mercredi 8 janvier 2025

Du “respect humain” à géométrie variable


 Comme prévu dès hier — ce n'était pas très difficile —, les antifascistes en chambre et les Jean-Moulin de boudoir s'en donnent à cœur joie dans le dépeçage de cadavre encore tiède. Au moins, pendant qu'ils gesticulent devant l'écran, ils ne sont pas à se ruiner la santé dans les bistrots : restons positifs. Il se passe pourtant de bien curieuses choses, il est des morts dont le pouvoir était jusqu'ici insoupçonné…

Ainsi, tout soudain, eux qui traitaient depuis des mois les Israéliens d'héritiers de Hitler, voilà nos amis gauchistes saisis par une sainte indignation devant l'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen.

Autre chose divertissante : depuis des lustres, tous ces irréprochables concessionnaires à vie du Camp du Bien nous somment d'appeler, par respect humain (moi aussi je peux jargonner, quand je veux...), les nains des personnes de petite taille, les clodos des sans-abri, les aveugles des non-voyants, les sourds des mal-entendants et les culs-de-jatte des personnes en situation de non-jambisme, mais cela ne les empêche nullement de célébrer à son de trompes la mort du “Borgne”. 

De l'indignation réversible et du respect humain à géométrie variable...

12 commentaires:

  1. Des semi-clochards lobotisés ivres de bière tiède, de haine et de bêtise : on s'en fout.

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    1. Mais non, mais non ! ils sont très divertissants à observer, je vous assure !

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  2. Ils seraient tout de même mieux au bistro.

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    1. Sauf qu'ils casseraient les roubignoles aux vrais consommateurs…

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  3. Il a été chiant jusqu'au bout, à calencher le jour de l'anniversaire du massacre des dessinateurs de Charlie.
    Maintenant de la à faire une teuf, c'est assez curieux comme comportement, mais il s'agit certainement d'une nouvelle mode de recueillement par le binz comme en trouve le Día de muerto au Mexique ou les jazz Funerals à la nouvelle Orleans. ces générations sont défoncées aux réseaux sociaux.
    ça va leur faire un grand vide tout de même.
    je sais pas pourquoi, tout ces croassements, je les vois comme des grenouilles qui demandent un roi . ha ha

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    1. Des grenouilles passées par le labo et à qui des biologistes tortionnaires ont coupé la tête pour voir quel comportement nouveau ç'allait provoquer.

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  4. Sans doute une émanation des zèbres de "nuit debout" que s’appelerio "nuisent debout".
    Hélène

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  5. A lire votre billet et tout les respectables commentaires qui y sont associés, je me sens un peu mal. D'abord, et au risque de vous choquer, j'aimais bien J.M. Le Pen, son coté anar de droite et ses provocations à la con, mais pire encore, cette histoire de fêter la mort de quelqu'un me rappelle qu'avec des amis polonais, il y a une dizaine d'année, nous avions chanté, bu et rigolé plus que de raison le jour de la mort du camarade Jaruzelski. A l'époque, je ne m'étais pas rendu compte que c'était un grave péché, d'autant plus qu'il y avait un prêtre dans notre assemblée ravie de ce trépas. Mais après vous avoir lu, je me dois d'avouer ma faute, ma très grande faute. Je promets de ne plus le faire, sauf si .... non , même si, c'est promis!
    La Dive

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    1. Je comprends que l'on puisse se réjouir de la mort d'un tyran qui est au pouvoir. À la rigueur d'un qui a exercé ses méfaits dans un passé récent, comme votre Polonais. Mais Le Pen n'a jamais été rien de plus que député...

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  6. Il suffit juste de changer d'époque : ceux qui dansaient la Carmagnole, jadis, une tête au bout d'une pique, devaient ressembler comme des frères aux abrutis qui sablaient le champagne, hier soir, sur le cadavre de Le Pen..

    Galatine.

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    1. En fait, je pointais moins le fait en lui-même que la disproportion comique entre les injonctions vertueuses (et menaçantes) des guignols progressistes et leurs pratiques "spontanées".

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.