C'est curieux, inhabituel, presque saugrenu : cette semaine qui fut si riche en rencontres, conversations, agapes, échanges (et beuveries, pour faire plaisir à Nicolas), je n'éprouve pas le besoin d'en rien dire. Une envie de tout conserver au frais dans le silence, derrière les voilages de la pluie.
Ce blog serait-il donc votre poubelle ?
RépondreSupprimerIl nous reste néanmoins un excellent souvenir de ces heures de quiétude passées en si bonne compagnie!
RépondreSupprimerP.S. : pour moi le grand jour approche et pas question de fanfaronner, oups... Une chance, je tiens la bouteille de la main gauche !
Y'aurait pas une triple négation, ici : "je n'éprouve pas le besoin d'en rien dire". Enfin, c'est vous qui causez bien la France.
RépondreSupprimerCela dit, vous avez raison : s'il fallait que je fasse un billet à chaque fois que je prends du bon temps avec des gens, mon blog ne serait pas suffisant.
On n'est pas comme la pluie, obligé de se répandre…
RépondreSupprimerJe garde plutôt mes souvenirs au chaud personnellement mais bon…
RépondreSupprimer:-))
[Je coche !].
"je n'éprouve pas le besoin d'en rien dire"
RépondreSupprimerMême remarque que Nicolas, double négation qui signifie que vous mourrez d'envie d'en parler...
rien voulant dire chose, je ne vois pas où est la double négation.
RépondreSupprimerSi je peux me permettre.
Le mieux ce serait d'y mettre un quadruple négation, "je n'éprouve pas le besoin de ne rien en dire", comme ça on n'y comprendrait plus rien.
RépondreSupprimeril ne serait pas en train de nous demander de la fermer le père Goux ?
RépondreSupprimerPascal : non, pourquoi ?
RépondreSupprimerPluton : on pensera à vous ! (Après-demain, c'est ça ?)
Nicolas et Olivier : c'est Mère Castor qui a raison ! Déjà, il ne peut y avoir de triple négation, "ne...pas" n'en constituant qu'une seule. Quant au mot "rien", il n'a jamais été une négation en quoi que ce soit, mais signifie en effet quelque chose comme "chose", au sens le plus neutre et le plus général possible.
Pour produire une double négation, voir le commentaire d'Henri : là, c'en est une !
Monsieur Poireau : oui, parfois c'est aussi bien. Et puis, ça intéresse qui ?
PRR : que non point, que non point ! (Une seule négation, là encore, mais répétée...)
Merci Didier, c'est après-demain oui; quant à l'apéro, si on m'a bien tout expliqué, elle n'est pas pour tout de suite...
RépondreSupprimerOn dit : "je ne bois rien" et pas "je bois rien". C'est donc, une négation et on n'est pas obligés d'avoir des exemples crédibles.
RépondreSupprimerOn n'est pas obligé de ne rien boire, donc !
RépondreSupprimer:-))
Pluton, bon courage.
RépondreSupprimerNicolas : le fait même de devoir employer le "ne" prouve que "rien" n'est pas une négation en soi.
RépondreSupprimerLa preuve, c'est qu'on peut se saouler d'un rien (enfin, ni vous ni moi) : c'est donc que c'est déjà quelque chose.
RépondreSupprimerJe suis bon à rien en grammaire.
RépondreSupprimerJe suis bon N'a rien !
RépondreSupprimerLe silence de Lussan est si beau que le silence qui suit c'est encore du silence de Lussan.
RépondreSupprimerUne pensée pour vous Pluton, je vous ouvrirai la bouteille :)
Merci Catherine, merci Fidel Castor. Je vous donnerai de mes nouvelles jeudi soir si je ne suis pas trop cuit !
RépondreSupprimerCe qui prouve que c'est bon aussi, la vraie vie.
RépondreSupprimerCe n'est pas moi qui vous reprocherai d'en exclure à la lecture les damnés d'éloignés que nous sommes.
RépondreSupprimerEffectivement,"rien" n'est pas une négation et vient de l'accusatif "rem" de res, rei : "chose" en latin (qui a donné "réification" par exemple).
RépondreSupprimerEn français, ce qui porte la négation, c'est le "ne" ; ce qui la complète n'étant qu'un reliquat qui insiste :
"ne pas"= lttéralement, "ne pas faire un pas dans la direction de telle action".
"ne point"= de pas esquisser un point dans l'ébauche de telle entreprise,
etc...
Et débarrassé de ce "ne", le complément n'a plus rien de négatif :
"trois fois rien", "à jamais" qui veut dire toujours, "plus", ...