« Il [l'homme] se laissera aussi imposer, on peut l'imaginer sans peine, quelques autres mesures coercitives que l'on prendra dans son propre intérêt. La violence étant toujours masculine, on décrétera, pour son bien, pour le préserver de ses propres tentations, un couvre-feu s'appliquant à tous les mâles au-dessus de treize ans et au-dessous de soixante-dix. À moins que les dits mâles ne soient accompagnés d'une personne de sexe féminin, si possible leur épouse. La solution du bracelet électronique semble également envisageable. »
Le texte de Muray date de 2002, soit près de vingt ans en arrière de nous. Or, le hasard avait voulu que, une couple d'heures plus tôt, je tombasse sur cette annonce implacablement actuelle, faite par un quelconque analphabète atlanticoïdal :
« Une représentante des Verts britanniques propose un couvre-feu pour les hommes à partir de 18 h après la disparition d'une Londonienne âgée de 33 ans. »
Pour rire, on peut se demander à quelle heure aurait été demandé ce même couvre-feu si la disparue avait été une Londonienne de 42 ans ou encore une Liverpuldienne de 19,5 ans. Quoi qu'il en soit, et c'est un bonheur de le constater, tout marche donc à merveille et d'un bon pas selon le plan murayen.
Il n'y a plus qu'à attendre le bracelet : il ne devrait pas trop tarder.
la Liverpuldienne m'a scotché. Pour le bracelet bien que je sache que vous n'en n'êtes point pourvu, la plupart d'entre nous via leur mobile en sont déjà propriétaire.
RépondreSupprimerAh, oui, tiens : j'avais oublié vos saloperies de portables !
SupprimerC'est normal : la peur de Jack l'Éventreur est restée vivace à Londres..
RépondreSupprimerExplication recevable, en effet.
SupprimerDotes-nous seulement quand, à votre avis, ceux qu'on appelle encore des hommes, auront récupéré leurs cou...? Oh pardon !
RépondreSupprimerOn va encore m'accuser de transformer ce blog en "égout à ciel ouvert !
Quoi ? Les hommes auraient perdu leurs cous ?
SupprimerOn ne me dit jamais rien, à moi !
Vous n'avez jamais entendu parler de mon confrère Guillotin ?
SupprimerSi vous en avez perdu jusqu'au souvenir, tant mieux ! Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes !
RépondreSupprimer"une couple d'heures: Emploi littéraire et vieilli (on dit plutôt aujourd'hui : une paire d'heures ou deux heures)". Mais, bon, s'agissant d'un sujet sur le pouvoir des femmes, la version féminine de "couple" me semble de bon aloi (Comme disait Maître Capello)
RépondreSupprimerUne phrase me plait bien : " La violence étant toujours masculine".
RépondreSupprimerUn petit retour en arrière nous ramène vers Roland Magdane qui nous a parlé du genre des mots.
Cela étant dit, il est bien vrai que l'heure de départ d'un éventuel couvre-feu a une immense importance pour la sécurité des demoiselles...
Vous imaginez un peu ? Tous ces violeurs qui vont se mettre en grouiller dans nos rues entre cinq et six, de façon à pouvoir être rentrés chez eux à six heures et demie, la conscience en paix et les couilles vides.
SupprimerDéjà entendu causer de projets d'autobus ou de rame women only. Les islamistes ont déjà gagné nul besoin de les défendre ni de les combattre.
RépondreSupprimerSi on pouvait en venir, comme au métro de Londres autrefois, à un wagon fumeurs...
SupprimerMonsieur Arié, vous allez finir en taule, avec des idées aussi nauséabondes ! Faudra pas venir vous plaindre…
SupprimerJe vis dans un village, où dès avant le confinement et le couvre feu, il n'y avait plus âme qui vive dans les rues après 20h30.
RépondreSupprimerEt dans la grande ville voisine, en dehors du Festival et le samedi,on ne croise le soir que quelques rares couples autour des restaurants et du cinéma. Sinon quelque poivrots dans des bistrots louches, des SDF et une faune diverse.
Du coup c'est couvre feu pour tout le monde, homo et femmo festivus.
You
Il va falloir organiser un "festivusthon" et mettre sur pied des cellules de soutien psychologiques. Et dare-dare encore !
SupprimerJe remarque une similitude dans la pose entre la photo "Ombre agissante" et le personnage de l'illustration "Nostradamuray", comme en miroir : un NostraDidier XVIe siècle...
RépondreSupprimerTiens, c'est pourtant vrai !
SupprimerDans la famille de ma femme, non loin de Marcilhac, on dit encore aujourd’hui un couple d'heures, de jours, d'années...
RépondreSupprimerAmusant, non ? ce télescopage entre deux pages du blog.
On ne peut comprendre l'actuelle pénurie de billets sur ce blog si on ignore que, depuis peu, à Pacy-sur-Eure, on peut apprendre à conduire une locomotive, suivre des cours de karaté en plein air, et consulter un médecin généraliste qui vient de s'y installer
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