« Comme le titre le suggère, il s'agit d'un hommage aux séries B des années soixante et soixante-dix, que l'on projetait dans les cinémas dits “de quartier” (rappelons pour les moins de 50 ans qu'à l'époque le mot “quartier” s'employait au singulier et n'était nullement synonyme de casbah ou de village nègre).
« L'hommage est aussi réaliste que possible, puisque l'image a tendance à trembler un peu (par moment…) et à être traversée de zébrures et de points lumineux intempestifs (là encore, à certains instants judicieusement choisis). Le clou est, aux deux tiers du film, lorsque la pellicule prend carrément feu et qu'un panonceau intercalaire nous prévient qu'une bobine est manquante ; moyennant quoi, effectivement, on se retrouve avec un gros “blanc” dans le déroulement de l'intrigue, des personnages qui étaient séparés se retrouvent au même endroit, d'autres qui vaquaient sur leurs deux jambes agonisent sur un grabat, etc., sans qu'aucune explication ne soit donnée, ce qui est rigoureusement sans importance, vu le côté foutraque du scénario.
« Dans cette joyeuse pochade, où un gaz secret fabriqué par un ignoble militaire (Bruce Willis) transforme les gens en monstres pustuleux, avides de bouffer votre cervelle (et davantage si gros appétit), on retrouve le petit Freddy Rodriguez, qui n'a pas de lien de parenté avec Robert et que connaissent bien ceux qui ont regardé la série Six feet under ; il y a aussi l'indispensable Quentin Tarantino, en violeur psychopathe.
« On notera que, pour accroître encore le côté “séance de quartier”, Rodriguez propose, au début du film, une bande-annonce, avec Danny Trejo ; laquelle bande deviendra le film intitulé Machete trois ans plus tard : c'est probablement le seul cas, dans l'histoire du cinéma, où une bande-annonce a entraîné la réalisation du film lui correspondant, et non l'inverse. »
Après en avoir lu une critique aussi alléchante, si vous ne vous précipitez pas sur votre zapette pour savourer ce chef-d'œuvre, c'est vraiment que vous êtes irrécupérables – stupides – légèrement diminués.
Aussi diminué qu'un normopathe provax de l'ultra-centre ? Impossible.
RépondreSupprimerSi vous le dites…
SupprimerMerci du conseil. J'ai, dans ma casbah, une moitié de vampire mâtinée sorcière bien-aimée qui va savourer.
RépondreSupprimerPour ma part l'hémoglobine étant trop une source de souvenirs de vies antérieures pas franchement cool, je vais en en profiter pour finir un des livres que j'entame sans jamais les terminer
Revenez me dire ce qu'elle en a pensé !
SupprimerRecycler des billets pour parler de Netmachin...
RépondreSupprimerIl faut faire feu de tout bois, non ?
Supprimer(Et vous devriez bien regarder ce petit chef-d'œuvre d'humour horrifique…)
Tirer un coup d'accord,mais marcher ça doit pas être facile..
RépondreSupprimerSi, si, elle y arrive très bien !
Supprimernon seulement vous virez écolo avec tous ces billets recyclés, mais avez un goût de chiotte filmiquement parlant. Vous avez jamais entendu parler de stalone, bruce willis, schwarzenetruc... ?
RépondreSupprimerSi vous aviez lu correctement ce billet, au lieu d'éructer sans savoir, vous auriez vu que, justement, Bruce Willis est présent dans le film dont je parle.
SupprimerEt paf ! Gauchiste de merde...
Supprimerbah... oui, ça prouve finalement votre mauvais gout, c'est bien qu'est ce que je disais.
SupprimerParce que vous considérez Sylvester Stallone ( pas "stalone": respectez au moins les noms propres!) comme un grand acteur et réalisateur? Ça explique beaucoup de choses...
SupprimerMais il est très bien, Stallone !
Supprimerje dirais même plus :il est très propre stalone, m'enfin !
SupprimerOui… mais tout de même avec deux l, bon sang de bois !
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