Il est encore trop tôt pour parler de cette œuvre de George Eliot : commencée hier matin, je n'en ai lu qu'à peine deux cents pages sur les sept cents qu'elle comporte. Mais c'est que je n'en pouvais plus, ouvrant ce blog, de retomber chaque fois sur la une du fanzine communiste, avec l'olibrius débraillé et agressif qui s'y pavane. Donc, mieux vaut le buste pensif, douloureux même, de la grande romancière anglaise.
Sachant que Marcel Proust avait dit plusieurs fois, dans ses lettres, mais aussi, je crois bien, dans tel ou tel article écrit pour la NRF, son admiration pour Le Moulin sur la Floss, j'essaie de relire le roman “avec ses yeux” – toutes proportions gardées, il va de soi –, pour tenter de discerner ce qui a pu l'y séduire et quelle parenté avec sa Recherche on y trouvere éventuellement. Pour cette première partie (sur sept) que je viens de finir, et qui baigne dans un climat d'enfance pouvant en effet rappeler Combray, ma récolte n'est pas si mauvaise : j'ai coché trois ou quatre pages, en me promettant d'y revenir une fois le livre terminé. Le ferai-je ? C'est toute la question.
Ah ben si c'est toute la question...
RépondreSupprimerC'est curieux, votre histoire : je n'avais entendu parler de ce bouquin que par ma mère, qui en disait le plus grand bien quand j'étais gamin; mais comme elle n'aimait que les romans à l'eau de rose, je l'avais aussitôt classé dans cette catégorie.Mais je n'en avais jamais oublié le titre, tant elle en faisait l'éloge, alors que je n'en ai plus entendu parler depuis les années 1950...
RépondreSupprimerEh bien, Madame votre mère avait en réalité un bien meilleur goût que celui que vous lui supposiez : les fils sont souvent très injustes…
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