Dans le follicule subventionné qu'il dirige, Laurent Joffrin se fendait hier d'un article (signalé ici) d'une achevée sottise bien pensante, à propos de la bataille de Verdun. Il y écrit notamment ceci :
Or, en France, en Allemagne, en Autriche, en Russie, aux Pays-Bas ou même en Grande-Bretagne, c’est-à-dire au cœur des mêmes nations qui se combattaient en 1916, les mêmes forces xénophobes sont à l’œuvre, jusqu’à remporter des succès angoissants.
On commencera par sourire de la (fausse ?) naïveté de l'auteur, qui semble stupéfait de ce que, lors d'un conflit long et sanglant, il puisse se développer parmi les peuples jetés les uns contre les autres des “forces xénophobes” ; alors qu'un gentil “vivre-ensemble” établi d'une tranchée à celle d'en face aurait été, c'est vrai, infiniment plus réconfortant. Mais ce n'est pas tout. Dès les premiers jours du conflit, en août 1914, les Pays-Bas ont affirmé clairement leur stricte neutralité et, de ce fait n'ont jamais engagé le moindre soldat dans la guerre, ni n'ont vu leur territoire occupé par aucun des belligérants. L'article du directeur de Libération s'intitule : Ne pas oublier la leçon de Verdun (ton de maître d'école, habituel chez Laurent le Mirifique) ; apparemment c'est l'ensemble de ses leçons sur la Première Guerre mondiale que M. Joffrin a oublié.
Tout ceux qui parlent du “Vivre ensemble” font implicitement, sans le vouloir, le constat que il ne fonctionne pas ou plus. Au mieux c'est aveux. Tiens à propos : comment-ce fait-il qu'il ne fonctionne plus ?
RépondreSupprimerAux époques où il fonctionnait, personne n'aurait songé à inventer une telle monstruosité syntactique : la chose allant de soi, point n'était besoin de la nommer puis de la seriner tel un mantra.
Supprimerc'est pour cela sans doute que l'on a jamais autant parlé d'égalité de démocratie de "peuple" de "citoyens" et de solidarité C'est parce que tout cela a disparu ou est en voie de l'etre (meme l'égalité tant promise ne surviendra sans doute jamais les transhumanistes nous préparent un meilleur des monde radieux en faveur de la "surclasse" mondialisée)
SupprimerUne infime parcelle du territoire hollandais a été occupé, visité, célébré pourtant... Margaretha Geertruida Zelle pour les intimes ou Mata Hari pour les javanais !
SupprimerCe brave Joffrin reste ancré dans une vision binaire du monde, en noir et blanc, De son article de Libé on voit bien le processus de dichotomie qui ne permet aucun écart, aucune nuance. Bref c'est un monsieur avec lequel on ne peut pas penser !
RépondreSupprimer"Sur la longue route du retour à la guerre, on veut maintenant franchir une première étape : rétablir les frontières, rendre leur prédominance aux réflexes nationaux, prospérer de la méfiance envers l’autre. Disons-le tout net : s’il est encore limité, ce premier pas vers Verdun, au regard de l’histoire, est criminel.".
Son slogan devrait être finalement : éradiquons toute différence !
De plus, il écrit comme une bite vérolée : qu'est-ce que c'est que ce « prospérer de la méfiance envers l’autre » ?
SupprimerMais si!!! vous n'avez rien compris: "Prospère Yop Là Boum..."
Supprimerson dogme (qui est aussi celui de notre époque) la fermeture d'esprit c'est le mal tout comme la méfiance envers autrui et plus généralement le manque de positivisme, de confiance, de tolérance Encore heureux que les lois du vieux monde règnent encore en maitre dans de nombreux domaines sinon on serait forcé de laisser les portes de son domicile ouvertes et d'accueillir chez soi des réfugiés ou de SDF au dela d'un certain montant de salaire de patrimoine ou de m2
SupprimerSi on avait respecter les frontières Verdun n'aurait pas eu lieu,la première guerre mondiale n' est qu' une conséquence de la "libre circulation"
SupprimerNe critiquons pas la neutralité d'Hollande.
RépondreSupprimerJe m'avise à l'instant de ce que l'autre nom de Hollande pourrait fort bien servir à la fois de programme et de devise à notre cher président : Pays bas.
SupprimerAndouille.
SupprimerQuestion : comment un type comme Joffrin, qui a fait la "une" du NouvelObs (qu'il dirigeait à l'époque) sur le livre de Marcela Iacoub racontant sa liaison avec DSK, a-t-il encore droit à la parole ?
RépondreSupprimerRéponse : parce que ce numéro du NouvelObs a fait un tabac par rapport au nombre de ventes habituelles.
selon les époques les etres humains sont toujours tiraillées entre deux ou plusieurs exigeances contradictoires, ce qui selon Freud est la cause des névroses et autres troubles mentaux Aux époques antérieures cela était souvent un conflit entre amour sexualité pulsions vie privée apparences devoir vie publique De nos jours en ces temps de libération sexuelle et d'ouverture quasi intégrale, nous sommes tiraillés entre deux exigeances qui d'ailleurs nous viennent tout droit du protestantisme et de l'esprit anglo-saxon, l'enrichissement personnel la "concurrence libre" base du capitalisme qui cohabitent une pression sociale qui pousse chaque citoyen bien integré (les minorités et autres malades criminels sont exemptés) a adopter un comportement, des moeurs, une mentalité qui se doivent d'etre quasi irréprochables Ce qui explique la relation amour haine qui nous lie a nos tetes couronnées de tout poil
SupprimerChantage habituel : si vous votez mal, ce sera la guerre.
RépondreSupprimerLes Français ont pourtant bien voté en 2012 - pour un copain de Lolo -, et c'est la guerre quand même.
Enfin, façon de parler puisqu'il n'y a qu'un seul camp qui se bat, l'autre, celui de Lolo, préférant « manifester » contre les contempteurs de ses assaillants avec des bougies et des pancartes, sans voir qu'il ne s'agit pas de manifestations mais de processions à la déesse Aveuglement, que les processionnaires prient de leur garder les yeux fermés jusqu'à la soumission.
Déjà, il n'y a pas si longtemps, pour le camp du Bien c'était : « Plutôt rouge que mort ». Au fond c'est ça, la « paix » selon Lolo et ses copains.
comme le disait la sénatrice amidala dans l'épisode 2 de la guerre des etoiles "c'est pas la guerre mais de la négociation musclée"
SupprimerCombien de temps aurait tenu ce pisse-copie dans les tranchées de Verdun.
RépondreSupprimerJ' ai emprunté les tunnels creusés près de Vimy, il fallait un sacré courage pour vivre dans cet endroit sous les bombardements de l'artillerie ennemie.
Le racisme, le vivre ensemble, je pense que les soldats avaient dans ces moments d'autres préoccupations que celles de joffrin.
En effet : de la même manière que le mépris de l'argent est une morale de riche (qu'on me montre un paysan cambodgien qui méprise l'argent !), le vivre-ensemble est une morale de nanti, généralement déversée sur le petit peuple depuis un immeuble à digicode tel celui de Lolo Joffrin.
SupprimerIl me semble que ce personnage ne méritait pas la peine que vous avez prise à en parler.
RépondreSupprimerEn revanche je vous suggère de regarder ce très beau documentaire de Caroline Puig-Grenetier, sur Maurice Genevoix, Ceux de 14, et bien sûr Verdun, intitulé : L'Appel d'un Homme, et oubliez tous ces minus.
http://www.youtube.com/watch?v=RfB3KT2oYcA
Les Laurel et Hardy de la presse Pigasse : Laurent Joffrin et Edwy Plenel. Duo du plus haut comique.
RépondreSupprimerÉtonnant, après ça, qu'il n'ait pas cité la Suisse.
RépondreSupprimerÀ part ça, en complément de mon commentaire sur votre billet du 12 avril dernier, je vous signale que votre nom a été cité tout à l'heure sur France Culture, à la fin de l'émission Mauvais genres de François Angelier, dans la chronique de Christophe Bier consacrée à l'article de la revue Schnock sur les Brigade mondaine, que j'évoquais dans le susdit commentaire du mois dernier.
La gloire, Pierre-François, la gloire !
SupprimerSinon, votre lien sur le mot "billet" est tout pourri. Je le rétablis donc.
SupprimerLire Joffrin, ce n'est pas être un peu maso?
RépondreSupprimerNe jamais oublier que le vrai nom du sieur Joffrin est Mouchard. Avoir honte de son nom !
RépondreSupprimerQuand il quittera le journalisme, ce sera une vraie libération.
RépondreSupprimerDuga
Prisonnier