Ne reculant devant aucun obstacle, l'Irremplaçable a bondi dans sa voiture (c'est-à-dire dans la mienne, et me laissant son tas de boue) dès huit heures du matin, afin de gagner la Franche-Comté, après une halte déjeunatoire – je parle désormais couramment le modernœud de la rue – à Dijon. Elle se trouve actuellement sur l'autoroute A je-ne-sais-combien, la toute neuve qui relie Orléans à l'A 6, et dont Roselyne, cette pouffe passéiste, refuse d'admettre l'existence. C'est un voyage de filles, puisqu'elle a emmené Bergotte, laissant ses trois mâles à la maison. Le vieux mâle à deux pattes est allé faire quelques courses de première nécessité, avant de rentrer se calfeutrer avec ses frères canins. Il a lu le billet du jour de cette pâle baudruche de Guy Birenbaum, et se demande encore par quel accès de vague masochisme il en est arrivé là. À présent, il va aller vider le lave-vaisselle, ce qui revient un peu au même.
L'homme seul est le dernier théâtre possible de l'épopée journalière.
L'homme seul est le dernier théâtre possible de l'épopée journalière.
« Il a lu le billet du jour de cette pâle baudruche de Guy Birenbaum, et se demande encore par quel accès de vague masochisme il en est arrivé là. »
RépondreSupprimerEn effet, quand on en est là, on est prêt pour la crucifixion sans résurrection. Ce Birembaum (surtout quand il est filmé) est à peu près aussi vomitif pour moi que la lecture matinale d'un Eric Véron au 3,14.
Parce qu'il n'a pas besoin des commentaires d'un blog pour exister ?
RépondreSupprimerDidier:
RépondreSupprimer"une halte déjeunatoire ": une halte dèj'natoire, vouliez-vous dire, je suppose.
L'homme de la photo vit bien dangereusement ! (espace, pour complaire à Georges).
Consolez-vous de vos corvées en vous disant qu'au moins, vous n'êtes pas dans un couloir de métro qui fait semblant d'être vide et tranquille.
Georges : en principe je n'y vais pas. Je ne sais pas ce qui m'a pris, aujourd'hui...
RépondreSupprimerNicolas : il faudrait déjà me prouver qu'il existe !
Carine : oh, mais je me console très bien ! Et ces trois jours et demi de solitude (studieuse, en principe) ne m'effraient nullement.
Z'avez qu'à venir à la Comète ou à l'Aéro quand il est là...
RépondreSupprimerHors sujet : le curée dans le journal d'octobre c'est exprès ?
RépondreSupprimerBien sûr, il parle d'un prêtre transexuel si j'ai bien compris.
RépondreSupprimerL'homme seul est le dernier théâtre possible de l'épopée journalière
RépondreSupprimerimpeccable !
Nicolas : Je ne suis pas maso à ce point, tout de même !
RépondreSupprimerOlympe : à votre avis ?
PRR : oui, aujourd'hui, je fais dans la formule ronflante...
a mon avis non c'est la faute de votre clavier. quand même il vous a mariés !
RépondreSupprimerAu clavier ? Non, la mienne, entièrement la mienne et rien que la mienne. Le pis étant que, comme chaque mois, ce journal a été relu TROIS fois…
RépondreSupprimerMoi je trouve ce "curée" magnifique...
RépondreSupprimerC'est la compagne de la proviseure.
RépondreSupprimerVoyez vous, Monsieur Georges, j'ai effectivement écrit proviseure avec un E....mais peut-être, dans votre tête d'intellectuel, pouvez vous admettre que certaines personnes n'ont pas eu la chance d'aller fort longtemps à l'école et que dès leurs 14 ans, il a fallu aller à l'usine, si, par extraordinaire, elles ont pu apprendre par leurs propres moyens, à l'école du soir et en écoutant et en lisant beaucoup, il ne faut pas pour autant les mépriser
RépondreSupprimerD'ailleurs, si je viens lire ce blog et ses commentaires, c'est aussi pour essayer d'être moins ignarde et de faire des découvertes
Ceci dit, je pense avoir beaucoup de savoirs que vous ne possédez certainement pas et je ne vous méprise pas pour autant....
Je ne vois rien dans Répertoire des délicatesses du français contemporain au sujet de 'un peu au même', ça ira donc pour cette fois. Tout de même, un orgasme à huit ans et demi.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMais qu'est-ce qui vous prend, Mme (ou M. ?) "boutfil" ? Je ne vois pas en quoi vous avez pu vous sentir visé, je parlais de l'article relevé par Didier Goux.
RépondreSupprimerVous savez ce qu'on disait, autrefois ? Qui se sent morveux…
Et bien si ça ne m'étais pas destiné, je vous prie, toute morveuse que je suis, de m'excuser, mais après tout, vous savez ce que l'on dit, on ne prête qu'aux riches.....
RépondreSupprimerAtchoum !
RépondreSupprimerA vos souhaits !
RépondreSupprimer…
RépondreSupprimerQuelle frimeuse, cette Carine ! Elle essaie de faire honte à ceux qui ne savent pas. Carine, dans la charrette !
RépondreSupprimerGeorges:
RépondreSupprimermaintenant, JE SAIS …
Et donc, je montre que je sais…
C'est mal, je sais aussi ^^.
Et un smiley, c'est pire encore…