M. Arié, rendu quasiment fou par le racisme viscéral qui est le sien de notoriété publique, M. Arié s'est plaint en commentaire de la meringue chocolatée (je crois savoir qu'on ne peut plus parler de “tête de nègre”) qui illustre le billet précédent. Comme je suis prêt à tous les sacrifices pour conserver la maigre clientèle qui me demeure, je lui offre cette photo de Joyce Carol Oates, prise il y a déjà quelques décennies, l'écrivain étant désormais confortablement installé dans l'octogénariat.
Je l'ai choisie pour son côté irrésistiblement désuet, étrangement hors du temps, et aussi parce que Mrs Oates y semble le résultat d'un curieux mix de Virginia Woolf et de Joan Baez, sans qu'on puisse décider avec certitude si elle va se mettre à gratter de la plume ou de la guitare. Malheureusement, les années passant, la dame a assez rapidement pris l'apparence d'une sorte de “féministe foldingue”, ce que pourtant elle n'est nullement, si on en juge par ses écrits.
Mais la vraie raison de son apparition en ces lieux est que je suis, depuis deux jours, occupé à relire cette très prolifique romancière américaine : pour partie son journal (1973 – 1982), pour partie son superbe roman intitulé Nous étions les Mulvaney, dont il se trouve que j'ai déjà parlé ici même.
J'espère que M. Arié sera satisfait et abandonnera toute idée de désertion de ce blog : je me verrais très mal en train de brailler des Élie ! Élie ! Lama Sabachtani ! à tous les vents de la blogoboule…
Je pense qu'Élie sera indifférent au fait vous ayez apparemment changé de sexe puisqu'il s'est plaint ici même, avoir oublié jusqu'aux rudiments de la drague.
RépondreSupprimerMildred,j'ai des excuses: si vous saviez depuis combien de temps aucune femme ne m'a plus dragué...
SupprimerIl faut les comprendre.
SupprimerJ'ai pas trop suivi votre embrouille avec Élie. Mais c'est une jolie photo. Moi en ce moment je me régale de Faulkner. Un livre trouvé dans la boîte à livre à moins de dix kilomètres.Sinon cette jeune femme a des yeux à renverser n'importe quel macho du périmètre. Pas étonnant qu'elle soit féministe.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si elle elle est "féministe". Ses romans, en tout cas, ne le sont guère.
SupprimerOu alors, disons que c'est une féministe qui ne dore pas la pilule…
Vous serez 3, avec Nicolas Jégou et Juan Sarkofrance, à vous lamenter parce que je vous ai abandonnés.
RépondreSupprimerJuste assez pour fonder une association !
SupprimerAu moins, comme le billet est à son nom, ses commentaires ne seront pas hors sujet.
RépondreSupprimerDidier, si Elie déserte votre blog, surtout n'aller pas le rechercher, voyons. Je vous jure : je resterai lecteur. Mildred aussi. Même Freddi.
RépondreSupprimerVous savez ce que c'est : on s'attache malgré soi…
SupprimerC'est mon côté "samu social".
RépondreSupprimerCher docteur Arié,
RépondreSupprimerPuisque ce billet vous est consacré, permettez-moi d'intervenir à nouveau pour vous demander d'arrêter de vous lamenter sur votre sort. Essayez plutôt de vous rappeler quand pour la dernière fois une femme - une patiente ? - vous a dragué, et racontez-nous cette aventure.
Et pour vous mettre du coeur au ventre, je vous raconterai une des dernières visites chez le cardiologue (un ancien médecin militaire) à qui j'expliquais que mon mari disait toujours que j'avais un coeur lent, que j'aurais dû faire du sport !
Le praticien se penche sur moi, écoute, écoute, puis se relève et dit : "Non ! Vous n'avez pas de bradycardie !" Et moi de lui répondre : "Docteur, c'est de votre faute !" Et je lui chante :
https://www.youtube.com/watch?v=UJpNZO65NMY
Il était tellement content de moi, qu'il m'a accompagné jusqu'à son secrétariat, ordonnant de ne me compter que les 23 euros du tarif minimum de la SS !
Mildred,votre long commentaire mérite une réponse vraie... d'autant que c'est une fin "ouverte".
SupprimerC'était au début de mon installation comme cardio, en 1966; c'était une très belle patiente, que j'avais fait mettre en slip ( ce qui n'était pas absolument indispensable ...); tout en installant les électrodes de l'appareil à ECG ( ce qui,avec les monstres de l'époque, prenait un certain temps), je continuais mon interrogatoire " Vous faites du sport ?", etc. J'arrive à l'indispensable " Vous fumez ?" (encore une fois, imaginez la scène: allongée, juste en slip, attachée aux électrodes..) et elle me répond " Non, merci". Je n'ai jamais su si elle se foutait de ma gueule ou si c'était un début de drague...
Moi, j'appellerais ça : de l'humour. Juste de l'humour…
SupprimerJe ne sais pas...On imagine mal à quel point,en ce temps-là, les patients étaient infantilisés par les médecins et acceptaient tout d'eux...Je me souviens d'un patient (habillé, lui !) à qui j'ai demandé " Quel est votre traitement actuel ?", et qui m'a répondu " 7200 francs". Très difficile de garder son sérieux, dans ces moments-là !
SupprimerExcellent !
SupprimerC'était à quel époque ? Si je vous demande ça, c'est juste pour me rendre compte si ce monsieur gagnait bien sa vie ou non…
Entre 1966 et années 1970. Je ne crois pas, c'était un petit fonctionnaire, dans mon souvenir.
SupprimerVotre souvenir vous trompe, alors. 7000 francs dans les années soixante, c'était un très bon salaire. Songez qu'en 1980, j'ai été embauché comme journaliste par le groupe Hachette à 5200 francs brut par mois. Et ce n'était pas du tout un salaire "de misère".
SupprimerL'équivalent d'environ 9000 euros aujourd'hui. Si je peux rendre service (avec Google).
SupprimerIl est possible que je me trompe sur le chiffre.
SupprimerOn ne saura donc jamais… c'est affreux…
Supprimer@ Nicolas Jégou : vous lisez mes commentaires ici, alors que vous les censurez systématiquement sur vos blogs ? La cohérence n'est pas votre fort.
SupprimerMais si, c'est tout à fait cohérent. Un peu comme quand Israéliens et Palestiniens se rencontrent en pays neutre pour tenter de négocier une paix à laquelle ils ne parviendront sans doute jamais.
SupprimerDonc, pour Nicolas et vous, le blog Didier Goux habite ici c'est un peu la Suisse, voyez…
Je ne veux ni guerre ni paix. Je veux éviter certains types qui se croient chez dans les commentaires de mon blog.
Supprimer@ Didier Goux : d'après Jérôme Cahuzac, Singapour est préférable à la Suisse.
SupprimerElie
RépondreSupprimervous n’avez pas de raison d’être dragué.
Père spirituel de l’ordre des carmélites (contemplatif), vous avez l’assurance éternelle d’être celui devant lequel on tombe en extase. 🙏🏻😉
Hélène
Mais je n'y suis pour rien : que voulez-vous que j'y fasse ?
SupprimerPrier mon ami, prier.
SupprimerHélène
Vous avez fait un bel effort, Dr. Arié ! C'est vrai que l'humour parfois peut surprendre.
RépondreSupprimerAinsi votre aventure m'a remis en mémoire que mon mari m'envoya un jour, chez un de ses confrères radiologue, pour me faire une radio de la colonne.
Je ne sais si c'était "absolument indispensable" mais je me suis retrouvée à oualp. La radio faite, par l'opérateur, il me dit de m'asseoir là, que le Dr. Machin allait venir me voir.
Arrive le radiologue, la main tendue, arborant un sourire très engageant voulant sans doute me montrer à quel point il donnait de l'importance à l'épouse de ce généraliste qui lui envoyait tant de malades. Il dit : "Que je suis heureux, chère madame, de faire votre connaissance !" Et moi de lui répondre : "Je suis très heureuse aussi mais je serais beaucoup plus à l'aise si vous étiez tout nu comme moi !"
Là, j'ai vu la stupeur de la bêtise passer dans ses yeux !
Vous n'avez pas une photo de la scène ?
SupprimerEt il n'y avait pas eu de commentaire à l'époque, sur Oates ou les Mulvaney ?
RépondreSupprimerJ'en ai lus deux ou trois d'elle et dois bien en avoir autant en attente. J'aime assez, d'un livre à l'autre, sa façon de ne pas tout expliciter d'une histoire et de laisser le lecteur faire le boulot.
Il y a quelque temps, j'ai eu une petite crise "anti-commentaires" et j'ai entrepris de les supprimer tous. Je me suis très vite arrêté, mais ceux de ce billet-là ont dû disparaître dans ce mini-holocauste…
SupprimerFaire des holocaustes je vous accorde que, par les temps qui courent, c'est assez tendance mais les faire sur la page dédiée au Dr. Arié c'est de la provocation !
RépondreSupprimerCépafo…
SupprimerQuand Lama Sabachtani pas content, Lama Sabachtani faire toujours comme çà.
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