En toute logique wokienne, les chasseurs en question ne sauraient être inquiétés le moins du monde par la justice de leur État. En effet, si notre brave “trans species” affirmait être un cerf au moment de sa promenade sous les frondaisons, il serait parfaitement ignoble de lui dénier le droit à cette identité profonde de son moi et de se comporter vis-à-vis de sa dépouille comme si c'était celle du bipède qu'il déclarait n'être pas.
Donc, s'il était bien un cervidé – et qui sommes-nous pour en douter ? –, les porteurs de fusils étaient alors tout à fait en droit de l'abattre, pour peu que la chasse fût ouverte et qu'ils eussent leur permis dûment tamponné.
Et si, de surcroît, saisis par une petite fringale festive, ils décidaient d'accommoder leur proie en méchoui, il serait fort malvenu, et stupidement réactionnaire, de leur ôter le morceau du râtelier en les accusant de cannibalisme.
La chronique précise-t-elle si votre trans était un ruminant ?
RépondreSupprimerÇa rumine, les cerfs ?
SupprimerDG
J'ai vérifié avant de poster, et il m'a bien semblé que oui.
SupprimerIl n'y a pas de mal à manger descerfs !
RépondreSupprimerOui mais attention : dans les menus à prix fixe, c'est fromage OU des cerfs.
SupprimerDG
Cette histoire va ouvrir une brèche monumentale dans les milieu des queers et autres intersections sexuelles modernes, ainsi quelques une vont se fondre dans le troupeau pour avoir droit aux pattes arrières coincées dans les bottes chez certaines tribus de zoo-sodomistes rurales.
RépondreSupprimerOn n'a pas fini de rigoler...
SupprimerDG
Faut-il désespérer de cette époque qui nous donne tant de motifs de franche rigolade ?
RépondreSupprimerMa réponse sera nette : oui. Mais sans cesser de rigoler pour autant.
SupprimerDu reste, rappelez-vous ce que disait Muray de l'époque il a déjà vingt ans : s'en moquer n'est plus suffisant, il faut l'outrâtes.
DG
apparemment, c'est une blague https://www.reuters.com/article/factcheck-deer-man-idUSL2N2NE2BN
RépondreSupprimerhttps://www.reuters.com/article/factcheck-deer-man-idUSL2N2NE2BN
RépondreSupprimerDécidément, je n'arrête pas de me faire avoir comme un bleu, ces temps-ci !
RépondreSupprimerDG
C'est ce que j'ai failli dire mais, venant de moi, ç'aurait eu l'air d'une tentative de justification un tantinet foireuse...
SupprimerCela dit, il me semble qu'il y a 20 ans, on n'aurait pas pu passer ça en poisson d'avril : ç'aurait paru trop gros, trop enfantin.
DG
Avec un œil en moins, c’est normal.
RépondreSupprimerNJ
J'ai récupéré mon œil ce matin, bordel à bésicles !
SupprimerUne observation pour accompagner le petit lien que je viens de vous transmettre et qui indique que votre histoire est évidemment une satire revendiquée comme telle. Puisque vous aimez Grombrowicz (mais n'en tirez hélas peut-être pas le meilleur), je reprendrai ses termes pour conclure de ce post que vous vous êtes fait une gueule à vous-même. Et le commentateurs de même. Une vraie scène comique, rigolote sans plus. Pour une fois pas de débat, pas de joute. Dans cette scène, Pimko sort le mot magique "woke" et aussitôt la petite troupe des petits cucul se rabiboche pour moquer en cœur un imbécile, imaginaire certes, mais qui a le grand mérite de leur procurer un soudain un sentiment de supériorité inespéré, et sans doute éphémère, partagé dans l'allégresse d'un petit moment de franche camaraderie rigolarde et candide.
RépondreSupprimerJ'l'ai pas volé, çui-là, tiens...
SupprimerTout se perd mon pauvre monsieur. On peut plus rien dire. Où sont passé l'exigence de la pensée qui ne se soumet pas à l'insolence, le sens de l'insolence, l'intelligence de l'humour qui sait s'exposer au risque de la dérision ? Cancel culture à tous les étages, je vous dis.
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