samedi 25 juillet 2015

Physiologie du gauchiste


À Nicolas, social-traître exemplaire.

La plus voyante des particularités du gauchiste, qui peut sembler paradoxale mais qui est son ressort le plus profond, c'est sa détestation viscérale de tout ce qui est de gauche ; je veux parler des gentils naïfs qui pensent que l'on peut concilier ces deux contraires que sont socialisme et liberté. Cette haine est logique et cohérente, dans la mesure où le gauchiste ne hait rien tant, justement, que la liberté, laquelle semble n'exister que pour infliger de cruels démentis à ses théories absurdes. La répulsion que lui inspirent les démocrates se réclamant des idées de gauche est telle qu'il  préférera toujours s'allier avec les pires monstres, pourvu que ceux-ci les aident à exterminer la race maudite des sociaux-démocrates, quelle que soit la manière dont on choisisse de les nommer. Comme je n'ai pas l'intention d'écrire une étude longue et fouillée sur le sujet, vous chercherez vous-mêmes (et trouverez sans difficulté aucune) toutes les preuves de la constante collusion entre communistes et nazis, dans les années vingt, trente et même quarante du siècle passé.

La libre parole est le second ennemi personnel du gauchiste. Il est tellement imbibé de Bien, si persuadé qu'il sait comment rendre le peuple heureux, au besoin malgré lui, que toute voix discordante, ou même simplement bémolisante, lui est insupportable ; on le voit alors réclamer à grands cris des juges, des lois, des geôles et des bâillons pour tous ceux qui osent délirer un peu différemment de lui. Cette appétence pour la tyrannie, qui est leur caractéristique principale (on connaît leurs émerveillements historiques), ils parvenaient encore à la camoufler à peu près lorsque seuls leurs leaders s'exprimaient, ceux-là ayant acquis suffisamment de rouerie dialectique pour ne pas laisser voir à tout le monde leur vrai visage, qui aurait fait peur aux petits enfants et provoqué des fausses couches chez les jeunes femmes en situation intéressante. Mais, ensuite, sont arrivés les blogs, grâce à quoi le moindre imbécile a pu soudain exprimer le “fond” de sa “pensée”, c'est-à-dire, si l'on préfère se passer des guillemets, la pulsion primale qui lui fait adorer les miradors et les barbelés qui sont autour. Dans les balbutiements et les invectives de ceux-là, on pouvait désormais lire à livre ouvert, ils étalaient sans le savoir ce qu'ils étaient et ce qu'ils sont, des êtres rongés par l'envie, le ressentiment, la haine de tout ce qui prétend vivre sans se soumettre à leurs grisâtres impératifs. Évidemment, parmi ces grimaciers divertissants, le plus intéressant est le camarade Gauche de Combat, simplement parce qu'il est l'un des plus sots, ce qui fait que nul “surmoi” ne vient l'empêcher de dévoiler, billet après billet, l'individu qu'il est vraiment, c'est-à-dire ce molosse édenté, écumant de rage impuissante, prêt à planter ses gencives dans les mollets de toute personne dont l'existence lui semble être un naufrage un peu moins radical que la sienne. – Mais, évidemment, il y en a d'autres, presque aussi amusants.

Bien entendu, la tendance naturelle est de se moquer et d'éclater de rire. N'oubliez tout de même pas – surtout si vous vous pensez et vous dites de gauche – que le rêve ultime et jamais perdu de vue de ces cloportes-là est de vous anéantir, comme ils ont déjà réussi à le faire plusieurs fois dans un passé récent.

44 commentaires:

  1. Qu'est ce que je viens foutre dans cette histoire ? Bon je vais vous lire.

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  2. Lu. Vous êtes injuste avec gauche de combat. Vous avez oublié de dire qu'il est médiocre. Néanmoins, je vais faire la publicité de votre billet dans Twitter pour accentuer mon côté collabo. Ne ne dites à personne. Au fait ! Désolé de ne pas pouvoir venir chez vous cette semaine mais je bosse. Quant à Tonnégrande, il part chez les rosbifs avec sa fille.

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  3. A part ça, un lecteur avisé pourrait se demander si vous avez écrit ce texte à jeun.

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    1. Et pourquoi donc ? Vous y avez trouvé des fautes de frappe en nombre inquiétant ?

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    2. Jegou ne s'imagine pas qu'on puisse écrire un post à jeun.

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  4. Des petits curés, limités à la définition des camps du bien (auquel ils s'identifient, par grand courage et superstition) et du mal.
    Des petits maîtres Capello, obsédés par la morale (ils n'ont que çà à la bouche), toujours prompts à attribuer leurs bons et mauvais points.
    Des merdes intellectuellement inférieures (même aux plus tristes réacs qui n'ont pour combat que l'empalement de fonctionnaires et la réduction du prix de leur digicode).
    Des petits êtres qui rampent, se rêvant kapos ou garçons vachers, enivrés à l'idée de fouetter la vieille fesse récalcitrante aux dictats de leur kommandantur.
    Des petites salopes, même pas baisables, avec qui passer une demi-heure autour d'une mousse, devient encore plus chiant que de se taper l'intégrale de Derrick en biélorusse.
    Des sous-bites, infoutues de se reproduire, tant il font fuir les filles gracieuses, intelligentes et volubiles.

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    1. De l'excellent Anton !
      On sent bien au fur et à mesure de la lecture comme une sorte d'inflation dans l'agacement d'où les termes familiers des deux dernières phrases (termes plus que de circonstance concernant les raclures dont nous parlons).
      En tous les cas, j'ai bien ri.

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    2. Anton
      C'est la forme !

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  5. Voilà un dimanche qui commence bien -)

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  6. Bien que j'ignore tout de Gauche de Combat et ne cliquerai même pas sur votre lien, je vous dis bravo !

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  7. mettre la gueule de michel simon un couteau entre les dents pour illustrer le gauchisme, pas besoin de lire le reste, on voit tout de suite que ça ne passe pas.

    pour illustrer votre penchant politique préféré vous collerez une miss France et un bébé mignon entre les bras..?



    Stanislas



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    1. Pour moi, c'est ça, un gauchiste.
      C'est un Stanislas (Staline est là).

      Pas une once d'amour, pas une molécule d'humour.

      Et pour couronner le tout, si je dois me baser sur une expérience vécue avec une gauchiste femelle que j'ai connu bibliquement, ça baise mal.

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    2. La photo de Michel Simon est bienvenue !!
      Elle m'a immédiatement fait penser à l'affiche contre le bolchevisme ! La ressemblance est bluffante.
      http://www.politis.fr/local/cache-vignettes/L475xH761/1919-affiche-comment-voter-contre-le-bolchevisme-c054d.jpg

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  8. J'adore le portrait de Nicolas en social traître exemplaire. Le blogueur français qui fait le plus de fautes d'orthographe au centimètre carré et qui néanmoins se pose en locomotive du net et en donneur de leçons toutes catégories.
    L'indispensable boule à facettes qui montre tellement bien ce que la France est devenue : un gros bébé joufflu qui ne sait même plus où il habite et qui tient à le faire savoir urbi et orbi...
    (Oui, je suis un peu caustique. Le seul commentaire (tout à fait anodin) que j'avais laissé chez lui n'a même pas été publié. Laissons tomber.)

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    1. C'est quoi cette folle ? Ça fait belle lurette que je n'ai censuré personne à part Marco Polo par principe.

      Néanmoins cette truie mériterait des baffes : devenir insultant quand on n'est pas d'accord et n'a rien à dire.

      Quant à la locomotive, cela fait bien longtemps qu'elle est à vapeur (et contre le voile). Je fais des fautes mais je conserve des lecteurs parce que je dis des trucs drôles, intelligents, émouvants, populaires et que je parle de biere de bites et de nichons contrairement à de nombreux blogueuse set blogueurs qui ont un manche dans le cul. Et en plus je suis particulièrement modeste même s'il m'arrive de me trouver normal et tous les autres maigres.

      Bref. Connasse.

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    2. Je suis allé voir ce que la dame dit sur son blog.

      Ca donne cela : "Certains naïfs pensent que les mots sont les extensions naturelles des choses. Et par conséquent qu'un mot ne saurait exister que dans la mesure où il correspond à une réalité tangible, ou du moins généralement reconnue comme étant réelle.
      C'est évidemment méconnaître le véritable processus des choses, selon lequel les mots précèdent l'apparition de l'objet. Ce dernier n'étant en définitive qu'une exemplification du mot."

      C'est dommage elle ne fait pas souvent de billets. On pourrait rigoler.

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    3. En fait, à la réflexion, cette petasse me rappelle tous les petits procureurs de gauche qui me reprochent de donner mon avis dans les réseaux sociaux.

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    4. Merci pour le traitement spécial. C'est bien d'avoir des principes.

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    5. "[...] devenir insultant quand on n'est pas d'accord et n'a rien à dire." Venant de Jégou, c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charcuterie !

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    6. "Le blogueur français qui fait le plus de fautes d'orthographe au centimètre carré"

      Je ne crois pas... Il me semble que dans ce domaine (et dans bien d'autre), je le bats... En même temps, l'orthographe est la science des imbéciles.

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    7. "Néanmoins cette truie mériterait des baffes : devenir insultant quand on n'est pas d'accord "

      L’hôpital, la charité, tout ça....

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    8. Skandal, vous avez tort sur ce point, je vous l'ai déjà dit, à propos de cette phrase que vous citez régulièrement au sujet de l'orthographe.
      Non, l'orthographe est une science de la rigueur nécessitant une grande mémoire et impliquant une attention de tous les instants d'où la difficulté à être à 100% tout le temps.

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  9. Le bonheur tient à peu de choses. Ce gris dimanche promettait d'être morne et voilà qu'un billet l'illumine.

    Merci.

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  10. En toutes choses il faut considérer la fin, et lorsque la fin justifie les moyens, le résultat est couru d'avance. Ce sera toujours plus de haines, et nous pouvons être certains qu'elles existent.

    Voilà ce qu'en dit Ferdinand.

    Ce qui séduit dans le Communisme, l'immense avantage à vrai dire, c'est qu'il va nous démasquer l'Homme, enfin ! Le débarrasser des « excuses ». Voici des siècles qu'il nous berne, lui, ses instincts, ses souffrances, ses mirifiques intentions... Qu'il nous rend rêveur à plaisir... Impossible de savoir, ce cave, à quel point il peut nous mentir !... C'est le grand mystère. Il reste toujours bien en quart, soigneusement planqué, derrière son grand alibi. « L'Exploitation par le plus fort. » C'est irréfutable comme condé... Martyr de l'abhorré système ! C'est un Jésus véritable !...
    (...)
    Tous les fumiers sont prédicants ! Plus ils sont vicelards plus ils causent ! Et flatteurs ! Chacun pour soi !...Le programme du Communisme ? malgré les dénégations : entièrement matérialiste ! Revendications d'une brute à l'usage des brutes !... Bouffer ! Regardez la gueule du gros Marx, bouffi ! Et encore si ils bouffaient, mais c'est tout le contraire qui se passe ! Le peuple est Roi ! Le Roi la saute ! Il a tout ! Il manque de chemise !... Je parle de la Russie. À Leningrad, autour des hôtels, en touriste, c'est à qui vous rachètera des pieds à la tête, de votre limace au doulos. L'individualisme foncier mène toute la farce, malgré tout, mine tout, corrompt tout. Un égoïsme rageur, fielleux, marmotteux, imbattable, imbibe, pénètre, corrompt déjà cette atroce misère, suinte à travers, la rend plus puante encore. Les individualismes en « botte », mais pas fondus.
    (...)
    À nous donc les balivernes ! À notre renfort tous les supposés cataclysmes ! Les ennemis rocambolesques ! Il faut occuper les tréteaux ! Qu'on renverse pas la cabane ! Les coalitions farouches ! Les complots charognissimes ! Les procès apocalyptiques ! Faut retrouver du Démon ! Le même à toute extrémité ! Le bouc de tous les malheurs ! Noyer le poisson à vrai dire ! Étouffer la dure vérité : que ça ne colle pas les « hommes nouveaux » ! Qu'ils sont tous fumiers comme devant !
    (...)
    Mais les Soviets ils donnent dans le vice, dans les artifices saladiers. Ils connaissent trop bien les goupilles. Ils se perdent dans la propagande. Ils essayent de farcir l'étron, de le faire passer caramel. C'est ça l'infection du système.

    Céline, Mea Culpa. 1936. In Écrits polémiques. Éditions Huit. Québec. 2012.

    Grand malheur naît parfois de petites négligences.

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    1. C'est vrai qu'il avait choisi le bon camp, Céline.

      Louis

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    2. Céline choisir un camp, prétendument bon ou mauvais ? Quelle drôle d'idée ! Vous n'y pensez pas. Ce serait bien mal le connaître. Allons bon !

      L'homme élégant ne croit pas aux révolutions.

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    3. @ Louis : Certes, mais cela n'empêche pas que le constat soit juste.

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    4. Lettre à Albert Paraz. Klarskovgaard, 5 octobre 1948.

      – Ce qu'on me reproche tu vois (hors le Voyage) c'est surtout de ne pas être putain – comme tous, écrivains, journalistes – politiques. Tu sais quelle rage ont les putains de trouver que toutes les femmes sont putains – Ceux qui m'accusent sont des putains, vendus, « au trou du cul de l'enchère », à douze braquemards différents, s'il le faut ! JE NE SUIS VENDU À PERSONNE – femme du monde jusqu'au bout des ongles, infiniment vertueux et distingué ! Qu'on se le dise ! ET ON LE SAIT ! Et cette vertu, pour cette vertu on voudrait que je crève – Je suis un vivant reproche – Putain, employé, partisan, gonzesse de personne – ni du public, ni des propagandes, ni des patronages, ni du Diable ! Ah relisons Tallemant des Réaux, relisons Montluc, Agrippa, mes Dieux ! mes bougres ! mes potes ! Toute la France est trahison, sauf moi ! Tu peux l'écrire – Tous traîtres, par frousse, par connerie, par épicerie, par habitude.
      Je t'embrasse
      Louis

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    5. "par frousse"

      Oui, enfin, la fuite à Sigmaringen n'est pas non plus un éclatant fait de courage, même si elle a permis à Céline d'écrire un chef d’œuvre, "D'un château l'autre". Céline est un grand écrivain, mais de là à le choisir comme maître de vie et modèle de probité intellectuelle, il y a une grosse marge...

      Juste au passage, une pensée pour Lucette qui vient de fêter (le 20 juillet) ses cent-trois ans (quand on pense qu'elle avait fait graver sur sa tombe à côté de Céline les chiffres 1912 - 19-- pour la date de sa mort, elle s'est montrée vraiment pessimiste !).

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    6. Rendez-vous compte Emmanuel F., sans Sigmaringen pas de trilogie allemande. Privés "D'un château l'autre", de "Nord", de "Rigodon" nous serions... quelle horreur ! quel manque ! Pas de fuite à Sigmaringen, au poteau Céline ! Céline zigouillé par les Rouges, c'est une certitude. Avouez que nous aurions beaucoup perdu.

      Soyez rassuré, mon admiration sincère pour Céline ne m'a jamais amené à le choisir comme maître de vie et modèle de probité intellectuelle. Je l'aime, tout simplement. Mais un familier du blog de Didier Goux tel que vous le sait depuis longtemps.
      J'apprécie votre délicat hommage à Lucette.

      Pour terminer, cette justification à faible portée morale, j'en conviens.

      Je suis descendu à Sigmaringen par patriotisme pour entendre parler le français, parce que je suis un musicien, créateur de la langue française et que loin du « parler français » je meurs – Il y a peu de français ou semi français actuellement en France qui aient véritablement besoin du français ! musique.

      Lettre à Albert Paraz du 12 mai 1949.

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  11. "N'oubliez tout de même pas – surtout si vous vous pensez et vous dites de gauche – que le rêve ultime et jamais perdu de vue de ces cloportes-là est de vous anéantir, comme ils ont déjà réussi à le faire plusieurs fois dans un passé récent."
    Pas de souci, même si on a l'air très cons il nous reste le libre arbitre :-)

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  12. « C'est vrai qu'il avait choisi le bon camp, Céline. »
    Voilà bien un « raisonnement » typiquement gauchiste : Céline a choisi le mauvais camp pendant la guerre, donc il se trompe sur tout et se trompe donc sur le communisme, donc les communistes ne se trompent pas.

    Alain

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  13. ce qui plait tant au gauchiste, c'est le fameux point G Non, pas la fameuse zone érogène du sexe féminin, dont on n'est de surcroit pas sur qu'elle existe vraiment mais le point Godwin Le gauchiste est obsedé par tout ce qui concerne ou ressemble de près ou de loin au national-socialisme, il n'a que les mots d'extrème droite et d'heures les plus sombres de notre histoire a la bouche, le nazisme hante ses jours et ses nuits La grande chance du gauchiste, d'ailleurs, celle qui lui permet de pérorer dans tous les médias sans ressentir le moindre doute ou la moindre honte, c'est qu'un régime politique que personne ou presque ne considère comme étant de gauche (bien que le nazisme ressemble au communisme ou au socialisme sur pas mal de points)ait été plus loin dans l'horreur et l'inhumain que la totalité des révolutionnaires et autres tyrans-bouchers dits de gauche

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  14. Nonobstant son art qu'on peut en effet trouver nouveau et singulier, cet écrivain qui hélas agissait dans la cour des intellectuels, représentait la plus mauvaise part de la France, celle que vous semblez défendre ici, dénonciatrice, sectaire, haineuse, raciste, et froussarde, celle que l'on ne voudrait jamais revoir.

    Louis

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  15. Froussards, nous ? Qui a tellement peur des grands méchants musulmans et des diaboliques racailles qu'il use toute son energie a se convaincre (et a essayer de convaincre les autres) que les dérives de la civilisation arabo-musulmane n'ont rien a voir avec leur religion, leur cultures, leurs mœurs, leur coutumes Votre anti-racisme vous plait tant parce que vous savez que la loi est de votre coté et qu'elle peut punir vos adversaires pour une malheureuse paroles de travers Vous avez d'ailleurs raison d'en profiter et d'en jouir; nous aurions fait pareil a votre place

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  16. Au sujet d'écrivains qui agissaient dans la cour des intellectuels.

    Oh vieux tu sais, listes noires pas listes noires qu'est-ce que ça peut foutre ? Les intellectuels, ils sont « croupions » AVANT TOUT... Kemp Duhamel Sartre Camus Mauriac Aragon = croupions [ Les six écrivains cités étaient membres du Conseil national des écrivains (C. N. É.) et signataires d'une « liste noire » où figurait Céline, parmi une centaine d'écrivains à épurer pour faits de collaboration ]. Faut qu'ils se fassent mettre... USA ? URSS ? qui c'est qui met ? Toutes leurs cogitations finissent là, tendent à cela... comme les jeunes filles perpétuellement à marier. – Quel est le PARTI le plus avantageux ? par qui me ferai-je mettre maman ? Je méprise trop toute cette valetaille d'enculés éculés vieillards misés et remisés cent fois pour même tenir compte de leurs pires insultes, hargnes, anathèmes etc. Ce sont des filles...

    Lettre à Albert Paraz. Copenhague le 4 sept 1947.

    Soignez-vous Louis, ne vous masturbez pas trop, ça affaiblit et vous finissez par radoter. Lisez l'intégralité de MEA CULPA en guise de purgatif, vous comprendrez (peut-être) et vous irez mieux ensuite.

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  17. Allons, on se calme... Le gauchiste et le réac fonctionnent de la même façon, ils sont surtout soucieux de leur posture et de leur image, et non de la réalité, dont ils éliminent soigneusement tout ce qui viendrait contredire leurs discours "radicaux". S'ils étaient capables de se remettre en cause, ils ne seraient plus gauchistes ni réacs .

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    1. "S'ils étaient capables de se remettre en cause, ils ne seraient plus gauchistes ni réacs."

      Et ils seraient quoi, centristes ?

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    2. Billet très intéressant comme souvent.
      La chaussette qui lui est associée est à la bonne pointure !

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  18. Peut-être devriez-vous prendre plus de distance avec le sujet, être un peu plus objectif. Certes, il existe une partie de la gauche assez violente, très réactionnaire, il n'en reste pas moins que l'on retrouve la même tendance à droite (la rédaction même de certains blogs que je ne citerai pas en exemple, rien que pour ne pas leur faire des visites en plus en est une preuve toute entière) et il n'est intellectuellement pas honnête de pointer du doigt le pire de la gauche (ou d'un groupe humain, en général) pour le généraliser.

    Concilier socialisme et liberté est certes impossible, mais concilier capitalisme et liberté est au moins extrêmement difficile. Rien que sur la liberté d'investir : nous vivons dans un monde limité et les capitaux ne sont pas infiniment expansibles (sans compter le fait que les capitaux attirent les capitaux : plus on a de capital, plus on peut le faire fructifier et concentrer d'autant plus de capital) donc, fatalement, l'investissement est inaccessible à une partie de la population.

    Les gens de droite sont bien plus haineux et absurdes que les gens de gauche - vraiment beaucoup plus. Tous raisonnements qui ne leurs conviennent pas sont purement et simplement moqués, balayés d'un revers de la main. Il n'y a aucun argument logique de leur part, aucune réflexion, juste de l'égoïsme, de la haine, du nombrilo-centrisme et de la moquerie à l'état pur. Bien que je sois pour le respect, je donne au moins à ces gauchistes que vous décrivez le mérite de haïr pour une raison, pas pour le plaisir abruti de haïr.

    De plus, vous rappelez-vous bien que le nazisme s'est appuyé sur des capitaux d'origine privée pour arriver au pouvoir ? Et aujourd'hui, n'est-ce pas le RPR qui est en train de caresser du creux de la main les électeurs du Front Nazional ?

    Allons donc, camarade ! Je te laisse avec tes réflexions absurdes ainsi que ton charmant auto-portrait.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.