D'anti-allemand et anti-pétainiste qu'il était durant toute la guerre,
le journal de Jean Galtier-Boissière devient, dès la Libération, d'un
anti-communisme d'autant plus efficace qu'il est toujours d'une ironie
cinglante. Toute personne idéalisant encore les FFI (les fifis)
et continuant de vouer un culte à tous les ignobles personnages du PCF,
les Thorez, les Duclos, les Aragon, et tant d'autres dont les noms ne
méritent pas de ressortir des poubelles de l'histoire où ils sont
enfouis, tous ces naïfs (au mieux) et crétins (au pire) se devraient de
lire ce journal. Ils verraient, au jour le jour et suivant des faits
bien précis, jusqu'à quel degré d'ignominie sont descendus les
communistes. Là encore, je parle des dirigeants communistes, et
non de l'immense troupeau d'imbéciles qui les suivaient sans piper,
décervelés qu'ils étaient par une propagande de tous les instants,
honteuse, grossière mais très efficace sur leurs esprits faiblards. Ils
verraient, ces lecteurs, à quel point fut troublant (et parfaitement mis
en lumière par Galtier) le parallélisme entre les méthodes de
l'occupant nazi, pour étouffer toute velléité de contestation, et celles du “parti de la Résistance” visant exactement au même but. Et, accessoirement, à faire oublier, dans
le tintamarre de ses surenchères, son engagement “collabo” entre
septembre 1939 et juin 1941.
Jean Galtier-Boissière, Journal 1940 – 1950, Quai Voltaire, 1077 p.
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