"Si j'avais autant d'esprit que Nicolas, je me demanderais aussitôt si le phénomène se produirait aussi en regardant ma bite." : c'est grotesque. Ca fait bien longtemps que je ne vois plus ma bite.
Ce film est un pur chef-d'oeuvre. c'est magnifique de tension, la musique...tout est incroyable. J'avais lu le livre après avoir vu le film et le film est bien supérieur au livre. Par exemple on ne retrouve pas dans le livre, le face à face sur la barque, Cassel n'imaginant pas son frère incarné par Paul Meurisse comme chef de la résistance...Pour une raison que j'ignore, ce film est sorti aux USA en 2006 et a été "élu" officieusement comme meilleur film étranger de l'année par de nombreux critiques de cinéma...le seul faux pas du film est l'apparition de De Gaulle...évidemment un tel chef d'oeuvre ne pouvait rester impuni, puisqu'on a eu droit il y a quelques années (2008) à une production intitulée les femmes de l'ombre qui traite des femmes dans la résistance avec Sophie Marceau...
Ah, je suis bien heureux de ce que vous dites, à propos de la malheureuse scène avec de Gaulle qui, seule, empêche ce film d'être vraiment parfait ! J'ai d'ailleurs essayé de dire pourquoi (trop rapidement), ce matin même dans mon journal.
comparons alors nos raisons, j'en vois plusieurs: 1/ l''effet spécial est raté, nous sommes à la fin des années 60 2/ Melville met en scène des héros de fiction Gerbier, Félix et nous impose une personne existante encore vivante, il y a un hiatus entre personnes fiction/personne réelle 3/ De Gaulle est trop incarné dans l'imaginaire français surtout à cette période pour être représenté par un vague effet spécial, ça ne marche pas...ça peut marcher sur ceux qui n'ont pas De Gaulle en en tête...d'ailleurs généralement les "biopics" des personnages plus ou moins contemporains...dont on a pléthore d'images (Ali, Edith Piaf...) ne marchent pas avec moi et je refuse souvent de regarder, même si j'en distingue 2-3 qui ont "marché", Mesrine avec Vincent Cassel et Gainsbourg vie héroïque
A lire votre journal, je regrette un peu de ne pas avoir écouté Radio 7 dans les années 80's. Je devais probablement snober cette fréquence juste parce qu'elle émanait de France Inter et j'ai donc manqué une rubrique littéraire qui devait être épatante !
Épatante, épatante… n'exagérons rien ! Je suis même à peu près sûr que j'éprouverais une légère consternation si, d'aventure, il m'était donné de réécouter tout cela.
« J'ai bien dû voir cette Armée des ombres quatre ou cinq fois, ces cinquante dernières années. Eh bien, malgré cela, mon admiration pour ce film fut, hier soir, inentamée. Avec toujours, cependant, cette minuscule réserve que je trouve la scène londonienne inutile et même gênante : non seulement la brève apparition du faux de Gaulle accrochant une décoration (laquelle, d'ailleurs ?) sur la poitrine de Paul Meurisse n'apporte rien au film, mais, tout au contraire, elle aurait plutôt tendance à lui enlever quelque chose. Balzac savait bien, lui, qu'il vaut mieux éviter, tant que c'est possible, d'introduire un personnage réel, historique, dans un récit de fiction parfaitement maîtrisé : loin de l'authentifier, de le renforcer, cette irruption à presque toujours pour effet, paradoxalement, de le rendre moins intense. D'autant plus quand, comme dans ce film, la scène ainsi créée est tout à fait anecdotique voire inutile. »
Flannery O'Connor : J'ai lu avec intérêt tous vos anciens billets la concernant. Je vais sans doute commander " mon mal vient de plus loin " dont vous dites du bien dans les commentaires. Et un des livres de Katherine Anne Porter que je ne connais pas. Joyce Carol Oates: D'elle je n'ai lu que "Mudwoman" et plus récemment "Paysage perdu " que j'ai vraiment beaucoup aimé. Je vais continuer avec...???
Ceci dit, si je peux me permettre, j'ajouterais que j'ai aussi beaucoup apprécié votre façon très sympathique et amusante de décrire vos relations complices ( et mouvementées: mercredi 21) avec votre chien Charlus, très présent dans ce journal de juin ( il m'a semblé...) Bibi
Pour K. A. Porter, je vous recommande son roman : La Nef des fous.
En ce qui concerne J. C. Oates, je vous propose de lire Nous étions les Mulvaney ou bien celui qui s'appelle Les Chutes ou encore un de ses derniers parus (en 2017) : le très étonnant Un livre de martyrs américains.
"Si j'avais autant d'esprit que Nicolas, je me demanderais aussitôt si le phénomène se produirait aussi en regardant ma bite." : c'est grotesque. Ca fait bien longtemps que je ne vois plus ma bite.
RépondreSupprimerLes miroirs ne sont pas faits pour les chiens…
SupprimerJ'ai beaucoup aimé la question angoissante du samedi 24.
RépondreSupprimerD'autant plus angoissante que je n'ai toujours pas la réponse...
SupprimerDG
Il reste que "L'Armée des ombres", revu justement hier soir, reste le plus grand film français sur la Résistance.
RépondreSupprimerDG
Ce film est un pur chef-d'oeuvre. c'est magnifique de tension, la musique...tout est incroyable. J'avais lu le livre après avoir vu le film et le film est bien supérieur au livre. Par exemple on ne retrouve pas dans le livre, le face à face sur la barque, Cassel n'imaginant pas son frère incarné par Paul Meurisse comme chef de la résistance...Pour une raison que j'ignore, ce film est sorti aux USA en 2006 et a été "élu" officieusement comme meilleur film étranger de l'année par de nombreux critiques de cinéma...le seul faux pas du film est l'apparition de De Gaulle...évidemment un tel chef d'oeuvre ne pouvait rester impuni, puisqu'on a eu droit il y a quelques années (2008) à une production intitulée les femmes de l'ombre qui traite des femmes dans la résistance avec Sophie Marceau...
RépondreSupprimerAh, je suis bien heureux de ce que vous dites, à propos de la malheureuse scène avec de Gaulle qui, seule, empêche ce film d'être vraiment parfait ! J'ai d'ailleurs essayé de dire pourquoi (trop rapidement), ce matin même dans mon journal.
RépondreSupprimercomparons alors nos raisons, j'en vois plusieurs: 1/ l''effet spécial est raté, nous sommes à la fin des années 60 2/ Melville met en scène des héros de fiction Gerbier, Félix et nous impose une personne existante encore vivante, il y a un hiatus entre personnes fiction/personne réelle 3/ De Gaulle est trop incarné dans l'imaginaire français surtout à cette période pour être représenté par un vague effet spécial, ça ne marche pas...ça peut marcher sur ceux qui n'ont pas De Gaulle en en tête...d'ailleurs généralement les "biopics" des personnages plus ou moins contemporains...dont on a pléthore d'images (Ali, Edith Piaf...) ne marchent pas avec moi et je refuse souvent de regarder, même si j'en distingue 2-3 qui ont "marché", Mesrine avec Vincent Cassel et Gainsbourg vie héroïque
RépondreSupprimerA lire votre journal, je regrette un peu de ne pas avoir écouté Radio 7 dans les années 80's. Je devais probablement snober cette fréquence juste parce qu'elle émanait de France Inter et j'ai donc manqué une rubrique littéraire qui devait être épatante !
RépondreSupprimerLa Dive
Épatante, épatante… n'exagérons rien ! Je suis même à peu près sûr que j'éprouverais une légère consternation si, d'aventure, il m'était donné de réécouter tout cela.
SupprimerExtrait de mon journal d'hier :
RépondreSupprimer« J'ai bien dû voir cette Armée des ombres quatre ou cinq fois, ces cinquante dernières années. Eh bien, malgré cela, mon admiration pour ce film fut, hier soir, inentamée. Avec toujours, cependant, cette minuscule réserve que je trouve la scène londonienne inutile et même gênante : non seulement la brève apparition du faux de Gaulle accrochant une décoration (laquelle, d'ailleurs ?) sur la poitrine de Paul Meurisse n'apporte rien au film, mais, tout au contraire, elle aurait plutôt tendance à lui enlever quelque chose. Balzac savait bien, lui, qu'il vaut mieux éviter, tant que c'est possible, d'introduire un personnage réel, historique, dans un récit de fiction parfaitement maîtrisé : loin de l'authentifier, de le renforcer, cette irruption à presque toujours pour effet, paradoxalement, de le rendre moins intense. D'autant plus quand, comme dans ce film, la scène ainsi créée est tout à fait anecdotique voire inutile. »
Flannery O'Connor :
RépondreSupprimerJ'ai lu avec intérêt tous vos anciens billets la concernant. Je vais sans doute commander " mon mal vient de plus loin " dont vous dites du bien dans les commentaires.
Et un des livres de Katherine Anne Porter que je ne connais pas.
Joyce Carol Oates:
D'elle je n'ai lu que "Mudwoman" et plus récemment "Paysage perdu " que j'ai vraiment beaucoup aimé.
Je vais continuer avec...???
Ceci dit, si je peux me permettre, j'ajouterais que j'ai aussi beaucoup apprécié votre façon très sympathique et amusante de décrire vos relations complices ( et mouvementées: mercredi 21) avec votre chien Charlus, très présent dans ce journal de juin ( il m'a semblé...)
Bibi
Excellent choix, quant à Flannery O'Connor !
SupprimerPour K. A. Porter, je vous recommande son roman : La Nef des fous.
En ce qui concerne J. C. Oates, je vous propose de lire Nous étions les Mulvaney ou bien celui qui s'appelle Les Chutes ou encore un de ses derniers parus (en 2017) : le très étonnant Un livre de martyrs américains.
Voilà.