Ne pas s'être procuré Le Grand Remplacement de Renaud Camus (non, non, il y a maldonne : ce n'est pas Camus qui est remplacé, pas pour l'instant…) au moment de sa première sortie était déjà à la limite de l'excusable, aux confins extrêmes du pardonnable. Négliger encore de le faire, aujourd'hui qu'il est réédité par l'auteur lui-même, serait un crachat au visage de la France, Môssieur ! D'autant que l'on peut choisir de l'acquérir directement en ligne ou bien de le recevoir chez soi, à la papa, dans sa boîte aux lettres, imprimé sur des pages reliées entre elles et protégées par une couverture – bref, sous la forme d'un livre. Quand je vous aurai dit que le texte initial est augmenté du désormais fameux, et récent, et important, Discours d'Orange, je sais bien que vous ne pourrez plus, les uns et les autres, résister à l'énorme pulsion acheteuse que je sens déjà frémir sous les épidermes.
Donc, avant que le dit Remplacement n'advienne et que ce livre précieux ne se fasse proprement autodafer pour être lui-même remplacé par les Protocoles des Sages de Sion dans la liste des meilleures ventes de l'année, achetez-le et, surtout, lisez-le.
Je vous vois venir dans mon rétroviseur avec votre grosse pulsion achteuse, mais chez moi la fièvre achteuse se manifesse plutôt dans la teube que sous les pis d'hermes.
RépondreSupprimerBravo pour la mention des Proctologues des Sages de Fion que je confonds toujours avec "La lettre volée" d'Hagard au Pot.
En passant, on dit une livre, j'ai pour cela un argument de poids.
Je préfère l'autre Camus.
RépondreSupprimerPeut-être, mais “le mien” publie des livres nouveaux, lui !
Supprimer"je sais bien que vous ne pourrez plus, les uns et les autres, résister à l'énorme pulsion acheteuse " : si.
RépondreSupprimerNon, non ! vous allez voir lorsque j'aurai récité les formules, tout en transperçant la poupée vaudou que je je viens de commander à votre effigie…
SupprimerTiens, pour changer de sujet: celle-dont-le-nom-ne-doit-pas-être-pronocé-ici tombe les masques (à ma grande surprise, je dois le dire).
RépondreSupprimerElle consacre un énorme billet, le plus long depuis que son blog existe:
http://spartakiste.blogspot.fr/2012/11/extrait-de-la-charte-du-reseau.html#comment-form
à une association de juifs antisionistes (position par ailleurs très respectable, c'est la mienne), qui existe en réalité depuis quatre ans, en masquant soigneusement le fait que, sur son site français (dont le billet se garde bien de donner le lien : http://www.alterinfo.net/Presentation-de-IJAN-Un-reseau-juif-international-antisioniste_a24566.html) cette association-bidon indique que son partenaire est un site islamiste du Hezbollah : http://www.centre-zahra.com/
Mais surtout, dans sa réponse qu'elle fait à un de mes commentaires, elle multiplie des "éléments de langage" qui ne sont manifestement pas d'elle:
"Benoit XVI, qui a reconnu le Hezbollah comme interlocuteur"
"Tous les juifs orientaux irakiens sont réfugiés en Iran, et qui plus, est sont protégés par les lois du pays"
"L’Iran est une république islamique, ce n'est pas un modèle de démocratie, mais de là à les traiter de négationnistes"
Si j'étais membre de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), je m'intéresserais un peu à la dame.
elle se déclare partenaire
Elle est dingue, totalement dingue. En tout cas, absolument incapable d'entendre ce qu'on lui dit. À ce point, ça devient fascinant.
SupprimerPeut-être pas uniquement dingue...Simplette d'esprit, sûrement; mais peut-être aussi pas du tout "indépendante".
SupprimerD'ailleurs, elle en remet une couche, dans son dernier commentaire : "car vous (c'est moi) avez bien prouvé que vous n'êtes pas antisioniste, puisque votre ami (c'est vous) chez qui vous avez publié est un sioniste convaincu et n'accorde aucune importance à la vie des palestiniens"; on notera la logique du "puisque".
SupprimerCommentaire qui constitue, par ailleurs, une grande première, sur internet: elle y réplique aux miens...tout en avouant les avoir censurés.
La dame le cas échéant est plus probablement un jouet entre les mains de quelqu'un de bcp moins simplet qu'elle. Son "compagnon", par exemple. La dame, qui vit à Genève, dit qqpart dans son blog en avoir un. Et il y a fort fort à parier qu'il n'est pas le père des 2 enfants qu'elle dit avoir, et comme elle a 52 balais, il y a fort à parier également que le dit "compagnon" en a 10 ou 15 de moins qu'elle, qu'il est gracieusement hébergé, c'est bien pratique, surtout si d'aventure il est "sans-papiers". Un petit frère des Frères musulmans, comme les frères Ramadan Tariq et Hani, par exemple...
SupprimerLe grand remplacement éditorial.
RépondreSupprimerLa littérature de Camus, désormais autoéditée par lui-même,finira par se vendre sous les chapiteaux des foires aux livres du Front national, à côté de celle de Bardèche, Léon Degrelle et Edouard Drumont
Autoéditée par lui-même en personne.
SupprimerEh bien oui, je suis pas autocorrecteur par moi-même, sur ce blog, mais vous êtes là, pour l'essentiel. Mais pourquoi n'avez vous pas noté l'espace manquant après la virgule que j'ai placé moi-même après finira, c'est tout de même important.
RépondreSupprimerLe lien ne marche pas.
RépondreSupprimerÇa vient de vous, Robert : d'ici (Levallois) et de chez moi, il fonctionne très bien.
SupprimerAlors, je suis victime d'une conjuration socialiste. Je précise :
SupprimerLe lien mène bien à la page du site de Camus intitulée "Livres et textes en ligne de Renaud Camus", mais il pointe sur "Lettres reçues" et non sur "Le Grand remplacement".
Quand je remonte au sommaire de la page, je vois bien un lien "Le Grand Remplacement", mais quand je clique dessus, il affiche à nouveaux les "Lettres reçues".
D'où j'en déduis qu'il y a un gros bug velu sur le site à Camus.
Conjuration il doit y avoir en effet : je clique à l'instant, ça fonctionne impec' !
SupprimerHa ! J'hallucine ! C'est la faute à la dernière version d'Opera (qui m'a déjà joué des tours).
SupprimerJe viens de tester avec Internet Explorer, et ça marche.
Avec Opera, je ne retrouve même pas le bouquin sur la page à Camus !
Ah! AH! La page à Camus!
SupprimerPas mal celle-là Robert.
Il n'y a pas si longtemps que j'ai pris connaissance de ce qu'était le grand remplacement.
RépondreSupprimerDu moins dans ses grandes lignes, et je dois dire que cette théorie (un fait réel) est plutôt
séduisante. J'eus vent d'un exemple concret, qui m'a marqué par sa symbolique.
Tout le grand remplacement tient en un mot, en un repas: le hamburger, hallal.
Nous avons, avec nos quick hallal, le parfait exemple de l'actualisation de ce principe.
Le grand remplacement est un fait, et non une simple théorie.
Un mélange d'Amérique et d'Orient en une bouchée!
Ce que je me demande, c'est: aux yeux d'un musulman, suis-je un pêcheur dès lors que je mange
de la charcuterie? Car à ce moment là, ça induit que nous autorisons des gens à nous mépriser
pour le seul fait que nous consommions du saucisson?
N'est-ce pas une société schyzophrène dans laquelle nous vivons?
Bravo à Mr Camus pour sa franchise et sa clairvoyance.
Non, vous ne seriez pas un pêcheur, puisque le pêcheur est plutôt le mec qui attrape des poissons, mais vous seriez indiscutablement un pécheur !
SupprimerFichtre! Mon commentaire est l'objet d'un billet précédent.
SupprimerPauvre de moi, confondre pécheur et pêcheur. Je fais pas le fier
sur ce coup-là.
Mais alors, le pêcheur est-il le fils du pescheur?
Merci Mildred pour la rectification.
Friendly.
D'ailleurs, certains veulent nous le faire avaler ce grand remplacement. Certains veulent
RépondreSupprimerqu'on l'accepte. Car quand on a un mec comme Pascal Bonniface, plutôt populaire,
qui co-écrit un livre avec le rapper Médine, dont le titre est "Don't Panic"(tiens,
c'est un titre écrit en anglais) on a de quoi se poser des questions sur la volonté
de certaines élites de nous faire passer une couleuvre pour un oeuf d'Autruche.
http://www.youtube.com/watch?v=ke2cBCFhJWU
dire qu'on nous demande d'accréditer les thèses d'un mec pareil relève pour moi
de la fiction, et pour des gens comme Rosa, du masochisme.
Ce grand remplacement qui est très largement effectué dans bien des villes de France : Marseille, Roubaix (80%), Tourcoing, région parisienne, dans les banlieues de Lyon, Nice, Toulon, Toulouse, Montpellier Amiens etc etc ou sur le point de l'être…
RépondreSupprimerIl semble que vous ayez des dates précises, de cet événement. Quand ce remplacement sera-t-il effectif et définitif? A quelle date? Fêtera-ton un jour "La journée du Grand Remplacement"
RépondreSupprimerQui peut postuler au titre de grand remplaçant? Les Arabes seulement? Les noirs? Les Asiatiques? Y a-t-il des conditions de couleur pour en faire partie? Peut-on être juif? Quid des remplacés? Les parquera-t-on? Seront-ils réduits à l'esclavage? En restera-t-il seulement?
Voila des questions auxquelles le gourou de la fin d'un monde devrait répondre, puisqu'il fait aussi de la politique.
M'enfin Léon, on vous parle d'immigration, de flux migratoires et vous parlez de race et de religion!
SupprimerEn plus d'être assez suspect, c'est hors sujet…
Raciste va!
Il y a des grands remplacements dont on ne parle jamais. La fin des paysans, par exemple. Ils représentent 4 % de la population active aujourd'hui, contre 30 % en 1945. Aucun secteur économique n'a connu une telle mutation en aussi peu de temps. Par quoi les paysans ont-ils été remplacés ? Par des machines et de nouvelles techniques de production. Compte tenu de ce précédent tragique qui s'est déroulé sans grande protestation, je ne donne pas cher des Français de souche. Sans vouloir être pessimiste.
RépondreSupprimerS'ils sont remplacés par des machines de souche, ça va encore, non?
SupprimerEn quoi est-ce "tragique" que des paysans aient été remplacés par des machines ?
SupprimerLes fabricants de chandelles ont bien été remplacés par des fabricants d'ampoules électriques (aidés de machines). Avez-vous écrit un commentaire indigné à ce sujet ?
D'ailleurs, les paysans n'ont pas été "remplacés par des machines". Les paysans qui étaient 30% de la population active en 1945 sont morts, et après leur mort, on n'a plus eu besoin de 30% de la population active pour faire marcher l'agriculture française.
Leurs successeurs, qui sont 4% au lieu de 30%, ont un sort infiniment plus enviable, puisqu'ils labourent avec des tracteurs munis de la radio et du GPS au lieu d'être obligés de marcher derrière une charrue tirée par des chevaux (spectacle qu'on voyait encore en France dans les années 50), que leurs femmes ont des machines à laver au lieu qu'elles soient obligées de se casser le dos au lavoir municipal pour laver leur linge (spectacle qu'on voyait encore en France dans les années 50), etc.
Pourquoi diable tenez-vous à appauvrir la France et les Français, à rendre leur vie plus pénible et plus courte ?
La tendance au déclin, à l'appauvrissement et à l'arriération est bien assez forte comme ça. Pourquoi tenez-vous à l'accentuer ?
M'est avis que vous n'aimeriez pas du tout, mais alors pas du tout vous retrouver dans la société qu'implique le fait que 40% de la population se consacre à l'agriculture.
Vous n'avez pas la moindre idée de ce en quoi cela consiste.
Leurs successeurs, qui sont 4% au lieu de 30%, ont un sort infiniment plus enviable
SupprimerRien n'est moins sûr. Beaucoup de paysans se suicident (les statistiques explosent même), un tiers d'entre eux ne peut pas s'offrir un revenu décent. La mécanisation du métier ne s'est pas accompagnée d'une hausse substantielle de leur revenu. Je suis persuadé qu'ils gagnaient mieux leur vie il y a 50 ou 60 ans et ils souffraient moins d'isolement. La communauté paysanne avait encore un sens, aujourd'hui la vie rurale n'existe plus, les fermes sont isolées les unes des autres, comme le souhaite le marché.
Mais bon, je sais que vous êtes insensible à ce genre de réalité. Tout ce qui vous intéresse, ce sont les chiffres. Personnellement, je ne suis pas nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue, les consommateurs sont peut-être gagnants à cette révolution agricole. Je dis simplement qu'il ne faut pas pleurer à cause de la disparition des Français de souche si celle des paysans nous laisse indifférents. Nous disparaissons peut-être pour les mêmes raisons qu'eux : la mondialisation, le progrès technique. Et si tout simplement la culture française n'était plus adaptée au nouveau monde qui vient ?
Ce qui est drôle dans l'Histoire du monde, c'est que la mondialisation va de manière unilatérale.
SupprimerVous avez vu des régions orientales dans lesquelles les musulmans seraient mis en milk shake
obligatoire avec d'autres fruits et légumes.
Et non, c'est pour chez nous le milk shake indigeste!
Blague à part: Il paraît qu'ils ont des soucis en Algérie, car un quartier est entrain d'effectuer une mutation,
et on peut y voir fleurir en bas des immeubles, de nombreuses charcuteries.
Hhuuummm... Miam! Miam!
Tout cela dans la paix des communautés, et avec beaucoup de tolérance.
Friendly.
"Mais bon, je sais que vous êtes insensible à ce genre de réalité."
SupprimerVous ne savez rien du tout, Sébastien. Vous vous branlez votre bonne conscience et vous l'exhibez à la vue de tous en prétendant que vous en avez une plus grosse que les autres. C'est répugnant.
"Tout ce qui vous intéresse, ce sont les chiffres."
Les chiffres traduisent la réalité. Les chiffres, contrairement aux socialistes, ne mentent pas.
"Beaucoup de paysans se suicident (les statistiques explosent même), un tiers d'entre eux ne peut pas s'offrir un revenu décent."
Comment peut-on écrire des choses aussi stupides ?
Vous commencez par déplorer qu'il y ait moins de paysans qu'avant, puis vous déplorez qu'un tiers des paysans ne gagnent pas un revenu décent (je n'en sais rien, mais admettons).
Mais, bougre d'andouille, si un tiers des paysans ne gagnent pas assez pour vivre, c'est bien la preuve qu'il y a encore trop d'agriculteurs !
Et d'ailleurs, cela se confirme aisément par le fait qu'ils sont subventionnés ! La moitié du revenu des agriculteurs français provient des subventions.
Cela prouve bien qu'ils ne dégagent pas suffisamment de plus-value, sur le marché libre, pour subvenir à leurs besoins, et que donc, soit ils doivent devenir plus productifs pour gagner plus, soit, s'ils en sont incapables, ils doivent disparaître parce qu'on n'a pas besoin d'eux !
Dans votre description du "bon vieux temps" de 1945 où les paysans représentaient 40% de la population active (là encore, je n'en sais rien, je reprends vos chiffres), vous omettez d'ajouter que l'agriculture française était remarquablement arriérée, par rapport aux pays comparables, à la même époque.
Je vous signale d'ailleurs, que si c'était une tellement bonne chose que 40% des travailleurs français aient été des paysans, alors ils n'auraient dû avoir aucun problème à nourrir la France.
Or, il y a eu des tickets de rationnement pendant plusieurs années après la Libération.
Il n'y en a pas aujourd'hui, alors que la population a beaucoup augmenté. Non seulement les gens n'ont plus faim, mais ils mangent beaucoup mieux. Donc, la situation de l'agriculture s'est améliorée, au contraire de ce que vous dites.
Mais vous, vous partez du principe, purement idéologique, que beaucoup de paysans = bien, et que moins de paysans = pabien.
Sans vous sentir le moindrement obligé d'étayer cette assertion par des faits. Je dis bien des faits, et non pas des proclamations sentimentales telles que "la nourriture, c'est crucial", "les paysans ont fait la France", ou autres fadaises de ce genre.
Si vous voulez parler d'économie, ayez la correction d'en étudier un peu les principes avant de raconter n'importe quoi. Personne ne s'autoriserait à émettre un avis sur le traitement de tel ou tel cancer sans avoir fait un sérieux effort de documentation sur le sujet.
En revanche, en France, n'importe qui raconte n'importe quoi sur l'économie, sans se sentir obligé le moins du monde d'en connaître et d'en respecter les règles.
C'est l'argument ultime: insensible donc ignorant.
SupprimerL'ignorance, en réalité, vient de ceux qui mettent l'humain au centre de tout,
la solidarité au coeur de la politique. Etre gentil c'est bien, mais c'est contre-productif en politique.
L'humain doit être pris comme la maillon d'une chaîne, chaque peuple identifiable,
bien défini. L'homme n'est pas le roi tout-puissant sur cette planète. L'humain
au coeur de tout est L'erreur de certains idéologues, qui pensant faire bien,
ne font qu'empirer le mécanisme qui nous permet une cohabitation fluide.
L'humain au centre de tout, c'est mettre du sucre dans tous ses plats.
Vous croyez que c'est bon une terrine à la chantilly?
En plus, tout ça n'empêche pas la solidarité. Mais elle ne doit pas être obligatoire,
étatique. C'est nul.
Non à la solidarité toute puissante, non au multi-dégueuli.
Oui à un peu de cynisme bordel de moules!
Je ne parlais pas d'économie, Marchenoir. Je parlais de la disparition des paysans et je citais des chiffres pour étayer mon propos. Si c'est faire de l'économie, alors je fais de l'économie sans le savoir, comme M. Jourdain.
SupprimerLe fonctionnaire Marchenoir se targue d'être un bon économiste, cela ne manque pas de sel. Vous êtes une sorte de Guy Sorman, la célébrité en moins.
"Le fonctionnaire Marchenoir."
SupprimerVous êtes d'une perspicacité admirable.
"Vous êtes une sorte de Guy Sorman."
Une fois sur deux, quand j'interviens sur le blog de Guy Sorman, c'est pour contester ses propos. Je l'ai mis en difficulté à de nombreuses reprises sans qu'il parvienne à me contredire.
Mais ne vous arrêtez surtout pas aux faits, Sébastien. C'est trop compliqué pour vous. Continuez de vous raconter vos contes de fées dans votre tête.
Excusez-moi de m'immiscer...
SupprimerL'exemple de la paysannerie me semble un très bon argument contre le tout-libéral, si je puis parler ainsi. Il est en effet tout à fait évident qu'il y a encore trop d'agriculteurs en France, puisque ceux-ci doivent être subventionnés grassement. C'est la logique libérale. Supprimons les subventions, et seuls les plus gros survivront, en petit nombre. Mais l'une des conséquences ne serait-elle pas que le jardin de la France cesserait d'être cultivé ? Il y a des terres en friche en pagaille, dans le sud-est de la France, et c'est triste à pleurer. Il faut bien quelqu'un pour couper l'herbe, défricher les essarts, remonter le mur de pierres sèches, organiser la haie, bref : maintenir la beauté d'un paysage humanisé par les siècles de labeur paysan.
En ce qui me concerne, je ne vois rien de choquant à dépenser un peu de l'argent qu'une meilleure productivité nous fait gagner à payer des paysans qui, sans cela, seraient chômeurs en ville (et donc payés aussi avec l'argent de l'Etat, mais à ne rien faire). Qui resterait dans les campagnes, sinon ? Peut-on imaginer des paysages abandonnés dans des deserts humains ? Est-ce cela, la France que nous aimons ?
De là à en déduire que la logique libérale à ses limites, je crois qu'il n'y a pas loin.
Mince, je vois que j'aurais mieux fait de répondre en bas, ici je vais peut-être passer inaperçu (et ce serait terrible).
Supprimer"Il y a des grands remplacements dont on ne parle jamais"
RépondreSupprimerOui, c'est vrai la marine à voiles, les canons de 75, les gourdes en cuir, les ventouses, les bains de sangsues, les jupons, les culottes à trou, le monde fout le camp, croyez-le!
Aux abris, voilà le Marchenoir!
SupprimerTiens voilà pour lui:
Et le nombre de fonctionnaires qu'on ne remplace pas, ce n'est pas inquiétant ça, Marchenoir, hein, hein!
"La mécanisation du métier ne s'est pas accompagnée d'une hausse substantielle de leur revenu. Je suis persuadé qu'ils gagnaient mieux leur vie il y a 50 ou 60 ans et ils souffraient moins d'isolement."
RépondreSupprimerSans blague ? Vous êtes persuadé ? Mais on s'en fout, de votre persuasion ! Si le sujet vous intéresse vraiment, allez chercher les chiffres, ils existent en libre accès sur Internet, et vérifiez !
Ah, évidemment, c'est un peu plus compliqué que d'être "persuadé" !
Surtout que votre persuasion est idiote, et ne tient même pas compte des faits que je viens de vous donner !
Croyez-vous sérieusement qu'une seule femme de paysan ait refusé de posséder une machine à laver en 1950, si elle en avait eu les moyens ?
Je viens de vous dire que les lavoirs municipaux étaient encore utilisés dans les années 50 ! Nous le savons ! Nous avons des documents, des enquêtes, des photos !
Donc, même sans aller chercher les chiffres, si vous deviez être "persuadé" d'une chose, c'est du contraire de ce que vous dites !
Les agriculteurs, moins isolés en 1950 qu'en 2012 ? C'est une blague ? Ils avaient la météo mondiale sur leur terminal Internet, en 1950, les agriculteurs ? Ils avaient les cours du blé en temps réel sur toutes les places du monde ? Ils avaient le téléphone portable ? Le téléphone tout court ? La voiture, même ?
En 1950, l'étranger, dans un village, c'était celui qui venait du village voisin !
Vous avez appris l'histoire dans un livre de propagande, vous.
"En 1950, l'étranger, dans un village, c'était celui qui venait du village voisin !"
SupprimerEt ? L'esprit de clocher n'est pas une mauvaise chose. Il est bien dommage qu''il ait disparu.
Je viens de vous dire que les lavoirs municipaux étaient encore utilisés dans les années 50 !
RépondreSupprimerVous ne vous rendez pas compte que votre exemple apporte de l'eau à mon moulin (si j'ose dire). Le lavoir est une façon communautaire de nettoyer son linge, la machine à laver est une technique individualiste pour effectuer la même opération. Donnez une machine à laver à une femme de paysan et vous tuez toute une sociabilité autour du nettoyage du linge. Donnez un tracteur ou une moissonneuse-batteuse à un paysan et vous tuez toute une sociabilité organisée autour de la moisson ou du labour. Le progrès technique isole les individus et ce n'est pas internet, la télévision ou le téléphone portable qui vont remplacer la communauté perdue. Si c'était le cas, il n'y aurait pas autant de suicides chez les paysans à l'heure actuelle.
Vous êtes stupide, Marchenoir, et totalement aveuglé par votre idéologie libérale.
Votre réponse, Sébastien, qui se termine par une insulte, corrobore quant à elle le commentaire du fil de ce jour, à 18h15.
Supprimer@ Fredi m. : DONC supprimons les tracteurs (et leurs odieux propriétaires).
Supprimer"Le lavoir est une façon communautaire de nettoyer son linge... Donnez une machine à laver à une femme de paysan et vous tuez toute une sociabilité autour du nettoyage du linge."
SupprimerHahaha, mais vous osez encore vous regarder dans la glace, Sébastien ? Dites-moi que c'est de l'écossaise, avouez que vous me faites marcher... Reconnaissez que vous cherchez à diffamer les chochiologues Degauche en sortant de telles énormités...
C'est quand, la dernière fois que vous avez "fait de la sociabilité autour du nettoyage du linge", Sébastien ? Avez-vous, l'espace de quelques mois seulement, tenté l'expérience de laver le linge de toute une famille à la main, je ne dis même pas dans un lavoir municipal, mais bien au chaud dans votre salle de bains ?
Que dis-je : avez-vous même jamais lavé et repassé le linge de toute une famille, vous-même, régulièrement, à l'aide d'une machine à laver ?
J'en doute fortement, voyez-vous. En fait, je suis persuadé (moi aussi j'y ai droit, y'a pas d'raison) que si l'on vous demandait de "pratiquer la sociabilité autour du lavage du linge" ne serait-ce qu'une fois dans votre vie, vous changeriez assez vite d'avis sur la question.
Au fait, vous leur avez demandé leur avis, aux femmes de paysans ? Elles préfèrent quoi, à votre avis ? La sociabilité, ou la machine à laver ?
La sociabilité autour du lavage du linge... putain, j'en ai lu, des conneries, sur Internet, mais celle-là, faut l'encadrer ! C'est une pépite de collection !
Oui, en même temps Marchenoir, vous venez de nous sortir que les chiffres ne mentent pas.
SupprimerC'en est une bien bonne aussi, alors restons mesurés.
Il faut avouer que Seb défend assez mal sa position. On peut regretter la disparition de la sociabilité d'antan sans regretter le lavoir, heureusement.
Mais le regret est une attitude littéraire et pas vraiment politique.
Sébastien est sans doute un nostalgique de Jeanne Marie Le Calvé, La mère Denis " ah c'est bin vrai ça !", célèbre mascotte de la machine à laver "Vedette".
SupprimerTout conservateur sait qu'il vit pour léguer un héritage, mais il sait également que tout n'est pas utile à transmettre. Ils sont pourtant magnifiques les lavoirs des villages de mon bocage ! Notre devoir est de les entretenir.
" Ainsi le conservateur se rend compte de tout ce qui est fugitif, caduc et sans stabilité, mais aussi de ce qui conserve et de ce qui est digne d'être conservé. Il reconnaît la puissance médiatrice qui transmet le passé à l'avenir. Au milieu de ce qui est, il reconnaît ce qui restera. Il reconnaît ce qui survivra. "
Arthur Moeller van den Bruck. Le Troisième Reich, Conservatisme.
Du progrès, le conservateur sait qu'il ne débouche pas nécessairement sur la perfection, loin de là. Je n'en dirais pas autant des progressistes.
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Supprimer"Oui, en même temps Marchenoir, vous venez de nous sortir que les chiffres ne mentent pas. C'en est une bien bonne aussi, alors restons mesurés."
SupprimerEn effet. Les chiffres, comme la terre, ne mentent pas. Qu'est-ce qui vous pose un problème dans cette phrase, Monsieur Polo ?
Comme j'écris pour des gens intelligents et qui ne jouent pas au con, il va sans dire que les chiffres ne mentent pas à condition de savoir les utiliser et de les utiliser honnêtement, et pourvu que l'on parle d'une réalité quantifiable, ce qui était le cas puisque nous parlions du nombre des agriculteurs, de leur productivité et de leurs revenus.
Mais comme vous correspondez à la description sus-donnée, une telle précision était parfaitement inutile, n'est-ce pas ?
Au fait, depuis quand la vérité a-t-elle un rapport avec la mesure ?
S'il y a bien quelque chose à quoi on puisse faire dire n'importe quoi, ce sont les chiffres.
SupprimerVous avez confondu les chiffres avec la terre ; c'est elle qui en effet ne ment pas (bravo pour la référence nauséabonde).
Dans le cas qui nous occupe, il est tout à fait illusoire de vouloir cerner la situation des paysans à l'aide de quelques chiffres, car il n'y a aucun rapport entre un gros céréalier de Beauce et un petit éleveur de Lozère, tous deux pourtant classés "agriculteurs". Mais ce n'était qu'un détail, et je reconnais par ailleurs que les chiffres ont aussi leur utilité, à condition d'être manié dans un esprit de vérité. Nous sommes donc à peu près d'accord sur ce point.
Je me permets de revenir au coeur du problème, tout en m'excusant auprès de Didier de dériver ainsi assez loin de son billet. Dans mon message passé inaperçu plus haut (mais peut-être ne mérite-t-il pas l'attention), j'ai présenté une argumentation plus substantielle contre votre approche libérale du monde paysan et de son avenir.
"manié-s", bien sûr.
Supprimer"Dans le cas qui nous occupe, il est tout à fait illusoire de vouloir cerner la situation des paysans à l'aide de quelques chiffres, car il n'y a aucun rapport entre un gros céréalier de Beauce et un petit éleveur de Lozère, tous deux pourtant classés agriculteurs."
SupprimerVoilà, c'est le sophisme à la Polo qui revient, cette détestable manie du soi-disant intellectuel français de parler pour ne rien dire, d'affirmer le contraire de la réalité évidente, avec l'apparence de la vraisemblance, sous un fatras de mots convaincants.
S'il y a un outil intellectuel qui permet de faire la différence entre un gros céréalier et un petit éleveur, ce sont bien les chiffres.
Les chiffres sont même précisément faits pour ça. Pour faire un rapport entre des réalités dont les faux intellectuels nous prétendent qu'elles n'ont aucun rapport.
-- Regardez en Suède, aux Etats-Unis, en Suisse, en Estonie, ils font comme ça, et ça marche. On devrait s'en inspirer.
-- Ah mais c'est pas pareil, on peut pas comparer.
-- Ben, connard, c'est précisément parce que c'est pas pareil qu'on peut, et donc qu'on doit, comparer.
En fait, le "on peut pas comparer", c'est une autre façon de dire : fais-moi pas chier, je veux pas en entendre parler, je veux rester dans mon trou.
Toujours cet incroyable provincialisme français, ce conservatisme bas du front du type qui pense que si on continue à faire comme on a toujours fait, les choses ne peuvent que s'améliorer.
Et qui se trompe à tous les coups, car, bien entendu, on n'a pas toujours lavé le linge au lavoir municipal, on n'a pas toujours labouré derrière le cheval, et c'est précisément parce qu'on ne fait plus ni l'un ni l'autre, depuis belle lurette, que ceux qui font profession de refuser la machine à laver et le tracteur jouissent de tous les avantages procurés par l'un et l'autre, dont ils hurleraient comme des gorets si jamais ils devaient en être privés un jour.
J'aimerais bien que Sébastien nous explique comment il lave son linge. J'aimerais bien qu'il nous déclare sur l'honneur, ici même, qu'il ne possède pas de machine à laver, qu'il ne lave jamais son linge qu'à la main, au savon de Marseille et à l'eau froide.
Dans ma grande bonté, je suis prêt à lui concéder l'usage de sa salle de bains dans ce but ; les lavoirs municipaux se font rares. Mais si Sébastien veut conserver un poil d'honneur, la machine à laver lui est interdite, naturellement.
J'aimerais bien que Polo s'engage à ne manger que de la nourriture produite sans tracteur, sans entreprises, sans salariés, sans satellites. C'est tout à fait possible. Il suffit de le vouloir.
Il lui suffit de ne manger que des patates produites par ses soins et des oeufs pondus par ses poules. Comme l'ont fait, longtemps avant lui, des millions de pitits paysans selon son coeur, dont la vie était pénible, dure et courte.
Bien entendu, l'existence de Polo changerait radicalement s'il faisait ce choix, et pas pour le meilleur.
Mais Polo, comme d'innombrables gauchistes avant lui (et même de gauchistes d'extrême-droite), veut à la fois pouvoir dénigrer la modernité sur Internet, bénéficier de l'emploi à vie que lui octroie l'Education nationale, et réclamer le retour à une France majoritairement paysanne, où il n'y avait naturellement ni Internet ni fonction publique, parce que l'un comme l'autre ne peuvent exister que dans une société hautement productive, où très peu de paysans suffisent à nourrir une population qui s'emploie à inventer Internet, ainsi qu'à d'autres activités industrielles dont les profits permettent de nourrir les fonctionnaires.
Ah évidemmment, si vous faites des réponses groupées, ça ne simplifie pas les choses.
SupprimerVous vous trompez du tout au tout à mon propos. Je n'ai jamais dit qu'il fallait supprimer les machines, j'ai même dit le contraire, c'est-à-dire que l'on pouvait regretter la disparition de la sociabilité d'antan (comme le fait Sébastien) sans regretter le lavoir, et j'ajoutais "heureusement". C'est un peu plus haut, écrit en toutes lettres.
Enfin, bref, vous n'avez rien compris à ma position et vous vous gardez bien de répondre sur ce que j'ai dit, préférant me faire tenir un discours que je n'ai jamais prononcé.
Nous pourrions abandonner la question de savoir si l'on peut ou non faire dire n'importe quoi aux chiffres, puisque nous sommes d'accord sur le fait que c'est évidemment possible, quand on a l'intention de tromper. Mais non, vous préférez revenir à la charge, de façon inutilement brutale et étonnamment grotesque. Ainsi, en Estonie on manierait bien les chiffres, contrairement à chez nous ? Mais comment voulez-vous être pris au sérieux avec de tels arguments ? Pourquoi ne pas nous parler du Luxembourg, par exemple, ou de la Mongolie inférieure ? Cela ferait moins sérieux ?
Vous semblez considérer que les chiffres nous permettent enfin d'accoupler des carpes et des lapins, et même qu'ils serviraient essentiellement à cela. Je m'étais pourtant donné la peine de donner un exemple, moi, avec mon céréalier et mon éleveur, mais vous êtes, vous, bien au-dessus de tout cela, il vous suffit d'évoquer vaguement les méthodes statitisque de l'Estonie pour croire emporter l'adhésion...
Comme d'habitude, vous en restez au niveau de la rhétorique, et, ici, pas de la meilleure qualité. Vos réfutations estoniennes n'intéressent personne et vos attaques ad hominem ne font que montrer la pauvreté de votre argumentation. Si vous n'êtes pas capable de lire un texte de dix lignes écrit en français sans lui faire dire le contraire de ce qu'il énonce, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre ce qui n'est de toute évidence pas même une conversation de comptoir, mais un dialogue de sourds.
Et continuez à penser que les chiffres ne sont pas trompeurs. C'est très exactement ce que veulent vous faire croire nos politiciens, qui ne manquent jamais une occasion de souligner que la population immigrée est stable en France. Et puis que les étrangers nous rapportent beaucoup d'argent, aussi, comme un excellent rapport lillois, abondamment chiffré, le démontre.
Les chiffres ne mentent jamais, avez-vous osé dire. Pfff...
Il a raison, les chiffres sont des unités de mesure, des outils qui permettent de rationaliser des données qui ne le sont pas de prime abord.
SupprimerGrâce à eux, on peut faire des études, arriver à des conclusions, qui peuvent être très utiles et nous aider à mieux comprendre certains phénomènes.
Les chiffres ne sont pas trompeurs, de même que l'argent n'est pas le mal absolu de notre société.
Même si je vous rejoins sur le fait qu'ils peuvent être utilisés à des fins malhonnêtes, dans notre pays, il est difficilement envisageable que tous soient suspects.
Mais bien sûr, c'est ce que je me tue à dire ! Les chiffres sont fort pertinents et même indispensables, à condition d'être utilisés par quelqu'un qui cherche la vérité. Or, on constate que c'est assez rarement le cas, et qu'ils servent essentiellement à donner un air de vérité à des discours faux voire carrément déments, du genre de ceux que j'évoque. Officiellement, selon les chiffres, il n'y a pas de Grand Remplacement en France. Dans le même temps, on nous explique avec des chiffres que les étrangers nous font gagner de l'argent et payent nos retraites. Il est donc non seulement légitime, mais absolument nécessaire de se méfier des chiffres, de ne leur accorder a priori aucune confiance.
SupprimerMais bon, j'enfonce des portes ouvertes, et tout le monde sait déjà tout cela. Sauf Marchenoir.
J'ajoute que je n'ai rien compris à ses références à l'Estonie, et que le bonhomme ne m'a pas l'air d'être en grande forme. Aussi je laisse tomber.
Le Grand Remplacement a bien eu lieu. On voit qu'en Europe la population a changé,
Supprimeret que nous sommes désormais une accumulation de petites communautés.
Même la Suède a désormais des soucis avec l'Islam. Faut vraiment avoir le nez bouché
pour ne pas être d'accord avec ce constat.
Un des symptômes de ce remplacement: les jeunes chez Taddeï qui s'offusquent qu'une personne
comme Camus puisse faire le constat qu'il ne se reconnaît pas à travers certains Français.
"Ainsi, en Estonie on manierait bien les chiffres, contrairement à chez nous ?"
SupprimerUne fois de plus, confirmation que vous ne comprenez rien à rien, Polo.
C'est bien ce que je disais, Marchenoir, je n'ai rien compris à votre topo sur l'Estonie.
SupprimerJ'ai essayé de lui donner une signification à peu près logique, en fonction du contexte, mais c'est peu convaincant. Vous êtes souffrant ?
En revanche j'avais dit très clairement, moi, que je ne rejette pas le progrès technique, contrairement à ce que vous me faites dire. Surtout ne reconnaissez pas votre erreur. Vous risqueriez de passer pour quelqu'un de civilisé.
Je propose que Sébastien aille faire mon linge (bon courage : même avec une machine à laver, j'y consacre un paquet d'heures invraisemblable) mais surtout celui de ma voisine, "paysanne" et mère de 4 enfants. C'est fou, je sais, mais ces gens là scolarisent leurs gamins dans le même bahut que les miens, ils ont deux-trois voitures, des tracteurs, des ordis et même...une machine à laver! Nos filles vont s'inscrire dans la même auto école pour le permis de conduire prochainement et, oui, ce sont des gens très sociables^^
RépondreSupprimerJe crois que ce que dit Sébastien est absurde. Les cercles de sociabilité se font et se défont au fil des époques et des communautés et du progrès technique. Il y a des cercles extrêmement sociables qui se créent à partir d'internet par exemple.Personne ne pourra ici nier ce fait.
La Crevette, elle s'en fout, elle vit des allocations familiales, elle!
RépondreSupprimerPas seulement, Léon, pas seulement ! Les allocs ne sont même qu'une toute petite partie de ses monstrueux revenus. À côté de ça, elle fait travailler 12 heures par jour ses enfants dans la cave (je le sais, je les ai vus) et elle les drogue pour qu'ils oublient tout ensuite et n'aillent pas cafter. En outre, elle pille éhontément les troncs des églises sous couvert de piété et elle revend à prix d'or le sperme de son mari qui a fait ses preuves.
SupprimerDidier, tout ceci est exact évidemment, mais c'est pas toussa qui fait mon linge! La vie est injuste comme un panier de linge sans fond...
SupprimerVoici en exclusivité le titre du roman de Renaud Camus dans sa traduction arabe : استبدال العظمى
RépondreSupprimerTraduction a l'attention des lecteurs sensibles.
Deux mots, trois fautes : il manque un article au premier mot, le deuxième mot est au féminin et en plus l'adjectif est à l'élatif.
SupprimerPar les mânes des grammairiens arabes, en raison de crimes majeurs répétés contre la langue arabe, je lance une fatwa contre Google Traduction.
Je trouve que ce que dit Sebastien rejoint ce que dit Robert Marchenoir : le progrès technique a tué les cultures rurales et le fameux "lien social". Cette disparation était inévitable parce tout le monde préfère le confort d'une vie individualiste dans un appartement en ville avec une machine à laver plutôt que le lien social en communauté rurale maintenu en lavant le linge à la main au lavoir municipal. La perte était inévitable mais cela ne veut pas dire que les gens s'en accommodent si facilement.
RépondreSupprimerOn n'a pas encore digéré la disparition des cultures rurales millénaires, la troisième république a sorti le nationalisme, le "nos ancêtres les gaulois", le roman national pour combler le vide. La perte de repères des "déracinés" a produit beaucoup de grabuge, la masse des villes s'est imaginé "peuple" pour répondre à la perte par un élan révolutionnaire, révolution prolétaire, unité du pays, de la race, de la culture marchant vers son destin.
Et puis le monde s'est rétrécit, les distances se sont réduites, les échanges se sont accrus, jusqu'à ce qu'on n'ait plus qu'à allumer son ordinateur pour entendre le monde entier brailler en cacophonie devant soi.
Quasiment tout ceux qui on pu l'avoir, la vie moderne individualiste sans "lien social", sans "ancrage local", juste en essayant de gagner suffisamment d'argent pour consommer et jouir dans son coin l'ont eu.
Il n'y avait donc pas d'alternative à ce que les autres débarquent par millions chez nous pour l'avoir aussi cette vie moderne.
Alors logiquement, après avoir perdu les identités locales enracinées, on a aussi perdu les identités collectives associées à un territoire. Fini le peuple, fini la nation.
Ce que je reproche à ce genre de théorie, "Le Grand Remplacement", c'est qu'elles supposent toujours qu'il y a quelque chose à corriger, quelque chose qui s'est mal passé, voire même un complot qui s'est tramé.
Alors que les choses sont assez claires quand on y pense : les cultures rurales, les nationalistes n'étaient que des réponses adressés naturellement à des modes de vie particuliers, lorsque ces modes de vie ont disparu, les identités qui leurs étaient associées ont disparu avec elles.
Le passé ne reviendra pas et même, dans le fond, il n'y a pas de vrais ennemis ou défenseurs du multiculturalisme, juste des gens qui réagissent différemment à un phénomène qu'il ne comprennent pas, à un changement anthropologique majeur dans des sociétés sans précédent dans l'histoire.
Personne ne sait ce que ça va donner, personne ne sait ce que ça signifie vraiment une société individualiste avec des gens de cultures tellement différentes que même en parlant la même langue, ils sont à peine capables de se comprendre.
On ne pas ce que ça donne une société où plus personne ne s'approprie la rue en face de chez lui, une société où les gens cherchent à se définir et cherche leurs semblables sur internet.
Nous, les réacs d'internet, nous partageons le soupçon que ce changement n'augure rien de bon, qu'il n'y aura pas de paix et d'amour entre les peuples, pas de partouze black blanc beur jaune planétaire.
Mais ça change rien à l'inéluctabilité de la chose, nos identités sont mortes, il faudra s'en inventer de nouvelles et jusqu'à maintenant personne n'a essayé de penser la chose sérieusement : si l'atomisation de notre société ne détruira pas la francéité, qu'est ce que ça sera la françéité? Comment est-ce qu'on peut avoir une identité collective sans territoire?
J'offre un kinder bueno à l'intellectuel qui aura les couilles d'affronter ce désastre.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerJe dirais plutôt que le progrès technique de ces dernières décennies a permit aux êtres humains d'exprimer avec un ampleur nouvelle leur tendance majeur : l'égoïsme.
SupprimerSans avions, sans trains, sans mobilité du travail, les êtres humains étaient obligé de composer avec leur environnement immédiat, de tiser des liens avec d'autres gens, malgré eux, parce qu'ils avaient besoin des autres, parce sans moyen de locomotion rapide, sans grande mobilité du travail, on est obligé d'essayer de garder des contacts plus ou moins cordiaux avec celui qui sera certainement ton voisin pour le reste de ta vie.
Si les circonstance ne l'imposent pas, l’absence de liens entre les hommes est la norme.
Finalement c'est les philosophes libéraux qui avaient raison : quand on donne le choix aux hommes, ils choisissent généralement le mode de vie le plus égoïste, le plus individualiste. Dans une société où les êtres humains ont les moyens de choisir leur mode de vie, puisque l'égoïsme est la tendance la plus lourde, c'est donc naturellement celle-ci qui structure l'ensemble de la société, donc une société sans liens.
A moins de détruire les avions, les trains et internet, la seule chose qu'il nous reste à faire est de composer avec ce fait accompli.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"Personne ne sait ce que ça va donner, personne ne sait ce que ça signifie vraiment une société individualiste avec des gens de cultures tellement différentes que même en parlant la même langue, ils sont à peine capables de se comprendre."
RépondreSupprimerCa donnera : Beyrouth…
Quant à nos campagnes il n'y aura plus de cultivateurs d'ici vingt ans, il y aura des "sociétés" installées dans les ZI qui viendront cultiver les terres qui leur auront été vendu avec des machines et de la main d'œuvre "déplacées" (faut pas dire immigrées, c'est pas beau!) et payées au lance pierre.
Pour prévoir l'avenir, les intuitions des romanciers méritent souvent de retenir davantage l'attention que les analyses des économistes, politologues et autres "experts":
Supprimerhttp://www.marianne.net/Houellebecq-romancier-ou-visionnaire_a198250.html
Il serait plus juste de parler de colonisation de peuplement (Laurent Ozon sur le blog Du Haut Des Cimes - dhdc2917.eu -), et de disparition progressive des peuples européens.
SupprimerC'est juste pour faire 70
RépondreSupprimerC'était mieux avant :
RépondreSupprimerMaurice Pialat Congrès eucharistique diocésain 1953
Une récompense à celui qui verra le lavoir municipal.
Imaginez, à terme, les grandes villes Françaises devenir aussi accueillantes que Marseille.
RépondreSupprimerV'là le drame.
Jamais entendu parler de Carbone et Spirito, des frères Guérini, des frères Renucci, des frères Aranci, de Jacques Ulysse, d'Antoine Ottaviani, de Dominique Paoleschi, etc.?
SupprimerBen quoi? c'est sympa, une vraie richesse!
SupprimerMais pourquoi dites-vous "Imaginez"?
"Imaginez" car heureusement, certaines villes ne sont pas encore aussi désastreuses.
Supprimer"Imaginez" pour vous donner un semblant de grand frisson.
"Imaginez" que la France rattrape le niveau d'insécurité du Mexique.
BBBbbbbrrrrrrr...
Il y a encore des endroits où vivre en paix est possible, et il faut tout faire
pour la préserver. Sinon, on va avoir les campagnes prises d'assaut, et alors
la France deviendra coupé entre maquis et cités Carter.
Grand Remplacement.
RépondreSupprimerVision aristocratique d'un monde immuable où l'ordre correspond à une hierarchie bien précise des choses et des êtres vivants.
Pourquoi s'attacher à ce monde ci. Tout passe.
Ah! AH! Ca, c'est sur qu'on a vu qu'il y avait du changement.
SupprimerLes gens ont peur, se font buter pour une montre, et on ne peut plus parler
vrai sans offusquer les idiots, qu'on nous fait passer pour des lumières,
juste parce qu'ils font de la solidarité une priorité.
Le jour où vous verrez les fourmis se mélanger, alors vous aurez raison,
et le Grand Remplacement n'aura pas lieu d'être évoqué.
Le Grand Remplacement a commencé quand les gallo-romains ont pris la place des Gaulois.
SupprimerDepuis lors, rien ne va plus: les étés pourris, les loyers qui grimpent, les femmes qui fument dans la rue...
Vous divaguez, Monsieur Arié. Comment des “Gallo-Romains” auraient-ils pu remplacer les Gaulois, puisque “gallo” désigne précisément ces mêmes Gaulois ? Lesquels n'ont été remplacés par rien du tout : c'est le mode de vie romain qui s'est répandu en Gaule, mais les Gaulois, eux, sont restés. C'est bien pourquoi le fameux “Nos ancêtres, les Gaulois” de notre enfance était parfaitement justifié.
SupprimerDe même, les fameuses “grandes invasions” n'ont pas consisté à remplacer une population par une autre, mais plutôt à la conquête de l'autorité, du pouvoir, par une minorité déterminée et guerrière sur le gros de la population autochtone, soit terrorisée, soit passive. Les Francs dans le nord de la la France, les Burgondes sur le Rhône, les Goths en Aquitaine, etc. restaient très minoritaires en termes de démographie : le substrat gaulois demeurait.
Et ce qui compte, pour ce "Grand Remplacement" qui désole Camus (pas Albert, l'autre): est-ce la descendance physique, ou la transmission du mode de vie?
SupprimerEn somme, il suffirait que nous nous convertissions tous à l'islam et que nous portions tous des blousons à capuche pour que tout soit réglé dans l'harmonie retrouvée?
Les “barbares” des IVe, Ve et VIe siècles n'avaient nul besoin d'être nombreux pour conquérir puis régenter un territoire, dans la mesure où ils le faisaient par la force (de même que les Arabes mahométans deux siècles plus tard). Actuellement, parce que l'invasion se fait “à bas bruit” (même si ce bas bruit commence à vacarmer sérieusement…), elle doit prendre, pour réussir, l'aspect d'une colonie de peuplement, ainsi que les Chinois l'ont compris au Tibet. Donc, à raison de plusieurs centaines de milliers d'Arabo-Africains importés chaque année, il s'agit bien d'un remplacement physique, au moins en partie. Lequel, nécessairement, entraine un changement d'identité, de culture, etc.
SupprimerTout est de savoir quelle identités et cultures seront changées: vous partez perdant, c'est votre pronostic, mais rien ne dit qu'il soit le bon.
SupprimerLa France n'a pas eu besoin des Arabo-Africains pour se déchristianiser massivement; aucune raison sérieuse de penser que d'autres cultures seraient, elles, éternelles.
Elie, je pense qu'en dehors de toute prise de position, la France ne s'est pas encore déchristianisée. En revanche, le christianisme
Supprimera du se laïciser avec le temps, pour perdurer dans notre société, et surtout, j'insiste sur ce point, pour que nous puissions vivre
les uns avec les autres. Actuellement, chaque communauté se revendique que c'est elle la France, tellement que la France doit
comprendre dans son code génétique: l'Islam. On voit les réactions, nous sommes tous des Chrétiens qui dormons.
Notre Histoire est notre identité, et c'est elle qui assurera la fluidité dans nos rapports.
A l'inverse, vouloir rallierer Jésus (les lois) à toutes les communautés, c'est une erreur assez grave.
J'ai le sentiment que nombreux sont les croyants, mais peu sont pratiquants. De plus, nos lois ont beaucoup
de points communs avec la religion. Grâce à cela, même si nous sommes un pays dit laïc, nous avançons
dans les pas de Dieu, selon des lois, en grande partie concordantes avec la religion.
Je pense qu'en ce moment on assiste à une volonté d'ôter de nos lois, petit à petit, tout principe qui s'apparenterait
à la religion. En modifiant les codes de notre société (Actuelle? Ancienne?) comme on le fait en ce moment,
on cherche à déchristianiser notre société, qui l'est encore dans quelques grandes lignes.
J'expose mon hypothèse, à laquelle je ne donne pas le caractère de vérité absolue, car plus que vous tous,
je peux me tromper. L'identité n'est pas une offense faite aux autres, mais un moyen de donner des repères
à un peuple, et de manière très large. Or, vouloir amener un tronc commun vers plus de particularisme
finira par nous achever. Ce n'est pas un bon signe du tout.
Pour éviter de divaguer et de véhiculer des stréréotypes sur la Gaule et les Gaulois, pour qu'une tout autre image du Gaulois émerge, pour leur rendre justice enfin, on se référera sans modération à tous les travaux récents de Jean-Louis Brunaux qui bouleversent totalement les idées reçues sur le sujet, et notamment à son talentueux "Nos ancêtres les Gaulois". Seuil, 2008. "La Gaule lyonnaise" de Yann Le Bohec qui représente une synthèse remarquable des connaissances actuelles sur la Gaule lyonnaise enchantera les amis Lyonnais.
SupprimerDans un excellent dossier de "Pour la Science" n° 61 Octobre-Décembre 2008, l'éditorialiste Bénédicte Leclercq concluait ainsi : " L'héritage, si héritage il y eût, se révèle plus riche, plus noble, plus inattendu que nous le croyions. "
Avis au amateurs éclairés qui désirent s'affranchir des idées reçues sur le sujet, véhiculées par Lavisse en particulier.
Le gourou a dit "Grand remplacement" c'est grand remplacement Elie Arié.
RépondreSupprimerOn va remplacer des hommes par des hommes, comme partout ailleurs et comme toujours depuis la nuit des temps.
Mais le grand remplacement c'est ici et pas ailleurs! Enfin voyons!
Ce remplacement d'hommes par d'autres “depuis la nuit des temps” est un pur fantasme, celui que l'on vous a inculqué et dont vous n'avez évidemment jamais pris la peine d'aller vérifier l'absolue fausseté.
Supprimer65 millions de Français descendant donc, majoritairement, de 4 500 000 Gaulois (évaluation la plus fiable, voir:
Supprimerhttp://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1946_num_1_3_1692)
Pourtant, rien qu'au XX è siècle, il y a eu des immigrations italienne, espagnole, polonaise, portugaise, asiatique, etc. non négligeables.
La population gauloise lors de la conquête des Gaules est estimée de 9 à 10 millions d'habitants.
SupprimerActuellement, 1/4 de la population française autochtone a au moins un grand-père/mère issu-e de la vague d'immigration précédente (italienne espagnole etc...), selon F.Braudel si mes souvenirs sont bons.
Personne ne connaît avec précision la population de la Gaule au Ier siècle avant JC; les estimations existantes varient du simple au triple. Quant au nombre de Français qui descendent d'immigrés italiens ou espagnols, cela fait un peu penser au calcul du nombre de descendants de Charlemagne ou de Saint-Louis. Evidemment, on en trouve beaucoup par le simple calcul du taux d'implexe. Il n'empêche que l'immense majorité des Français d'origine européenne descend de Français dont les familles étaient elles-mêmes françaises depuis des générations (voir les ouvrages de Jacques Dupâquier sur l'histoire de la population française).
SupprimerLudovic12, abreuvé à la mammelle de l'école républicaine, était certainement honnête élève. Ainsi nourri de fraternité internationale, de liberté abstraite et d'égalité universelle, idéal maçonnique, il est impensable pour lui que ses bons maîtres aient pu mentir aussi effrontément, il est par conséquent inconcevable à ses yeux de se battre pour que chaque peuple reste soi-même. Quelle horreur ! Le métissage, et vite ! Les filles blanches aux allogènes, et que l'on en parle plus ! Ton avenir fils, métis !
RépondreSupprimerIl ne sait sans doute pas que la vie et la survie d'un peuple/des peuples reste un combat et que l'égalité ne se trouve que dans la mort. L'honneur revient à ceux qui se battent au nom de leur peuple.
L'idéal de Ludovic12, c'est la négresse à bonnet phrygien en buste dans les mairies.
Danny, n'empêche qu'on pourrait un jour voir arriver un truc comme ça.
SupprimerSi on doit se taper 10 ans de gauche, ça ne me paraît pas absurde.
Je verrai bien comme justification, une excuse pour le mal qu'on aurait
fait pendant l'époque coloniale, et qu'on n'aurait toujours pas remboursé.
Ces faits seraient le fait de la volonté de mme Thaubira, alors ministre
de la Culture et des peuples Bafoués.
Accepter nos lois, c'est accepter notre identité Chrétienne.
RépondreSupprimerLes refuser est un déni d'identité à notre encontre.
L'identité n'est pas une offense, mais une boussole
qui vous indique les directions morales d'un pays.
Elle sert de repères, utiles à tout le monde.
Désolé pour les 20 lignes un peu plus haut.
Excusez-moi le nombre de commentaires Didier,
bonne fin d'après-midi à tous.
"Accepter nos lois, c'est accepter notre identité Chrétienne" : nos lois sur le divorce, sur l' IVG, sur la contraception, sur la procréation médicalement assistée, sur le concubinage, etc., témoignent effectivement de notre identité chrétienne.
SupprimerMerde, bien joué Elie. J'avoue que sur ce coup-là, on ne saurait déceler la présence de Jésus.
SupprimerJe parlais dans les grandes lignes, mais c'est sur que vu comme ça, je me trompe.
Je trouvais, de manière générale, que les lois allaient dans le sens du respect des uns
envers les autres. Je ne peux que m'attrister de mon erreur, je dois être un peu trop$
optimiste et croire que Jésus est toujours parmi nous grâce au droit.
J'ai bien conscience que je me trompe sûrement, et mon commentaire avait plus valeur
d'hypothèse que de vérité absolue.
Bonne journée.
"Il ne sait sans doute pas que la vie et la survie d'un peuple/des peuples reste un combat"
RépondreSupprimerDanny vous confondez "Le livre de la jungle" et l'histoire des hommes.
Ludovic12 quand vous serez jeté de votre petit domicile, ne venez pas vous plaindre, on vous aura prévenu, relisez donc cette fable de Jean de la Fontaine.
Supprimerhttp://www.pvr-zone.ca/chien_chacals.htm
Ah, regardez ce qu'on nous demande d'aimer.
RépondreSupprimerUn étudiant déguisé en fille à Bruxelles, lors d'un bizutage,
s'est fait violer sur la place des Martyrs.
Elle est belle la diversité. Un régal, rien qu'à l'odeur.
ch'suis sûr que c'est un wallon qui a fait le coup!
SupprimerLe grand remplacement est un fantasme d'extrême droite.
RépondreSupprimerUn fantasme d' extrême droite, allez donc du côté de Barbes-Rochechouart et nous en discuterons ensuite.
SupprimerPour avoir fréquenté ce quartier de Parsi, je fus souvent la minorité visible et quand j'écris la minorité, j'étais souvent le seul blanc dans la wagon du métropolitains ou je voyageais.
Il m'est arrivé d'en sourire avec mon épouse car après nous nous rendions dans un salon de coiffure Afro où j'étais là aussi le seul blanc mais entouré de dames africaines, des Mama -Benz ou des merveilleuses créatures au corps de liane, j'y ai même rencontré Césarié Evora, la Diva aux pieds nus,une grande dame s'une simplicité confondante.
http://www.youtube.com/watch?v=ERYY8GJ-i0I
Cette chanson parle des cap verdiens partis au Sénégal voisin pour y travailler pas toujours dans des conditions très inhumaines.
Descendez à la station "Château d' eau" sur la ligne 4 et vous y verrez des rabateurs pour les salons de coiffures africain et en sortant des Mamas-benz ,vous vendre du café au lait concentré Nestlè comme là bas et vous ne voyez pas le changement de population alors continué sur Asnières et Gennevilliers et si vous ne voyez toujours pas ce remplacement d'un peuple par un autre, je ne peux plus rien pour vous.
Daniel Durieux : il y a bien longtemps que le terme "extrême droite" n'effraie plus personne. Les gens ont réfléchi depuis fort longtemps. Il ne suffit plus de leur balancer du "Facho" de l' Extrème droite" ou encore du "Raciste" ou du "Xénophobes", pour que les "vilains nauséabonds" que nous sommes nous nous mettions à pleurer… ne vous époumoner donc pas trop…
SupprimerJe sais que la tentation est forte pour transformer la question de l'immigration en problème de racisme, elle est commode, circuler y a rien à voir! on connaît cette ficelle depuis quarante ans… mais ce n'est pas de racisme cela dont on parle lorsque l'on parle de grand remplacement. On parle de gestion des flux migratoires. Et de ce point de vue là on est arriver à saturation depuis fort longtemps, il n'est pas une journée qui n'apporte pas sa preuve à cela. C'est tout ce que l'on dit; le reste vous appartient.
Didier,
RépondreSupprimerVous avez pas un peu l'impression de faire bloguer les autres à votre place, là ?
Si, et en plus ça m'arrange. PARCE QUE JE TRAVAILLE, MOI, MONSIEUR !
SupprimerMoi aussi, du coup, j'ai même pas lu...
SupprimerPire ! C'est un fantasme de quelques individus. Je connais plusieurs personnes affiliées à l'extrême droite" qui me confirment que le grand remplacement a un peu le même effet de recrutement que le grand réchauffement climatique. Barbes est un point visible, la Creuse est un point aveugle, Lyon est le noeud gordien de la visibilité du remplacement. Les statistiques de l'ined sont, de ce point de vue, indiscutables.
RépondreSupprimerVoilà ce que répondait Malika Sorel, à la question du Figaro Magazine du 6 mai 2011 : "Risque-t-on vraiment, comme vous le dites, d'assister à une substitution de peuples ?" :
RépondreSupprimer"Arithmétiquement, de fait de la stagnation de notre démographie, de l'importance du flux migratoire, de la difficulté de la France à intégrer les nouveaux entrants, on assiste à une diminution de nombre des Français porteurs de l'identité française. Devenir minoritaire dans son propre territoire est un réel problème. L'effacement de l'esprit national au profit d'un conglomérat de plusieurs peuples est d'ores et déjà à l'oeuvre dans certains quartiers. On observe un rejet croissant de nos valeurs au profit de références venues d'ailleurs. Il n'est pas question de hiérarchiser ne de stigmatiser l'effet d'aubaine qu'y saisissent les populations immigrées, mais de pointer la malhonnêteté des élites qui osent encore affirmer aux Français : "Vous êtes des xénophobes et le problème vient de vous !" "
Quand l'Etat a toirt, il cherche à vous faire culpabiliser. Il use de mots durs, réprimants, afin de nous faire part de son mécontentement.
SupprimerUn peu comme les faux ramoneurs, qui quand vous refusez de leur ouvrir, vous font peur, emploient des mots
tels que "explosion de gaz, on vous aura prévenu..." et j'en passe.
Un peu comme Bernanos qui insulte les gens en les traitant de primitifs.
Car si les mots bleus sont efficaces, on l'a vu avec le PS, les mots qui fâchent ont beaucoup moins d'impact.
Preuve d'une faible opinion de nos dirigeants à l'égard des Français, qu'il prend pour des gamins qui ne seraient pas assez
intelligents pour comprendre le monde qui l'entoure.
Le plus beau de ces symptômes concerne l'insécurité pour moi: "ce n'est pas l'insécurité que vous vivez ma bonne dame, mais juste un sentiment. Alors, enfin, petite idiote"...
Mildred,
SupprimerJ'irais plus loin. Le problème n'est pas seulement que des peuples étrangers apportent des valeurs étrangères, multiples et contradictoires.
Le problème est que cette injection de valeurs discordantes se produit au sein d'un peuple déjà déstabilisé par ses luttes intestines, par des allégeances frontalement opposées, par la lutte de tous contre tous, par la prédation des fonctionnaires sur le secteur privé, par les prédation des gauchistes sur les valeurs traditionnelles, par la guerre civile de 1789 qui ne s'est jamais vraiment terminée, par la lutte des classes entretenue et attisée, par, désormais, la lutte des âges entre jeunes et vieux...
Les Français de souche se haïssent déjà entre eux. Vous l'avez lu dans Astérix ; hélas, c'est vrai.
Tiens pêché chez qui vous savez, cette citation de Bernanos, qui savait de quoi il parlait, ayant été antisémite un temps:
RépondreSupprimer«Dresser les races contre les nations, ce n'est pas substituer un ordre nouveau à un ordre ancien, c'est anéantir d'un seul coup l'effort de dix siècles, c'est rendre volontairement, consciemment, l'Europe au chaos primitif».
"L'Europe", Ludovic12, l'Europe, cela ne vous dit-il rien ?
Supprimer109 commentaires. 108 + 1 petits blancs qui agitent leurs petits bras en criant: coucou, coucou.
RépondreSupprimerLes sensibles doivent bien rigoler.