Il y a quelques jours, dans l'une de ses blogobavures (du verbe baver),
le camarade Roland, alias Gauche de Combat, alias Adolfo Ramirez,
écrivait entre autres âneries ceci :
« Je dirais même que je sirotais
volontiers, devant pareil spectacle
jubilatoire, un grand lait menthe en grignotant des cacahuètes. »
En une
fraction de seconde, tout s'est remis en place, la lumière s'est faite, le voile du temple s'est
déchiré : de la part d'un individu, non seulement capable d'ingurgiter
du lait à la menthe sans y être réduit par la force, mais en outre
éprouvant du plaisir à accompagner son breuvage démoniaque de
cacahuètes, de la part d'un tel humanoïde, on peut s'attendre à tout, et
il est inutile de s'indigner ou de s'esclaffer lorsqu'il a des
réactions particulièrement stupides ou ignobles, voire les deux
ensemble, comme c'est si souvent le cas de notre Rolandin : cet homme
évolue dans le monde et l'existence d'après des critères entièrement
différents de ceux de l'humanité courante. Et c'est selon les mœurs
propres à sa planète, que l'on imagine lointaine, qu'il conviendrait
d'apprécier par exemple son irrésistible propension à la délation de
toute personne non exactement semblable à lui : dans sa galaxie, cela correspond peut-être à ce que les scouts de chez nous appellent une B. A.
Délation presque mécanique, donc ; sauf, bien sûr, dès lors qu'il
s'agit de ses amimusulmans, pour reprendre le syntagme figé qu'il
utilise de façon parfaitement psittaciste, comme s'il tentait à toute
force de s'en convaincre lui-même sans jamais y parvenir tout à fait. Il
devrait quand même se renseigner – on n'est jamais trop prudent avec
ses amis – pour savoir si les cacahuètes arrosées de lait à la menthe
forment bien un mélange halalo-compatible. Sinon, gare à l'halalie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.