dimanche 18 novembre 2018

La roue de l'infortune, ou la fête au nœud-nœud


Mes bons amis, ceci n'est rien de moins qu'un appel au peuple, pour ne pas dire aux foules.  Plongé jusqu'aux oreilles dans un cycle de lectures aussi soljénitsynien qu'infernal, ainsi qu'on s'en est peut-être rendu compte au vu des précédents billets, j'ai décidé de faire une seconde tentative du côté de La Roue rouge, cette épopée héroïco-monstrueuse en huit volumes de près de mille pages chaque que le Russe a consacrée à la catastrophe qui s'est abattue sur son malheureux pays en 1917. La première, de tentative, s'était, je dois l'avouer, soldée par une noyade complète après cent ou deux cents pages, je ne sais plus trop. Mais, depuis hier que je suis à nouveau plongé dans le premier “nœud”, à savoir Août 14, il me semble que, cette fois,  je vais pouvoir me risquer vers le grand large, au lieu de couler piteusement dès la sortie du port. Si tel est bien le cas, il va me falloir acheter les sept volumes correspondant aux trois “nœuds” suivants, à savoir :

Novembre seize : un volume,
Mars dix-sept : quatre volumes,
Avril dix-sept : deux volumes.

Pas de problème pour les deux derniers nœuds, qui sont toujours “en vente libre”, donc pas trop chers. En revanche, avec l'absence de conscience professionnelle qui caractérise désormais la quasi-totalité des “grands” éditeurs, Fayard a laissé s'épuiser Novembre seize sans prendre la peine d'en faire un nouveau tirage. Résultat hélas prévisible de cette carence : on ne trouve plus le volume à moins de cent euros ; ce que je juge un peu saumâtre.

Ma question est donc la suivante : y en aurait-il un, parmi vous, estimés compagnons de blogoroute, qui, possédant cet ouvrage (ou connaissant quelqu'un qui…), serait près à me le céder, sinon à vil prix, du moins en échange d'une somme plus raisonnable que celle qui vient d'être citée ?

N'hésitez pas à en parler autour de vous…

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