J'ai eu le même sentiment quand Pauline Carton a disparu. On se sent orphelin. Et puis le temps passe, les douleurs s'atténuent, la vie continue, et on finit par ne garder au fond de soi que le fantôme d'une douleur atroce. Courage, Didier !
Ne me demandez pas de m’apitoyer , je ne me suis toujours pas remis de la disparition de Karajan, ce salaud ayant eu l indélicatesse de s'en aller avant qu'il ne me soit donné l occasion de "l'écouter" , en vrai.
Je ne comprends vraiment pas ce que tout le monde a avec cette Deuxième de Mahler par Abbado. En revanche, sa Septième (celle avec Berlin) est à couper le souffle.
C'est par ce disque-là que je suis “entré" dans Mahler : je suppose que ça doit jouer. Et je continue à préférer cette symphonie par Abbado plutôt que la version de Bernstein. Mais je serais, évidemment, bien incapable de dire pourquoi.
Oui, ça je sais, vous me l'aviez dit. Mais apparemment vous n'êtes pas le seul. (Il se trouve que la première fois que j'ai vu Abbado diriger, c'était précisément dans cette symphonie là, au Théâtre des Champs Élysées.) Il est impeccable, évidemment, mais je trouve qu'il lui manque une dimension. Sans doute l'aurait-il trouvée s'il l'avait enregistrée beaucoup plus tard, c'est en tout cas ce qu'on se dit en projetant sur cette partition ce qu'on a entendu de lui avec d'autres œuvres de ce calibre. Il a beaucoup changé après 2000… Bernstein n'est pas très bon au disque dans Mahler, je trouve, mais j'ai eu la chance d'entendre un jour une bande radio de Résurrection qui était époustouflante.
Didier, est-ce que "attrait à ce monde" est absolument correct ? La forme originale peut-être ? J'aurais mis "envers" plutôt que "à". Je n'arrive pas à me souvenir d'avoir lu "attrait à" quelque part. Et quand je gougueule, j'arrive...ici.
Rétablissez la forme verbale “je trouve”, qui est sous-entendue, et vous verrez que c'est correct (en fin, il me semble) : Je trouve un peu moins d'attrait à ce monde.
Pour ceux que ça pourrait intéresser, la Neuvième de Mahler par Abbado, gratuitement jusqu'au 31 janvier, ici : http://fr.medici.tv/?utm_source=facebook&utm_medium=cpc&utm_term=FR+-+Fans+d%27Abbado&utm_content=Concert+gratuit&utm_campaign=20140123+-+Catalogue+-+Abbado#!/claudio-abbado-mahler-9-lucerne-festival-2010
Tout est dit.
RépondreSupprimerNon, j'aurais pu mettre un lien vers le disque en question.
SupprimerJ'ai eu le même sentiment quand Pauline Carton a disparu. On se sent orphelin. Et puis le temps passe, les douleurs s'atténuent, la vie continue, et on finit par ne garder au fond de soi que le fantôme d'une douleur atroce. Courage, Didier !
RépondreSupprimerJe lutte, docteur, je lutte…
SupprimerNe me demandez pas de m’apitoyer , je ne me suis toujours pas remis de la disparition de Karajan, ce salaud ayant eu l indélicatesse de s'en aller avant qu'il ne me soit donné l occasion de "l'écouter" , en vrai.
RépondreSupprimerC'est le problème avec les nazis : on ne peut jamais compter sur eux.
SupprimerC'est malin, on va encore crier au complot. Maintenant il n'y a plus que des Juifs parmi les grands chefs d'orchestre.
SupprimerEt je ne vous parle pas des violonistes (qui ont triché aux concours). Heureusement, beaucoup sont morts.
SupprimerCet homme avait de la classe…
RépondreSupprimerEt pourtant il était italien…
SupprimerEt je vous dis pas ce que ce sera lors de la mort de Mick Jagger.
RépondreSupprimerCe jour-là, je crois que je resterai au lit toute la semaine.
SupprimerLa mort de Lou Reed fut un coup bien plus sévère pour la musique.
RépondreSupprimerCelle de Luis Mariano fut encore bien pis.
SupprimerQuelque chose me dit que Marco Polo ne plaisante pas du tout…
SupprimerQuelque chose m'a dit la même chose…
SupprimerLou Reed est mort ?
SupprimerJe crains qu'il ne soit en effet très sérieux !
SupprimerIl était si peu vivant que sa mort est passée tout à fait inaperçue.
SupprimerJe ne comprends vraiment pas ce que tout le monde a avec cette Deuxième de Mahler par Abbado. En revanche, sa Septième (celle avec Berlin) est à couper le souffle.
RépondreSupprimerC'est par ce disque-là que je suis “entré" dans Mahler : je suppose que ça doit jouer. Et je continue à préférer cette symphonie par Abbado plutôt que la version de Bernstein. Mais je serais, évidemment, bien incapable de dire pourquoi.
SupprimerOui, ça je sais, vous me l'aviez dit. Mais apparemment vous n'êtes pas le seul. (Il se trouve que la première fois que j'ai vu Abbado diriger, c'était précisément dans cette symphonie là, au Théâtre des Champs Élysées.) Il est impeccable, évidemment, mais je trouve qu'il lui manque une dimension. Sans doute l'aurait-il trouvée s'il l'avait enregistrée beaucoup plus tard, c'est en tout cas ce qu'on se dit en projetant sur cette partition ce qu'on a entendu de lui avec d'autres œuvres de ce calibre. Il a beaucoup changé après 2000… Bernstein n'est pas très bon au disque dans Mahler, je trouve, mais j'ai eu la chance d'entendre un jour une bande radio de Résurrection qui était époustouflante.
SupprimerDidier, est-ce que "attrait à ce monde" est absolument correct ? La forme originale peut-être ? J'aurais mis "envers" plutôt que "à". Je n'arrive pas à me souvenir d'avoir lu "attrait à" quelque part. Et quand je gougueule, j'arrive...ici.
RépondreSupprimerRétablissez la forme verbale “je trouve”, qui est sous-entendue, et vous verrez que c'est correct (en fin, il me semble) : Je trouve un peu moins d'attrait à ce monde.
Supprimer"Un peu moins d'attrait pour ce monde" pourrait-il vous réconcilier ?
SupprimerAh, oui. Merci.
SupprimerDans ce cas, ne faudrait-il pas écrire "un peu moins d'attraitS à ce monde" ?
SupprimerGeneviève
En fait, je crois que "l'un et/ou l'autre se dit, ou se disent" :-)
SupprimerGeneviève
Dites donc, les filles (pardon, Monsieur Bar…), vous comptez me concasser les burettes encore longtemps ?
SupprimerToute ce déversement et déchaînement culturel chez tes commentateurs quand tu fais un billet de feignasse (en plus) me laisse admiratif.
RépondreSupprimerJaloux ! Mais vous avez raison : on se demande parfois pourquoi on se casse le fion à faire des phrases.
SupprimerJohnny ne meurs pas, je n' ai pas envie de t'écouter en boucle durant 48 heures, rappelons nous Michael, j'ai failli vomir de surdose.
RépondreSupprimerPour moi ce fut Alfred Deller, depuis il n' y a rien.
Et n'oublions pas que la musique s'est arrêtée à Guillaume de Machaut et la littérature à Homère.
SupprimerPas d'accord, il y eut François Villon.
SupprimerPour ceux que ça pourrait intéresser, la Neuvième de Mahler par Abbado, gratuitement jusqu'au 31 janvier, ici : http://fr.medici.tv/?utm_source=facebook&utm_medium=cpc&utm_term=FR+-+Fans+d%27Abbado&utm_content=Concert+gratuit&utm_campaign=20140123+-+Catalogue+-+Abbado#!/claudio-abbado-mahler-9-lucerne-festival-2010
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