "gauloise" au 1er siècle ? Il s'en faut de beaucoup ! Les Celtes en question étaient présents entre Rhin et Marne dès le VIe siècle. Et, au Ve, ils franchissent les Pyrénées.
SupprimerJe voulais dire durant le premier millénaire. Les premiers gaulois auraient franchi le Rhin vers le VIIIème siècle av. J.C.
SupprimerVoilà ce qui arrive lorsque l'on ne se relit pas.
@ Koltchak91120
SupprimerTout de même, pour Pompidou : mélanger la morphologie (caractère en partie inné, mais pas totalement : alimentation, mode de vie, etc.) avec le patronyme, caractère purement social...
Vous devriez lire ça :
http://www.marianne.net/elie-pense/Races-humaines-et-genetique-oui-mais-non_a412.html
D'accord avec vous Koltchak, à ceci près que ce que l'on nomme les Gaulois ce ne sont pas les Celtes d'origine seulement, me semble-t-il, mais tous ceux qui vivaient en Gaule, par exemple au temps de Vercingétorix, en incluant bien sûr les descendants des prédécesseurs des Celtes.
SupprimerM. Arié, vous pouvez, c'est votre droit, croire la propagande officielle diffusée par des scientifiques fonctionnarisés payés par l'Etat, mais la vérité est butée et révolutionnaire si j'en crois M. Orwell qui avait oublié d'être un con. La réalité, c'est que si vous mettez en ligne un Breton, un Auvergnat, un Savoyard, un Basque, les spécificités morphologiques propres à chacun apparaîtront à tout homme de bonne foi.
SupprimerIdem pour les patronymes. Ils correspondent à un terroir précis, et s'agissant de Pompidou, il s'agit de l'Auvergne et plus précisément du Cantal, qui se trouve être mon terroir. Il en va de même pour les toponymes qui eux reflètent l'étendue géographique d'une population donnée. Ainsi, grâce au suffixe "asque" et ses déclinaisons (esque, osque, osc,...) on sait précisément quelle région était peuplée par les Ligures. Et comme un fait exprès des patronymes ligures comme Chappory, Chiappe n'y sont pas rares. Étonnant, non ?
Bien entendu, tout cela ne contredit pas la thèse officielle que vous défendez. Non, du tout.
@ Koltchak91120
SupprimerIl ne s'agit pas d'une "thèse officielle diffusée par des scientifiques fonctionnarisés payés par l'Etat " ( !!! en pleine théorie du complot...), mais d'une vulgarisation des connaissances actuelles en génétique , connaissances bien entendus internationales, admises par tous les généticiens, travaillant pour des organismes aussi bien privés que publics.
Il est d'autant plus facile de reconnaître un vrai Breton que c'est un descendant d'insulaire (de Grande-Bretagne) : teint rougeaud, tête ronde, taches de rousseur, etc. Les Auvergnats c'est plus compliqué (je le sais, j'en suis un, comme Koltchak, et j'y vis) : il y a les petits bruns (cas le plus courant) et les petits blonds de la Planèze. Ce qui est certain, c'est que le type physique remonte, comme disait Vialatte, "à la plus haute antiquité".
Supprimer...et même à plus tôt que ça.
SupprimerA ceci près M. Arié que ce qui est dit sur la non existence des races humaines vaut également pour les chiens par exemple. En fait, cet axiome auquel nous sommes sommés de nous rallier n'a pour justification les délires nazis et leur mise en pratique. On a vu mieux que "plus jamais ça" pour étayer une thèse scientifique. Donc, si je comprends bien, selon ces hautes autorités scientifiques indépendantes de toute influence, comme de juste, l'être humain serait la seule espèce de toute la création à échapper à sa subdivision en races. C'est beau la foi.
SupprimerNon, ce n'est pas du tout ce que dit l'article, justement.
SupprimerBonjour Monsieur Goux :
RépondreSupprimerLes "enviables sommets de l'abîme" ? C'est vrai qui dans un monde qui a perdu ses repères l'abîme peut avoir des sommets.
Quand la IIIème République faisait ânonner aux enfants des écoles : "Nos ancêtres les Gaulois...", ceux-ci savaient très bien qu'il était question d'un peuple qui occupait l'espace de la France avant qu'elle ne soit la France, et non de leurs arrière-arrière-grand-pères !
RépondreSupprimerMais ils étaient néanmoins leurs arrière-arrière-etc.-grands-pères !
SupprimerL'identité française se ressent de l'intérieur, c'est un lien, une appartenance. La vue de l'extérieur est remplie de clichés. Particularité bien française: elle sait les multiplier...
RépondreSupprimerOn ne mesure sans doute pas assez le rôle primordial de la langue dans le sentiment d'appartenance à l'identité française.
SupprimerA une époque où les Français quittaient très peu la France pour les vacances, je me souviens encore comment, encore adolescente, mon cœur s'était mis à battre, dans cette cabine de bain au bord du lac de Zell-am-See, quand j'ai entendu parler français dans la cabine voisine.
Mais est-ce que les clichés eux-mêmes ne font pas partie de cette identité ? Car, après tout, le mot "cliché" n'est pas synonyme du mot "erreur"…
Supprimer@ Didier Goux
SupprimerDepuis l'invention de la photographie, il y a toujours eu des clichés truqués.
Je disais que les clichés, le français aime bien s'en décorer. On lit sans arrêt des analyses sociétales qui se terminent par cette vaseuse évidence: "caractéristique bien fançaise" ! Il n'est nul besoin d'y voir un main étrangère, notre fierté nous en dispense, la mauvaise opinion de nous même (de façade) est notre spécialité. L'échange politique se réduisant souvent à s'invectiver droite-gauche avec des références étrangères...
SupprimerIl n'y a pas de cliché sans feu
RépondreSupprimer@Koltchak91120
RépondreSupprimerTrès curieusement, les PUF n'ont pas réimprimé cette somme (qui s'était pourtant fort bien vendue). Il faut débourser une cinquantaine d'euros pour acquérir un des quatre volumes de l'édition de poche ("Quadrige") sur Amazon.