mercredi 14 septembre 2022

Ah, comme la guerre est parfois reposante !


 Très déçus par notre re-vision de Breaking Bad ces jours derniers (finalement abandonné au début de la quatrième saison), nous avons hier repris Band of Brothers, la série conçue et produite par Spielberg et Tom Hanks, centrée sur ce qu'il advint des troupes aéroportées américaines aux alentours du 6 juin 1944, en notre belle Normandie. C'est excellent et reposant.

Excellent parce que… eh bien, parce que, voilà tout : l'excellence n'a nullement besoin d'être justifiée, étayée, argumentée.

Mais “reposant”, vraiment ? Oui ! Oui, il est très reposant de regarder une série presque entièrement peuplée d'hommes, c'est-à-dire non encombrée par ces épouses mi-pleurnicheuses, mi-acariâtres dont les Américains semblent systématiquement affligés – sans même parler des odieux têtards qu'elles s'empressent généralement de leur pondre. 

Reposant de les voir, ces hommes, ne pas se mettre à trembler et à postillonner de terreur dès que la température dépasse de deux ou trois degrés les “normales saisonnières” – lesquelles, de toute façon, n'existaient pas en 1944.

Reposant de constater que leur xénophobie s'exprime de manière franche et virile, à coups de grenades défensives, de pains de TNT et de rafales balayantes de mitraillette.

Reposant de voir que, s'ils respectent scrupuleusement les gestes barrières vis-à-vis de leurs camarades allemands, c'est uniquement parce que ceux-ci sont planqués dans des nids de mitrailleuses lourdes ; et quand ils leur donnent assaut, c'est casqués, mais sans masque.

Reposant enfin de s'apercevoir que, pour ce qui est de leur “identité de genre”, tous ces garçons semblent être résolument binaires ; et que s'ils sont en proie à un insidieux racisme systémique, celui-ci ne les empêche ni de dormir – quand l'occasion s'en présente –, ni de tortorer leur boîte de singe sans s'inquiéter le moins du monde de savoir si bouffer du corned beef ne serait pas dangereux pour la planète.

Et en plus tout ce petit monde fume.

Reposant, je vous dis.

30 commentaires:

  1. Y'a même pas une ou deux tafioles véganes ?

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    1. Je m'avance peut-être, mais je crois que, à l'époque, les rations de survie véganes n'avaient pas encore été mises au point.

      C'était vraiment les heures les plus sombres de l'histoire, quoi…

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    2. " tortorer (? Passons...)leur sketch boîte de singe sans s'inquiéter le moins du monde de savoir si bouffer du corned beef ne serait pas dangereux pour la planète."

      Parce qu'ils n'avaient pas pensé aux Spams !
      Ce mot vient d'une marque américaine de jambon épicé ( SPiced HAM) qui existait déjà avant-guerre et qui servait souvent de boîte de singe à leurs troufions.
      En 1970, les Monty Python firent un sketch à succès dans lequel la serveuse d'un restaurant proposait aux clients ( à haute voix) un menu dans lequel tous les plats contenaient du SPAM ( " Eggs with SPAM ", etc.) Et, au bout d'un moment, les clients reprenaient en chœur : " SPAM, SPAM, SPAM !"
      Plus tard, des internautes imaginèrent d' inonder toutes les discussions sur Internet par des commentaires sans rapport avec le sujet, qu'on appela Spams.

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    3. Vous publiez plus les commentaires ou les gens se foutent autant de vos billets que des miens ?

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    4. 1) Oui, les gens se foutent autant de mes billevesées que des vôtres,
      2) quittant l'ordinateur vers sept heures du soir, tous les commentaires qui arrivent ensuite doivent attendre le lendemain matin (et encore, pas très tôt…).

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    5. Les spams ne sont pas des commentaires sans rapport avec le sujet mais des publicités "non sollicitées" ou messages émis en masse. Mais c'est vrai qu'Arié connait mieux les blogs que vous et moi, Didier, qui en tenons depuis environ 15 ans et est tout à fait apte à donner son avis. D'ailleurs, il a un avis sur tout, notamment tous les sujets qu'il ne connait pas.

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    6. Mais non M.Goux ! On ne manque pas de venir vous lire !

      Mais parfois on a peur de faire un commentaire trop bébête,
      et, pour ce billet-là (ci ?), de venir troubler votre "repos"...
      😏
      Bibi

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    7. Tranquillisez-vous : pour ce qui est de troubler mon repos, M. Arié s'en charge très bien tout seul !

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  2. je ferai remarquer qu'ils ont tout de même intégré un représentant de la minorité albinos au milieu de ces mâles blancs.

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  3. petit annonce : si jamais un de vos lecteurs, ex chasseur, ou vétéran de sainte mère l'église, veut se débarrasser d'une USM2 le fusil du deuxième monsieur du premier rang à gauche, qu'il n'hésite pas a se manifester. je connais un collectionneur de tromblons intéressé

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    1. Message passé !

      Mais, vu le nombre extraordinairement confidentiel de gens passant par ici, vos chances de succès restent minces…

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    2. ( dommage que vous ne validiez pas mes plus beaux commentaires, je pense à ma réflexion sur la fin des blogs qui se croient politiques).

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    3. Je ne valide pas les commentaires qui n'ont rien à faire ici. Et encore moins s'il s'agit de l'un de vos petits règlements de comptes avec Nicolas…

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    4. Ce commentaire ne me semblait pas hors sujet, en réponse à votre " les gens se foutent autant de mes billevesées que des vôtres", adressé à Nicolas, pour expliquer que seuls les blogs politiques n'ont plus d'avenir.
      Mais, comme on dit sur tous les blogs, " Je suis chez moi et je fais ce que je veux "

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  4. La série préquelle Better Call Saul est peut-être plus réussie, dans son genre cinématographique et son jeu d'acteurs, que Breaking Bad.
    Quant à Band of Brothers cis-gender, c'est effectivement une très belle série de propagande US, au même titre que le Soldat Ryan et autres glorifications hollywoodiennes du débarquement en Normandie. A classer avec la chansonnette du petit joufflu « Si les ricains n'étaient pas là, nous serions tous en Germanie ».
    Alain Peyrefitte a rappelé pourquoi de Gaulle ne célébrait pas le débarquement du 6 juin, la fameuse « Operation Overlord » (opération Suzerain et son corollaire le petit vassal) :
    « Cela a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Ils avaient préparé leur AMGOT (gouvernement militaire d'occupation) qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avancée de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie (à Boston, les fameux billets drapeaux), qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis. »
    Et, c'est toujours en pays vassal que nos derniers dirigeants se conduisent à l'égard des USA comme Sarko l'américain (sic !), les Young Leaders de la French American Foundation comme Hollande, Juppé, Phillippe, Pécresse et Macron, tous formés dans la défense des intérêts US et de son bras armé l'OTAN.

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    1. Ah, ce bon vieux trépignement gaullien ! Celui du vieil enfant capricieux qui voudrait bien monter sur le podium à la remise des prix, alors qu'il n'a rien branlé durant toute l'année scolaire !

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  5. En attendant, c'est le cancre européen qui se tient au fond de la classe, près du radiateur, qui cet hiver va se cailler les miches à cause du prix du gaz. Gaz russe, via l'Inde qui le revend à prix d'or ou gaz de schiste US dont l'extraction est redevenue rentable surtout qu'il est payé en dollars dont la valeur est maintenant supérieure à celle de l'euro.
    Et pas question de passer au chauffage électrique dont le mégawatt/heure dépasse les 1000 euros, contre 85 euros il y a un an, toujours à cause du tarissement des flux de gaz russe vers l’Europe car nombre de centrales thermiques utilisent du gaz pour générer de l’électricité.
    Bilan : C'est le Suzerain qui se frotte les mains d'avoir rendu inévitable la réaction russe en Ukraine par son influence à peine masquée sur ce pays depuis 2014. Et c'est le petit vassal otanesque qui voit son économie s'effondrer pour avoir appliquer les sanctions à effet boomerang demandées par son maître contre la Russie.

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    1. " pas question de passer au chauffage électrique "
      Sauf pour les salariés d' EDF qui ont toujours, je crois, droit à l'électricité gratuite, y inclus pour leurs résidences secondaires.
      Je me souviens d'un patient, cadre à EDF, qui n'a jamais voulu croire qu'en tant que médecin, je payais de sacrées cotisations pour avoir droit à l ' Assurance-maladie de la Sécurité.

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  6. Correction du précédent ( j' avais oublié qu'on était sur un blog littéraire...):
    " Sauf si on fait partie des salariés d' EDF qui ont..." etc.

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  7. Analyses, analyses… je vous trouve bien indulgent avec ces deux éjaculats d'anti-américanisme, non seulement puérilement "droitier" mais en outre totalement hors sujet par rapport au billet.

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  8. Désolé mais il ne s'agit pas d'anti-américanisme, j'apprécie certains éléments de sa culture sinon je n'aurai pas vécu pas mal de temps aux USA. Je dénonce simplement l'influence de son bras armé l'Otan dont la raison d'être actuelle consiste à vouloir démanteler la Fédération de Russie, affaiblir économiquement l'Europe et maintenir l'hégémonie de l'Empire américain sur le reste du monde.
    Quant à votre billet, il évoque la série américaine Band of Brothers et "ce qu'il advint des troupes aéroportées américaines aux alentours du 6 juin 1944, en notre belle Normandie." Je ne pense donc pas être totalement hors-sujet en rappelant quel était le véritable but de " l'Operation Overlord ". Mais je comprends qu'en vieux droitier atlantiste, chaussures Weston bien cirées, cela vous défrise un peu.
    Je vous laisse donc déverser (ou éjaculer à votre convenance), votre anti-américanisme primaire (reductio ad absurdum) consistant à dénigrer les récents mouvements sociétaux américains fondés sur la théorie du genre, le wokisme et la cancel culture.

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  9. Je maintiens que vos diatribes – convenues – sont hors-sujet par rapport à Band of Brothers.

    Et j'en resterai là pour ma part.

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  10. Vous allez cirer vos chaussures ?
    ( cet Agan est amusant, il ne s' exprime que par clichés)

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  11. L’utilisation de termes couvrant le même champ sémantique comme  : « clichés », « convenues », « puéril », permet de rejeter la caractérisation qu’ils décrivent au motif qu’elle serait fausse, trop simpliste ou trop généralisante. Ce jugement négatif, renforcé par l'emploi d'autres termes péjoratifs, occulte la possibilité que ce que j’ai écrit renferme sa part de vérité et se démarque ostensiblement du discours dominant dans les médias. Il est aussi révélateur de la fatuité de ceux qui le portent et que j'aurai légèrement écornée.

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  12. Si vous parlez d'une panne depuis, en gros, dimanche matin, je confirme. Les flux RSS et les liens qui vont avec sont pourris.

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  13. C'est ça. Par exemple, je n'ai plus accès à votre blog "bistro". Même avec le masque et le pass vaccinal.

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  14. Et ça vous manque vraiment beaucoup ?

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  15. « Ave, Spectator, ceux qui ne mourront jamais ne te saluent pas ».

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.