Le camarade Gauche de Combat (Adolfo Ramirez pour les intimes) s'extasie sur cette une de L'Humanité, bulletin communiste financé par nous tous dans la joie pluraliste et la bonne humeur citoyenne. Il a raison, elle proclame tout ce qu'il y a à dire, avec une franchise telle qu'il paraît difficilement pensable que les folliculaires qui l'ont montée aient pu avoir conscience des vérités qu'ils laissaient échapper. Il y a d'abord, bien sûr, ce qui saute aux yeux du nouveau monde promis, c'est-à-dire ce jeune homme racailleux et pléthoriquement dentu, qui exhibe sa béance buccale mais interdit qu'on le regarde dans les yeux. Il y a aussi son geste qui, renforcé par l'agressivité de la mine, semble bien nous indiquer le chemin de la sortie, ou de l'exil, plutôt que la route fleurie conduisant à l'avenir radieux. Il y a enfin ce mot qui hurle si fort que personne, à la rédaction de L'Humanité, ne doit l'avoir entendu : ce qui se répand désormais, par les voies et les chemins du monde, c'est ce contre quoi il va bientôt devenir impossible de se protéger et, à plus forte raison, de s'immuniser : des germes.
vendredi 15 avril 2016
La contagion selon L'Humanité
Le camarade Gauche de Combat (Adolfo Ramirez pour les intimes) s'extasie sur cette une de L'Humanité, bulletin communiste financé par nous tous dans la joie pluraliste et la bonne humeur citoyenne. Il a raison, elle proclame tout ce qu'il y a à dire, avec une franchise telle qu'il paraît difficilement pensable que les folliculaires qui l'ont montée aient pu avoir conscience des vérités qu'ils laissaient échapper. Il y a d'abord, bien sûr, ce qui saute aux yeux du nouveau monde promis, c'est-à-dire ce jeune homme racailleux et pléthoriquement dentu, qui exhibe sa béance buccale mais interdit qu'on le regarde dans les yeux. Il y a aussi son geste qui, renforcé par l'agressivité de la mine, semble bien nous indiquer le chemin de la sortie, ou de l'exil, plutôt que la route fleurie conduisant à l'avenir radieux. Il y a enfin ce mot qui hurle si fort que personne, à la rédaction de L'Humanité, ne doit l'avoir entendu : ce qui se répand désormais, par les voies et les chemins du monde, c'est ce contre quoi il va bientôt devenir impossible de se protéger et, à plus forte raison, de s'immuniser : des germes.
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il y a des jours ou j'aimerai (au plus profond de moi même) être malentendant
RépondreSupprimerSoyez rassuré : vous l'êtes.
SupprimerOuf, je croyais être sourd
SupprimerMinuit sonnait place de la république
RépondreSupprimerLe jour à peine venait de se lever
.......
Hum hum, je sors
Helene dici
Mais non, restez un peu : il y a un fond de whisky dans l'arrière-cuisine…
SupprimerJe ne bois pas d'alcool, c'est vrai.
SupprimerÀ part un verre de très bon bordeaux par ci par là à un repas.
Et je ne fume plus depuis 3 mois.
D'ailleurs je me suis trompée, la deuxième phrase c'est : tous les lampions venaient de s'allumer.
Et puis c'est pas ma faute si cette chanson paillarde parle de la place de la république.
Et ça n'est pas ma faute si deux de mes amis d'enfance m'ont appris tout le répertoire lorsqu'ils étaient étudiants en médecine.
Hélène dici
Pour parler sérieusement, il s'agit d'une chanson paillarde qui date de la commune de Paris.
SupprimerBien entendu très contestataire, je trouvais qu'elle avait une certaine relation avec les événements de nuit debout, puisqu'en plus, l'action se passe place de la République.
Entre nous, au lieu de casser les vitrines et de dégrader les biens, ils feraient mieux de chanter ça en chœur. Ce serait bien plus marrant.
Hélène dici
Je connais cette chanson sur la Place de la République.
SupprimerC'est la "pompe à Merde".
"Amis pressons, pressons la pompe à mè-è-rdeuh,
Le jour se lève à l'horizon, à l'horizon"
Etc
Faut avouer que ça tombe bien^^.
Et ce qui tombe encore mieux, c'est la fin du refrain:
"la rose à des épi-i-i-neuh,
Mais toi, merde tu n'en as pas,
Tu n'en as pas".
La rose, hein !
Et oui...
"La rose a", pas "à"
SupprimerNe nous plaignons pas : plutôt que l'index pointé vers l'exil, c'eût pu être le majeur tendu vers le haut, les autres doigts repliés sur eux-mêmes, afin de faire comprendre au méchant monde d'avant ainsi qu'aux méchants blancs qui l'habitaient ce qu'il allait leur arriver. Nous nous en sortons pas si mal !
RépondreSupprimerCe sera la une de la semaine prochaine : il ne faut pas tirer toutes ses munitions dans la première escarmouche.
SupprimerLe plus pathétique me semble cette pancarte : " We are the 99 %"...
RépondreSupprimerOui, c'est bien aussi.
SupprimerLaissez tomber ces vieilles badernes de l'Humanité et arrêtez d'essayer de nous faire peur ! Président n'a-t-il pas affirmé hier : "Oui, ça va mieux !"
RépondreSupprimerC'est vrai, j'oublie tout le temps que ça va mieux.
Supprimerje suis étonné que mon commentaire d'une finesse inégalée (enfin, c'est moi qui le dis) n'ait pas été publié... Je disais (de mémoire) "Ça sent Germinal"
RépondreSupprimerIl doit y avoir une trappe secrète, quelque part sur ce blog, ignorée de tous et même de moi, par laquelle disparaissent certains commentaires sans que j'y sois pour rien.
SupprimerD'un autre côté, il n'a pas les dents jaunes.
RépondreSupprimerTout le monde ne peut pas être Mélenchon…
SupprimerOuf.
SupprimerEn cliquant -bêtement, il est vrai- sur le lien, voilà ce qu'on lit :
RépondreSupprimer"Quant à la réactivation des commentaires, tant que des malfaisants ne m’obligeront pas à les fermer… c’est beaucoup mieux ainsi, en effet. Vive le débat !"
La messe est dite.
Son amour du débat n'a pas été jusqu'à lui faire valider mon commentaire, cependant.
SupprimerEt quel était votre commentaire, qu'on en profite au moins ici ?
SupprimerAlain
La montre de ce jeune homme n'est pas une Rolex, tant pis pour lui.
RépondreSupprimerOn sent le loser.
SupprimerJe pencherais plutôt pour un cri inarticulé ; quelque chose de vachement primal, j'veux dire.
RépondreSupprimerPour voir tout ensemble, il faut désormais être dans l'arène. Soyons reconnaissants à L'Huma de mettre ainsi à nu le puissant mouvement de cette époque et de nous montrer que le pire est devant nous : l'ogre bolchévique qui autrefois filait la colique a (lui aussi) été remplacé.
RépondreSupprimer"We are the 99% !". Et le 1% restant, je suppose que c'est nous ?
RépondreSupprimerAlain
"We are the 99% !" disent-ils en langage barbare, des exagérations sans doute. A moins d'être à notre tour infectés par la peste noire ou bubonique, "Black Death" en novlangue, qui vous laisse sur le carreau en 36 heures après de très fâcheux désagréments.
SupprimerLes gazettes nous disent que ces maladies, que l'on croyait éradiquées, reviennent. Alors...
Il fut un temps où la rebellitude consistait, pour un motard, d'afficher sur son blouson le "1%", suite à un article crétin d'un journaleux, qui à la suite de la sortie du film "L'équipée sauvage", avait titré "99% des motards sont corrects".
SupprimerDepuis, le conformisme et l'esprit grégaire sont passés par là.
Dans le bandeau on voit "Comment faire cesser le scandale du détournement d'argent public".
RépondreSupprimerJ'ai cru que c'était un mea-culpa de l'huma.
Droopyx
Un os à ronger:
RépondreSupprimerhttps://mars-infos.org/pourquoi-les-nuits-debouts-m-954
Combien d'aide financière le journal l'humanité, reçoit du gouvernement.
RépondreSupprimerMais, il n' est pas le seul.
"En 2012, les journaux dont la pub ne dépasse pas 25% des recettes totales ont reçu 9 millions d’euros d’aides publiques. Ces journaux ont généralement une orientation politique ou religieuse marquée. Ainsi, l’Humanité a reçu 3 millions d’euros d’aides publiques à la presse en 2012, La Croix, 2,949 millions et Libération 2,875 millions. Le quotidien d’extrême-droite Présent a quant lui touché 227 000 euros d’aides publiques à la presse en 2012. Le Monde, qui a publié ces chiffres, s’est bien gardé de préciser le montant de l’aide publique qui lui était accordée. Et l’on comprend mieux pourquoi: en 2010, le Monde, 2ème journal le plus subventionné par l’Etat derrière Le Parisien, avait bénéficié de 17 millions d’euros d’aides publiques."
RépondreSupprimerSource : http://www.observatoiredesgaspillages.com/2012/10/montants-des-aides-publiques-a-la-presse/
Bon dimanche.
Finkie s'est fait insulter, éjecter et cracher dessus par ces grands pluralistes, tous Charlie bien sûr.
RépondreSupprimerAlain
"Oh les mecs, il y a Jimmy sur la couverture de l'Huma!"
RépondreSupprimerDans 10 ans, Jimmy sera peut-être ministre de la culture.
Il semble que, sur l’échelle de l'évolution, ce garçon a surement raté un barreau.
RépondreSupprimerGfB