J'ai tourné la dernière page du deuxième volume des mémoires de Casanova hier, vers dix heures du matin ; en me désespérant de cette solution de continuité dans la vie du plus fréquentable des Vénitiens – mais pas souvent des plus sages ! – qu'allait m'imposer la nonchalance des vendeurs, ou le foutoir régnant à la Poste, voire quelque autre raison plus ou moins occulte ; et qui faisait que le troisième et dernier tome refusait obstinément d'arriver jusqu'ici, depuis des semaines qu'il était commandé. Tome que la factrice déposa entre mes mains, dans le même temps que ses vœux, environ trois quarts d'heure plus tard.
Après ça, il va encore se trouver de gros obtus dans mon genre pour mettre en doute l'existence des anges gardiens. Que leur faudrait-il de plus, pourtant ?
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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.