C'est ce qu'on vient de manger, l'Irremplaçable et moi. Vous savez, ce truc verdâtre, trop épais pour se dire soupe, trop liquide pour se prétendre purée. Avec, dedans, pour amuser le client, des morceaux de poitrine demi-sel, cuite la veille avec des lentilles (elles-mêmes dégustées, hier, avec une belle grosse saucisse de Morteau ressemblant à... non, laissez), et des croûtons de pain rassis, passés au grille-pain (toaster, pour les Québécois détestant le franglais...) puis frottés à l'ail pour se faire une haleine virile.
Après deux cuillerées, je dis à Catherine : "Ayons une pensée émue pour ton père et le mien, qui détesteraient être là ce soir."
(Serge et Daniel Goux, frères de sang, je le rappelle pour les distraits ou les nouveaux venus, avait et a une sainte horreur des pois cassés.)
L'Irremplaçable : "Quoique, si on disait à mon père : 'Tu peux revivre, à condition de manger une assiettée de pois cassés...' "
Moi : " À mon avis, il choisirait de rester mort."
Elle en convient sans difficulté.
Moi : " Quant à mon père, il a évidemment l'avantage relatif d'être toujours vivant. Mais je pense que si on lui proposait une assiette de pois cassés contre sa jeunesse retrouvée, il préférerait rester vieux."
L'Irremplaçable convient derechef.
Nos deux pères, mort et vivant, sont deux foutus emmerdeurs, point de vue bouffe.
Après deux cuillerées, je dis à Catherine : "Ayons une pensée émue pour ton père et le mien, qui détesteraient être là ce soir."
(Serge et Daniel Goux, frères de sang, je le rappelle pour les distraits ou les nouveaux venus, avait et a une sainte horreur des pois cassés.)
L'Irremplaçable : "Quoique, si on disait à mon père : 'Tu peux revivre, à condition de manger une assiettée de pois cassés...' "
Moi : " À mon avis, il choisirait de rester mort."
Elle en convient sans difficulté.
Moi : " Quant à mon père, il a évidemment l'avantage relatif d'être toujours vivant. Mais je pense que si on lui proposait une assiette de pois cassés contre sa jeunesse retrouvée, il préférerait rester vieux."
L'Irremplaçable convient derechef.
Nos deux pères, mort et vivant, sont deux foutus emmerdeurs, point de vue bouffe.
Ce sera long j'en ai peur mais je suis certain que l'irremplaçable va venir a bout de te faire adopter le mot "grille-pain" et "rôties" au lieu de toaster et toast etc. etc.
RépondreSupprimerEt les pois cassés, chu pas capable moi non plus malgré que ceux de Catherine doivent être certainement les meilleurs de France.
z'êtes dur Didier
RépondreSupprimerquand j'ai lu le menu, n'étant les 250 kms, j'ai failli débarquer au Plessis Hebert
Olivier, trop tard : y en a pu...
RépondreSupprimer(250 km : vous êtes où, déjà ?)
Jacquelin : tu exagères : c'est VOUS qui dites "toaster" ! Moi, j'ai toujours dit grille-pain...
Châteauroux
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