Ceux qui n'ont jamais rien eu, comme vous dites (et c'est mon cas), se rangent néanmoins, forcément, dans l'une ou l'autre de ces deux catégories. A mon sens.
C'est pas logique. On ne peut pas ne rien perdre et avoir la sensation d'avoir perdu quelque chose. Ou se débarrasser de rien. A mon sens. (qui n'est pas bon).
A moins de souffrir de ce que les portugais appellent Saudade et les allemand Sensucht. Et qui se traduit en français par la nostalgie de ce qu'on a jamais eu.
Nefisa : la sensation de perte ou, au contraire, de libération est peut-être plus collective qu'individuelle. Ou, en tout cas, pas strictement individuelle. Et puis, après tout, il est des gens pour regretter de ne pas pouvoir voler, or ils n'ont jamais eu ce pouvoir.
- les athées à la bergamote du petit déjeuner, - les athées à la menthe après le couscous -les athée nains, qui écoutent le petit Socrate sur la mini agora
Pour ma part, la foi, je ne l'ai jamais eue. Par contre, j'avoue avoir encore parfois des problèmes à me débarrasser de cette put*** d'éducation judéo-chrétienne...
On le perd à regret, bien sûr. La vie éternelle, ça doit avoir des aspects 'achement sympa, quand même. Suivre toutes les coupes du mondes, tous les jeux olympiques, les intervilles, ceci jusqu'à la fin des temps...
Ceci dit, même athée, je me demande si la certitude absolue et satisfaite qu'il n'existe rien n'est pas aussi dérisoire qu'une foi aveugle... On se retrouve alors dans cette configuration : d'un côté, le croyant véritable qui n'est jamais exempt de doutes, de l'autre, l'incroyant à l'opinion bien arrêtée, affaire classée. Qui est le plus malin dans tout ça ?
franssoit est en effet très fort : on se demande de quelle lourde hérédité il tient cela.
Mademoiselle Ciguë : pourquoi tenez-vous tant à vous débarrasser de votre éducation judéo-chrétienne ? De toute façon, il n'y a rien d'autre...
Balmeyer : la plupart des vrais croyants sont assaillis par le doute (c'est même à ça qu'on les reconnaît), contrairement à ce que vous semblez croire. Et il y a des athées "militants" que le doute n'effleure jamais.
iPidiblue : un débarras est toujours moins dangereux que le K Gi Bi...
Didier, je n'ai pas dû bien m'exprimer parce que j'ai dit le contraire : "d'un côté, le croyant véritable n'est jamais exempt de doutes"
Oui, la plupart des vrais croyants sont assaillis par le doute. C'est justement une discussion que j'ai eu avec un pasteur qui m'a troublé. J'ai senti un cheminement chaotique entre l'espoir, le doute, la peur, la conviction qui était vraiment vibrant. Par rapport à ça, la pensée de l'athée peut sembler "parvenue" ou bien statique.
Didier Goux: Je crois que même rien d'autre, c'est mieux! Avec le temps, je me fais mon propre chemin, je picore à gauche à droite certes, mais au final, je me fais ma petite vie. L'éducation judéo-chrétienne est pleine, entre autre, d'interdits que je trouve ridicules mais qui, inculqués dès ma naissance ont encore prises sur moi. Je ne dis pas que je rejette tout en bloc, disons que je fais un tri...
C'était la minute philosophique de Mademoiselle ciguë ;-)
Et ceux qui n'ont jamais rien eu ?
RépondreSupprimerLa foi c'est comme la scarlatine il faut l'avoir eu une fois et après on est débarrassé ...
RépondreSupprimeriPidiblue pas contagieux
Ceux qui n'ont jamais rien eu, comme vous dites (et c'est mon cas), se rangent néanmoins, forcément, dans l'une ou l'autre de ces deux catégories. A mon sens.
RépondreSupprimerC'est pas logique. On ne peut pas ne rien perdre et avoir la sensation d'avoir perdu quelque chose. Ou se débarrasser de rien. A mon sens. (qui n'est pas bon).
RépondreSupprimerA moins de souffrir de ce que les portugais appellent Saudade et les allemand Sensucht. Et qui se traduit en français par la nostalgie de ce qu'on a jamais eu.
Finalement vous êtes un grand romantique...
Nefisa : la sensation de perte ou, au contraire, de libération est peut-être plus collective qu'individuelle. Ou, en tout cas, pas strictement individuelle. Et puis, après tout, il est des gens pour regretter de ne pas pouvoir voler, or ils n'ont jamais eu ce pouvoir.
RépondreSupprimerSaudade, oui, ce ne serait pas mal.
Personnellement, cet été, j'ai testé le planeur et je confirme : le ciel est vide mais c'est beau nos vies minuscules vues de là-haut !
RépondreSupprimerMonsieur Poireau avec des ailes
Il y a trois sortes d'athées :
RépondreSupprimer- les athées à la bergamote du petit déjeuner,
- les athées à la menthe après le couscous
-les athée nains, qui écoutent le petit Socrate sur la mini agora
Franssoit, c'est vraiment le champion olympique des commentaires, trouvé-je...
RépondreSupprimerC'est bien joli d'avoir la foi en vacances mais après ça gratte entre les couilles ...
RépondreSupprimeriPidiblue maladie d'amour
cette foi (mon dieu, euh non merde, quel mot) c'est moi qui me fait doubler la politesse par Nef...
RépondreSupprimermais pareil qu'elle en tout cas (1er commentaire)
Pour ma part, la foi, je ne l'ai jamais eue. Par contre, j'avoue avoir encore parfois des problèmes à me débarrasser de cette put*** d'éducation judéo-chrétienne...
RépondreSupprimer...
j'y travaille cependant!
Et voilà encore une antisémite !
RépondreSupprimeriPidiblue, on ne voit qu'eux !
On le perd à regret, bien sûr. La vie éternelle, ça doit avoir des aspects 'achement sympa, quand même. Suivre toutes les coupes du mondes, tous les jeux olympiques, les intervilles, ceci jusqu'à la fin des temps...
RépondreSupprimerCeci dit, même athée, je me demande si la certitude absolue et satisfaite qu'il n'existe rien n'est pas aussi dérisoire qu'une foi aveugle... On se retrouve alors dans cette configuration : d'un côté, le croyant véritable qui n'est jamais exempt de doutes, de l'autre, l'incroyant à l'opinion bien arrêtée, affaire classée. Qui est le plus malin dans tout ça ?
La troisième sorte étant de faire partie des deux autres en même temps.
RépondreSupprimerEn somme le ciel c'est un débarras selon Didier ...
RépondreSupprimeriPidiblue du balai
(juste pour avoir le suivi les commentaires...oublié de cocher tout à l'heure! en même temps, quand on fait 10 choses à la fois...)
RépondreSupprimerfranssoit est en effet très fort : on se demande de quelle lourde hérédité il tient cela.
RépondreSupprimerMademoiselle Ciguë : pourquoi tenez-vous tant à vous débarrasser de votre éducation judéo-chrétienne ? De toute façon, il n'y a rien d'autre...
Balmeyer : la plupart des vrais croyants sont assaillis par le doute (c'est même à ça qu'on les reconnaît), contrairement à ce que vous semblez croire. Et il y a des athées "militants" que le doute n'effleure jamais.
iPidiblue : un débarras est toujours moins dangereux que le K Gi Bi...
Didier, je n'ai pas dû bien m'exprimer parce que j'ai dit le contraire : "d'un côté, le croyant véritable n'est jamais exempt de doutes"
RépondreSupprimerOui, la plupart des vrais croyants sont assaillis par le doute. C'est justement une discussion que j'ai eu avec un pasteur qui m'a troublé. J'ai senti un cheminement chaotique entre l'espoir, le doute, la peur, la conviction qui était vraiment vibrant. Par rapport à ça, la pensée de l'athée peut sembler "parvenue" ou bien statique.
Dans les deux cas, le meilleur, c'est toujours con/fesse, non ?
RépondreSupprimerCynique-ta-mère à toute heure
Didier Goux: Je crois que même rien d'autre, c'est mieux! Avec le temps, je me fais mon propre chemin, je picore à gauche à droite certes, mais au final, je me fais ma petite vie. L'éducation judéo-chrétienne est pleine, entre autre, d'interdits que je trouve ridicules mais qui, inculqués dès ma naissance ont encore prises sur moi. Je ne dis pas que je rejette tout en bloc, disons que je fais un tri...
RépondreSupprimerC'était la minute philosophique de Mademoiselle ciguë ;-)