vendredi 26 janvier 2024

Bienvenue dans la cinéma

Noémie dit oui, de Béatrice Pollet.

Je feuillette Les années laser, magazine de “cinéma à domicile” rapporté hier de chez les Desgranges, et y recense les films récemment sortis en DVD ou Blu-Ray. Une constatation s'impose : désormais, en France – mais il n'y a aucune raison pour qu'il en aille différemment chez nos proches voisins –, un film réalisé par un homme est presque devenu une (fâcheuse ?) exception. D'où ma tentation logique – et furieusement moderne – de parler désormais de la cinéma. Pas étonnant que la cinéma en question soit devenue d'un ennui et d'un didactisme aussi plombants : le plus souvent, le seul résumé de l'intrigue suffit à me rendre morose, moi qui suis pourtant d'une joviale nature. Qu'est-ce que ce serait si je voyais les films...

Deux exemples, pris parmi une douzaine, afin qu'on se fasse une idée :

Magnificat, de Virginie Sauveur : « La chancelière d'un diocèse découvre qu'un prêtre récemment décédé était en réalité une femme. » Ben tiens... Même les impeccables jeunes gens modernes du magazine semblent avoir trouvé la daube  un poil fadasse.

Noémie dit oui, de Béatrice Pollet : « Placée dans un foyer pour mineurs, une adolescente abandonnée par sa mère accepte de se prostituer par amour. » D'après les jeunes gens sus-évoqués, cette pimpante bluette “n'évite hélas pas les travers de l'hystérie, de la complaisance et de l'agressivité”. 

Oui, un film de fille, quoi... Rien que de la bonheur et des lendemaines qui chantonnent…

 

4 commentaires:

  1. On en remplirait des wagons !

    DG

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  2. Aussi bien, Depardieu est une gonzesse...

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    1. Ça se pourrait bien ! C'est même pour cacher cette honte qu'il en rajouterait des tonnes dans le genre beauf hyper-viril

      DG

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  3. Laurent Gerra imitant Lambert Wilson polyglotte : " Le cinéma français est une femme, Il cinema francese è una donna, travadja la moukère nardinamouk, une femme triste et sophistiquée, une chieuse ..."

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.