mardi 29 janvier 2019

Féministes, mes sœurs de combat, réveillez-vous !


Déjà qu'il ne semble guère régner une parité scrupuleuse chez nos vaillants piquets de ronds-points, parmi lesquels on rencontre nettement plus de moustachus couperosés que de souriantes ennichonnées, il faut encore que le vocabulaire rabaisse un peu plus nos sœurs de combat fluo, en les amalgamant dans un masculinisme de piètre aloi. Gilet jaune, Huguette ? Gilet jaune aussi, Priscilla ? Gilet jaune encore Marie-Blandine ? Au même titre, exactement, que Fernand, Kevin et Charles-Gontrand ? Certainement pas ! 

Je somme donc mes ex-confrères de la presse, qu'elle soit torchonnée ou bafouillée, d'adopter dès ce matin l'expression : Gilète jaune. Afin de rendre justice à toutes ces héroïques piquètes de ronds-points (qu'on se gardera de confondre avec les piquettes qui s'y consomment plus ou moins en douce) : les comptes rendus dominicaux de leurs exploits y gagneront en vérité, même s'ils en deviennent forcément un peu plus rasoirs.

dimanche 27 janvier 2019

La devanture de Monsieur Angelo


Il y avait un des Charlots qui s'appelait comme ça : Rinaldi ; mais le nôtre n'en est évidemment pas un : il siège à l'Académie. Il a écrit un certain nombre de romans dont je me suis fait la promesse, jadis, de ne jamais lire une ligne, du jour où j'ai découvert sa réponse à un journaliste en mal en d'inspiration et de talent, qui avait demandé à un certain nombre de plumitifs locaux dans quelle tenue ils écrivaient ; réponse de l'Angelo : « En costume, gilet et cravate, par respect pour la langue française. » Avec le recul, je me demande si ce n'était pas de l'humour ; toujours est-il que, à ce jour, ma promesse a été tenue.

J'ai cru pouvoir y faire une entorse – à peine une entorse : une foulure, une vague luxation –, en achetant Service de presse, le volumineux recueil de ses chroniques littéraires de L'Express, parue entre 1976 et 1998, dont je viens d'avaler les deux cent cinquante premières pages, ce qui m'a conduit jusqu'en 1985, année où le socialisme mitterrandien continuait à faire rage, mais où la démence sociétale ne s'exprimait encore qu'à bas bruit. Que peut-on dire de M. Angelo Rinaldi ? On peut déjà dire qu'il n'est pas Bernard Frank, et que ce n'est pas la phrase ampoulée, parfois embarrassée d'elle-même, de ces chroniques, ce genre “m'as-tu-vu-quand-j'écris”, qui va me donner envie de rompre ma promesse et de me précipiter vers ses romans. Le lecteur, souvent impatienté, a envie de lui dire et redire : « Angelo, arrête de te tenir aussi droit, desserre-moi cette maudite cravate et tâche d'écrire simplement ce que tu as à nous dire ! »

Car voici un homme qui a des choses à nous dire ; c'est même pour cela que, passé le premier agacement devant ses paragraphes qui abusent du droit d'être profus, on persiste dans sa lecture, qu'on savoure avec une délectation grandissante ces petits gâteaux qu'il nous sert, un peu trop surchargés en arabesques de chantilly mais de haute saveur. M. Rinaldi sait lire, il connaît les bons auteurs ; plus amusant, il sait aussi très bien reconnaître les mauvais, les poussés du col, les gonflés à l'hélium. Et, bien entendu, il nous met aisément dans sa poche, dès lors qu'il se trouve d'accord avec nous pour saluer celui-ci ou piétiner celui-là ; ce qui, à la grande satisfaction vaniteuse du lecteur, se produit relativement souvent.

La lecture de ces chroniques, qui furent hebdomadaires puisque leur support l'était, leur lecture a cependant un effet collatéral pouvant à la longue s'avérer économiquement dommageable :  M. Rinaldi étant largement plus cultivé qu'on l'est soi-même (mais c'est normal, il est aussi nettement plus vieux : on a encore le temps de se rattraper, on l'aura à l'usure…), ce sont des légions (ou plus modestement des cohortes) d'écrivains jamais lus, voire tout à fait inconnus, qui déboulent d'entre les pages, se transformant aussitôt en irrésistibles tentations d'achat. Comment ? Vous dites ? Purdy ? James Purdy ? Un Américain ? Romancier ? Ah ! mais il me le faut  ! Comment ai-je pu vivre aussi longtemps sans lire Les Œuvres d'Eustace de James Purdy ? C'est à n'y pas croire… Et Edmund Wilson donc ! Pourquoi diable personne ne m'a-t-il jamais enjoint d'ouvrir ses Mémoires du comté d'Hécate ? Réparons l'oubli, réparons ! Et il y a les grands anciens qui reparaissent, les perruqués et les poudrés. Quoi ? Qu'apprends-je ? Le cardinal de Bernis, que l'on vient tout juste de croiser chez Casanova, il aurait écrit des mémoires et on ne m'aurait rien dit ? Pareil pour l'abbé de Choisy ? C'est un peu fort, tout de même ! Allez, hop : tout le monde dans le panier Amazon ! et on se serre un peu, pour ceux qui ne vont pas manquer d'arriver ensuite.

Le résultat est que son osier ventru gémit de partout, à ce bon panier Amazon. Ils ont vu trop petit, les dirigeants de la méchante firme capitaliste, avec leur panier : je réclame d'urgence une cantine Amazon ! Une brouette Amazon ! Que dis-je : une benne Amazon ! Heureusement, on peut le vider régulièrement, ce panier en voie d'explosion ; il y a deux manières pour cela. La première consiste à acheter ce qu'on y a déposé au fur et à mesure des nouveaux arrivages ; la seconde, à faire glisser les livres convoités vers ce que nous nommerons le garde-meuble Amazon, et qu'ils appellent, eux : “mettre de côté”. On ne me croira peut-être pas, mais comme je suis un homme de grande raison, depuis hier je ne cesse de mettre de côté ; c'est évidemment pour mieux dépenser plus tard, lorsque la bienveillante Carte dorée aura sauté de ce mois-ci dans le suivant. À moins que, d'ici là, l'envie me soit passée et que je décide de renvoyer à M. Rinaldi ses invendus.

dimanche 20 janvier 2019

Le général et son armée

Gueorgui Vladimov, écrivain russe, 1931 – 2003.

L'essentiel du roman de Gueorgui Vladimov, auquel j'ai emprunté son titre, se déroule en vingt-quatre heures environ – peut-être un peu plus –, à la fin de 1943. À la première page, une jeep quitte les bords du Dniepr, avec quatre hommes à son bord : outre le chauffeur, il y a le général, son aide de camp et son ordonnance. Lorsque, 450 pages plus loin, arrivés en vue de Moscou, tel Moïse découvrant Chanaan, ils feront demi-tour pour revenir à leur point de départ, scellant ainsi leur quadruple destin, ils n'atteindront pas Kiev, qui vient tout juste d'être libérée de l'occupant allemand par un général rival du nôtre. De nos jours, si l'on en croit Google Maps, le trajet Kiev – Moscou s'effectue en dix heures et sept minutes. Durant ce temps, par un jeu de flash-back admirablement agencés, on aura suivi, seuls ou ensemble, les quatre occupants de la jeep, de la guerre civile des années vingt, à la défense de Moscou en 1941, en passant bien sûr, et c'est le cœur du récit, par les efforts faits, les manœuvres entreprises, les stratégies mises en place, pour reprendre Kiev – qui, du reste, ne s'appelle pas ainsi dans le roman. 

Le pivot de l'histoire est bien entendu Foti Ivanovitch Kobrissov, général en titre et du titre, commandant la 38e armée soviétique. Personnage à demi-fictif, entouré d'autres qui le sont autant que lui, mais aussi d'acteurs bien réels : Joukov, Khrouchtchev, Beria, Staline, Vlassov, Guderian (scène superbe que celle où l'on voit le général allemand signer l'ordre de retraite de son armée, à Iasnaïa Poliana où il est cantonné, sur le bureau même de Tolstoï). Vlassov aussi, Vlassov surtout est saisi par le romancier dans toute sa complexité, héros de l'Armée rouge devenu traître à sa patrie (avoir tenté de comprendre un tel personnage et de le peindre sous des couleurs vraies sera violemment reproché à Vladimov, lors de la sortie de son roman en 1995, par tous les esprits binaires, les adeptes du “noir ou blanc”).

Malgré ce que je viens de dire, Le Général et son armée n'est pas un roman historique ; ou pas seulement ; ou pas d'abord. C'est le parcours d'un homme, son destin, les déchirements de sa conscience entre son dévouement à sa patrie russe, et donc à ses dirigeants de l'heure, et sa liberté de jugement, son attachement à des valeurs humaines réputées périmées, comme la dignité ou l'attention aux souffrances d'autrui.

Il n'en reste pas moins que c'est aussi un roman de guerre, un roman d'action à la trame serrée, un tableau du second conflit mondial qui, par sa vérité et sa force, rappelle beaucoup l'Août 14 de Soljénitsyne. Du reste, lorsque le roman le plus connu de Vladimov (Le Fidèle Rouslan) fut publié dans le samizdat, à la fin des années soixante, beaucoup de lecteurs crurent que Soljénitsyne en était l'auteur. Et, en 2004, dans la revue Novy Mir, l'auteur de La Roue rouge a rendu un vibrant hommage à celui du Général et son armée, l'inscrivant sans hésiter dans la grande histoire de la littérature russe. Une place qu'à mon sens, le roman à peine refermé, Gueorgui Vladimov mérite pleinement.

mercredi 16 janvier 2019

2018, l'odyssée de Spacey


Je suis depuis quelques jours occupé à préparer l'édition matérielle de mon journal 2018, afin, comme chaque année, de l'apporter à ma mère, en excellent fils que je suis. L'édition supposait une relecture complète (et c'en avait besoin…) ; c'est au courant de celle-ci que je viens de retomber sur ce que j'écrivais le 9 novembre – jour, comme chacun s'en souvient, de la mort de Charles de Gaulle, mais ce n'est pas notre propos –, soit ceci :

« Hier soir, nous nous sommes, Catherine, moi et le chien, confortablement installés devant l'écran plat pour regarder, sur Netflix, la sixième et dernière saison de House of cards, dont nous ignorions tout. Gros choc : celui provoqué par l'absence de Kevin Spacey, dont le personnage est censé être mort brusquement entre les saisons 5 et 6. Évidemment, j'ai tout de suite subodoré que cette mort était liée à la chasse aux sorcières dont est victime l'acteur depuis qu'il a été accusé de tentative de viol par je ne sais plus quel comédien inconnu (au moins de moi). Passer de la subodoration à la certitude ne m'a pas pris plus de quelques minutes, et j'ai décidé de boycotter cette ultime saison. Par principe, de même que je suis résolu à ne plus jamais regarder le moindre film du répugnant Ridley Scott, lequel n'a pas hésité à effacer Spacey du film qu'il venait de terminer pour le remplacer par un autre acteur. La résolution me fut d'autant plus facile que je me suis mis tout de suite à prendre en grippe Mme Robin Wright – que j'aimais pourtant beaucoup, au moins dans cette série –, dont j'estime qu'elle aurait dû, en ayant sans doute les moyens, se solidariser de son coéquipier disgracié. Par exemple en mettant la propre participation à l'ultime saison dans la balance. Enfin, la décision fut rendue encore plus aisée par le fait que les deux épisodes que nous avons vus tout de même étaient prodigieusement nuls. »

Eh bien, je tiens à dire que ma résolution n'a pas vacillé, qu'elle s'est même renforcée, et qu'il est moins question que jamais que je puisse, un jour ou l'autre, regarder à nouveau un film réalisé par le sinistre personnage sus-évoqué ; même chose pour Mme Wright, ce qui m'est un sacrifice un peu plus grand, persistant à la trouver aussi bonne actrice que séduisante femme. Me roidissant, me radicalisant, m'extrêmisant, j'ai depuis inclus dans cette petite fatwa à usage strictement personnelle le nommé Christopher Plummer, qui a accepté de remplacer Kevin Spacey dans toutes les scènes du film dont l'autre scélérat l'avait proprement et soviétiquement effacé.

D'après la rumeur qui bruit, en apprenant ce boycott de ma part, le micro-Scott aurait éclaté de rire, puis repris une portion de frites pour finir son burger ; ce qui est un peu vexant pour moi, mais tant pis : je tiendrai bon.

vendredi 11 janvier 2019

Dressons haut le bûcher de l'Aznavour !

Et le monstre a encore l'odieux cynisme de sourire !

Elles attendent quoi, nos sœurs féministes, pour organiser un gigantesque auto-da-fé, un magnifique feu de révolte, d'indignation et de dégoût, dans lequel se consumeront à jamais les disques de l'ignoble Arménien, dont le nom sera rayé à tout jamais de la mémoire de l'humanité ? Car c'est bel et bien un monstre qui, durant des décennies, sous couvert de chanter l'amour, n'a eu de cesse de magnifier l'esclavage et la violence dont l'homme a écrasé la femme depuis la plus haute antiquité, et même sans doute avant (mais on manque de documentation). Songez que des radios n'hésitent toujours pas à programmer sur leurs ondes des ignominies telles que Trousse-Chemise ou Donne tes 16 ans ou encore Tu t'laisses aller. Des titres qui sont toujours en vente libre ! Or, il suffit de les écouter vraiment pour que saute aux oreilles et aux cerveaux leur répugnante idéologie féminophobe. Prenons la première des trois citées : il s'agit de rien de moins que de la glorification d'un viol sur mineure. Quasiment d'entrée (c'est moi qui souligne) :

On s'était baigné à la découverte
La mer était verte
Tu l'étais un peu

Lorsqu'une jeune fille est verte, malgré l'air vivifiant et iodé de l'Atlantique, c'est évidemment qu'elle est malade. Cela va-t-il pousser le mâle à renoncer à ses odieuses visées ? Que nenni ! Tout est prévu, manigancé, ourdi : il ne sursoira pas. Cette pauvre fille verte, il faut commencer par anihiler sa pauvre volonté. Il a tout prévu :

On était parti la fleur à l'oreille
Avec deux bouteilles
De vrai muscadet

Deux bouteilles pour deux ? Le doute n'est hélas pas permis : le prédateur va saouler sa victime malade ! Ensuite, lorsqu'il l'aurait transformée en une pauvre loque à peine humaine, il ne lui restera plus qu'à accomplir l'irrémédiable, ce crime dont il n'hésite pas à se vanter (c'est encore moi qui souligne) :

Et j'ai renversé à Trousse-Chemise
Malgré tes prières
À corps défendant
Et j'ai renversé le vin de nos verres
Ta robe légère
Et tes 17 ans

L'affaire est donc claire, le dossier indéfendable : il y a bien eu viol sur une malheureuse fille mineure (en plus d'être saoule et verte). Et viol brutal, puisque perpétré au milieu des débris de verres.

Mais 17 ans, pour cet assassin d'innocence, c'est sans doute déjà trop âgé ! Le voilà qui s'attaque, dans la deuxième chanson, à des gamines encore plus jeunes… et surtout impubères (c'est toujours moi qui souligne) :

Viens donne tes 16 ans
Au bonheur qui prend forme
Pour que ton corps d'enfant
Peu à peu se transforme

Ce “bonheur”, on ne devine que trop bien quelle forme turgide il est en train de prendre ! Quant au corps juvénile de la victime, il est sûr qu'il va rapidement se transformer, une fois qu'elle aura un polichinelle illégitime dans le tiroir !

Mais on se demande si le comble du cynisme n'est pas atteint dans la dernière chanson de cette infernale trilogie. Il n'est même pas utile de citer exactement les vers ignobles qui l'émaillent, chacun les a, hélas, en mémoire. Dissimulée sous une musique doucereuse, il s'agit tout de même de l'histoire d'un mari rentrant tard et ivre chez lui, où l'attend son épouse, probablement en se rongeant les sangs, sachant qu'il quitte son bureau à six heures et qu'il est déjà dix heures moins le quart. Ce rustre va-t-il au moins faire profil bas ? Point ! Précédé de forts relents de vinasse et de transpiration macérée, il va avoir la tranquille audace de reprocher à la pauvre délaissée de s'être transformée en grosse vache imbaisable. Transformation terrifiante, qui n'a pris, nous informe-t-il avec une abjecte complaisance, que cinq ans : c'est assez dire les souffrances que la triste martyre a dû endurer de la part de ce sac à vin. On sent bien qu'elle ne sait plus qui elle est, à deux doigts du nervous breakdown, au point de se promener chez elle en chaussures et peignoir mal fermé, ce qui ne va guère ensemble. Et, pour finir, le soûlographe titubant retombe dans ses vieilles ornières pédophiles (c'est moi qui souligne) :

Essaie de te montrer gentille
Redeviens la petite fille
Qui m'a donné tant de bonheur

Mes sœurs de combat, mes sœurs je vous le dis : il est plus que temps d'abattre cette funeste idole, ce ricanant témoin d'un passé de ténèbres dont nous ne voulons plus. Et ne chipotez pas sur les bidons d'essence.

vendredi 4 janvier 2019

Comme chien et chat


Il arrive assez fréquemment, comme ici, que Charlus et Cosmos s'offrent une petite sieste rapprochée ; cela ne peut marcher que si l'initiative vient du chat, on ne sait trop pourquoi. De même, Charlus passe la plupart de ses nuits sur le canapé du second salon, collé contre Golo, l'autre chat (lequel est, en ce moment même, lové sur le fauteuil dont on aperçoit un bras au bord droit de la photo). Mais jamais on ne verra les deux chats venir se coucher l'un contre l'autre ; de fait, ils ne font guère que se tolérer mutuellement, et encore : jamais de trop près ; Charlus est en quelque sorte leur trait d'union. Le chat est un animal qui s'entend en général fort bien avec les représentants des autres espèces vivantes, dès lors qu'il ne les regarde pas comme des proies, mais qui semble toujours avoir un certain mal à supporter la promiscuité de ses congénères.

Un peu comme moi, en somme.

Giacomo sapiens, mais pas souvent


J'ai tourné la dernière page du deuxième volume des mémoires de Casanova hier, vers dix heures du matin ; en me désespérant de cette solution de continuité dans la vie du plus fréquentable des Vénitiens – mais pas souvent des plus sages ! – qu'allait m'imposer la nonchalance des vendeurs, ou le foutoir régnant à la Poste, voire quelque autre raison plus ou moins occulte ; et qui faisait que le troisième et dernier tome refusait obstinément d'arriver jusqu'ici, depuis des semaines qu'il était commandé. Tome que la factrice déposa entre mes mains, dans le même temps que ses vœux, environ trois quarts d'heure plus tard.

Après ça, il va encore se trouver de gros obtus dans mon genre pour mettre en doute l'existence des anges gardiens. Que leur faudrait-il de plus, pourtant ?

mardi 1 janvier 2019

Ma maison de papier


Le rapport entre cette photo et le journal de décembre ?

Vous allez trouver, je vous fais confiance…