Pour ce qui est de Gide, je me disais justement que je devrais refaire un petit saut dans "Paludes" ! Pour ce qui est du journal d'août, il a l'air touffu et riche à souhait ! Dommage que l'envie d'en faire le résumé m'est passée !
J'ai l'impression que le journal est plus court que d'habitude, au contraire... (j'aurais du le lire avant de faire mon billet du matin, d'ailleurs. Tant pis).
Ah mais permettez : moi y en a pas être d'accord du tout avec vous ! Moi y en a lire dans Grevisse au N° 2561 :
Remarques.- 1. Après il n'est pas douteux (contestable, discutable, etc.) ... c'est dommage ... on met, dans la subordonnée introduite par que, l'indicatif si l'on veut marquer la réalité du fait..." "C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré / Au conseil de celui que prêche ton curé (La F., F., IX, 4).
Et pour ce qui est de "la réalité du fait" que l'envie m'est passée, il n'y a aucun doute ! Alors, encore quelque chose à dire ?
J'aime beaucoup Mme Taylor mais je ne connaissais pas Hester Lilly qui est donc maintenant dans ma liste d'envies sur Amazon. J'en profite pour vous remercier de nous avoir fait connaître Mrs. Gaskell dont j'ai commandé quatre romans pour 0,99€ ! J'ai lu le premier(Mary Barton), un sujet à la Dickens mais traité dans un style plus sobre
Puisque je ne suis pas membre du blog , je ne peux le faire remarquer autrement qu'ici : Lundi 3 : Il est curieux que personne, à aucun moment, n'est rectifié la bourde ... Le gag de l'arroseur arrosé ... un peu usagé, non ?
Pour compléter votre remarque du 12 quant à la crainte et au tremblement de chacun devant Claudel, et puisque vous évoquez précédemment les obsèques de Charles-Louis Philippe, je me permets de citer un extrait de la lettre de Marcel Ray à Valery Larbaud, datée du 31 décembre 1909, ou c'est plutôt l'ironie, derrière lui, qui transparaît dans le bref commentaire: "Mon cher Valery, En rentrant de Vichy (note de l'éditrice, Fr. Lioure, Corresp. Larbaud-Ray, 3 vol. Gallimard, 1979: Ch. L. Philippe était mort le 21 décembre 1909 à Paris et ses obsèques avaient eu lieu le 23 décembre à Cérilly. M. Ray y assistait et y avait retrouvé Larbaud) j'ai trouvé sur ma table une lettre de Claudel, qu'on dirait écrite par Bourdaloue ou quelque grand prélat de son temps: "Que Dieu ait pitié de ce bon coeur, de cette belle âme pleine de naïveté et de tendresse pour les pauvres! Voici la mort qui, après les injustices de la vie, le conduit à sa place, mais quelle amère désolation pour nous tous! Notre ami n'a pas été moissonné, il est arraché durement en plein fruit... J'espère fermement que la grande lumière ne lui aura pas été refusée au dernier moment, in ictus oculi, in sono tubae..." Une autre lettre, de Gide, me presse d'écrire quelques souvenirs sur la jeunesse de Philippe. ... Affectueusement à vous, Marcel.
ce n'est pas parce qu'on attend un bus qu'il passe, après tout, l'homme au chapeau mou ne fait peut être qu'attendre ...(cet homme rappelle le quidam des exercices de style de Queneau)
Remarquable billet, qui mérite, du coup, les 4 corrections indispensables que j'ai repérées
1--"Car demeurer à Paris à cette époque quand on était juif n'était pas forcément une très bonne idée" Non: Juif, pas juif : pour les nazis, c'était une question de d'ethnie, comme Français ( majuscule) , et pas de religion, comme catholique ( minuscule)
2- ( à propos propos de Mlle Beaucon)) "Il est curieux que personne, à aucun moment, n'est rectifié la bourde" . Comme vous le dites plus loin, l'art de la relecture se perd.
-3 "On a un peu l'impression que, impressionné malgré lui par le fait d'avoir rejoint le quotidien “de référence". Certes, ce n'est pas le méme mot à proprement parler, mais cela produit une pénible ... impression.
4- (26/8, je crois) " Phrase trouvé chez un blogueur"
Là, ce serait parfait... "Chapeau bas, messieurs !", comme dirait Grand dans La Peste de Camus.
Non, le métier de relecteur est bien trop difficile et ne se limite pas aux fautes de frappe ou d'inattention. Voyez la nécrologie de Richard Herlin, mort le 10 juillet, relecteur au Monde, qui ne laissait pas passer "la diminution de constructions de logements neufs "( parce qu'on ne sait pas construire des logements anciens ), ou " le député-maire" ( il faut écrire le député et maire, car il s'agit du cumul de 2 fonctions différentes, impliquant 2 victoires à 2 élections différentes)
Le drame des correcteurs professionnels est qu'ils sont souvent – j'en ai connus pas mal – des putains de psychorigides. S'ils ne l'étaient pas au départ, ils le deviennent rapidement : sans doute le métier qui veut ça, tout d'exigence et de frustration mêlées.
Dans les journaux, par exemple, les correcteurs / secrétaires de rédactions ont la carte de presse, sont officiellement journalistes à part entière, etc. Mais personne, au départ, ne se dit : « Moi, je veux être journaliste, pour pouvoir corriger les fautes d'orthographe dans les articles écrits par les autres ! » D'où frustration et raidissement psychique…
Je crois n'avoir toujours pas compris ce qu'était la Narratologie. Je lis actuellement Kråkmo, le Journal 2009 de Renaud Camus Comme vous êtes mentionné dès la page 19, j'ai eu la curiosité de consulter l'index. Votre notice vaut son pesant de Narratologie : GOUX, Didier, journaliste français (1977): 19,50,...
Pour ce qui est de Gide, je me disais justement que je devrais refaire un petit saut dans "Paludes" !
RépondreSupprimerPour ce qui est du journal d'août, il a l'air touffu et riche à souhait ! Dommage que l'envie d'en faire le résumé m'est passée !
J'ai un très bon souvenir de Paludes, relu il y a un an ou deux (ou trois, ou quatre…).
SupprimerSinon : dommage que l'envie m'en SOIT passée, bon sang de bois !
J'ai l'impression que le journal est plus court que d'habitude, au contraire... (j'aurais du le lire avant de faire mon billet du matin, d'ailleurs. Tant pis).
SupprimerNon, non, Mildred a raison : il est effectivement plus long. Pas du double, non, mais enfin, plus long.
SupprimerSinon, vous en serez quitte pour un deuxième billet. Après tout, le sujet semble vous passionner… et quand on aime, on ne compte pas !
SupprimerAh mais permettez : moi y en a pas être d'accord du tout avec vous !
SupprimerMoi y en a lire dans Grevisse au N° 2561 :
Remarques.- 1. Après il n'est pas douteux (contestable, discutable, etc.) ... c'est dommage ... on met, dans la subordonnée introduite par que, l'indicatif si l'on veut marquer la réalité du fait..."
"C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré / Au conseil de celui que prêche ton curé (La F., F., IX, 4).
Et pour ce qui est de "la réalité du fait" que l'envie m'est passée, il n'y a aucun doute ! Alors, encore quelque chose à dire ?
Ah non ! Pour l'instant je rattrape mon retard. Ce billet est celui de mardi dernier comme je le laisse entendre dans l'introduction.
SupprimerMildred : admettons…
SupprimerNicolas : admettons…
J'aime beaucoup Mme Taylor mais je ne connaissais pas Hester Lilly qui est donc maintenant dans ma liste d'envies sur Amazon. J'en profite pour vous remercier de nous avoir fait connaître Mrs. Gaskell dont j'ai commandé quatre romans pour 0,99€ ! J'ai lu le premier(Mary Barton), un sujet à la Dickens mais traité dans un style plus sobre
RépondreSupprimerLà, je vais bientôt me risquer du côté de Mrs Iris Murdoch, dont j'ignore encore tout.
SupprimerJ'ai trouvé Mrs Murdoch assez ennuyeuse, avec une écriture un peu lourde ; mauvaise traduction peut-être ? je devrais lui redonner une autre chance
SupprimerTenons-nous au courant ! Pour l'instant, je suis dans le Dominique de Fromentin…
SupprimerPuisque je ne suis pas membre du blog , je ne peux le faire remarquer autrement qu'ici :
RépondreSupprimerLundi 3 : Il est curieux que personne, à aucun moment, n'est rectifié la bourde ...
Le gag de l'arroseur arrosé ... un peu usagé, non ?
Septembre semble propice aux titres calembouresques
RépondreSupprimerÇa vaut mieux que d'être calembourru !
SupprimerPour compléter votre remarque du 12 quant à la crainte et au tremblement de chacun devant Claudel, et puisque vous évoquez précédemment les obsèques de Charles-Louis Philippe, je me permets de citer un extrait de la lettre de Marcel Ray à Valery Larbaud, datée du 31 décembre 1909, ou c'est plutôt l'ironie, derrière lui, qui transparaît dans le bref commentaire:
RépondreSupprimer"Mon cher Valery,
En rentrant de Vichy (note de l'éditrice, Fr. Lioure, Corresp. Larbaud-Ray, 3 vol. Gallimard, 1979: Ch. L. Philippe était mort le 21 décembre 1909 à Paris et ses obsèques avaient eu lieu le 23 décembre à Cérilly. M. Ray y assistait et y avait retrouvé Larbaud) j'ai trouvé sur ma table une lettre de Claudel, qu'on dirait écrite par Bourdaloue ou quelque grand prélat de son temps: "Que Dieu ait pitié de ce bon coeur, de cette belle âme pleine de naïveté et de tendresse pour les pauvres! Voici la mort qui, après les injustices de la vie, le conduit à sa place, mais quelle amère désolation pour nous tous! Notre ami n'a pas été moissonné, il est arraché durement en plein fruit... J'espère fermement que la grande lumière ne lui aura pas été refusée au dernier moment, in ictus oculi, in sono tubae..."
Une autre lettre, de Gide, me presse d'écrire quelques souvenirs sur la jeunesse de Philippe.
...
Affectueusement à vous,
Marcel.
Il me semble bien que cet extrait est cité par Anglès dans son livre. Mais, ma mémoire étant ce qu'est est devenue, je n'en jurerais pas.
Supprimerce n'est pas parce qu'on attend un bus qu'il passe, après tout, l'homme au chapeau mou ne fait peut être qu'attendre ...(cet homme rappelle le quidam des exercices de style de Queneau)
RépondreSupprimerSi ça se trouve, il y est peut-être encore, à son coin de rue…
SupprimerRemarquable billet, qui mérite, du coup, les 4 corrections indispensables que j'ai repérées
RépondreSupprimer1--"Car demeurer à Paris à cette époque quand on était juif n'était pas forcément une très bonne idée"
Non: Juif, pas juif : pour les nazis, c'était une question de d'ethnie, comme Français ( majuscule) , et pas de religion, comme catholique ( minuscule)
2- ( à propos propos de Mlle Beaucon)) "Il est curieux que personne, à aucun moment, n'est rectifié la bourde" . Comme vous le dites plus loin, l'art de la relecture se perd.
-3 "On a un peu l'impression que, impressionné malgré lui par le fait d'avoir rejoint le quotidien “de référence". Certes, ce n'est pas le méme mot à proprement parler, mais cela produit une pénible ... impression.
4- (26/8, je crois) " Phrase trouvé chez un blogueur"
Là, ce serait parfait... "Chapeau bas, messieurs !", comme dirait Grand dans La Peste de Camus.
Je crois que, désormais, je vous enverrai le journal AVANT de le mettre en ligne.
SupprimerComme ça, les fautes retomberont sur vous.
Non, le métier de relecteur est bien trop difficile et ne se limite pas aux fautes de frappe ou d'inattention.
SupprimerVoyez la nécrologie de Richard Herlin, mort le 10 juillet, relecteur au Monde, qui ne laissait pas passer "la diminution de constructions de logements neufs "( parce qu'on ne sait pas construire des logements anciens ), ou " le député-maire" ( il faut écrire le député et maire, car il s'agit du cumul de 2 fonctions différentes, impliquant 2 victoires à 2 élections différentes)
Logique : les fautes finissent toujours par retomber sur les Juifs (majuscule) !
SupprimerLe drame des correcteurs professionnels est qu'ils sont souvent – j'en ai connus pas mal – des putains de psychorigides. S'ils ne l'étaient pas au départ, ils le deviennent rapidement : sans doute le métier qui veut ça, tout d'exigence et de frustration mêlées.
SupprimerLes correcteirs seraient-ils des journalistes ou écrivains ratés, comme les critiques de tous arts des artistes ratés ?
SupprimerIl y a quelque chose de cela, oui.
SupprimerDans les journaux, par exemple, les correcteurs / secrétaires de rédactions ont la carte de presse, sont officiellement journalistes à part entière, etc. Mais personne, au départ, ne se dit : « Moi, je veux être journaliste, pour pouvoir corriger les fautes d'orthographe dans les articles écrits par les autres ! » D'où frustration et raidissement psychique…
"D'où frustration et raidissement psychique" ainsi que propension à trouver des fautes là où il n'y en a pas !
SupprimerCe qui est bien, c'est que vous avez le triomphe modeste. C'est toujours un grand signe d'élégance…
SupprimerDidier : admettons
SupprimerSavoureux: la lilliputophobie et les Cahiers de Narratologie...
RépondreSupprimerYou
D'une manière générale, je trouve qu'on ne parle pas assez de narratologie, dans notre monde si superficiel.
SupprimerJe crois n'avoir toujours pas compris ce qu'était la Narratologie.
RépondreSupprimerJe lis actuellement Kråkmo, le Journal 2009 de Renaud Camus
Comme vous êtes mentionné dès la page 19, j'ai eu la curiosité de consulter l'index.
Votre notice vaut son pesant de Narratologie :
GOUX, Didier, journaliste français (1977): 19,50,...
You
C'était plutôt aimable, je trouve, de me rajeunir de 21 ans…
SupprimerMoi, l'avenir, je m'en fiche, il n'y a que le passé qui m'intéresse.
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