Cet homme a des côtés assez irritants, mais il me semble valoir mieux que l'image qu'on se fait facilement de lui – et qu'il encourage tout en s'en plaignant (son côté irritant).
Je suis plutôt d'accord avec vous. Son côté m'as-tu-vu m'énerve parfois, son émission de variétés du samedi soir pour ménagères de plus de 50 ans ("Le petit bonhomme en mousse", "Faites tourner les serviettes" etc...) m'exaspérait encore plus que celles des défunts époux Carpentier et celles de Drucker réunies, ce qui n'est pas peu dire. Le bonhomme paraît pourtant sincère et la forme humour qu'il cultive, pas toujours très fine mais spontanée (ses impostures télévisuelles), ne me laisse pas indifférent.
Rupert : il est écartelé. Il passe son temps à défier ceux qu'il appelle les "en haut", à revendiquer hautement son indifférence par rapport à leur jugement sur lui, alors que, bien entendu, il ne rêve que de reconnaissance de la part de cette petite coterie sans importance. Un peu comme certains homosexuels ne rêvent que de séduire et de "convertir" un hétéro pur et dur. Enfin, bon, c'est un peu plus compliqué, et je pensais en faire un billet, mais ce sera pour demain – peut-être.
Al West : je ne comprends pas ce que vous me dites.
Et samedi vous posterez un billet sur vos impressions après l'enregistrement du plus grand cabaret. J'ai lu sinon qu'il s'était fait escroquer par un clochard allongé dans son salon. L'anecdote est assez drôle je trouve.
« T’as été gentil quand même alors je vais te dire la vérité. Je t’ai enfumé, j’ai jamais eu de gosses, ni de femme », déclare le SDF. « Je suis une merde de naissance. Le coup du clodo au grand cœur, je l’ai fait vingt fois à des abrutis comme toi. Vous êtes les pires des nases. Ton café que tu m’as offert, c’est surtout pour te faire plaisir à toi. Pour ta conscience de merde. Parce que si t’étais un vrai généreux, ton bureau, là, tes télés, ta moquette, tu les aurais déjà partagés, pauvre con. »
Et... c'était bien ?
RépondreSupprimerCet homme a des côtés assez irritants, mais il me semble valoir mieux que l'image qu'on se fait facilement de lui – et qu'il encourage tout en s'en plaignant (son côté irritant).
SupprimerJe suis plutôt d'accord avec vous. Son côté m'as-tu-vu m'énerve parfois, son émission de variétés du samedi soir pour ménagères de plus de 50 ans ("Le petit bonhomme en mousse", "Faites tourner les serviettes" etc...) m'exaspérait encore plus que celles des défunts époux Carpentier et celles de Drucker réunies, ce qui n'est pas peu dire. Le bonhomme paraît pourtant sincère et la forme humour qu'il cultive, pas toujours très fine mais spontanée (ses impostures télévisuelles), ne me laisse pas indifférent.
SupprimerSans vouloir jouer les redresseurs de torts, vous jouez un peu de la langue de bois, Didier.
SupprimerRupert : il est écartelé. Il passe son temps à défier ceux qu'il appelle les "en haut", à revendiquer hautement son indifférence par rapport à leur jugement sur lui, alors que, bien entendu, il ne rêve que de reconnaissance de la part de cette petite coterie sans importance. Un peu comme certains homosexuels ne rêvent que de séduire et de "convertir" un hétéro pur et dur. Enfin, bon, c'est un peu plus compliqué, et je pensais en faire un billet, mais ce sera pour demain – peut-être.
SupprimerAl West : je ne comprends pas ce que vous me dites.
Et samedi vous posterez un billet sur vos impressions après l'enregistrement du plus grand cabaret.
RépondreSupprimerJ'ai lu sinon qu'il s'était fait escroquer par un clochard allongé dans son salon.
L'anecdote est assez drôle je trouve.
Plus qu'escroqué : détroussé sous la menace d'un couteau.
SupprimerEtonnante lecture
RépondreSupprimerVoir plus bas, le commentaire de Nicolas…
SupprimerJ'aime bien le titre.
RépondreSupprimerMoi aussi.
SupprimerOui, mais vous l'avez lu pour le boulot. Trop facile.
RépondreSupprimerÉvidemment. Néanmoins, cette lecture m'a ménagé quelques surprises. Et, du coup, elle est devenue intéressante en elle-même.
Supprimer« T’as été gentil quand même alors je vais te dire la vérité. Je t’ai enfumé, j’ai jamais eu de gosses, ni de femme », déclare le SDF. « Je suis une merde de naissance. Le coup du clodo au grand cœur, je l’ai fait vingt fois à des abrutis comme toi. Vous êtes les pires des nases. Ton café que tu m’as offert, c’est surtout pour te faire plaisir à toi. Pour ta conscience de merde. Parce que si t’étais un vrai généreux, ton bureau, là, tes télés, ta moquette, tu les aurais déjà partagés, pauvre con. »
RépondreSupprimerLe pauvre Sébastien m'a tout l'air d'avoir été victime d'un abus de faiblesse, non ?
SupprimerAh, ces "petits d'en bas" qui s'attaquent aux "grands d'en haut" dans le seul espoir d'en faire partie un jour...
RépondreSupprimer« Comble de l’ironie, ..., l’homme qui l’a volé l’a appelé Sabatier… » C'est Patrick Sabatier qui va être jaloux.
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