Il est curieux et divertissant de constater que les féministes actuelles ont adopté, sans s'en aviser le moins du monde, les façons de “penser” (les guillemets sont de prudence...) des racistes old fashion.
Pour Vanessa et Céleste, en gros, il y a d'un côté les hommes, groupe nombreux et toujours menaçant, perpétuellement violent et violeur dès que possible, oppresseur et méprisant, bâtisseur de plafonds de verre et consolideur de patriarcat en béton.
De l'autre côté, existent quelques hommes, ceux qu'elles connaissent et fréquentent quotidiennement, dont elles affirmeront fort volontiers que ça n'a rien à voir, qu'ils sont différents des autres, qu'ils les traitent en parfaites égales, se montrent respectueux, gentils, “à l'écoute”, et jamais ne se risqueraient avec elles à lancer des plaisanteries grossièrement machistes, encore moins à tenter des gestes déplacés — ces gestes déplacés que, pourtant, elles souhaiteraient parfois, confusément, qu'ils fissent.
Bref, on retrouve la même dichotomie tranquille que celle qu'on rencontrait naguère, et qu'on rencontre peut-être encore, chez ce sacré Robert et ce bon vieux Jean-Paul, lesquels ont toujours affirmé une solide détestation des bougnoules et des nègres, mais sont constamment fourrés avec Mohammed et Kofi, parce que, eux, tu comprends, ils ne sont vraiment pas comme les autres.
Les féministes ont leurs bon mâles comme les racistes avaient leurs bons immigrés.
Et les unes comme les autres doivent parfois se dire que c'est vraiment un sacré coup de bol d'être tombés justement sur ces exceptions, quand l'immense masse de tous les autres persiste à être si répugnante et hostile.
Les seules puristes sont les gouines qui fréquentent des negresses.
RépondreSupprimerNJ
Ça devrait pouvoir se trouver.
SupprimerDG
Content de vous voir de retour. Bon sur la photo de tête de gondole la
RépondreSupprimer"Fille" avec la pancarte phantasme veugra. aucune chance que quelqu'un lui mette la main au Luc a ce thon. Je sais on avait dit pas le physique, mais la quand même.
Les protestations indignées sont souvent des fantasmes inavoués. Mais ce sera sans moi itou !
SupprimerDG
Il semblerait que la manie des couteaux sous la gorge soit plus en vogue que celle des mains aux c.ls.
RépondreSupprimerEnfin 🙄
Hélène