Lorsque j'ai proposé à Marie-Thérèse Bouchard de répondre si elle le souhaitait au texte de Robert Marchenoir publié hier ici même elle a dit oui tout de suite. Et en plus elle l'a fait : Marie-Thèse Bouchard est une femme de parole. Donc, voilà :
« Ces jeunes qui
feraient mieux
de fermer leur gueule »
feraient mieux
de fermer leur gueule »
Robert Marchenoir qui a des yeux de lynx, une plume acide, mais pas de blog, a pensé nécessaire de venir remonter les bretelles de la petite Marion, qui décidément file un mauvais coton. La sentence de son jugement est implacable : la Bouchard fait fausse route. Rebroussons donc chemin pour éclaircir quelques points avec Bob, doué pour critiquer et lire de travers.
En venant au monde, un enfant n'a rien à réclamer des adultes, il a au contraire tout à prouver. Pour cela, il dispose de l'éducation de ses parents, la seule qui vaille et qui n'est pas un caprice d'ado mais une nécessité pour la bonne santé d'une civilisation. Il dispose ensuite de l'école, de bibliothèques, de musées, de monuments, de l'influence de ceux qui l'ont précédé pour grandir, se forger un univers, et pour que ses prédispositions prennent un sens. Mon billet constate simplement que tout cela ne peut aujourd'hui que difficilement avoir lieu, avec un système scolaire en pleine déliquescence, des bibliothèques qui ressemblent davantage à des lieux d'apprentissage du tri sélectif et de la formation sur Excel, des musées rarissimes aux collections ridicules et aux expositions partisanes (puisque l'on parle ici de la jeunesse de province, pas du Ve arrondissement) et des monuments qui tombent en ruine (comme la magnifique église Saint-André de Grenoble, dont les murs sont devenus d'admirables pissotières, ou le château de Loches, lieu historique qui s'écroule et dont les remparts accueillent les culs des pré-pubères tabagistes du coin). Je ne fais ici que ce que la réacosphère aime le plus : admirer mon passé et déplorer ce que devient mon pays. Marchenoir me reproche de faire ma petite fille quand je joue en réalité à la vieille conne.
Il s'agit donc d'un caprice que de vouloir avoir les mêmes chances que ses parents pour pouvoir comme eux, assurer à son pays un avenir qui ressemble à autre chose qu'une gigantesque confrérie de fonctionnaires idiots et d'employés de centres commerciaux, identiques de la Touraine à la Camargue. Demander à assurer une continuité est une lubie, non pas ce qui a permis à la civilisation de se perpétuer siècle après siècle. Pour Marchenoir, tout est à recommencer à chaque naissance, rien n'est à exiger, je penserai donc à bien remercier ma mère d'avoir eu l'extrême obligeance d'apposer du talc il y a vingt et un ans sur mon divin postérieur.
Bon. Une fois que Bob a critiqué le fait qu'une gamine constate l'effondrement du niveau scolaire alors que cela doit être un de ses hobbies favoris, il lui reste à asséner l'ultime coup de massue sur le crâne de l'impétueuse : les autres aussi en ont chié, ma cocotte. Certes. Je ne doute pas un instant, mon cher maître, qu'avoir 20 ans en 1929 devait être autrement plus presse-gonades qu'en 2010. Dans un cas il n'y a plus d'argent, dans l'autre on a retardé une crise inévitable en s'endettant et en donnant l'illusion que les caisses sont pleines tandis que la monnaie dont on dispose s'apparente à une masse de papier hygiénique et de pièces en plastique. Il y a aussi eu les martyrs de 1945 qui avaient tout à refaire, les gamins du bolchevisme, les trois-poils-au-menton envoyés à Verdun, les Titis de la Commune, et les victimes de Henri V en Normandie. Loin de dire que ma souffrance est supérieure à la leur, je note néanmoins qu'elle est différente. La génération de la Zone grise n'a pas à souffrir de frigos vides, mais elle a une autre définition de l'invasion d'armées étrangères, une autre vision du conflit armé, une autre angoisse. La génération de la Zone grise à qui est dédié le billet incriminé, en chie de manière imperceptible, elle bave de ne pouvoir rencontrer des personnes avec qui avoir une conversation sans jugement au bout de cinq minutes, elle déplore de n'avoir pas de chanteurs dignes de ce nom, elle écoute Brel en se demandant ce qui s'est passé pour qu'elle ait droit à Vitaa, et quand bien même elle voudrait apprendre la musique pour pallier le manque, qui peut prétendre avoir accès à une instruction classique sans devoir débourser des sommes folles ? Quel gamin de la banlieue grenobloise peut monter à Paris pour étudier au conservatoire ? Qui oserait le regarder dans les yeux en lui disant que l'UFR de musico' de Saint-Étienne est un équivalent ? Le gamin de la Zone grise est condamné à la médiocrité, à l'incompréhension, à l'ennui, à la mort intellectuelle, ce que ne peut comprendre Papie 68 qui, bien que né dans une famille de paysans, a pu devenir docteur en socio grâce à une fac de province.
Il ne suffit pas d'avoir un frigo plein pour faire une civilisation. Les rares qui constatent ce fait sont perçus au mieux comme des ados, au pire comme des bipolaires.
Il est évident, Monsieur Marchenoir, que de tous temps les jeunes ont critiqué leurs vieux, et réciproquement. Mais mon billet a pour but de parler d'UNE génération en particulier, et je ne peux donc comme vous, me plaire à publier chez l'ami Goux une encyclopédie des idées politiques du Big Bang à nos jours. J'attaque tout particulièrement la génération 68 parce qu'elle a brûlé le grenier.
Votre volonté à m'expliquer que je fais un caprice me fait rire. Puisqu'à travers toutes les époques les p'tits jeunes ont eu à traverser des crises, pourquoi aujourd'hui porter aux nues ceux qui ont toujours tenu à protester ? Loin de moi ensuite l'idée de critiquer tous les p'tits vieux de la place Maisonnat (l'avez-vous donc pris pour vous ?), il s'agissait là d'une description, la première du billet, c'est un exercice de style. Vous savez, le genre de choses qui arrive quand on tient un blog bien à soi.
Marion Messina
Je suggérerais à Marion (et donc pas à Marie Thérèse ) de lire Bagatelles pour un Massacre, juste histoire de faire la différence entre vulgarité et style, idéologie et enfilade de poncifs dépressifs ... Geargies
RépondreSupprimerJe viens de lire les 3 billets et j'ai bien ri ! j'espère que c'est de l'humour, sinon, ça serait d'une prétention insupportable, de part et d'autre ;-)
RépondreSupprimerOn en revient toujours à la question du style... Exercice de style ? Ouais, bof... maintenant tout le monde prétend faire du style comme n'importe qui estime faire de l'art... J'aime bien la virilité de MTB, elle donne à son style autant d'élégance que le pas de l'oie à la Waffen-SS... certains aiment...
Sur le fond : j'adore ces débats stériles de prétentieux oisifs qui, le cul carré dans leur siège de bureau, s'excitent sur ce que les autres devraient faire ! - "ça manque d'action !!" mais que font-ils concrètement hormis ces Lamentations de Jérémie et ces prédictions loghorréïques de Cassandre ? - "ça manque de spirituel !!" mais ces gens prient-ils pour amener cette dimension transcendante à l'humanité ?
La zone grise ?? mais que devaient penser les serfs du Moyen-Age ?! franchement, quel était leur accès à la culture, à l'UFR de musicologie ou au concours de l'ENA ? et les ouvriers du XIXème ? Que nous disent nos deux débatteurs ? qu'ils regrettent que la Révolution ait échoué dans ses visées égalitaristes ? Ben merde alors ! Moi qui croyais que la réacosphère était pleine de jeunes fachistes réclamant leur place par droit d'aînesse dans l'élite morale de la nation, me voilà en pleine déception intellectuelle ! je préfère m'en retourner curer le fumier des vaches.
Le frigo plein, c'est justement l'agonie d'une civilisation, parce que c'est un frigo, parce qu'il est plein, parce qu'on l'évoque.
RépondreSupprimerBoutros : 10 sur 10
RépondreSupprimerCes vieux quand même, quels salopards ! Prenons-en un au hasard : Didier Goux. Bien qu'il ait été trop jeune pour brûler le grenier en 68, c'est tout de même une sacrée vieille engeance. Au lieu de bosser sérieusement à ses billets, voilà qu'il exploite sans vergogne (le vieux n'a même pas honte d'être sans vergogne !) de jeunes gens qui remplissent son blog tandis qu'il se tourne les pouces. Marchenoir répond à Marion qui répond à Robert qui descend Marchenoir en flèche (il arrive que l'on se laisse emporter par l'enthousiasme)enfin Marion s'en prend au monde entier et tout ça amène le taulier en roue libre jusqu'à Pâques. C'est du propre !
RépondreSupprimerPendant ce temps, au KB le pauvre Nicolas regarde avec douleur les chiffres de Didier monter en flèche.
Ce monde est bien dur.
Jacques Étienne : merde ! j'espérais que ça ne se verrait pas trop…
RépondreSupprimerEn attendant, moi, je pousse mon Brigade mondaine vers la ligne d'arrivée, en écoutant les "calypsos" chantés par Bob Mitchum…
Marie-Thérèse Bouchard pense que la crise est endogène (réfrigérateurs pleins mais têtes vides) et elle a évidemment raison : jamais un peuple sain d'esprit ne se laisserait mener ainsi aux poubelles de l'histoire ; pour que le Grand Remplacement puisse avoir lieu dans le concert de bêlements satisfaits de moutons de Panurge bisounoursiques qui l'accompagne, il a fallu la déculturation de deux générations successives formatées par l'école de l'enseignement de l'oubli.
RépondreSupprimerMarie-Thérèse Bouchard pense que la génération 68 est responsable du désastre parce qu'elle a brûlé le grenier. La formule est forte mais la réalité est plus compliquée. Nous avons nous-mêmes été formés par des gens nés au cours du demi-siècle le plus sanglant, le plus traumatisant de l'histoire occidentale et qui ont sincèrement cru que le monde serait meilleur s'il tournait le dos à tout ce qui avait, selon tout vraisemblance, causé le drame. Nous avons quant à nous jeté par dessus bord le reste aussi parce que nous pensions qu'il faisait partie du même paquet.
Marie-Thérèse Bouchard pense que l'immigration massive de peuplement, l'islam et la charia ne sont que des symptômes. Certes, mais nous ne pourrons pas nous attaquer aux racines du mal sans nous attaquer à ces symptômes-là parce qu'ils ne peuvent que faire crever une bonne fois tout ce que nous avons été et que nous pouvons peut-être retrouver. Et c'est là que Robert Marchenoir à raison : cessez de vous contenter de lamentations, battez-vous, prenez les risques qu'il faut, la rédemption, si elle est possible, c'est dans la lutte qu'elle sera trouvée.
Marrant, il semblait évident que Marchenoir interprétait plutôt mal l'excellent premier texte de MTB. L'argumentation développée par Marchenoir n'en était pas moins excellente, mais semblait répondre à un texte qui n'avait pas été écrit, ou du moins pas par MTB. Par contre, cette nouvelle réponse semble confuse, peut-être un peu trop de précipitation.
RépondreSupprimerJe ne prétends pas me prononcer pour MTB bien évidemment, mais il me semble que l'élément fondamental de son premier texte, et que n'a pas vu RM, c'est que la *jeune* génération actuelle, à la différence des précédentes qui ont eu leurs combats bien évidemment, assiste à la mort de notre civilisation. Ce n'est pas un phénomène qui se passe sur cinq ans bien sûr, et qui sera fini dans quelques jours, mais il semble y avoir un gros tournant actuellement, sur lequel écrivent Didier et autres.
Hordalf, je crois, parlait d'absence d'espoir. C'est exactement ça. La génération qui devait tout reconstruire en 45 avait quelque chose à reconstruire, justement. Ce n'était pas facile, mais notre civilisation avait survécu.
En ce moment, notre civilisation meurt à petit feu, dans l'indifférence quasi-générale. Et nous (j'ai environ l'âge de MTB) nous sentons démunis face à ça.
Guillaume : sortez-vous les doigts du... et vous vous sentirez moins démuni !
RépondreSupprimerFaut cesser d'analyser le monde qui nous entoure et passer à une autre étape : le faire !
Il se défait parce que nous ne le faisons pas, point barre.
Et puis ces postures de désespérés sont grotesques, moi je trouve que vous n'avez que ce que vous méritez.
Passer à l'action... pour faire quoi au juste ?
RépondreSupprimerNe pas s'enliser dans la médiocrité est un apprentissage personnel. Si les gens préfèrent s'abrutir dans un monde en déliquescence que de s'intéresser à ce qu'ils perdent, je ne peux rien pour eux. Vous voulez quoi ? Que je leur impose une cure de littérature ? Que je les attache devant des films ? Je ne suis pas un socialiste.
Je n'ai pas perdu tout espoir, loin de là. Je pense que face à l'imminence du chaos, les consciences des bisounours peuvent se réveiller. D'ici-là, à part attendre en croisant les doigts... Je n'ai pas l'âme d'un militant.
Puis je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec votre "je trouve que vous n'avez que ce que vous méritez"
Elle ne répond pas vraiment à la critique de robert marchenoir.
RépondreSupprimerraph
Guillaume, si vous n'êtes capable que d'attendre en croisant les doigts, eh bien effectivement, vous n'avez que ce que vous méritez : une société qui part en eau de boudin parce que vous n'êtes pas capable d'y apporter quelque chose de constructif !
RépondreSupprimerIl ne s'agit pas de faire faire quelque chose aux autres, il s'agit de vous bouger vous-même !
On ne vous demande pas de militer, on vous demande d'agir, d'apporter votre pierre à l'édifice, comme le colibri... Mais si vous n'en êtes pas capable, ce chaos est et sera le vôtre, c'est tout.
J'ai l'impression que vous êtes tous d'excellents consultants : parfaits dans l'analyse, mais incapables d'agir et de mettre en œuvre leurs propres conseils !
Le bon message, c'est Antoine qui le diffuse, les autres ressemblent à des petits vieux dans un hospice et qui ont en plus la vanité de croire qu'ils sont en train d'assister à la fin d'une civilisation, comme si celle-ci, les voyant désespérés,inactifs, pleurnichards, sur un passé, sur des musulmans, sur de l'immigration, sur de l'insécurité (comme si ce n'avait jamais existé), sur n'importe quoi, décidait pour les complaire de se faire hara-kiri.
RépondreSupprimerC'est pathétique.
Anonyme, en même temps, je m'en voudrais de passer pour un donneur de leçons... je ne fais que faire part de mon expérience ! Mais il est vrai que les discours des pleureuses me gonflent au plus haut point !
RépondreSupprimerElles ne sont même pas capables de cultiver leur potager et de se nourrir et elles voudraient nous faire croire que le délitement du monde n'est que de la faute des autres ! Ah c'est facile de battre la coulpe de son voisin... mais c'est autrement plus compliqué de planter des patates !
A Guillaume :
RépondreSupprimerEh bien, vous pourriez par exemple, je ne sais pas moi, euh... adhérer au parti de l'In-nocence, mettons, au hasard.
Il y a tout de même à présent, en France et en Europe, un certain nombre de mouvements et partis qui luttent contre le désastre et l'abandon. Les Amis du Désastre le sentent bien, eux : ils crient au populisme, à l'islamophobie et surtout, les cons, à la "peur de l'Autre", comme si les poltrons, c'était nous !
Et il y a mille autres choses à faire : intervenez sur les sites des grands médias, apprenez à aller juste assez loin pour que la censure vous laisse passer, faites des enfants (en petit nombre) et apprenez-leur le français d'avant, la musique (pas les variétés, la musique), les bonnes manières, l'in-nocence, la curiosité intellectuelle, le goût du travail bien fait, cultivez-vous, retrouvez nos racines intellectuelles et artistiques, etc.
Non mais vous me faites marrer. Parce que je n'agis pas pour éduquer des décérébrés, vous pensez que je ne fais rien, que je n'apporte rien de constructif ?
RépondreSupprimerEn lisant, en regardant des films, en m'intéressant tout simplement à l'héritage de notre civilisation, je fais bien plus en terme de résistance face à la débilisation que n'importe lequel de vos militantismes moisis visant à éduquer des amibes.
Vos suggestions de militantisme reviennent à éveiller les consciences face à la montée de l'Islam et autres joyeusetés. Evidemment qu'il est important de ne pas se laisser envahir, mais ce ne sont que des manifestations visibles d'un problème interne de notre peuple. Quand je dis que nous sommes démunis, ce n'est pas face à l'immigration. Il est toujours possible de les virer etc. Mais dégager les musulmans ne suffira pas à retrouver notre grandeur.
J'ai ce que je mérite parce que je refuse de faire du militantisme crasseux ? C'est aussi con et déresponsabilisant que de prétendre que les violences des arabes sont le fait de notre société. Si les gens sont débiles, ne s'intéressent à rien, et veulent disparaitre, c'est leur faute, pas la mienne. Pas la mienne. Tout ce que je peux faire, et je suis d'accord avec les lignes de Marcel Meyer à ce sujet, c'est transmettre mon amour et mon intérêt pour notre culture. Et je le ferai.
Guillaume, vous confondez lecture et réflexe, réflexion et stéréotype, agir et réagir... Méditez et on verra après...
RépondreSupprimerTrès beaux messages d'Antoine et Marcel Meyer.
RépondreSupprimer"Se bouger"
RépondreSupprimer"Changer les choses"
"Apporter quelque chose de constructif"
...
C'est horrible, on se croirait dans les commentaires d'un forum anti-OGM ou de lutte pour les sans-papiers.
La civlisation européenne court à sa perte, c'est une évidence, mais est-ce une raison pour s'abrutir de sermons politiques lénifiants et de bougisme militant ?
Contrairement à ce que dit Marie-Thérèse Bouchard, c'est parce que les occidentaux ne se préoccupent pas assez de leur nombril qu'ils sont décadents.
Quand on a une vie à vivre, une famille à combler, des amis avec qui rigoler, du pognon à ramener et à dépenser, on évite de se faire chier le cerveau avec des histoires de décadence.
C'est parce que nous ne sommes pas assez égoïstes et intransigeants que notre mode de vie s'efface peu à peu pour être remplacé par celui des immigrés, non parce que nous serions trop matérialsites ou que sais-je encore, mais parce que nous sommes devenus tordus au point de voir le "déclin de l'Occident" dans un concert de Lady Gaga ou dans le string d'une gamine de 14 ans.
Il s'agit de la plus grosse des superstitions modernes et c'est dans la Réacosphère qu'elle se porte le mieux.
Nos immigrés sont pourtant mille fois plus "décadents" que nous (Afro-maghrébins = Champions du monde de l'alcoolisme et de la fornication) et bizarrement, ces mêmes immigrés sont bien plus conquérants et sûr d'eux que les chouineurs Fdesouchiens...
Certains passent un peu vite sur le simple miracle que constitue aujourd'hui l'apparition même du premier texte de Marion.
RépondreSupprimer"Stendhal ne naîtrait pas à Grenoble aujourd'hui." Est-ce si compliqué à comprendre ?
Quant à reprocher à Marion l'immaturité de son texte, s'attendre à autre chose relève d'une... immaturité que le décompte des années n'excuse pas. Une inversion des rôles bien moderne.
Marion, ne vous arrêtez pas en chemin...
Bah oui, Gas. Je prends au sérieux ce que les gens écrivent sérieusement sur des sujets qu'ils jugent sérieux, quel que soit leur âge. Et j'essaie d'en parler sérieusement. C'est sûrement une preuve d'immaturité.
RépondreSupprimerJe suppose que la maturité, selon vous, consisterait à porter aux nues n'importe quel texte sous prétexte qu'il est écrit par un "jeune".
Et à qualifier de "miracle", pour cette même raison, un texte certes lucide, pertinent, bien écrit et bienvenu, mais dont il existe des milliers d'équivalents, en France et dans le monde.
L'Eglise est beaucoup plus exigeante que vous sur les miracles.
Robert, merci pour votre réponse, même si mon message ne visait pas vous seul.
RépondreSupprimerVous semblez impliquer que je "porte aux nues" ce texte, alors que je constate, comme vous, son immaturité. Ces mots : "Un texte certes lucide, pertinent, bien écrit et bienvenu", sont-ils les miens ou les vôtres ? Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit.
Je n'ai pas non plus qualifié ce texte de miracle, mais bien plutôt son apparition, et dans quel contexte ! Croyez-vous sincèrement qu'en suivant notre trajectoire actuelle, d'ici quelques générations, beaucoup de gens seront encore capable ne serait-ce que de lire et comprendre la discussion que nous avons ici ?
Le sérieux, gage de maturité ? Les miracles de l'Eglise ? Vous me laissez perplexe.
Pour revenir au texte original et à votre réponse, quelques critiques et un encouragement auraient sans doute suffi, plutôt que cette diatribe.
Au passage, un grand merci à Didier Goux.
"Quelques critiques et un encouragement auraient sans doute suffi, plutôt que cette diatribe."
RépondreSupprimerVous me prenez pour un prof, ou quoi ?