La tolérance n'est, en dernier ressort, qu'une coquetterie d'agonisants.
lundi 17 juillet 2017
Pensée bidon
Comme la vie serait simple et tranquille, si on la cantonnait dans l'enfance ! Le matin on va au lait, le soir on va au lit ; entre les deux on fait du vélo.
Vous idéalisez le passé, nostalgique et réactionnaire que vous êtes. Ces deux gamins sortent de la buvette avec un litre de rouge dans le pot au lait, qui n’est là que pour donner le change devant les voisins, et l’apportent à leur papa ivrogne qui lit l’Humanité, comme ça se faisait jadis dans les banlieues.
Je serais curieux de voir ce que donnerait la même photo prise au même endroit (Rue Marcelin Berthelot, Choisy le Roi) de nos jours…
Ce qui ne serait vraiment pas bidon, c'est que notre Alain aille maintenant faire cette même photo - puisqu'il connaît l'adresse - car il nous a bien dit qu'il serait curieux de voir ce qu'elle donnerait de nos jours.
Ah oui, le temps de l'enfance, le temps de l'insouciance... qu'est-ce que j'aimerais revenir à cette période. C'était tellement plus doux. Mais c'est ainsi, on grandit et on s'en ramasse dans la figure. Mais il y a aussi des choses belles non? J'ose y croire encore. Belle semaine.
Ça doit faire longtemps que vous n'avez pas vu un enfant.
A notre époque, c'est plutôt : le soir on branche sa console de jeux, le matin on s'écroule sur ce qui sert de lit et entre les deux on remue les doigts sur des manettes tout en fumant du shit.
Il faut bien dire qu'en plein mois de juillet c'est plutôt le vide sidéral qui s'étale au grand jour et si on n'avait pas la fameuse auberge de Didier pour se désaltérer un peu le gosier...
Même si je n'ai pas l'âge des gamins sur cette photo, je me souviens des culottes courtes, que l'on portaient jusqu'à la communion solennelle. Après comme un rite de passage, on était censé devenir un homme et on portait des pantalons.
Il existe plusieurs versions de cette image, comme de tant d'autres d'ailleurs chez Doisneau qui suivait dans la rue les petits enfants, les dames et les messieurs pour les photographier. On imagine ce qui arriverait à un homme, photographe ou non, qui s'y risquerait aujourd'hui...
ayant vécu dans la province profonde dans les années 60(la Normandie)je me souviens que nous étions de corvée le soir pour aller quérir le lait à la ferme vers les six heures...s'en suivait le transvasement dans la casserole, l'ébullition du lait que nous aurions au matin avec notre Banania :) (le celui avec le Nègre rieur - remarquez que je mets une majuscule à Nègre) et les tartines avec du beurre de la même ferme...(et c'était quéqu'chose !)
Moi, c’était dans les Alpes et les Pyrénées. Plus de cinquante ans après, j’ai encore dans les narines l’odeur de l’étable, qui était aussi celle du lait et du fromage. Moins que mes lectures, ce sont le lait et le fromage pasteurisés qui m’ont rendu réactionnaire. La disparition du Nègre rieur doit aussi y être pour quelque chose.
Absolument ! J'excelle dans la perception de ces énergumènes, étant moi-même doté de cette capacité. Sauf que chez moi, cela ne se voit pas du premier abord, alors que certains se dévoilent assez vite.
allez, si c'est pour une commande... https://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4
RépondreSupprimerC'est à peu près ça, non ?
RépondreSupprimerAu matin de sa vie, on va au lait de sa mère.
Au soir de sa vie, on va au lit de sa femme.
Entre les deux, on pédale.
Vous idéalisez le passé, nostalgique et réactionnaire que vous êtes. Ces deux gamins sortent de la buvette avec un litre de rouge dans le pot au lait, qui n’est là que pour donner le change devant les voisins, et l’apportent à leur papa ivrogne qui lit l’Humanité, comme ça se faisait jadis dans les banlieues.
RépondreSupprimerJe serais curieux de voir ce que donnerait la même photo prise au même endroit (Rue Marcelin Berthelot, Choisy le Roi) de nos jours…
Comment savez-vous que la photo a été prise où vous dites ?
SupprimerGrâce à Goux gueule recherche d'images. Vous glissez-déposez l'image dans la zone de recherche, et hop !
SupprimerIl est trop fort, cet Alain ! Faudra quand même qu'il nous explique !
SupprimerC'est fait : l'explication est juste au-dessus de votre…
SupprimerCe qui ne serait vraiment pas bidon, c'est que notre Alain aille maintenant faire cette même photo - puisqu'il connaît l'adresse - car il nous a bien dit qu'il serait curieux de voir ce qu'elle donnerait de nos jours.
SupprimerSuffit de demander…
SupprimerHé ! hé ! hé !
SupprimerIl ne reste plus qu'à dater cette photo, et on pourra dire que c'est parfait !
SupprimerSelon les sources : Paris, 1945 ou Choisy-le-Roi, mai 1946. Pour en savoir plus, employer la méthode décrite ci-dessus.
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=qhAeM0hVXFs
RépondreSupprimerc'est une suite.
Et on va quand au bistro ?
RépondreSupprimerOn s'y arrête en allant chercher le lait. Et, au retour, on explique qu'il y avait vachté du monde à la crèmerie.
SupprimerLa vie saine d'autrefois : du bon lait de la ferme ; une presse libre et de haute tenue morale.
RépondreSupprimerIl ne faudra tout de même pas s'exagérer la tenue morale de la presse, même vue à travers le prisme du souvenir.
SupprimerJ'étais ironique (vous avez vu le titre du journal ?)
SupprimerAh, non, je n'avais même pas fait attention !
SupprimerAh oui, le temps de l'enfance, le temps de l'insouciance... qu'est-ce que j'aimerais revenir à cette période. C'était tellement plus doux. Mais c'est ainsi, on grandit et on s'en ramasse dans la figure. Mais il y a aussi des choses belles non? J'ose y croire encore. Belle semaine.
RépondreSupprimerDes choses belles ? Oui, bien sûr. Par exemple, cette capacité que nous avons à nous souvenir de l'enfance. Plus ou moins…
SupprimerC'est chouette par chez vous l'été. Un peu de fraîcheur, des convives intéressants et un hôte accueillant, soyez en remercié cher Didier !
RépondreSupprimerÇa doit faire longtemps que vous n'avez pas vu un enfant.
RépondreSupprimerA notre époque, c'est plutôt : le soir on branche sa console de jeux, le matin on s'écroule sur ce qui sert de lit et entre les deux on remue les doigts sur des manettes tout en fumant du shit.
Mais qui veut de quelque chose aussi em****ant qu'une vie simple et tranquille, à part les moines bouddhistes ? ?
RépondreSupprimerIl faut bien dire qu'en plein mois de juillet c'est plutôt le vide sidéral qui s'étale au grand jour et si on n'avait pas la fameuse auberge de Didier pour se désaltérer un peu le gosier...
RépondreSupprimerC'était l'époque des culottes courtes et des genoux couronnés.
RépondreSupprimerMême si je n'ai pas l'âge des gamins sur cette photo, je me souviens des culottes courtes, que l'on portaient jusqu'à la communion solennelle. Après comme un rite de passage, on était censé devenir un homme et on portait des pantalons.
RépondreSupprimerIl existe plusieurs versions de cette image, comme de tant d'autres d'ailleurs chez Doisneau qui suivait dans la rue les petits enfants, les dames et les messieurs pour les photographier. On imagine ce qui arriverait à un homme, photographe ou non, qui s'y risquerait aujourd'hui...
RépondreSupprimerayant vécu dans la province profonde dans les années 60(la Normandie)je me souviens que nous étions de corvée le soir pour aller quérir le lait à la ferme vers les six heures...s'en suivait le transvasement dans la casserole, l'ébullition du lait que nous aurions au matin avec notre Banania :) (le celui avec le Nègre rieur - remarquez que je mets une majuscule à Nègre) et les tartines avec du beurre de la même ferme...(et c'était quéqu'chose !)
RépondreSupprimerMoi, c’était dans les Alpes et les Pyrénées. Plus de cinquante ans après, j’ai encore dans les narines l’odeur de l’étable, qui était aussi celle du lait et du fromage. Moins que mes lectures, ce sont le lait et le fromage pasteurisés qui m’ont rendu réactionnaire. La disparition du Nègre rieur doit aussi y être pour quelque chose.
SupprimerBillet sans grand intérêt, à part celui de montrer une (forcément) belle photo prise sur des enfants (forcément) pouilleux.
RépondreSupprimerVous avez une très bonne vue pour pouvoir identifier des poux à cette distance.
SupprimerJe peux même deviner les cons à grande distance.
SupprimerC'est normal, c'est un sujet que vous connaissez à fond et depuis toujours.
SupprimerAbsolument ! J'excelle dans la perception de ces énergumènes, étant moi-même doté de cette capacité. Sauf que chez moi, cela ne se voit pas du premier abord, alors que certains se dévoilent assez vite.
SupprimerOula, oula ! On a sorti la machine à claques !
Supprimer« Sauf que chez moi, cela ne se voit pas du premier abord »
SupprimerVous vous sous-estimez…
Billet sans grand intérêt ...
RépondreSupprimerPartie de carte (sans grand intérêt)
Tournesols (sans grand intérêt)
Cheval (sans grand intérêt)
c'est celui qui dit qui y est ... sans grand intérêt.
On est toujours le con de quelqu'un disait San-Antonio.
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