Terminé l'Iliade ce matin. Il était temps : je commençais à en
avoir plus que mon soûl, de tous ces carnages humains et de ces
continuelles chamailleries divines. Oh ! je ne regrette pas le
voyage, ça non ; même si les croisières en trière, ça devient vite monotone (d'autant que, la nourriture à bord, merci bien… régime crétois matin, midi et soir, il faut pouvoir supporter…). Mais enfin, il se passera longtemps avant que me revienne l'envie d'un
petit séjour sous les murailles de Troie : pris entre les Danaens bien tressés et les Troyens aux chevaux bien domptés, on finirait par se prendre un mauvais coup d'estoc à la jugulaire ou un javelot perdu à la jointure des cuirasses.
D'un autre côté, c'était ma deuxième lecture d'Homère, la première remontant à mon adolescence, cet âge où on lit absolument tout, avec une gourmandise proche de la goinfrerie rabelaisienne. Or, on dit que jamais deux…
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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.