Je suis fort aise de me trouver en plein accord avec Cyril Bennasar,
dont j'ai toujours bien aimé les articles, qui, ce matin, écrit ceci
sur Causeur, à propos du port du masque, qui pourrait, affirment les bien-z'informés, devenir obligatoire :
« On dirait une blague : « Tu préfèrerais
avoir un bec de canard pendant trois mois ou te retrouver à hôpital avec
des tuyaux ? ». Heureusement, il y a une troisième option, un
confinement strict. Moi qui ai toujours préféré le risque du traumatisme
crânien au ridicule du casque à ski ou à vélo, je crois que je vais
préférer l’ermitage au port du bec. Si je survis à la pandémie, je
n’aimerai pas avoir été vu sous mon profil palmipède et si j’y reste, je
ne veux pas que mon image se confonde dans la mémoire de mes
descendants avec celle de Donald. »
Préférer
l'ermitage au port du bec : c'est exactement la ligne que je me suis
fixée, dès qu'il a été question d'une quelconque obligation. Nous allons
donc sans doute passer, Cyril et moi-même (et d'autres valeureux
inconnus avec nous) du statut de claquemuré à celui d'emmuré. La différence ne sera pas grande en ce qui me concerne – pour lui, je ne sais pas.
En tout cas, son article est de ceux que j'aurais pu écrire, si j'avais été l'un des collaborateurs de cette prestigieuse publication. Je vous invite à le lire. Sans masque ni gants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.