Elle relate, cette coupure, qu'à Dinan, le 10 mars dernier, une femme a été massacrée à coups de couteau, et jusqu'à ce que mort s'ensuive, par… par… par sa concubine.
Voulant me mettre en règle avec ma conscience, je suis allé fouiller les entrailles du compte touitteresque d'Élodie J., pour voir si elle avait bien pensé, alors, à pousser un grand cri d'indignation face à cette violences-faites-aux-femmes (syntagme figé), comme elle le fait environ cinq fois par semaine.
J'ai été fort surpris de ne rien trouver.
Un moment d'inattention peut-être ? Ou bien, quand les petits meurtres se passent entre femmes, peut-être ne peuvent-ils être officiellement comptabilisés comme féminicides ?
Du coup, dois-je lui signaler l'affaire par himmel privé, afin qu'elle puisse tenir ses fiches bien à jour ?
Mais, si je le fais, la demoiselle sera-t-elle éperdue de gratitude envers nous – moi et ma vigilance citoyenne – ou bien si elle m'en voudra pour la légère trace de sarcasme qu'elle s'imaginera déceler chez son lanceur d'alerte, pourtant bien innocent de toute arrière-pensée ironique ?
Je me perds en conjectures.
Si on veut voir le bon côté de la chose, il faut rendre un hommage appuyé à cette massacreuse de sa concubine, qui vous permet d'échapper au Maître et à ses Précieuses où vous étiez encalminé depuis dix jours !
RépondreSupprimerBah, les lesbiennes sont souvent hommasses...
RépondreSupprimerPas du tout d'accord avec vous, mon cher Fredi : je pense, moi, que notre miss est toujours de la plus entière, la plus inaltérable bonne foi. C'est ce qui fait d'elle ce mélange, à la fois attachant et un peu effrayant, de Mère Teresa et de Robocop.
SupprimerQuant à la remarque de messire Étienne, il va de soi que je l'ai immédiatement communiquée à l'officine de vigilance la plus à même de prendre contre cet ignoble individu les mesures qui s'imposent.
Vous faites bien de communiquer les propos de M. Jacques Etienne aux autorités compétentes, mais je crains devoir faire de même vous concernant car ne pas réguler les commentaires de vos billets et laisser de tels propos accessibles à vos lecteurs les plus jeunes va obliger les tribunaux, assistés de toutes les ligues de vertu à se pencher sur votre cas. Franchement, je ne voudrais pas être à votre place.
SupprimerLa Dive
Quand le lieutenant du roi nous accueillera sur sa galère, messire Étienne et moi-même, j'espère qu'il aura la bonté de nous enchaîner côte à côte sur le même banc : à discuter, le temps de rame nous paraîtra moins long…
SupprimerSurtout si on accompagne cette faveur de quelques bons flacons et victuailles !
SupprimerAinsi que de quelques ribaudes, peu farouches et amplement fessues...
SupprimerVoilà qui devrait enchanter tout le monde ici : "Au Minnesota la "femme de l'année" est un homme". Et dans l'article on apprend que "plus le wokisme avance plus les femmes disparaissent".
RépondreSupprimerJ'avais lu ce joli fait divers dans le télégramme, il me semble. Y a que la presse libre de province qui ose encore frétiller sur les chiens écrasés. Je me suis dit bon on arrive vraiment à l'égalité. Le féministe total. Maintenant entre temps on vient de retrouver des restes humains dans les canalisations à Lyon . Comme quoi des gens finissent pas leurs assiettes dans les fast food. En tout cas la bonne nouvelle c'est qu'on arrive à faire fuire les gens à qui il reste des particules, nos voisins rosbeefs en l'occurrence, qui du coup hésitent a nous envoyer leur King Charlus. Les nobles du 21 ème siècle ont bien memorisé l'histoire 👑mais je fais du hors sujet. #désolé 😉
RépondreSupprimerIl est vrai que faire accéder de plein droit les femmes au "féminicide actif" est une véritable conquête féministe…
SupprimerEn dehors de quelques banalités que tout le monde connaissait depuis longtemps ( on n'offre pas à Noël un fusil à bouchon à une petite fille ni un aspirateur-jouet à un petit garçon, préférences sexuelles hétéros, homos ou bi, etc.) quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'apporte le mot " genre", que tout journaliste qui se respecte emploie désormais à la place de " sexe" ?
RépondreSupprimerJ'ai essayé de mettre Monsieur Littré à contribution pour vous aider à comprendre une subtilité qui a l'air de vous échapper, Docteur :
Supprimer- SEXE (lat. sexus, XIIe s., Greg) n. m. Conformation particulière des êtres vivants, appropriée à leur rôle dans la procréation.
- GENRE (lat. genus 1200), Caractère commun à diverses espèces ; ce qui comprend des variétés puis des individus. Le genre animal.
C'est clair ou bien ?
Mon cher Arié, je pense qu'employer genre plutôt que sexe permet, dans une certaine mesure, de "cacher la merde au chat" et de faire passer pour scientifique une simple aberration idéologique.
SupprimerEssayez d'affirmer aux gens que le sexe des individus n'est nullement déterminé à la naissance mais qu'il est entièrement le résultat qu'une "construction sociale", imaginée et ourdie en vue d'une oppression : tout le monde vous regardera au mieux comme un plaisantin, au pire comme un malade mental.
Mais remplacez "sexe" par "genre" et vous aurez des chances d'accrocher quelques gogos à votre hameçon.
La tonalité sarcastique de ce billet m'a, ce matin, rempli d'une joie profonde. En cela, je vous en remercie.
RépondreSupprimerEh bien, je n'aurai pas tout à fait perdu mon temps, dans ce cas !
SupprimerIl y a en moyenne 120 ou 130 féminicides par an. Elodie a pu en omettre un par mégarde. Vous cherchez le mal partout, le vieux. Ou alors, elle a voulu épargner les costarmoricains de service. Quoi qu'il en sot, c'est sans doute tout à son honneur.
RépondreSupprimerC'est pas de chance qu'elle ait oublié justement celui-là : c'est prêter le flanc bêtement...
SupprimerCela dit, la notion de "féminicide" est en elle-même absurde ; ou, au moins, fort mal adaptée à ce qu'on prétend lui faire signifier.
DG
Du reste, seulement une centaine de "féminicides" ? Vu la quantité de couples existants et le nombre de femmes horripilantes en circulation, je trouve ce petit nombre tout à fait rassurant !
SupprimerLe commentaire précédent était de mon fait…
SupprimerPour un couteau manipulé par deux femmes, on emploie le double féminin : la lame , mot féminin, mais également la manche :
RépondreSupprimer« coute.a.u : objet composé d'une manche munie d'une lame ».
Je me demande si ça fera avancer le schmilblick, mais une dame très intelligente et très savante vient de m'expliquer que sexe et genre c'est ce qu'on veut et ça n'a aucune importance que ce soit ceci, cela, ou autre chose !
RépondreSupprimerEt pour le prouver elle m'a dit : "Sinon, pourquoi
UNE FLEUR en français, serait UN FIORE en italien ?"
Le seul problème, c'est qu'elle s'est cru obligée d'ajouter, alors que je ne demandais rien : "Ce n'est pas une raison pour obliger les "trans" à partager les toilettes des hommes ou des femmes !"
Le titre du billet était prometteur pourtant, faisant passer devant mes yeux concupiscents de tendres images de pénitencier pour femmes, avec passage obligatoire sous la douche pour aider ces dames à trouver le temps moins long en prison..
RépondreSupprimerGalatine.
Eh beh… tant d’honneur… j’en reste baba.
RépondreSupprimer(Je n’arrive pas à me connecter, vous aurez dans aucun doute reconnu ma visite égarée par chez vous)
Je pense que oui, cher Le Mouton !
SupprimerC’est mon nouveau surnom « le Mouton » ?
SupprimerEt en plus, je vois que mon commentaire s’est incrusté n’importe où… décidément, les téléphones intelligents, c’est plus ce que c’était.
SupprimerBref, je me suis égarée chez vous, dans tous les sens du terme.
Elodie.
Mes plus plates excuses, très chère : à la faveur d'une panne de cerveau momentanée, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre !
SupprimerSinon, je vous rassure : moi non plus, depuis l'iBigo, je ne parviens pas à me faire reconnaître… par mon propre blog.
SupprimerMe voilà donc rassurée !
SupprimerLa prochaine fois, pensez à inscrire votre prénom ou vos initiales au bas de votre commentaire : ça vous évitera d'être prise pour un Mouton…
SupprimerOn rigole, mais des gouvernements et des entreprises. se croient obligés de suivre le mouvement, pour plaire à une proportion infime d' électeurs ( 1/ 100 ? 1/1000 ?) . J'avais déjà vu que les commandants de bord de la Luftanzha avaient trouvé, pour s'adresser aux passagers, une formule plus neutre que " Mesdames Messieurs"; je lis aujourd'hui dans le flash du Figaro qu'en Allemagne: la procédure administrative du changement de genre sera bientôt simplifiée...
RépondreSupprimerFinalement, on est plutôt content de ne pas avoir vingt ans aujourd'hui : vous imaginez ça, vous, d'être obligé de demander son autorisation à une fille avant de la sauter ? Y a plus de vie possible dans ces conditions !
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