Et je tombe sur cette fin de paragraphe, dans le tonique petit livre que Jean-François Revel consacrait à Proust à la fin des années cinquante, dont nous ferions bien de la méditer davantage : « L'intolérance, par définition, ne compte pas sur des arguments, des “échanges d'idées” avec ses adversaires pour s'imposer, mais sur des positions de force, les seules sur lesquelles elle puisse s'appuyer et qu'elle puisse élargir. S'imaginer que si on évite de la brusquer elle va s'apaiser d'elle-même, c'est s'incliner devant un besoin d'expansion par définition insatiable puisque non fondé en droit ni en raison. Cette naïve tactique est un suicide : les préjugés ne sont jamais reconnaissants. »
Lignes dédiées, comme il se doit, à tous les bêlants vous-n'aurez-pas-ma-hainistes qui nous encombrent le paysage.
Je ne vois pas trop le lien logique entre ces divers mots-clé : Revel, vous-n'aurez-pas-ma-hainistes- islam suffit.
RépondreSupprimerIl faut dire que chez Revel c'est le fils que je préfère !
J'ai rien compris.
SupprimerBarbara est un peu fatiguée car alors qu'elle prépare sont billet d'octobre, un certain Fredi M ne fait rien que la harceler.
SupprimerEt en parlant de fatigue, vous méditez de comme le premier créole venu ladidon ?
Il me semble que le "de" est nécessité par la locution "faire bien", et non par "méditer".
SupprimerMoi, je me suis demandé pourquoi avoir remplacé "que" par "dont" ? Peut-être cette ambiance de "dénoncetonporc" ? Car il me semble qu'il eût été plus simple d'écrire : "... que nous ferions bien de méditer d'avantage..."
SupprimerJe suis sûr qu'Alain Proust (ou Marcel Prost je ne sais jamais) doit s'en retourner dans sa tombe...
SupprimerAh mais ! Je ne comprends rien à votre conversation.
SupprimerMoi j'ai compris que Barbara préférait le Ricard.
Supprimerje trouve que ce monsieur Revel a tout de même une "pensée complexe".
RépondreSupprimerA laquelle vous n’êtes guère habitué...
SupprimerC'est clair : pour Revel, il est inutile de discuter avec des fanatiques, (ou intolérants) ils sont incapables d'écouter un autre point de vue que le leur.
RépondreSupprimer...autant qu'avec des non-fanatiques ; lorsque l'on change d'avis, ce n'est jamais à cause d'un argument que l'on vous opposer.
SupprimerImagine-t-on un débat public entre deux hommes politiques, où l'un d'entre eux dirait à l' autre :"Oui, vous m' avez convaincu, c'est vous qui avez raison " ?
Je pense qu'Anna se référait à des gens plus ou moins normaux, et non à un duo de clowns à la parade.
SupprimerA rapprocher peut-être de ce que Proust lui-même écrivait : " les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n’ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas ; ils peuvent leur infliger les plus constants démentis sans les affaiblir, et une avalanche de malheurs ou de maladies dans une famille ne la fera pas douter de la bonté de son Dieu ou du talent de son médecin."
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