« Je vous promets une lettre entière sur les grillons, solistes à deux archets qui modulent dans leurs terriers et ne dédaignent pas de poursuivre leur concert dans les foyers des maisons amies quand vient la froidure. Chaque hiver, plusieurs grillons dodus s'installent sous la niche à bois de l'âtre de mon salon. Je leur prodigue les bouts coupés de mes cigares et quelques miettes de ma table. Le soir, ils quittent leur retiro et se promènent en liberté sur les tapis. J'ai essayé de les distinguer et de leur coller des noms. Devant la difficulté à les reconnaître, j'ai décidé de tous les appeler Patrick.
Tiens, un grillon ! s'étonne parfois un citadin convié devant mon feu pour un pommard d'après-dîner.
Oui, t'inquiète, je le connais, c'est Patrick. »
(Gérard Oberlé, La Vie est ainsi fête, Grasset)
Tiens, un grillon ! s'étonne parfois un citadin convié devant mon feu pour un pommard d'après-dîner.
Oui, t'inquiète, je le connais, c'est Patrick. »
(Gérard Oberlé, La Vie est ainsi fête, Grasset)
Adepte des bestiaires en tous genre, j'adopte aussitôt ce Patrick.
RépondreSupprimerPourquoi pas Didier ?
RépondreSupprimeriPidiblie inquieté mais pas terrorisé par les petites bêtes
Ah ah ! Merci pour cet extrait.
RépondreSupprimerCa va faire plaisir à Brigitte - Bardot - qu'on baptise les petites bêtes ...
RépondreSupprimeriPidiblue ne craint plus personne sur son superbe engin
Tiens il vit avec des grillons comme moi avec des araignées. Je préfère les araignées, c'est moins bruyant !
RépondreSupprimer