samedi 27 mai 2023

Le plus couillu des deux…


 Irrésistible Edwy Plenel, qui passe son temps à faire des moulinets avec son épée de Zorro mediapartique, mais qui se réfugie en pleurnichant entre les bras de la police parce qu'une fille lui a tiré les cheveux à la récré. On espère au moins que cette femelle en furie ne lui aura pas, en plus, fait couler le maquillage.

En tout cas, respect et admiration pour Maïwenn : il était déjà fort beau de sa part d'avoir eu le cran de faire tourner Johnny Depp, en dépit des criailleries de la volaille moitaussi rongée par son envie du pénal, et de s'afficher ensuite avec lui à Cannes. Mais cette montée de marches n'était encore rien à côté de la traversée de restaurant qu'elle s'est offerte, pour aller sans hésitation ni crainte infliger une nasarde à la moustache stalinoïde, qui s'est aussitôt mise à couiner pour la plus grande joie des petits et des grands.

Quelques âmes naïves s'étonneront peut-être de ce que les pasionarias de moitaussi n'aient pas applaudi la cinéaste des deux mains plutôt que de la vouer aux gémonies : après tout, qu'une femme se rebiffe ouvertement et physiquement contre un mâle blanc de plus de cinquante ans qui l'avait malmenée, voilà qui aurait dû réjouir ces amazones.

Naïveté en effet : pour que les diverses officines de ces tricoteuses new age continuent à prospérer, il importe que les femmes soient victimes, toujours victimes, entièrement et seulement victimes. Et elles voient bien que quand l'une d'elles refuse de jouer le jeu et de sangloter en mesure, c'est le brin de laine qui sort du pull et menace de le détricoter entièrement.

Si, pour aggraver le tout, la brebis hautement galeuse possède des talents dont elles-mêmes restent fort dépourvues, la panique menace.

Et c'est comme ça qu'on se retrouve toutes ensembles au chevet d'un vieux flic à la lippe embroussaillée qui, se voyant ainsi choyé et dorloté, lâche de plus belle la bonde à ses pleurs, victime d'une sorte de dépression post mediapartum.

 

5 commentaires:

  1. Duas habet et bene pendentes, comme diraient nos amis romains...

    DG

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  2. Ce qui est très étonnant dans cette histoire, c'est que tous ceux qui s'insurgent "quelle horreur, une agression" ne se demandent pas une seconde si elle a une bonne raison.

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    1. Ne surtout pas se poser de questions embarrassantes (ni même de questiOns tout court, d'ailleurs) est la première vertu du bon militant.

      DG

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    2. Il faut une bonne raison pour cracher sur le moustachu ? C'est nouveau...

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    3. Elle n'a même pas craché "pour de vrai". Et l'autre pitoyable clown s'est tout de même précipité dans les jupes du pion en chouinant qu'il était "traumatisé" !

      (Tiens, j'ai récupéré mon identité, on dirait…)

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.