De Basses qu'elles étaient, les Pyrénées et les Alpes éprouvèrent un jour le besoin de se faire Atlantiques et de Haute-Provence ;
froissées de se voir Inférieure, la Loire et la Seine exigèrent d'être désormais Atlantique et Maritime ;
pour finir, les Côtes du Nord renièrent le Septentrion pour devenir d'Armor.
Mais, durant ce temps, le Bas-Rhin demeura ce qu'il était.
Ce qui tendrait à prouver que les Alsaciens sont sensiblement plus intelligents que le reste des Français ;
ou, en tout cas, moins sensibles aux séductions vulgaires du tourisme.
Si, dans le 22, on a changé de nom de département, c'est pour ne pas être confondus avec les alcooliques du Nord, vu qu'on ne boit pas.
RépondreSupprimerÇa se tient…
SupprimerSnobisme ridicule, rien d'autre.
RépondreSupprimerEt snobisme retardataire, en outre, plus que les Bretons ont été à la traîne de tous les autres départements que je cite.
mais n'auriez-vous pas oublié la Charente (qui fut Inférieure avant d'être Maritime ) ?
RépondreSupprimerAh ! je sentais que je devais en oublier un, bon sang ! Mais je n'ai jamais été foutu de le retrouver.
SupprimerSaloperie de Charente, tiens…
ou bien peut-être plus sensibles aux séductions inconscientes de l'homophonie
RépondreSupprimerQuelle homophonie ?
SupprimerUn peu d'indulgence pour les Côtes d'Armor (ci-devant Côtes-du-Nord), c'était cela ou devoir prendre le nom de "Côtes des Hauts de France", vous auriez fait quoi vous ?
RépondreSupprimerEn effet, vu comme ça…
SupprimerSans compter que des côtes d'armor on en trouve, par définition, sur tous les littoraux de Bretagne.
RépondreSupprimerExact !
RépondreSupprimerIl y a presque une faute : Côtes d'Armor se "traduirait" Côtes du littoral ce qui est quasiment un pléonasme.
RépondreSupprimerA "notre" décharge : on a réussi à changer de nom sans "bouleverser" l'ordre alphabétique et la numérotation contrairement aux départements issus des anciennes "Seine" et "Seine et Oise". A noter que les "Basses Alpes" et les "Basses Pyrénées" avaient déjà un passe droit quant à la position dans le classement alphabétique (le "tri" ne portait pas sur l'adjectif placé avant). Mais on s'en fout (mais j'ai appris un truc).
RépondreSupprimerVous oubliez le cas du département du Var (83)
Depuis le rattachement du comté de Nice à la France, le département du Var porte le nom d'un cours d'eau qui ne coule pas sur son territoire, cas unique en France.
L'histoire et la géographie ne racontent pas la même histoire, comme pour les journaux menteurs, affabulateurs et corrompus avec la réalité objective.
A bon entendeur ....
Je n'ai nullement "oublié" le Var, lequel, n'ayant jamais changé de nom, n'entrait pas dans mon "cadre".
SupprimerJe vous accorde le "non bouleversement" de l'ordre. Pour ce qui est de comptabiliser les Basses-Alpes (ou Pyrénées) en se basant sur Alpes plutôt que sur Basses, cela semble tout à fait logique. De même que, quand on dresse une liste de noms aristocratique, on ne tient pas compte des "de", "du", "des" qui précèdent leurs patronymes.
RépondreSupprimerChez moi, c'est la Drôme "provençale" pour différencier de l'autre où ne poussent ni cigales et ne chante aucun olivier. Par contre au niveau connerie, qu'elle soit haute, basse ou bien occitane on est bien servis.
RépondreSupprimerj'habite le Haut-Rhin. Savez-vous comment certains de mes concitoyens appellent les habitant du Bas Rein ? Les trous du c...
RépondreSupprimerC'est d'autant plus curieux que, a priori, il n'y a aucun rapport entre le Rein et le trou du cul.
SupprimerCela dit, je n'ai jamais prétendu qu'il n'y aurait aucun abruti en Alsace, hein ! Fût-ce dans le Haut-Rhin…
Il faut aller plus loin dans cette voie-là. Ainsi, Finistère à un côté déplaisant, évoquant la fin du monde, l' Apocalypse. Je propose de le remplacer par Natisphère, beaucoup plus porteur d'espoir.
RépondreSupprimerC'est une piste intéressante ! Il y a du boulot pour les férus de toponymie…
SupprimerC'était un contre-exemple de votre argument sur le nom et la géographie.
RépondreSupprimerDans vos exemples le nom change, mais pas la géographie.
Dans le cas du Var, la géographie change, mais pas le nom.
Mal nommer les choses, c'est ajouter au bonheur du journalisme !
Le Rabouilleur
Comme ça d'accord.
SupprimerAu fond, ce serait plus drôle de donner à chaque département un nom qui serait une contrepèterie ( il y en a déjà : Bas- Rhin = Rabbin; peut-être d'autres aussi). Et, chaque an, on changerait tous les noms.
RépondreSupprimeret Rabbin qui lu a l'envers donne Nibbar, je crois que je sais où va ma préférence...
SupprimerEt Département Seine qui devient partiellement Paris...
RépondreSupprimerJe suis sans doute hors-sujet, mais quelle horreur d'avoir appris ce matin que la fameuse "Madeleine de Proust" était au départ du "pain rassis", puis "du pain dur", puis "une biscotte", avant d'être enfin transformé en cette "Madeleine" devant laquelle il convenait
RépondreSupprimerd' entrer en pâmoison depuis cent ans !
L'existence n'est qu'une longue suite de désillusions…
SupprimerUne station de métro appelée "Madeleine ", ça a quand même plus d'allure que " Pain Rassis"
SupprimerSi on va par là : Brel aurait eu du mal à chanter : "Ce soir j'attends Pain rassis, pour l'amener au cinéma !"
SupprimerMais, à la réflexion, peut-être qu'avec "Biscotte" ça aurait pu marcher ?
Quant nous avions notre chienne Bergotte, les gamins du village avaient pris l'habitude de l'appeler Biscotte. Contrairement au beau-frère de Catherine qui préférait Bergamote.
Supprimer(Je ne connais rien de plus emmerdant que ces mots en "ote" et en "otte" : on ne sait jamais qui est qui !)
Et Pluton qui n'est plus une planète mais un vulgaire caillou tourbillonnant !
SupprimerLa chrononymie est également concernée : exit la basse Antiquité, bienvenue à l'Antiquité tardive !
RépondreSupprimerSans parler de ces malheureux arts primitifs qui sont devenue "premiers"…
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